• Dimanche..... 8 août 2010

    En rentrant de l'aéroport, j'ai fait un détour chez Pascal. Arf, il n'était pas là. Thomas n'était pas non plus chez lui, ils étaient probablement ensemble. Je lui ai envoyé un petit message. Ils étaient sur le lac avec le bateau. Pascal me proposait de les rejoindre, mais je devais déposé un truc chez les parents à Dani, puis, j'avais besoin de dormir un peu.

    Peut-être dans l'après-midi... J'étais fatiguée...

    J'ai dormi tout l'après-midi et je me suis réveillée vers les 19h complètement désorientée. Pourtant, j'avais mis le réveil, mais je n'ai rien entendu. J'avais dû l'éteindre. Une fois de plus, j'ai tenté de joindre Pascal, n'ayant aucune réponse, je lui ai envoyé un message. Il n'a vu mon message que vers les 20h30.

    Pascal m'avait envoyé pleins de messages dans l'après-midi. J'ai rien vu, je dormais. Caro aussi. Depuis quelques temps, Caro n'arrête pas de m'appeler ou de me laisser des messages. Étrange. Elle était sur le bateau et se demandait ce que je fabriquais. Elle espérait sans doute que je change d'avis pour les vacances? Man, je la comprenais si bien. Si j'étais à sa place, probablement que j'en ferai autant. En tous cas, je ferais tout, tout, tout, pour être avec Pascal, même les trucs les plus dingues!

    Ils mangeaient sur le bateau et ne rentraient au port que beaucoup plus tard. Pascal ne pouvait pas obliger tout le monde à revenir à quai juste pour moi. Je lui ai proposé de passer plus tard chez lui, j'avais besoin de respirer sa présence. Pascal devait m'envoyer un message quant il rentrait, ou, je pouvais aller l'attendre chez lui.

    J'ai choisi la 2ème option. Vers les minuit et demi, Pascal est enfin rentré après une journée de farniente sur le lac. Il était tout bronzé et sentait bon le soleil. Miam, délicieux, à manger tout cru. On a bavardé un peu avant de s'endormir. Il m'a raconté les petits riens de la journée, même ses magnifiques yeux verts souriaient. J'ai un immense sentiment de sécurité quant je suis dans ses bras. J'aime regarder les mouvements de sa bouche quant il parle, de son menton, les petites étincelles dans ses yeux. J'aime le son de sa voix, je pourrais l'écouter des heures. J'ai des irrésistibles envies d'être collée sur sa peau, fondre contre lui comme du plastique fondu.

    Mon cœur bat la chamade et je crois que ce que je ressens dois transparaître dans mes yeux. J'aime tellement ses sourires et ses baisers, afff, et j'aime faire l'amour avec lui. Rien que ça, c'est orgasmique. J'aime sa manière de s'y prendre, l'expression de son visage... Je l'adore trop fort.

    Pascal a réussi à m'arracher un consentement pour partir en vacances avec lui... Peut-être parce que je deviens vulnérable quant je suis dans ses bras, dans ces moments là! Eh oui!

    * * * * * J'ai dit oui pour les vacances! - 8.août.10.dim - (220) * * * * *


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  • Samedi..... 7 août 2010

    Dernière soirée avec ma meilleure amie. J'avais un peu de peine, mais je me suis appliquée à ne pas le montrer. Dani allait me manquer et l'air de rien, ça m'a fait plaisir de passer ces quelques jours avec elle. J'espère que son mari, Dom et elle se sont senti complètement à l'aise chez moi, comme je me sens chez eux.

    Ils ont passé une bonne partie de la journée avec la famille à Dani. Moi de mon côté, je suis sortie vite faire quelques courses, et je suis rentrée sur les chapeaux de roues. Ils avaient besoin de ma voiture après avoir retourné la voiture de location, alors je devais rester à la maison.

    Dani a préparé leurs bagages, on a regardé un film et ils ont été se coucher. On devait se lever tôt le lendemain pour aller à l'aéroport.

    Je crois que cette fois, je ne la reverrai pas avant longtemps. Je crois qu'ils pensent s'installer plus confortablement à Cambridge. Cette fois, Dani n'est pas pressée de revenir, l'éloignement de la famille a du bon. On subi moins de pressions, je pense qu'ils veulent en profiter, et ils ont raison. Ils pensent aussi mettre le 2ème bébé en route... Je pense aller en Angleterre vers fin septembre, ou octobre.

