• Vendredi..... 26 mars 2010

    J'étais morte de fatigue. L'air de rien, je n'avais pas beaucoup dormi dans la nuit de jeudi à vendredi. Je n'ai pas réussi à trouver un moment pour essayer de faire une sieste question de récupérer un peu avant l'arrivée de Dol.

    Je l'adore cette nana. On rigole bien ensemble et on se ressemble pas mal question caractère même si on a pas le même âge. On avait beaucoup de rattrapage à faire, alors on s'est raconté nos histoires. Elle me connaît bien quand même, et ne reconnaissait pas vraiment la Jane d'aujourd'hui, complètement dans les choux pour un mec. On a aussi parlé de Tchoy, à travers qui je l'avais rencontrée.

    Je lui ai raconté ce qui s'était passé avec Caroline, comment on en était arrivé à faire l'amour tous les trois. Je savais qu'elle avait déjà eu ce genre d'expérience, en fait, elle a eu encore des expériences semblables récemment. Si elle avait été à ma place, Dol n'aurait jamais fait ça, surtout pas avec son mec et encore moins avec un mec que j'aime, comme Pascal. Elle aurait eu peur qu'il tombe amoureux de l'autre fille, surtout connaissant Caroline. Elle pense que, même si je ne veux pas l'avouer, Caro me plaît aussi!?! Je ne pense pas. Pour elle, c'est déjà trop tard parce que Pascal est déjà amoureux de Caro. Pourvu qu'elle n'ait pas raison!

    Dol n'est pas homo, elle est avec un type qu'elle adore, mais parallèlement, elle a aussi des relations avec des femmes, notamment avec sa coiffeuse. Ce sont plus des pulsions sexuelles physiques qu'autre chose, elles se plaisent aussi. Je crois que les hommes qu'elle a rencontré n'ont jamais réussi à la satisfaire sexuellement.

    Vers les 1h du matin, Dol est rentrée. Je m'apprêtais à aller me coucher après avoir parlé avec Pascal, que j'avais appelé dès qu'elle était partie. Il était au Pub et s'apprêtait à rentrer se coucher pour pouvoir profiter de la journée de samedi. Ça lui a fait plaisir que je pense à l'appeler.

    Pour me rassurer je pense, Pascal m'a appris que Caroline n'était pas au chalet. Ça, c'était une surprise. Je lui ai demandé comment cela se faisait, parce que connaissant Caro, rien n'aurait pu l'empêcher d'être où Pascal se trouvait, et 2 jours sans le voir, c'était trop pour elle. Pascal lui avait simplement demandé de ne pas monter, que je n'y serais pas et il avait besoin d'un peu d'espace. Elle avait essayé d'insister, mais a fini par accepter de ne pas lui coller aux fesses ce week-end.

    Je comprenais pourquoi elle m'avait appelée! Ou peut-être voulait-elle seulement s'assurer que je n'étais pas au chalet? On avait longuement discuté au téléphone. Je ne voulais pas qu'elle puisse s'inquiéter en pensant que le fait de passer ce week-end, chacun de son côté, avait quelque chose à voir avec ce qui était arrivé. Pour être sympa, j'ai même proposé à Caro de passer la soirée avec Dol et moi, mais elle m'a dit se sentir trop déprimée. Elle n'avait pas le moral et ne serait pas de bonne compagnie.

    Dol m'a envoyé un message pour me dire que son mec était chiant. J'ai compris qu'elle regrettait d'être rentrée, mais n'était pas en état pour reprendre le volant. On avait pas mal bu. J'ai proposé d'aller la chercher, elle habite dans le même village, à quelques pâtés de maison de chez moi et je n'étais pas si saoule.

    Après encore plusieurs verres de vodka, 8h du matin, samedi, on était encore à bavarder sur le canapé, mais je devais me coucher, j'avais rendez-vous avec Wenger en ville. Pour confirmer, je devais l'appeler vers midi, donc je n'aurai pas beaucoup d'heures de sommeil. Je sens que j'allais avoir la tête comme une grosse pastèque alcoolisée. Dol n'avait pas envie de rentrer, alors elle est restée dormir ici.

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    ------ Soirée avec Dol - 26.mars.10.ven - (084) ------


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  • Jeudi..... 25 mars 2010
    Quelques jours ensemble

    Après un week-end qu'on a trouvé beaucoup trop court, on a prévu de passer presque toute la semaine ensemble. Enfin, disons que Pascal me l'a proposé, ou plutôt demandé avec insistance. J'avais failli refusé parce que, je ne voulais pas changer mes habitudes, mais après avoir lu les messages sur mon journal, je sentais que je devais faire quelques efforts si je ne voulais pas le perdre. J'ai donc dormi chez Pascal; lundi, mardi, mercredi et jeudi soir.

    Heureusement... Je ne savais pas encore que je n'allais presque pas le voir de tout le week-end!

    Lundi, malgré la grosse prise de tête chez Rose, quant il s'agit de mes proches-proches, comme ma famille, je suis pas du genre à faire la tête et de ne plus les voir tant qu'ils ne me contactent pas. Donc, malgré la grosse prise de tête chez ma sœur la semaine passé lors du dîner de famille, je me suis rendue chez elle comme d'habitude. Comme moi, ma frangine est loin d'être rancunière!

    Vers les 22h, j'étais chez Pascal. Il savait que j'avais quelque chose en début de soirée, lui aussi. J'ai la clé, mais j'aime tellement quant il m'ouvre que j'ai sonné. Mon petit côté midinette le fait toujours sourire.

    Mardi, je jouais au squash avec Alain M. à 19h, ensuite on a pris un verre en vitesse. Je voulais avoir le temps de passer chez moi avant d'aller rejoindre Pascal chez lui. Flûte, j'adore trop fort dormir avec lui enveloppée de tendresses dans ses bras.

    Pascal est arrivé 10mn après moi. Heureusement, il n'avait pas faim parce qu'il avait grignoté un truc avant l'entraînement. Mon petit chou était crevé, on s'est lové sur le canapé un moment. J'avais soif de ses bisous, de sentir sa chaleur.

    J'ai pu ensuite passer du temps sur mon ordi pendant qu'il jouait à la guitare. Quant j'ai eu fini, il a posé sa guitare et au lieu de se larver devant la télé, on a été se coucher. C'était un peu tôt pour moi, mais qu'importe. Une fois qu'il s'est endormi, je me suis relevée pour biduler sur mon ordi et me larver devant la télé, comme je le fais chez moi.

    Mercredi, Pascal est rentré directement du travail. J'avais passé l'après-midi chez lui, alors j'étais déjà là. On a laissé le monde extérieur à l'extérieur. Je n'avais jamais assez de lui, jamais assez de ses bisous et de tout le reste. On a préparé à manger ensemble, mangé assis parterre autour de la table du salon.

    Je sentais que j'avais un week-end chargé en vue. Je ne connaissais pas encore mon programme, mais je me doutais que je ne saurais qu'à la dernière minute. Je le regrettais un peu mais, jeudi soir, je voyais une copine pour faire du sport et vendredi une autre copine passait la soirée à la maison. Et le samedi, je pensais voir Wenger, mon avocat. De son côté, Thomas et lui avaient prévu d'aller au chalet, question de profiter des dernières neiges. Je savais que Caro serait de la partie et qu'elle voudrait monter avec Pascal. Il a voulu chercher à l'éviter, mais je lui ai dis que ça ira, je n'allais pas péter un câble.

