Jeudi, j’ai rien fait de spécial à part être une tati modèle. Pas de sortie, pas de petit copain à la maison, et rester complètement à la disposition des gamins. Pourquoi? Parce que petite fille, j’aimais trop trouver ma mom à la maison, présente, ça me rassurait même si c’était pas pour lui tenir compagnie. Elle était là, c’est ce qui comptait pour moi.

Ella et Marco ont dormi jusqu’en milieu d’après-midi, ensuite ils se sont traînés jusqu’au canapé du salon. Je leur ai fait un petit truc à croquer. J’avais oublié comme j’aimais faire à manger pour les autres et m’occuper des gens qui me sont cher ;)) Pendant que je boutiquais à peindre, ils ont regardés la télé en bavardant, et le soir, ils sont sortis rejoindre les cousins et copains. Une fois seule, j’ai pensé faire un saut pour prendre un verre avec les potes, mais le temps qu’il me faudrait pour me préparer m’a coupés les pattes; entre sortir le chien, ranger, la douche, les cheveux, m’habiller, téléphoner, etc... Bah, les gamins seraient sûrement de retour!!!

Après une petite minute d’hésitations, j’ai appelé Pascal. J’aurai dû lui envoyer un message pour le prévenir avant, suis nulle. Il ne pouvait pas parler, je tombais mal. Hum... iaaak, Pascal devait être avec Caroline... Il ne sortait pas ce soir non plus.

Donc plongeons dans les âffres du désespoir, ventre retourné, et désolation Jane s’est replantée devant sa toile. Les couleurs ont virés aux sombres pour le coup. Mais je n’étais pas si mal que ça, j’avais entendu son adorable voix. Il avait essayé de m’appeler en début de soirée, mais j’avais mis mon natel sur silencieux. Je ne voulais pas recevoir de coups de fils avec les enfants dans les parages. Pascal savait que, ce week-end, on ne pourrait probablement pas se voir, mais on allait essayer de se parler au téléphone. 1h plus tard, Pascal me rappelait, et on a bavardé une bonne heure. C’était chouette.

Les enfants ne sont pas rentrés trop tard, après avoir bavardé un moment à me raconter leur soirée, ils ont été se coucher. Je  les entendais papoter. Rassurée du retour au calme, d’être seule et d’avoir du temps à moi, j’ai ensuite peint jusqu’au matin.

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Désolation Jane se détend  (176-jeu-25.juin.09)