    Je ressentais aussi une sorte d'anticipation, anxiété, je me réjouissais de revoir Pascal, il m'avait manqué. Je me demandais ce qu'il fabriquait. J'imaginais que ces quelques jours où l'on ne se voyait pas, surtout durant le week-end, il les avait passé avec Caro. Je ressentais aussi les morsures de la jalousie, parce que Caro avait la chance d'être avec lui.

    Le lendemain matin, après avoir accompagné Dani et sa famille à l'aéroport, petit détour chez les parents à Dani pour déposer le siège pour bébé et à 10h, j'étais de retour chez moi.

    * * * * *
    ------ Dernière soirée Dani & Fam - 7.août.10.sam - (219) ------


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  • Vendredi..... 6 août 2010

    Ce soir, Dol m'a fait un caca nerveux parce qu'elle a eu l'impression que je n'avais pas envie de la voir!!! Pas envie de voir Dol? Alors ça ce serait la meilleure, je l'adore ce petit bout de bonne femme. Elle a cru que je lui racontais des cracks en lui disant que j'avais du monde à la maison!!!

    Dani et son mari ont été faire une balade au Lac de Joux avec leur petite fille. Karinette et moi avons passé la journée à peindre. Ils nous avaient proposé de les accompagner, mais Karinette préférais rester à la maison. Moi aussi. J'ai ramené Karinette vers 21h30.

    Je suis rentrée à 2h20 du matin... Ciel, qu'est-ce que je vais bien pouvoir offrir à Pascal !!!!!!

    En partant de chez ma sœur, J'avais trop envie de voir Pascal, même un tout petit moment, donc en partant de chez ma sœur, j'ai fait un saut chez lui. J'aurai peut-être dû l'appeler avant. Pascal était chez lui avec Thomas. Il jouotait à la guitare tout en discutant avec Tom. Ils étaient en short et Thomas était affalé de tout son long sur le canapé, les bras derrière la tête.

    Zut, est-ce que je l'appelle? Il devra se débarrasser de Tom, je ne devais pas faire ça, mais j'avais super vachement envie de voir Pascal, de sentir ses bras autour de moi, même une petite minute.

    Puis, je pense que la chance devait être de mon côté, Thomas s'est levé pour monter chez lui. Il a été se changer pour sortir. Mon petit cœur était toujours assis, tripotant sa guitare, puis il l'a posée pour monter chez Thomas. Zut, il avait oublié son natel en bas. Zut et flûte, tant pis pour ma fierté ou pour ma timidité, trop envie de le voir pour me retenir de monter toquer chez Thomas.

    Hihihi... La tête à Pascal en me voyant!

    Après un petit bonjour à Thomas, on est descendu chez Pascal se planquer à la cuisine. Les stores étaient fermés, on ne pouvait pas nous voir depuis l'extérieur. Je n'avais pas l'intention de faire quoi que ce soit, juste me serrer très fort contre lui et repartir. Pascal n'a pas voulu me laisser partir... Pas tout de suite...

    Thomas sortait comme à son habitude, il n'avait pas réussi à convaincre Pascal de l'accompagner qui lui, voulait retourner à ses habitudes, il n'aimait pas traîner dans les bars et les boîtes.

    J'avais le cœur qui battait encore la chamade et les mains toutes tremblantes en partant. Ciel, je l'aimais à la folie ce mec!!! J'aime le toucher, j'aime la sensation de sa peau sous mes doigts, passer mes mains dans ses cheveux, le goût de sa bouche...

    Aïe, pourquoi est-ce j'avais toujours des palpitations, et cela faisait 2ans, ç'aurait dû se clamer depuis, non? Rien que de penser à lui, j'étais excitée et des effluves d'amour me parcouraient de la tête au pieds. Arf, l'enfer du paradis!

    Pour son anniversaire, Pascal ne veut rien, seulement que j'accepte de partir avec lui...! Est-ce qu'on peut appeler ça un cadeau? C'est dans 4 jours, et je n'ai toujours aucune idée du tout... Je flippe!

    * * * * *
    ------ Besoin d'1 petite dose d'amour - 6.août.10.ven - (218) ------


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  • Mercredi..... 04 août 2010

    Dani est en Suisse avec sa petite famille. Ca faisait déjà 1 semaine qu'elle était arrivée et logeait chez ses parents. On s'était vue vendredi 30 juillet et on a passé l'après-midi ensemble. On a aussi fait une longue balade avec Shanna. Je ne savais même pas que ma meilleure amie aimait les boxers!

    Sa petite puce, Lilly Jane est une petit ange, a des yeux d'un bleu incroyable et elle est si tranquille. Elle ne pleure que quant elle a faim ou quelque chose qui ne va pas. Elle est vraiment trop chou. Je crois qu'elle sera blonde, un peu comme ma nièce Kachouka. On avait prévu de se revoir jeudi parce qu'elle repartait dimanche pour l'Angleterre, mais, petit changement au programme...