    On a un peu parlé de ce qui s'était passé avec Caro dimanche, Pascal voulait savoir ce que j'en pensais. Puisqu'elle n'était pas dans les parages, on ne risquait pas de la blesser en parlant franchement. Pascal m'a avoué que ça l'avait un peu pris au dépourvu. Il n'avait rien voulu dire avant, mais il se demandait si on avait vraiment envi de prendre ce chemin? Ça l'avait aussi surpris que ce soit la 1ère fois pour moi, parce qu'il m'avait trouvé très à l'aise. Hum, moi aussi, je l'avais trouvé lui, très à l'aise!

    On ne s'est pas trop attardé sur le sujet. Pascal aurait préféré que Caroline ne monte pas au chalet ce week-end, il avait besoin d'un peu d'espace pour réfléchir. Vu de l'extérieur, je trouvais qu'il ne devrait pas trop chercher à l'éloigner sans explications parce qu'elle aura l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Bien sûr, au fond de moi, ça ne m'aurait pas dérangée si elle n'allait pas au chalet!

    Jeudi soir, je jouais donc au badmington avec une copine, Pascal avait l'entraînement et on a décidé de se retrouver après chez lui. Ne sachant pas si on pourrait ou non se voir ce week-end, autant profiter au max de cette semaine. Petit doute... Pascal avait probablement raccompagné Caro parce qu'il n'est pas rentré si tôt après, mais ça m'est égal. Thomas était à la maison avant lui, il a donc fait un saut vers moi et me tenait compagnie au retour de Pascal.

    Merde, je l'aime à la folie... Faut que je fasse attention de ne pas prendre l'habitude de le voir tous les jours sinon j'allais morfler de retour à la normale. Pascal est tellement facile à vivre, tendre, attentif, toujours à l'écoute, c'était difficile de rester sur mes gardes.

    On a pas encore de petites habitudes et de la peine à se détacher l'un de l'autre. On essaie pourtant, mais on finissait toujours par se retrouver collé comme des sardines, à s'embrasser à chaque phrase, à ne pas pouvoir contrôler le besoin de se toucher tout le temps. Impossible aussi de regarder un film en entier sans se parler, se rouler dans le canapé ou à finir dans la chambre. Peut-être que c'est dû au fait qu'on habite pas ensemble?

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    ------ Quelques jours ensemble - 25.mars.10.jeu - (084) ------


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  • Dimanche..... 21 mars 2010

    Je n'ai personne avec qui parler de mes états d'âmes, de mes doutes, peurs et c'est sûrement pour ça que j'ai un journal intime que je planque sur le net. Ça évite qu'on tombe dessus malencontreusement, cacher sous mon matelas ou sous une pile de pulls, au fond d'une armoire. Dedans, je peux parler de mes peines, joies, laisser éclater ma colère, me faire ma thérapie, bref, je peux être moi et tomber le masque. C'est le seul endroit où je n'ai pas à jouer la forte, ni faire semblant que tout va bien et me forcer à sourire.

    Mon journal, c'est aussi ma mémoire, l'endroit où je fais face à mes faiblesses, mes défauts, ma lâcheté...

    Alors que Pascal était sorti faire son jogging, j'ai lu les messages et les conseils qu'on m'a si gentiment laissé dans mon journal et je me suis rendue compte que je devais arrêter de me voiler la face, qu'il y avait certaines questions que je devais avoir le courage de poser pour arrêter de spéculer. Je devais peut-être aussi, probablement, mettre Pascal au pieds du mûr et savoir de quel côté souffle le vent; c'est elle ou moi?

    Pendant qu'il prenait sa douche, la tête pratiquement vide à cause de son adorable sourire et du contact de ses lèvres au passage, j'ai cherché comment entamer la discussion. Je n'avais pas encore réussi à rassembler mes esprits quant il a eu fini et ça n'a rien arrangé qu'il me serre dans ses bras comme s'il ne voulait plus jamais me lâcher.

    Avant de perdre la tête et finir les 4 fers en l'air, je me suis jetée à l'eau!

    • Je ne sais pas si c'est une bonne idée de parler de ça Jane... Une fois que les mots ont dépassés la pensée, on ne peut plus les effacer, ni les oublier non plus. Moi, par exemple, je préfère continuer à penser que tu n'as pas de sentiments pour Thomas, alors stp, ne détruit pas mes illusions...
    • Je veux juste cette fois, que tu me dises la vérité, ensuite je mettrais tout ça dans un coin de ma tête, ou j'oublierai, mais j'ai besoin de savoir.

    Apparemment, je n'étais pas la seule à me faire des idées.. Si je voulais utiliser le prétexte de Caro pour fréquenter d'autres mecs, il préférait arrêter de la voir, même s'il en avait pas envi. Pascal a hésité un temps qui m'a paru infini. Il se tenait près de la baie vitrée et n'a pas osé me regarder. Il a eu un grand soupir.

    • Oui, j'ai des sentiments pour Caro... J'éprouve quelque chose pour elle...

    Malgré ce qu'il avait dit jeudi soir, il n'avait pas envi d'arrêter de la voir (petite claque pour moi au passage). Je les avais rapproché (mouais bien fait pour ma gueule) et, il avait appris à la connaître. Il l'appréciait de plus en plus, aimait sa compagnie et avait commencé à réaliser qu'il avait aussi des sentiments pour elle. C'était un aller retour, paf paf, et ça ne faisait pas du bien.

    • Depuis quant tu le sais? Ou quant est-ce que...?
    • Je crois que je m'en suis rendu compte l'autre soir quant j'ai dit qu'il suffirait d'un mot et je ne l'a reverrai plus? Je crois que j'ai réalisé que ça me coûterait plus que je ne l'aurai pensé et je me suis mis à espérer que tu ne me le demande pas. C'est pour ça que j'ai tenu à te dire l'autre jour que je n'avais pas envi d'arrêter de la voir...
    • Je vois... Je crois que c'est pour ça que tu étais si agressif et dur avec elle...
    • Je sais pas... c'est possible... Tu dois me détester maintenant hein?
    • Non...
    • Huh... Maintenant je me sens horrible... égoïste, monstrueux...

    Notre conversation a jeté un froid. Je ne pouvais pas ne pas me montrer un peu déprimée par ce qu'il m'avait dit. J'avais besoin de retourner ça dans ma tête quant je serais seule. Pour l'instant, ça n'imprimait pas. Je ne voulais pas faire la tête, ni y penser, alors je lui ai rappelé qu'on avait dit que ça s'effaçait aussitôt dit, et qu'on en reparlerait peut-être plus tard. Difficile. Quant il m'embrassait ou me serrait dans ses bras, je me demandais s'il pensait à elle? Crap.

    Clairement, Pascal avait des sentiments pour Caro. Il n'a jamais dit qu'il était amoureux d'elle, ni qu'il l'aimait, mais c'était du pareil au même. Évidemment, ça avait de quoi couper mon appétit, alors je suis restée au café. Les œufs aux bacons ne passeraient pas, même fait avec amour!

