• 170/11 - Anniversaire Thomas (2)

    Anniversaire Thomas (2)Dimanche.19.juin.2011 - (170/11)

    Quand je dis sonné, c’est peu dire... J’espérais que Pascal aurait une idée de génie et devinerait que je risque de péter un câble s’il dormait avec Caro, mais c’était rêver éveiller là! Halala, s’il dort avec elle, j’explose, je ne lui le pardonnerait pas. Pourtant, en même temps, j’essayais de me dire que j’étais une menace pour elles et pas le contraire, de trouver le courage de ne pas sauter au plafond en me disant qu’après tout, il était parti avec moi et non Caro, qu’il m’aimait plus qu’elle...

    J’avais la chance de savoir, mais si je n’avais rien su, Pascal aurait fait ce qu’il aurait fait et je n’aurai rien pu y changer, alors je devais me calmer et laisser les choses suivre leur cours. Mais, à chaque fois, l’image de Caro dormant dans les bras de celui que j’aime alors que j’étais laissée de côté me poursuivait.

    • Je sais que ta femme a invité Caroline de passer la nuit chez toi, je ne veux pas que tu passe la nuit avec elle...

    Je n’ai pas pu m’empêcher de lui laisser un message pour qu’il m’appelle, je ne pouvais pas rester sans rien faire et tant pis si je perdais la face. Pascal m’a appelé 10mn après avoir reçu mon message.

    • Mais Jane, ahhh, si je fais ça, Jess devinera tout de suite...
    • M'en fiche, veux pas... Je ne te le pardonnerai pas
    • Attend... Je ne sais pas pourquoi mais Jess en a après toi, mais plus surprenant, elle a invité Caro... Je dois dire que je comprends rien... Je peux pas faire ça. J’ai l’impression qu’elle essaie de me tester, il faut que je fasse comme de rien...
    • Si tu fais ça, alors j’en ferais autant avec Thomas, donnant donnant...

    Gros silence à l’autre bout du fils, je tremblais de partout, mon cœur battait à 100 à l’heure. Il n’avait pas intérêt de me mentir, j’avais bien l’intention de me venger, de mettre ma menace à exécution. J’imagine qu’il devait regretter de m’avoir rappelé, s’il avait su ce que j’allais lui dire.

    • Quant j’ai dormi chez toi, on a juste discuté dans la chambre, la porte grande ouverte, tu as dormi avec Jess, alors si tu dors avec Caro, je ne pourrais pas le supporter.
    • Très bien... T’as raison...
    • Jure le?

    Pascal espérait que je n’étais pas sérieuse en le menaçant, lui non plus ne me le pardonnerait pas. J’ai insisté pour l’entendre me le jurer, mais il ne l’a pas juré, juste promis. Ça m’a rendu méfiante. Presque tout de suite après, Pascal a changé de sujet pour me dire que Thomas avait été vraiment déçu que je ne vienne pas à sa fête, et que comme le jour “J” était le dimanche, il pensait que je devrais faire un passage, même si ce n’était que quelques minutes. J’ai donc promis de passer.

    Quant j’ai raccroché, je n’étais pas pour autant rassurée.

    J’ai même hésité à courir voir ce qui se passait chez Pascal, mais ce serait idiot, je ne verrais rien, à moins d’aller sonner chez lui et ça, ce serait la catastrophe. Sans compter que, je me mettrais en position de faiblesse, ou pire, j’obligerais Pascal à me mettre les points sur les “i” concernant Caroline.

    Non, ridicule. De toute façon, quoi qu’il arrive, je saurai ce qui c’était passé et tous les jours de souffrances jusque là, il me le paiera en plein. Quoique, peut-être qu’il n’en avait rien à foutre et qu’il se fichera de ce que je ferais? Peut-être que j’avais meilleur temps de faire semblant de le croire, de ne pas chercher à savoir plus. Ça ne voulait pas dire que je ne chercherais pas à connaître les détails de cette soirée, alors seulement, j’agirais.

    Si Pascal et Caroline étaient ensemble, il ne fera rien et passera la nuit avec elle, c’est ce qui me faisait souffrir.

    Dimanche, en fin d’après-midi, sachant que Brig et Roberto ne passait pas à la maison, j’ai foncé faire un coucou à Thomas. Je savais qu’il avait été manger avec les parents à midi, Pascal me l’avait dit, ensuite il recevait quelques copains à la maison. De voir son visage s’éclairer de joie m’a fait plaisir, et j’ai pensé qu'heureusement je jour “J” était dimanche et non samedi, sinon je pense qu’il m’en aurait un peu voulu de le zapper le jour de sa fête. Pascal, sa femme et même Caroline étaient là. J’ai gardé la tête froide, salué tout le monde, y compris Pascal, Jess et Caroline, comme si de rien.

    Dans les discussions, j’ai appris que Jess n’avait pas dormi à la maison, mais chez ses parents pour préparer une petite fête familiale pour Thomas. Ça m’a secouée. J’ai fait semblant de ne pas le relever. Je n’ai rien dit, mais mes pulsations ont frôlé le rouge. J’ai eu une petite crise d’asthme. Je l’avais senti venir, et agissant normalement, j’ai eu le temps de m’excuser et filer jusqu’à la chambre de Thomas pour m’allonger un moment sur le lit. Je crois que Thomas a senti que quelque chose ne tournait pas rond et il m’a suivi. Il m’a passé son inhalateur, lui aussi souffre parfois de l’asthme.

    On est resté un petit moment dans la chambre jusqu’à ce que ça se calme, puis on a été rejoindre les autres. Je n’ai pas osé regarder du côté de Pascal, je voulais donner l’impression de ne pas me préoccuper de lui. J’avais peur que si je le regardais, on ne remarque mes sentiments sur mon visage. Je suis restée encore une bonne 1/2h avec eux et je suis rentrée.

    Je n’avais même pas eu l’occasion de parler à Pascal et je crois qu’inconsciemment, j’avais aussi évité Caro.


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