    Ça m'a fait plaisir que Dani me demande si sa petite famille pouvait passer quelques jours à la maison. C'était cool de pouvoir papoter et voir la petite Lilly Jane et aussi Dom. Vraiment cool. J'avais aussi Kachouka à la maison. Vu les vacances scolaires, sa maman travaille, alors elle passait la semaine chez moi jusqu'au vacances de ma sœur.

    Tout s'était précipité dans la matinée, si j'avais su avant, je n'aurai peut-être pas proposé à ma pitchounette de dormir à la maison pour pouvoir passer tout mon temps avec Dani. Je l'adore cette nana, c'est vraiment ma meilleure cops, en plus son mari est super sympa, il ne se formalise pas de nos blablatages ;) Je crois qu'il se sent parfaitement à l'aise et ça me fait plaisir.

    Mercredi soir, j'ai ramené Karinette dormir chez elle, pour retourner la rechercher jeudi.

    * * * * *
    ------ 4.août.10.mer - (216) ------


    Jeudi..... 05 août 2010

    Jeudi 5 août, c'est l'anniversaire à Mathieu, mon ex et petit papa à Maxou. Pour une fois je n'ai pas oublié de lui souhaiter bonne fête. Ce qui me rappelle que le 8, c'est celui du papa à Karinette et le 10 celui de l'amour de ma vie.... Pascal... et je n'ai aucune foutue idée quoi lui offrir... Ça me stress!

    La voiture que Dom et Dani ont louée est tombée en panne en rentrant de leur dîner... Ils ne sont rentré que vers les 23h. Ils vont devoir aller la changer demain. Karinette devait dormir avec moi, donc je n'ai pas beaucoup dormi, elle prend tout le duvet...

    * * * * *
    ------ Dani & Famille - 5.août.10.jeu - (217) ------


    Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon petit cœur... ça me stress... 18h, je devrais déjà être habillée, mais je suis loin d'être prête... Arf!


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  • Mardi..... 03 août 2010

    Pascal n'était pas sorti. Il avait passé une soirée tranquille chez lui. Ça ne lui était pas arrivé depuis des lustres. Tout comme moi, il cherchait à retrouver ses anciennes habitudes.

    Par contre, insistant, Pascal a essayé de me convaincre d'aller dormir chez lui, mais j'ai refusé. Ce n'était pas que j'en avais pas envie, bien au contraire, mais j'essayais aussi de retrouver une certaine indépendance et mes habitude de sauvageonne.

    Comme toujours, on a parlé des heures au téléphone. Ça, il fallait que ça change, parce que je ne peux pas faire grand chose si je suis plantée au téléphone. Ensuite, je crève d'envie d'aller vers lui, ce qui me plombe la tête et le moral. Entre temps, on ne pensait plus tout à fait comme le dimanche et on avait des avis différents sur pleins de trucs; Pascal voulait mettre un peu les distances avec Caro, mais en même temps, j'ai compris qu'il aimait la voir et passer du temps avec elle. C'était juste un peu compliqué, c'est tout. Il a fini par me dire que si je voulais, je pouvais toujours lui dire de venir en vacances avec nous.

    Comme je le lui ai dit, il me fallait y penser encore un peu, parce que cette fois, je ne pourrais pas lui dire non à la dernière minute. En plus, c'était nos 1ères vacances ensemble, peut-être qu'on devrait en profiter pour être un peu seul tous les deux. Pascal m'a dit de faire comme je l'entendais.

    J'avais consacré ma journée à la détente et à la solitude, j'en avais besoin, mais le soir, après lui avoir parlé, je n'avais qu'une envie, c'était d'aller le retrouver. Pfff.

    J'ai mis 1h avant de me décider... C'était déjà 23h. Pascal, hélas, n'était pas chez lui... Et dire qu'il m'avait dit qu'il n'avait pas envi de bouger, qu'il voulait passer une soirée tranquille!!! Pascal ne pouvait pas être chez Thomas, qui n'était pas chez lui non plus. Il y avait qu'1 ou 2 endroits où il pouvait être; chez Caro.

    Je l'ai donc appelé sur son natel. Pascal était bien chez Caro. Il paraît qu'elle n'allait pas bien et il s'était senti obligé de passer vers elle un petit moment. Caro était en pleine dépression. Pascal m'a proposé de le rejoindre là-bas, mais je ne le voulais pas. Je voulais donner l'impression d'avoir confiance, et de ne pas chavirer à chaque fois qu'il était avec elle.