    Pascal n'a pas eu envi de revenir sur ce qui s'était passé entre Thomas et moi, il voulait juste que je sache qu'il en avait parlé avec Thomas. Il savait qu'il était mal placé pour oser me demander ça, alors j'ai promis que ça ne se reproduira plus, comme il l'avait aussi fait promettre à Thomas.

    C'était moi qui l'avait incité dans ce trio, ce ménage à trois n'était pas son idée, même si, en fin de compte, il avait fini par apprécier. Par contre, lui ne pouvait pas supporter l'idée de partager sa copine avec qui que ce soit, même pas avec Thomas. Pascal voulait que je le sache, parce que si ça se reproduisait, se serait terminé entre nous.

    Pascal avait de la peine à accuser le coup et ne voulait pas s'excuser d'avoir mal réagi après m'avoir trouvée au lit avec Thomas. Qu'il sache avouer ce genre de chose avec autant de candeur me faisait l'aimer encore plus et le regretter amèrement. Il m'en voulait encore et avait la trouille que je le fasse encore souffrir.

    Par contre, il ne comprenait pas pourquoi je lui faisais croire que la présence de Caro ne me dérangeait pas, l'avoir encouragé à avoir des relations avec elle et ensuite lui faire un truc pareil, juste parce qu'ils étaient arrivés ensemble le jeudi soir? J'ai essayé de lui expliquer la différence à mes yeux de toujours arriver avec Caro et de passer la soirée ensemble, tous les 3, en toute intimité. Pour lui, c'était juste un prétexte pour me jeter dans les bras de Thomas.

    Un long silence nous a séparé à ce moment de la discussion. On était dans une impasse. J'ai été la 1ère à rompre le silence pour essayer de le rassurer et lui promettre de ne plus recommencer. Pascal m'a fait promettre que, la prochaine fois que quelque chose me dérangeait ou me fait péter un câble, je devais lui en parler directement sur le moment et ne pas laisser les choses dégénérer.

    On en est venu à parler de Caro; je voulais que ça marche entre nous 3. Je ne voulais pas qu'il fasse des choses qui risqueraient de me faire du mal, ni être tenue à l'écart, ni qu'il se passe des choses dans mon dos. Je ne voulais pas que notre "ménage à 3" se transforme en; Lui et Caro, et... moi dans mon coin à me ronger les ongles. Je finirais par être en dehors et reléguée au second plan. Je voulais toujours sentir et être sûre d'être la 1ère dans son cœur et il m'a assurée que oui.

    Pascal ne savait pas très bien ce que je préférais savoir ou pas, j'ai essayé de lui expliquer, mais j'avoue que je ne savais pas très bien moi non plus. C'est là qu'il m'a demandé si par hasard, une fois, il allait la retrouver chez elle, sans rien me dire, sans que je m'en sois rendu compte, est-ce que je voulais qu'il m'en parle après? Hum, je n'en savais rien et je le lui ai dis franchement. Si je n'avais aucun moyen que ça me pète à la gueule, je ne voulais pas le savoir... je crois!

    Là, il aurait pu choisir de me parler de sa visite chez elle samedi dernier? Il ne l'a pas fait. Pour finir, Pascal m'a juste pris dans ses bras et on a décidé d'en rester là pour aujourd'hui. Cela faisait resurgir mes peurs et me donnait envie de pleurer.

    Tendrement enlacée dans ses bras, on a passé une journée tranquille en amoureux. On avait retrouvé nos marques.

    En fin d'après-midi, quelques copains sont passés à la maison, ils ont fait de la musique, et ont joués pendant environ 2h. Pascal et moi les ont regardé partir, impatient de se retrouver à nouveau un peu seul. Hélas, ça allait être de courte durée. On a été interrompu par Caroline tapotant sur la sonnette de la porte chez Pascal. Elle avait vraiment l'art d'arriver au mauvais moment...

    Elle avait bu et avait les yeux brillants... Pascal a essayé de lui dire que ce serait mieux si elle rentrait chez elle, mais elle a prétendu ne pas pouvoir...

    Pascal avait juste enfilé un jeans pour aller ouvrir, je suivais derrière en peignoir. Elle dérangeait quoi! En lui parlant, elle le touchait et se collait à lui, faisant semblant d'être un peu plus saoule qu'elle ne l'était. Ça, je ne l'ai su que plus tard. Pascal la gardait gentiment à distance, mais avant qu'il n'ose lui demander de partir, elle s'était jetée sur le canapé et nous a demandé de ne pas s'occuper d'elle.

    J'ai haussé les épaules, après tout, si elle voulait dormir sur le canapé...

    Je ne sais pas à quel moment Caroline s'était glissée dans notre lit, je n'ai pas réalisé tout de suite qu'elle me touchait. Je ne me suis rendue compte de sa présence que quant elle m'a embrassée. Pascal me faisant l'amour alors qu'elle me caressait et jouait avec mes lèvres quant j'essayais de reprendre mon souffle. Je n'aurai pas su dire qui jouait avec quel partie de mon corps. C'était bizarre, mais je n'ai pas eu de mouvements de recul, je n'ai non plus pas réalisé que je n'avais pas cherché à savoir comment Pascal réagissait. Tout s'est passé si naturellement, comme si on en avait l'habitude, comme si on formait un tout. Je me demande si c'était pareil pour Pascal?

    Il n'y a pas eu de gênes, ni d'hésitations et je me suis retrouvée en train de l'embrasser et à la caresser aussi. Ses lèvres avait un goût légèrement sucrée, son corps plutôt salé. Ses seins durcissaient sous mes doigts et elle se mordait les lèvres pour étouffer ses cris. Les lèvres à Pascal étaient douces, pressantes, gourmandes et chaudes, nos corps humides s'entremêlaient et on n'a laissé aucun répit à Pascal...

    Je ne sais pas si Caro avait prévu ça, mais ce soir, pour la 1ère fois, on avait fait l'amour à 3... C'était pas mal... plutôt assez chaud... très chaud... ;)

    Ce n'était pas ma 1ère fois, mais auparavant, ça avait toujours été avec une très bonne copine et toujours avec le mec de la copine. Là, c'était différent, dans le sens que c'était mon mec, et que Caroline et moi commencions tout juste à prétendre être de bonne copine.

    Épuisés, on s'est laissé tomber sur le dos, Pascal au milieu, entrelacés les uns aux autres. Je crois que c'est à ce moment là qu'on a réalisé ce qui venait réellement de se passer, en tous cas pour ma part. Pascal a été nous chercher à boire, calé dans le lit, bien au chaud, on était détendu et on s'est mis à en parler. C'est là que Caro a dit qu'elle n'était pas saoule autant qu'elle avait voulu nous le faire croire en arrivant, elle a avoué qu'elle ne voulait juste pas se faire remballer.

    On a bavardé comme ça longtemps. Je crois que Pascal avait demandé à Caro de rentrer chez elle quant elle s'était jetée sur le canapé. Il voulait qu'on ne soit que les deux à notre réveil. Respectant sa promesse, elle est partie sans que Pascal ait eu besoin de le lui rappeler.

    Pour Pascal, c'était une première, alors j'ai prétendu que pour moi aussi. Il n'avait jamais imaginé que c'était possible de faire l'amour avec 2 femmes. Il n'avait jamais pensé que ça pouvait même être bien. Ce n'était pas une 1ère non plus pour Caroline. Je ne voulais pas qu'il se sent seul ou pense qu'il avait des retards par rapport à nous les filles ;) Est-ce qu'on était aussi dévergondée que ça?

