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Dim - 31 mars 2024 - Anniveraire Papily

Je suis descendue pour rien, je n'ai même pas pu voir mon Papa. Depuis que ma sœur l'a enlevé, séparé de force de sa compagne, pris le contrôle de sa vie, enfermé dans un appartement avec un gardien... Impossible de voir notre Papa.Le pauvre, il n'ose plus rien dire, de peur qu'elle l'enferme dans un hôpital ou une maison de retraite.

Pendant ce temps, elle vide son compte. Lui enlève toute dignité de la pire façon qu'il soit. Elle l'empêche de faire autre chose que ce qu'elle décide. Il n'a même pas 5 centimes d'argent de poche, et chaque jour, le rend de plus en plus handicapé. L'interdit de se déplace sans l'aide de son garde-chiourme et sans son rollator... Elle le tue!

J'ai attendu toute la journée sans réussir à joindre aucune de mes sœurs, j'ai fini par comprendre que je n'avais rien à faire ici...

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 Dim - 31 mars 2024 - Blessure (2)

Je suis retournée au chalet pour le trouver pratiquement vide. La seule personne qui s'y trouvait était Maria et sa fille Justine. Ils avaient réservés dans le restaurant d'un hôtel, donc Maria et sa fille embarquaient les choses qui risquaient de ne plus être bons à manger le jour d'après. Tous ce qui étaient rôtis, poulets au four restaient.

Elles laissaient seulement ce qui pouvaient facilement repasser au four ou réchauffer, comme l'émincé de veau, avec sa sauce aux morilles pour le lundi. Maria s'est empressé de me donner quelques indications, comme j'étais la seule présente. Et comme je ne savais pas où ils étaient, j'ai dû manger toute seule au chalet.

Mais à ce moment là, je ne le savais pas encore. J'avais essayé de joindre Pascal, sans succès, alors j'ai essayé Caro sans plus de chance. J'ai donc laissé un message à Pascal, mais je n'ai pas reçu de réponses non plus. Ça n'avait pas servit à grand chose que je me dépêche de retourner au chalet aussi rapidement. Mais j'étais seule.

Comme c'était déjà arrivé auparavant, j'ai pensé que Pascal surveillerait son natel. J'aurai peut-être dû l'avertir que je rentrerai ce soir-là, au lieu de faire ma maligne et de lui dire que je n'étais sûr de rien. Bon, c'est vrai que si les choses s'étaient passés autrement, je ne serais surement pas arrivée avant 21h-22h...

Et j'ai attendu. Je me suis baladée dans le chalet, j'ai même vérifié nos chambres. Même reniflé le coussin de notre chambre pour être sûre que Natacha n'avait pas posé ses fesses dans notre lit. Pas d'odeur de son parfum, c'était déjà ça. J'avais le mince espoir qu'ils avaient juste passé la journée ensemble avec les autres.

Dans ma tête, ils n'avaient pas pu ni se tenir la main, ni quoi que ce soit à quoi je ne veux pas penser, vu la présence de tout le monde autour d'eux. Je ne voulais pas penser aux coins et recoins où ils auraient pu se retrouver. Non, j'ai tout fait pour bloquer ça de mon esprit. Pascal devait jouer les hôtes, donc exclus de s'absenter.

Mais voilà, me retrouvant seule à errer dans le chalet après le départ de Maria et sa fille, les barrières étaient dures à maintenir en place. Parfois certaines pensées surgissaient, et je devais me mettre à penser à autre chose, ou me forcer à lire ou faire quelque chose pour ne pas me laisser abattre. Je me sentais oppressée...

Pascal aurait dû me rappeler, mais il ne le faisait pas et ça me rongeait. Je n'avais même pas faim. Pourtant, Maria m'avait préparé une assiette, et un dessert aux fraises, mais ça ne descendait pas. Ce que j'ai mangé, j'ai fini par tout vomir. J'avais l'estomac en boule, les nerfs tendus, et m'efforçait de ne pas trop penser.

J'avais été m'étendre dans la chambre quant j'ai entendu du bruit dehors, parce que je ne voulais pas qu'on me retrouve là, paumée, à attendre. Surtout s'ils étaient avec Pascal et l'avait vu faire la fête, l'air d'avoir oublié que j'existais...

Pascal a fini par rappeler, mais c'était déjà 22h, pour me dire qu'il venait de voir mon message. Ils étaient dans un Ba-à Saanen, et m'a dit que je pouvais les y rejoindre. Mais, c'était peut-être inutile, parce qu'ils étaient sur le point de rentrer. C'était du blabla. A 23h,  Pascal n'était toujours pas revenu, pas plus qu'à minuit.

Il a fini par rentrer vers les 2h du matin... En fait, Caro est venue se coucher vers les minuit. J'ai fait semblant de dormir pour ne pas montrer comme je mettais emmerder à attendre. Mais de toute façon, je ne dormais pas, alors après 5-10mn, j'ai fait semblant de me réveiller. Caroline a cru qu'elle avait fait trop de bruit et m'avait réveillée.

Je crois qu'elle ne voulait pas me faire de peine, alors elle rechignait à me dire qu'elle était rentrée en même temps que Pascal. Elle m'a dit qu'ils avaient bien mangé, que la bouffe était excellente, qu'ils sont restés là, parce que c'était un bar-resto, que la musique, etc... à force de tourner autour du pot, elle a fini par cracher le morceau...

Pascal, Nolan, Natacha et tout ça, ont fait mine de partir, donc, elle est partie en même temps, mais pas dans la même voiture. Une fois au chalet, elle a constaté que Pascal et sa petite bande ne semblait pas être encore là.

Caro ne l'a ni vu rentrer, ni trouvé dans le chalet. Puis, Nolan est rentré sans Pascal. Pas de Natacha non plus. La raison s'impose!

Encore une fois Pascal me laisse choir. Je me sens trop bête. Peut-être que j'en demande trop? Je le laisse faire ce qu'il veut, mais je voudrais qu'il ne bouge pas le petit doigt! Et me voilé vexée parce qu'il ne rentre pas ventre à terre parce que je suis là ou que je le sonne? Ouais, c'est peut-être moi... On s'est regardé sans un mot, mais...

Caro devait penser comme moi, sinon elle n'aurait pas fait la remarque concernant Natacha... Ils étaient certainement ensemble...

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