• Août 2019 - (2) C'était nous...

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    Août 2019 - (2) C'était nous...

     Une voiture m'attendait à l'aéroport de Houston. C'est la 1ère fois que je voyage en 1ère classe. Impressionnant. Je me suis sentie toute petite. Rien à voir avec l'espace réservé aux passagers habituels. Wahhh, jamais eu autant de plaisir à voyager.

    Pascal m'attendait à l'aéroport de Houston. Aïe, il est trop chou. J'ai sauté dans ses bras. C'était vendredi soir, donc on avait tout le week-end ensemble. Pascal s'était arrangé pour participer à la conférence le jeudi et vendredi, et comme il devait être là aussi lundi et mardi, on avait le week-end entier.

    Évidemment, il y avait aussi des colocs organisés le week-end. Il participerait juste 1 heure le samedi en début d'après-midi, et retour à l'hôtel. L'hôtel avait été réservé par sa boîte, donc il y avait bien des personnes de sa boîte dans le même hôtel. Pascal ne voulait pas se casser la tête avec ça, moi oui. Pour moi, il pouvait bien rester toute la matinée ou même l'après-midi, comme ça, je pourrais traîner au lit.

    Pascal ne voulait pas participer aux rencontres prévus le week-end par la compagnie qui avait organisé les cours et conférences. Malgré tout, ils avaient essayés de le joindre en remarquant son absence.

    On a mangé dans un restaurant qui surplombait la ville. C'était magnifique. Avant de sortir, je tirais un peu la gueule, parce que je pensais ne pas cadrer avec ce qui m'entourait. Alors je ne voulais pas sortir de l'hôtel. Pascal a tellement insisté que j'ai fini par céder.

    On a fait un tour en calèche pour visiter la ville de nuit. On avait l'intention de faire la même chose de jour.  Évidemment, on a été voir un match dans le mythique stade de foot. Je ne suis pas passionnée par le foot moi, mais ça valait la peine. Puis, je voulais lui faire plaisir. Je n'arrivais toujours pas à croire que j'étais sur le territoire Américain!

    Samedi, on a fait une balade en ville, au bord de l'eau. Une voiture nous suivait, dès qu'on en avait, enfin non, dès que j'en avais marre, on sautait en voiture. On a fait notre balade en calèche. Visiter des galeries, des musées. C'était chouette. On a mangé sur une chouette terrasse vers midi, et on s'est baladé mains dans la main à travers Houston.

    Pascal était tout tendre, très amoureux et me collait contre lui tout le temps. Et des tonnes de bisous; dans le cou, sur le front, la nuque, la paume, sur le main, partout partout. Je l'adore. Grace à sa façon d'être, je me suis sentie très vite à l'aise et heureuse. Le bonheur quoi.

    On s'embrassait sans arrêt. Au début, c'était lui qui recherchait sans arrêt le contact, ou m'embrassait. J'ai fini par me détendre et me laisser aller à lui sauter au cou et à l'embrasser autant que je voulais. Pascal n'était pas en reste. J'avais même fini par oublier qu'on pouvait croiser des gens qui travaillent dans la même boîte.

    Mais qui aurait l'idée d'aller commenter le fait de l'avoir vu avec une autre femme. Certainement pas ses collègues masculins. Les hommes ne font pas courir leur bouche avec ça, seules les femmes font ça.

    Pascal avait prévu des choses le soir, moi je préférais passer ma soirée dans ses bras. Il m'avait tellement manqué. En se baladant l'après-midi, il m'avait dit que je lui avais manqué et avait voulu rentrer à l'hôtel. Je ne voulais pas à ce moment là. C'était agréable de me balader à ses côtés, alors je ne voulais pas abréger ce moment. Ce soir là, j'avais assez marché pour toute ma vie, et je n'avais pas envie de sortir.

    L'après-midi, alors qu'on sortait de l'hôtel, pour aller visiter le musée de la NASA, on est tombé sur un type qui travaille dans la même compagnie que Pascal, mais d'un autre département. Hum. Ils se sont salué et échangé quelques mots. Je l'ai vu lorgner dans ma direction. Il s'attendait probablement à ce que Pascal me présente.

    Pascal m'a quand même prise par la main, alors que j'essayais d'éviter ça. Le type devait certainement nous regarder nous éloigner. S'il connaissait sa femme, ou rencontrait sa femme, il saurait que ce n'était pas moi. Mais Pascal ne voulait aucun frein ce week-end, puis il nous avait sûrement vu nous embrasser en sortant de l'hôtel, donc, il estimait que ça ne changeait plus grand chose.

    En début de soirée, vers 19h, une collègue à lui a appelé pour lui demander de les rejoindre au bar pour un petit verre avant le dîner. Pascal a cherché à éviter cette corvée. Je lui ai fait signe d'y aller. Il a dit qu'il verrait avant de raccrocher et m'a demandé pourquoi je lui faisais des signes.

    J'ai pensé que s'il y allait, on passerait inaperçu. Il ne voulait pas. C'était ça de moins à passer ensemble, et il voulait profiter de ce week-end, ne sachant pas quant on se reverrait. Comme un de ses collègues a téléphoné encore, il a fini par descendre boire un verre, pendant que je trempais dans la baignoire.

    Dimanche, on a pris le déjeuner ailleurs qu'à l'hôtel. Puis on est rentré et on a passé la journée au lit. Le soir, on est sorti manger des grillades. Il n'a pas arrêté de m'embrasser. Moi aussi. Quant ce n'était pas lui, c'était moi qui lui sautait dessus pour l'embrasser ou me serrer contre lui.

    Wahh, j'avais le cœur en fête, je nageais sur un petit nuage tout rose. Je remplissais mon accumulateur douceurs et tendresses pour les longs mois où je ne pourrais pas le voir. Et aussi... parce que quelque part dans ma tête, je savais qu'il fallait que j'aie le courage de rompre avec lui. Je voulais qu'il se rappelle de ces quelques jours ensemble. Je voulais que quant il pensera à moi, qu'il se rappelle de nous à Houston.

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