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    ------ Faire l'Amour à 3 ou Hot Sunday - 21.mars.10.dim - (080) ------


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  • Samedi..... 20 mars 2010

    Pascal m'avait laissé un message me disant qu'il rentrait vers les 1h du matin, je n'avais rien vu avant d'être chez moi. Une fois à la maison je n'avais aucune envie de ressortir, mais je tournais en rond comme une hélice; j'avais envie de le voir, il me manquait. Apparemment, je n'étais pas la seule à ne pas réussir à trouver le sommeil. Pascal m'a renvoyé un message vers les 3h du matin pour savoir où j'étais et si je voulais dormir chez lui. J'ai sauté sur l'occasion pour l'appeler.

    Il n'avait pas réussi à fermer l'œil et il avait fini par sauté en voiture pour venir faire un tour du côté de chez moi, donc il était à ma porte en moins d'une minute. C'était trop cool pour que je ne lui dise pas que j'avais aussi été jusque chez lui, mais je n'avais pas osé aller jusqu'à sonner ou entrer, que de retour chez moi, j'avais tourné en rond parce que je voulais le voir et que, comme lui, je n'avais pas réussi à dormir tellement il me manquait.

    Il était content... On s'était retrouvé finalement... Il s'est un peu moqué de ma timidité, du fait que je n'osais toujours pas, après tout ce temps, juste poser le doigt sur la sonnette de sa porte ou même utiliser la clé. Ça lui aurait bien plu que j'ose pour me glisser à côté de lui. Il ne dormait, soit-disant que d'un œil. 

    Pascal avait des trucs à faire dans la journée, on ne pouvait donc pas se voir et le soir, il me proposait d'aller voir le concert de 2 de ses potes. Moi, je m'en foutais, concert ou pas concert, l'essentiel c'était d'être avec lui, même dans les flammes de l'enfer!

    Pascal s'étonnait toujours par mon manque de curiosité. Je ne lui ai pas demandé ce qu'il avait à faire samedi qui nous empêchait de nous voir, ni demandé comment ça c'était passé au souper de l'équipe où Caro l'avait accompagné. Il me l'a dit le lendemain. Une autre fille l'aurait sûrement cuisiné pour savoir, mais moi, niet, rien.

    A mon réveil, Pascal était déjà parti et m'avait laissé un petit mot pour me dire qu'il passerait me prendre vers les 19h pour aller manger avant d'aller au concert. Moi, ça me suffisait, je n'avais pas besoin d'en savoir plus.

    Caro a essayé de me joindre et m'avait envoyé plusieurs messages pour me demander de la rappeler. Je ne l'ai pas fais. J'aurai voulu savoir comment s'était passé le souper de l'équipe avec Pascal, mais j'avais peur qu'elle essaie de me forcer la main pour venir avec nous au concert au cas où Pascal ne le lui avait pas proposé. Si pour une fois, je pouvais passer une soirée avec mon petit cœur, j'avais bien l'intention d'en profiter.

    Affff... trop trop cool... Dingue, mais j'avais l'impression que ça faisait depuis le dernier déluge terrestre qu'on n'était pas sorti rien que les 2. Si je rougissais, je crois que j'aurai été toute rosée toute la soirée. J'ai adoré. J'aime être avec lui, sentir ses doigts entrelacés les miens, j'adore ses petits bisous par-ci par-là. Pour une fois, je pouvais me laisser aller et me coller à lui, lui faire des tonnes de bisous aussi. Si je ne lui ai pas dis au moins 20x que je l'aime alors, je ne l'ai pas dis 1x. J'adore trop fort passer des soirées rien qu'avec lui.

    Un moment donné, il a remplacé un des guitaristes pour quelques morceaux, c'était chouette. Même si je suis restée seule dans la foule, je m'en fichais, j'ai pu m'en mettre plein les yeux et les oreilles. J'adore le regarder

    Après le concert, on a été backstage pendant que ses copains rangeaient leurs matériels, puis prendre un verre ensemble. Même si j'étais plutôt la petite amie muette, j'avais un petit sourire scotché d'un bout à l'autre de la soirée. J'étais bien, j'étais heureuse. Ben, je crois que Pascal aussi.

    2h du matin, dimanche... Sur le chemin de la maison, on avait failli s'arrêter à plusieurs reprises, mais on a réussi à attendre d'être à la maison. Arf, je l'adore, quant il m'embrasse j'ai des palpitations, la chair de poule et je fondais comme de la glace. Comme Pascal et ultra câlins, j'ai passé ma soirée à fondre, en fin de soirée je n'étais qu'un marshmallow. Je l'adore. Passer des soirées avec lui, rien que les deux, OUI, encooore...

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    ------ Moi aussi, j'ai ma soirée avec Pascal - 20.mars.10.sam - (079) ------


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  • vendredi..... 19 mars 2010 - (078)
    Caro a enfin sa soirée avec Pascal

    Pascal avait un match et il devait manger avec l'équipe. Il m'a demandé si je voulais l'accompagner, mais (timidité oblige) je n'en avais pas tellement envie. Je ne me suis jamais sentie à l'aise dans ces trucs. Je me sens gauche, incapable de me joindre à l'ambiance et, je ne voulais pas me rapprocher des autres filles. Bizarrement, je sais que je ne me serais pas sentie mal à l'aise si j'avais dû accompagner Thomas! Pourquoi? En y pensant, ça me perturbait.

    Avec Pascal, j'aurai voulu que ses camarades m'apprécient, n'aient que des compliments, je me serais sentie mal si je n'avais su participer à la soirée, parce que j'aurai voulu que Pascal soit fier de moi. Avec Thomas, rien à foutre que les autres m'aiment ou pas, je ne me serais même pas casser la tête à penser à leur parler, et je ne me serais même pas sentie tendue avant, ni pendant.

    Une fois de plus, je me rendais compte que tout serait plus vivable si je n'aimais pas Pascal autant!!!

    Caroline allait voir son match et, Pascal m'a demandé si ça ne me gênait pas s'il lui proposait de l'accompagner. Ça ne me gênait pas. J'imagine comme elle avait dû sauter de joie...

    Caroline m'avait déjà téléphoné dans la matinée; je savais qu'elle allait au match et m'a demandé si j'allais au repas de l'équipe et si elle pouvait se joindre à nous. Comme je n'y allais pas, Caro m'a demandé alors si elle pouvait demander à Pascal de l'accompagner. Pascal allait le lui proposer alors je lui ai dit de ne rien faire et d'attendre que ce soit lui qui le propose. S'il ne le faisait pas, je lui faisais confiance pour trouver le moyen d'y aller quand même. Elle a rigolé parce que c'était vrai. Pétillante de joie, elle n'a pu s'empêcher de m'appeler pour me dire que Pascal le lui avait proposé. Sacré Caro!

    • Tu le savais? Il t'en avais parlé?
    • Non, mais comme je n'y allais pas, je me suis doutée qu'il te le proposerait peut-être...
    • Ça ne t'embête pas, t'es sûre?

    Juste pour m'assurer qu'elle me tienne toujours au courant au cas où Pascal ne le faisait pas...

    • Non ça m'embête pas. Pfffiou, heureusement que tu m'as avertie, je me demandais si je ne devais pas me forcer un peu et faire l'effort d'y aller. Je lui aurais fait la surprise après le match tout à l'heure...
    • Ben, j'ai bien fait de t'appeler... Ha! Je me réjouis tellement, ça remplace vendredi passé! On fait quoi après? Est-ce qu'on...

    On? Crrrrrriiiigrh!

    • ...te retrouver quelque part? Ou je peux en profiter pour le corrompre à passer la soirée avec moi?
    • Afff, je sais pas... C'est pas parce que je ne vais pas au match que j'avais pas envie de le voir... Bon, écoute... on verra bien... Si jamais, j'irai prendre un verre avec mes potes et je vous attendrais au Tiger d'ac

    Ils ne sont pas venus au Tiger. Bêtement, je n'ai même pas osé appeler Pascal sur son natel pour savoir où il était et s'il pensait venir me rejoindre. Vers les 2h du matin, je suis passée chez lui. Il y avait sa voiture. Là encore, je n'ai pas osé l'appeler. S'il ne me répondait pas, j'allais baliser. Je ne voulais pas non plus juste rentrer chez lui sans l'avertir, parce que si là encore, il n'était pas seul, je n'aurai qu'une envie; partir en courant, et j'aurai déprimé à mort. Je préférais éviter de me faire du mal pour rien et je suis rentrée.

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    ------ Caro a enfin eu sa soirée avec Pascal - 19.mars.10.ven - (078) ------


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  • jeudi..... 18 mars 2010 - (077)
    Prise de tête avec son Pater

    Pascal savait que j'étais seule à la maison et il est passé à midi...  C'était juste un petit rendez-vous coquin. Je ne sais pas vraiment ce qui lui a pris, mais c'était adorable. Il a peut-être un petit coup de blues? J'ai donc décidé de passer chez lui ce soir après son entraînement. Quant il est comme ça, c'est que quelque chose le perturbe ou soit, il a eu une prise de tête avec son père.

    J'ai passé la journée à peindre. Le soir, j'avais rendez-vous avec une copine, Carmen, pour prendre un verre.

    Après, le temps de passer chez moi pour me changer et enfiler un training, je me suis précipitée chez lui. Pascal n'est pas rentré directement de l'entraînement. Thomas était rentré alors je me suis réfugiée au chaud chez lui en attendant le retour de Pascal. Thomas m'a dit qu'il avait été prendre un verre avec l'équipe, il n'avait pas l'air pressé de rentrer, alors je lui ai envoyé un message. 15mn après, il était là.

    Thomas m'a appris que Pascal avait eu des mots avec son père... Ça concernait sa façon de vivre, et moi... Apparemment, il avait eu vent de ses écarts de conduite. Glups. Je n'ai pas osé lui parler du chantage que son Pater avait essayé d'exercer sur moi, ça n'aurait fait que compliquer les choses!

    Glups, je suis quand même drôlement attirée par Thomas, je sens que lui aussi. Ça me perturbe un peu. Lui me dit qu'il a l'habitude de vivre avec ça, depuis 2ans, il doit bien me regarder vivre le grand amour avec son meilleur ami. On aurait peut-être jamais dû coucher ensemble, parce que depuis, il y pense tout le temps, et encore plus quant il me voit malheureuse. J'ai préféré garder le silence sur mes sentiments.

    Pascal n'avait aucune envi de sortir traîner dans les bars, il aspirait à un peu de tranquillité. Une petite fin de soirée à la maison était la bienvenue.

    J'ai bien fait de passer chez lui... Il avait besoin d'amour et d'être rassuré.

    * * * * * *
    ------ Prise de tête avec son Pater - 18.mars.10.jeu - (077) ------


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  • mardi..... 16 mars 2010
    ...Prémonitions...

    J'ai encore une de mes prémonitions et ça me stress. Hier soir, déluge de larmes, un sentiment de tristesse lourd et pesant... donc c'est quelqu'un à qui je tiens, de proche. Ça m'a tétanisée. Ça faisait longtemps que je n'avais plus eu d'alerte, et ça c'est ce que je peux décrire comme une grosse alerte.

    Ça concerne quelqu'un de mon entourage, quelqu'un de proche va subir quelque chose d'hyper grave... ou peut-être mourir. Pour la mort, je ne suis pas sûre je n'ai pas encore entendu de gouttes d'eau... Une personne me revenait sans arrêt dans la tête; mon ex, Mathieu, et pourtant rien à voir. Il n'y avait vraiment rien pour me faire penser à lui alors je ne comprenais pas pourquoi quant l'inquiétude me gagnait son nom clignotait dans ma tête.

    Il me semble que j'avais peut-être réussi à éloigner le mauvais œil de mes proches parce qu'à certaines alertes, je les contactais. J'avais réalisé qu'en ayant de leurs nouvelles, je pouvais sentir s'il était ou non concerné, ou peut-être que le fait de leur souhaiter d'aller bien, ça éloignait le danger.

    Je suis pourtant convaincue, et même en le notant, j'essaie de me dire que non... mais je suis convaincue qu'il a un prix à payer, si c'est pas tel, ça se déplace et c'est tel qui prend... Enfin, je me comprends. Je sais seulement que je ne peux pas me permettre d'avoir la flegme et de remettre les choses à plus tard. Je l'avais déjà fait une fois et j'en souffre encore aujourd'hui. Heureusement, personne n'est au courant à part moi et mon journal.

    J'ai aussi commencé à être beaucoup plus attentive à ce que je fais dans des cas comme ça et à noter les résultats, ça me permet de savoir, petit à petit, ce que je dois et peut faire.

    J'ai donc envoyé un message à Mathieu pour lui faire un coucou, et quant il m'a répondu, j'ai su que j'avais bien fait de le contacter et j'espère avoir éloigné le mauvais œil. Maintenant, j'espère que si la foudre doit tomber, qu'elle tombe loin de mon entourage. Je suis toujours attentive, et j'ai l'impression que le gros coup de blues et de larmes est passé... Mais, je ne pourrais en être sûr que dans 2 à 3 jours.

    Ce soir, j'ai eu un petit coup de blues d'1 petite minute, donc, le plus gros de l'orage s'est éloigné. Si demain il ne se passe rien, c'est que ce sera loin de mon entourage.

    Mercredi... C'est la maman à Alain M. qui me venait en tête et aussi Dani, ma cops... Mais Dani c'est sûrement parce qu'elle va accouché incessamment sous peu... Je pense à elle constamment depuis quelques jours, donc ça ne peut pas être elle. Je lui ai quand même envoyé un message au cas où, pas question que je ne prenne pas au sérieux ces alertes. Au moins, ça c'est éloigné de Mathieu. Dani, c'est bon, j'ai reçu des nouvelles, mais rien de la maman à Alain... Ça m'inquiète!

    C'était fou, les larmes coulaient et coulaient sans que je puisse les stopper et pourtant, j'étais seulement en train de tapoter tranquillement sur mon ordi, pas de quoi fouetter un chat!

    Bon, j'ai mal à la tête...

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    ------ Prémonitions - 16.mars.10.mar - (075) ------


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  • Lundi..... 15 mars 2010 - (074)
    Sminette9, Akemi-sama... ont raison!

    Oh la la grosse prise de tête chez ma sœur!!! La pauvre. Elle ne voulait pas entendre ce qu'on avait à dire, alors elle est partie de chez elle en claquant la porte. Pauvre choupette, mais on pouvait pas se taire!

    Carmine est sorti de tôle samedi et j'ai appris par mon autre sœur que Rose avait passé pratiquement tout le week-end avec ce... type. Didine était furax. Avec tout ce qu'on avait fait pour essayer de la sortir de ses griffes et la protéger, la voilà qui saute dans la gueule du loup? Qu'elle idiote. Alors ce soir, Didine voulait des explications. Si elle voulait retourner avec ce déchet de l'humanité ou non. Là-dessus ma sœurette a préféré partir... L'empêche, ça m'a fait mal au cœur de la voir perturbée.

    Je ne devrais pas, parce que quant j'avais commencé à sortir avec Mathieu, qu'est-ce que je n'avais pas entendu, sans compter les attaques en règle pour me faire rompre. Arrrh, je ne devrais pas me sentir triste, mais on se refait pas!!! Que ce soit des amis comme Annick et Fred, personne ne supportait de me voir avec lui. Ils ont sabrés le champagne quant on s'est séparé. Sympa!

    C'était presque minuit quant je suis rentrée.

    Je devais passer chez Pascal ou au moins l'appeler, mais je n'étais pas d'humeur. J'ai préféré ne pas lui donner de nouvelles, je lui dirais que j'étais rentrée vraiment très tard. Ca évitait qu'il insiste pour que je passe quand même.

    Après avoir lu les commentaires à mon article;
     "Ménage à 3... Choix... Confiance..."Akemi-sama me fait remarquer que ça perturbait Pascal plus qu'autre chose et le faisait douter de mes sentiments, j'ai réalisé que je devrais peut-être trouver le moyen de le rassurer. D'après ce que je crois savoir de Pascal, il se pourrait qu'il se réfugie dans cette relation avec Caro pour éviter que je ne le fasse souffrir et aussi pour plus facilement prendre ses distances si je devais tomber à nouveau dans les bras de Thomas. Je crois aussi qu'il a un peu honte de s'être effondré et d'avoir pleuré devant moi. D'ailleurs, il ne veut pas se rappeler de ça, ni en parler, ca le gêne beaucoup.

    Les commentaires de "petit conseil d'une amoureuse" sur "Rien qu'un mot à dire?" pour m'ouvrir les yeux sur Caroline sont assez juste. C'est clair qu'elle met le doigt sur mes défauts en lui démontrant quelle petite amie plus attentionnée elle pourrait être et tellement plus aimante. Elle a eu essayé de nous séparer mais, ça n'a fait que nous rapprocher.

    Chaque fois qu'elle a voulu insinuer que je ne pouvais pas l'aimer autant qu'elle parce qu'elle pour accepter de le partager, j'avais la chance d'avoir Paul et Thomas pour lui dire le contraire. Ils lui rappelaient que je devais l'aimer plus que tout et surtout avoir drôlement confiance en lui pour avoir le courage de faire ça. Et l'air de rien, un mec est toujours plus sensible aux arguments de ses congénères. Caroline a dû en effet penser que les rôles étaient inversés et croire qu'elle m'avait relégué au 2ème plan pour oser me faire une scène. Mais elle a été un peu trop vite en besogne. Quoique? Pascal a quand même été la retrouver le samedi matin pour se racheter pour le jeudi soir. Pourtant, ils s'étaient vu au travail et avaient dû se parler le vendredi?

    Pascal sait que je l'aime, je le lui dis peut-être moins souvent que lui, mais je le lui dis beaucoup. Je pense qu'il le ressent aussi. Il aimerait juste que j'aille un peu plus vers lui quant on est à l'extérieur, comme je sais le faire à la maison et pas que ce soit toujours lui qui le fasse. Que je sois un peu plus démonstrative, même un peu plus possessive, mais je suis trop timide pour ça.

    Sminette9 & Petit Conseil d'une Amoureuse ont peut-être raison... Je devrais peut-être mettre un terme à tout ça? Mais j'ai un peu la trouille, alors je n'ai pas le courage de le faire pour l'instant! Ce serait peut-être une façon de savoir à qui il tient vraiment? Je le ferai sûrement un de ces 4 si les choses vont trop loin. Je ne pense pas que Pascal souffre vraiment de ce triangle amoureux, sinon il y aurait mis un terme de lui-même. C'est pour ça que je ne le fais pas. Je reste persuadée que la décision devrait venir de lui, pas de moi.

    De plus, il m'a dit qu'il ne voulait pas rompre avec Caroline. Je dois juste trouver le courage de lui demander clairement s'il a des sentiments pour elle. Il faut que je sache si les choses ont évolués depuis l'époque où il disait juste qu'il l'aimait bien sans plus. S'il tient à elle, je serais coincée, et à ce moment là, ce serait stupide de ma part de lui donner un ultimatum. Mais, je me connais, un de ces 4, j'aurai trop mal et je péterai un câble et ça risque de sortir de ma bouche tout seul... Iiiiak.

    Non, elles ont raisons, je dois savoir si c'est elle ou moi...
    Si Pascal n'est toujours pas fatigué d'elle, je devrais le mettre au pieds du mur... Je dois juste attendre le bon moment pour lui demander de faire un choix. Je crois que je le ferai en présence de Caro. Je suis du genre impatiente, j'aurai besoin d'une réponse illico presto, qu'il décide sur place direct.

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    Sminette9, Akemi-sama... ont raison! - 15.mars.10.lun - (074) ------


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  • Dimanche..... 14 mars 2010 - (073)
    Dimanche tous les 3

    Vers les 1h du matin, Caro a appelé, on était pas encore couché, on traînait sur le canapé à regarder la télé. Elle voulait venir dormir avec nous chez Pascal. J'ai passé mon natel à Pascal, c'était à lui de décider, et il a refusé et raccroché. Aïe. Ça m'a fait mal au cœur. Je m'imaginais, moi, à l'autre bout du fils. S'il m'avait fait ça quant il était avec Jess, je ne sais pas si j'aurai encore pu sécher mes larmes à ce jour. Ça m'aurai aussi pris un siècle et demi pour rassembler les bouts éparpillés de mon cœur brisé.

    • Tu était un peu... dur... non?
    • Jane, elle savait à quoi s'attendre depuis le départ non? C'est pas comme si elle pensait que j'étais célibataire!
    • Oui mais bon, tu aurais pu lui sortir une panoplie d'excuses pour qu'elle puisse mieux avaler la pilule que comme ça? Heureusement que tu ne m'as jamais traitée comme ça quant tu étais avec Jess...
    • C'est une grande fille, c'est pas comme si elle ne m'avait pas vu du week-end... Tu pense que je devrais dire oui?
    • C'est pas ça, c'est juste que je trouve que tu étais un peu dur. Oh, puis pourquoi pas?
    • On a même pas encore parlé comme on aurait dû le faire vendredi soir, comment on va faire avec Caro dans les pattes?
    • Afff, on se débrouillera... Ça ne te dit pas qu'elle vienne?
    • Pas vraiment...

    Dans ma tête, je me suis demandée s'il ne préférais pas finalement aller la retrouver en douce derrière mon dos? Est-ce qu'il avait prévu d'aller la retrouver demain matin aussi et je gâchais son plan?

    • Moi ça ne me dérange pas du tout. J'ai même pris l'habitude de sa présence, alors, si tu en as envi, tu peux lui dire de venir.

    J'en connais une qui devait nager dans le bonheur en recevant son coup de fils. Donc, il avait envi de la voir!

    Je ne parle pas beaucoup et c'est avec plaisir que je les ai regarder discuter, comme si j'assistais à un spectacle. Je comprends pourquoi Pascal m'avait traînée dans la chambre avant d'appeler Caro, il n'avait pas l'intention de se partager entre nous ce soir ;))) Plus question d'intimité avec elle dans les parages. Et pourtant.....

    Je dois dire que c'était sympa de passer la soirée tous les 3... et...

    Le dimanche, j'étais la dernière à me lever comme d'habitude. Pascal et Caro se chamaillait dans la cuisine quant je me suis traînée jusqu'à la machine à café. Thomas est venu se joindre à nous pour déjeuner, puis l'après-midi, on est sorti se balader tous les 4 et prendre un verre au bord du lac. En rentrant, j'étais crevée et j'avais envie de faire une sieste. Pour moi, c'est ça le dimanche. Dans le canapé, j'étais couchée sur Pascal et je commençais à somnoler en les écoutant papoter. Caro était allongée en face de lui, une jambe contre lui, à côté de moi et Pascal lui caressait la jambe tout en me faisant des bisous sur ma tête posée sur sa poitrine.

    Sous mon ventre, je sentais son corps se réveiller doucement et ses pulsations s'accélérer. J'ai senti son hésitation, puis ses câlins sont devenus plus pressant, et j'ai eu l'impression qu'il voulait m'empêcher de dormir. Je suis plutôt du genre coincée, je ne voulais pas qu'il me touche avec elle là. Ça, je suis sûre qu'il le savait. Aussi, je sentais bien qu'ils avaient envi d'être un peu seul. Alors, avec le sourire, je leur ai dit que j'allais me coucher pour les laisser seul et j'ai été dans la chambre laissant la porte entre-ouverte.

    Ils sont restés comme ça un moment, ils ne parlaient plus. Depuis mon lit, je pouvais voir Pascal caresser sa jambe qu'elle promenait sur lui, puis elle s'est allongée sur lui, là où j'étais une minute plus tôt et ils ont commencés à s'embrasser. Leurs soupirs me parvenaient jusque dans la chambre. Je me suis endormie et me suis réveillée quant ils sont venus se coucher aussi, pour me rendormir aussitôt quant il m'a emprisonnée dans ses bras. Je crois que j'avais aussi les bras de Caro autour. Je ne me rappelle pas très bien, seulement que j'avais vraiment chaud.

    En fin d'après-midi, Pascal et Thomas sont partis faire une piste vita, alors que Caro et moi sommes restés assise sur un tronc à les attendre.

    Je ne sais pas quant c'est arrivé, mais Caro et moi sommes devenus des copines. On était beaucoup plus à l'aise l'une avec l'autre et on commençait à pouvoir se parler librement. J'ai juste encore un peu de mal avec ses débordements de tendresses. Par exemple, dès que les garçons ont disparus de nos yeux, elle m'a fait un bisou en me prenant la main. Ça m'a donné des fourmis dans les doigts, j'avais envie de les retirer, mais j'osais pas.

    On a parlé de l'après-midi, elle se doutait que je savais ce qu'ils avaient fait sur le canapé. C'était d'ailleurs pour ça que je les avais laissé. Et, Caro était loin d'être silencieuse... On a ri. C'était difficile de la planter au salon pour que Pascal et moi nous enfermions dans la chambre, et on ne pouvait pas faire de siestes non plus en la laissant seule devant la télé donc! Et j'avais aussi du mal à laisser Pascal me tripoter sous ses yeux, ce qui l'a fait encore plus rire. Caro m'encourageait à être moins coincée sinon j'allais finir par avoir l'impression d'être laissée de côté et peut-être de lui en vouloir. C'était plutôt gentil ça, non?

    Ça ne dérangeait pas Caroline qu'on la plante au salon, parce que pour elle, l'essentiel c'était d'être avec nous. Au moins, elle ne passait pas son dimanche toute seule plantée entre ses 4 mûrs et se fichait pas mal de passer des heures seule au salon parce qu'elle savait qu'elle n'était pas seule, on était juste à côté.

    En rentrant, petite douche et on est resté à bavarder les 3 avec Thomas. Quelques copains à eux sont passés s'agglutiner chez Pascal. J'étais ravie de les voir partir chez Thomas en début de soirée.

    Pascal nous a invité, toutes les deux, à manger au restaurant. J'ai compris après que c'était une manière de se débarrasser de Caro en route avant de rentrer. J'aurai dû le deviner quant il lui a dit de prendre sa voiture. Quant on a eu fini de manger, Caro a proposé qu'on retrouve la bande pour prendre un verre, Pascal n'était pas très chaud, il voulait rentrer, mais j'ai soutenu Caro, et on est sorti un moment. Ça aussi c'était sympa.

    Alors qu'il avait un verre ou deux dans le nez, j'en ai profité pour questionner Pascal. En fait Pascal n'aimait pas être seul avec Caroline, coucher avec elle c'était mieux quant j'étais là ou juste à côté, c'était plus excitant. Chez elle, seul tous les 2, c'était différent, il a l'impression de s'ennuyer et n'a qu'une hâte, c'était de rentrer. Peut-être que son besoin de ma présence à proximité, c'était pour me rendre jalouse? Me provoquer?

    On a passé une bonne soirée. En allant retrouver nos copains, on avait déposé la voiture de Caro chez elle, alors on a dû la ramener. Pascal l'a accompagnée jusqu'à l'ascenseur. Ensuite, on est rentré. Comme j'avais repris la clé de chez moi à mon neveu et qu'il ne m'avait pas fait signe, je savais que je n'avais pas besoin de rentrer. Je dormais chez Pascal. J'avais passé un bon week-end, je me sentais bien, tout s'était bien passé.

    Est-ce que j'étais aveuglée? Est-ce que je passais à côté de quelque chose? Si c'est le cas, alors pourquoi?

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    ------ Dimanche tous les 3 - 14.mars.10.dim - (073) ------


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  • Samedi..... 13 mars 2010 - (072)
    Pascal était dans les bras de Caro

    Samedi matin, Pascal n'était pas là quant je me suis réveillée vers midi. Il m'avait laissé un message de l'appeler si je me réveillais avant son retour. Je lui ai envoyé un sms et 10mn plus tard, il était à la maison. Entre temps, Thomas était descendu et on buvait notre café accroché au bar de la cuisine en discutant.

    Je lui ai raconté ce qui s'était passé avec Caro. Il la trouvait un peu gonflée d'oser me sauter à la gorge avec toute la gentillesse que je lui avais témoigné jusqu'à maintenant. Il me trouvait un peu trop généreuse aussi, me faisant remarqué que jamais au grand jamais quelqu'un ferait la même chose pour moi et m'a demandé si ça ne me gênait pas.

    Thomas est remonté chez lui peu après le retour de Pascal. J'ai tout de suite deviné que Pascal avait dû aller chez Caro, je pouvais sentir son odeur sur lui. Je n'ai rien demandé. S'il voulait m'en parler, il le ferait, et s'il préférait me le cacher, c'était tout aussi bien. Si Pascal pensait que je ne me doutais de rien, inutile de le détromper, il apprendrait à mieux me le cacher la prochaine fois et c'était pas la peine. Au contraire, je trouvais presque normal qu'il soit passé vers elle et même très bien à un moment qui ne gênait personne.

    Pascal m'avait dit en rentrant jeudi soir, que malgré ce qu'il avait dit plus tôt, il n'avait pas envi de rompre avec Caro. Il n'avait pas aimé nous voir nous disputer et espérait qu'on s'entende bien. Et en plus devant le bar, presqu'au vu de tous. Il pensait qu'il devait me le dire.

    Plus tard ce jeudi soir là, après des tonnes de messages de Caro, contrairement à son habitude, Pascal l'avait rappelée. Il avait attendu que je sois endormie, mais de ne plus sentir ses bras, je me suis réveillée. Même s'il parlait à voix basse et qu'il était dans le salon, j'ai tout entendu et je savais avec qui il parlait.

    Malgré tout, il avait été un peu froid avec elle au téléphone. Il lui a rappelé que j'étais sa copine et qu'il avait été très déçu d'entendre la manière qu'elle me parlait et, comme à moi, il lui a dit qu'il espérait qu'on s'entendrait et qu'elle devra me présenter ses excuses. Il lui a dit que je n'avais rien à voir dans son refus de la voir vendredi soir, que c'était lui, tout seul comme un grand qui l'avait décidé et qu'il lui avait déjà dit pourquoi.

    Je ne sais pas ce qu'elle lui disait, mais je pouvais deviner qu'elle pleurait. Elle a dû lui demander de passer, parce qu'il lui a dit qu'il ne pouvait pas, qu'il se verrait le lendemain au bureau. Pascal lui a demandé de ne pas se pointer à son match, et que si elle le faisait, qu'elle prenne sa voiture, qu'il ne pourrait pas la raccompagner. Glups, c'était un peu vache, mais ce qui est sûr, c'est qu'il l'aime quand même aussi!!!

    Pascal agissait normalement, et si je n'avais pas senti les effluves de Caroline sur lui, je n'aurais jamais imaginé, ni pu penser qu'il était avec elle quelques minutes plus tôt. En sachant ça, j'ai remarqué les empreintes de ses griffures au bas de sa nuque. Ce n'était pas les miennes parce que je m'étais coupé les ongles!

    Après avoir pris un café ensemble, on a été se recouché. On était crevé.

    L'après-midi, Pascal avait la musique et à mon réveil, ils étaient déjà en train de répéter. Il avait laissé son natel au salon, j'ai sauté dessus. Pourtant, une fois dans la main, j'ai trouvé la force de ne pas regarder dans son natel. Ouf. Il ne fallait pas que je me laisse entraîner sur ce chemin sinon j'étais bonne pour tomber dans les affres de la jalousie.

    J'ai sauté sur l'occasion pour appeler Vania, je ne l'avais pas vue depuis un moment et je voulais savoir si elle allait bien. Elle pense avoir rencontré quelqu'un, c'est l'une des filles de l'autre soir, quant elle m'avait entraînée dans son bar homo. J'étais contente pour elle. Après avoir raccroché, je me suis précipitée sur mon ordi pour profiter de l'absence de Pascal.

    Le soir, Thomas recevait quelques copains chez lui pour un verre avant de sortir sillonner les bars. Nous, on avait pas l'intention de sortir, ni de passer chez Thomas. C'était difficile, la plupart des copains passait chez Pascal et certains scouatait même. On s'est décidé à faire un tour chez Thomas quant Caroline, elle aussi, est passée nous tenir la jambe et attendre de les voir partir pour pouvoir se cloîtrer à la maison tranquille. De toute façon, j'étais en training, je n'avais pas prévu de sortir. Pascal est monté avec Caro et je me suis changée avant d'aller le rejoindre. J'ai remis ce que j'avais le soir d'avant.

    Peu après mon apparition chez Thomas, Caroline m'a entraînée par la main sur la terrasse pour fumer. Encore une fois, elle s'est excusée pour son comportement de jeudi soir. Ses yeux brillaient, elle avait l'air heureuse. On a eu une petite discussion de cœur à cœur. Bon, pas moi, je ne suis pas tellement amateur de ce genre d'exposition. Si d'aventure ça devait m'arriver, je devrais peut-être commencer par mon mec avant de livrer mon cœur à quelqu'un d'autre. C'était drôle, mais on s'entendait de mieux en mieux, il y avait une sorte de complicité entre nous. A cause de ça, je lui ai dis que ce n'était pas grave, que ça nous arriverait sûrement de se disputer encore, mais je n'étais pas rancunière pour ce genre de choses.

    Pascal nous observait. Je pense qu'il devait se sentir rassurer de ne pas nous voir nous disputer. Il avait l'air calme et non tendu. Tout à coup, je me suis rappelée de sa disparition du matin et d'avoir senti le parfum de Caro sur lui.

    • Pascal est passé chez toi ce matin?

    Elle ne s'attendait pas à celle là et n'avait pas prévu de réponses. Comme traquée, elle a jeté un coup d'œil en direction de Pascal avant d'oser me regarder en face.

    • Il te l'a dit?

    Je n'ai rien répondu, ne la quittant pas des yeux et mon silence l'a obligée à me répondre. Pascal était effectivement chez elle ce matin. Elle n'était pas sortie vendredi soir après le match, parce qu'elle savait que Pascal et moi ne sortions pas. Elle avait passé la nuit à tourner en rond dans son appart et n'avait presque pas fermé l'œil. Ça avait été une bonne surprise auquel elle ne s'attendait pas. Pascal lui avait manqué. Comme moi, rien que de l'apercevoir lui aurait suffit pour passer une bonne soirée.

    Je lui ai alors avoué qu'il ne m'avait rien dit et là, elle m'a suppliée de ne pas lui dire qu'elle me l'avait confirmé ou même qu'on en avait parlé, sinon il serait sûrement très fâché, pensant qu'elle m'en avait parlé. Je lui ai promis de ne jamais lui en parler sinon il n'oserait plus le faire. Là, elle était d'accord. Elle avait aussi peur qu'il ne lui fasse plus jamais de si joli surprise. Dire qu'elle me disait ça à moi!!!!! Sacré Caro! Mais bon, ça m'arrangeait aussi, je ne voulais pas qu'il sache non plus.

    Dès que les invités à Thomas ont commencé à partir, Pascal et moi avons également pris congé pour nous enfermer chez lui et limacer. Miam. Je l'adore. Je crois que je n'ai plus jamais envie de sortir le week-end, je veux juste rester à la maison collée à lui, dans son ombre, même pas besoin de parler juste le regarder naviguer à travers l'appart... Mon l'ambition est de devenir aussi collante que de la super glu. Je ne veux plus jamais sortir de la maison, juste rester engluée dans ses bras jusqu'à la fin des temps...

    Une fois de plus, j'avais la tête comme une passoire, je ne me rappelais pas si j'étais sensée être fâchée, ni si je devais discuter avec lui, ni rien. Ce n'est que 2 secondes avant de sombrer aux pays des rêves que je me suis rappelée qu'on devait régler des choses déjà depuis vendredi soir...

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    Pascal était dans les bras de Caroline - 13.mars.10.sam - (072) ------


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