    • Non. Tant pis chou... Je vais rentrer...
    • Non, bouge pas j'arrive. Entre et attend moi.
    • Non, non... J'ai pas pris ma clé de toute façon... Je voulais juste dormir dans tes bras, mais ce n'était pas prévu.
    • Ho Jane! Attend moi stp.
    • Arrête. Je veux pas que tu cours dans tous les sens, on se verra demain ok. Bonne nuit... Love you babe...

    Après avoir essayé encore de me convaincre de rester, il voulait passer à la maison, mais ce n'était pas la peine. Je suis têtue quant je veux. Je ne voulais pas, et d'après mon ton, il pouvait deviner que ça ne me posait aucun problème, que tout allait bien.

    J'ai quand même fait un saut devant chez Caro... Curiosité je pense!

    Les rideaux n'étaient pas tirés, ils étaient au salon et discutait face à face. De temps en temps, il lui prenait les mains. Je suis restée un long moment à les observer. D'après l'expression corporelle de Caro, elle semblait pleurer par moment, et Pascal lui relevait la tête, tout en lui parlant. J'étais trop loin pour entendre et je n'osais pas aller plus près. Alexia était à la maison, elle est passé 1 ou 2 fois pour aller se servir à la cuisine, les a regarder, à dit quelque chose, puis s'était éloignée pour retourner dans sa chambre. La 2ème fois, elle s'est assise à côté de Caro en lui passant le bras autour des épaules, Pascal s'est levé, sans doute pour partir, mais Caro a attrapé son bras et il s'est assis à nouveau. Alexia est repartie en haussant les épaules d'après ce que j'ai pu voir.

    Je suis rentrée...

    Vers les 1h du matin, Pascal a rappelé. Il était enfin rentré et il était crevé. Il ne savait pas quoi faire pour Caro, ni comment lui remonter le moral. J'aurai pu lui faire 1 ou 2 suggestions, hum, mais ce serait à mes dépend! Pascal se demandait si ce ne serait pas mieux s'il coupait carrément les ponts avec elle une bonne fois pour toute.

    Logiquement, couper les ponts auraient été la bonne chose à faire, mais humainement, ce serait atroce de lui faire un truc pareil! L'abandonner dans cet état ne serait pas une chose facile à faire quant on aime quelqu'un... Ciel, ce que ça pouvait être compliqué!

    * * * * *
    ------ Caroline déprime - 3.août.10.mar - (215) ------


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  • Lundi..... 02 août 2010

    Il pleut, hahhhh, comme j'adore ce temps... Je vais passer la journée au lit ;) Heum... Non, je ne peux pas vraiment, mon neveu passe rapporter le lit qu'il m'avait emprunté. Il déménage aujourd'hui dans son appart à Ecublens. Son frère David lui donne un coup de main. Zut, je dois attendre avant d'aller me rouler sous mon duvet ;) hihihi.

    Ce soir, on va manger chez ma soeur, je pense que Kachouka est rentrée de vacances...

    Midi, Pascal a débarqué... Il avait besoin de câlins, il était en manque, hihihi... Je ne veux pas qu'il arrête de m'embrasser, je veux sentir ses mains se balader partout, sentir son souffle dans mon cou... Encore, encore... Arfff, je l'adore, je l'adore et je l'adore. Il est reparti sur les chapeaux de roues vers 13h30, il avait un meeting à 14h. Pascal aurait bien passé le reste de la journée au lit avec moi.

    * * * * *
    ------ Démon de midi ;) - 2.août.10.lun - (214) ------


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  • Dimanche..... 1er août 2010

    Flûte, j'aime bien les soirées que notre petit trio passe ensemble... C'est peut-être une connerie, peut-être que par moment je suis rongée par la jalousie, peut-être que parfois ça me fait pleurer, je sais aussi que ça frise le code ou que ça ne fait par partie des standards, mais j'aimais quant même ces soirées, ces moments partagés ensemble tous les 3...

    Pascal est donc venu dormir à la maison (chez moi), et on a passé tout le dimanche ensemble, rien que les deux. C'est moi qui ait préparé le déjeuner et de bons petits plats pour mon petit cœur. Il a adoré se faire dorloter pour une fois.

    Je lui ai parlé de Caro en toute franchise... De mes petits excès de jalousie, de mes moments de frustrations, mes petites peurs, mes doutes, mais qu'en fin de compte, j'aimais les moments qu'on passait ensemble, j'aimais quant elle était là... Pascal n'a pas dit grand chose pendant que je parlais, je voyais juste ses sourcils descendre et monter. Pascal était un peu démonté.

    Pascal m'a avoué que s'il avait continué à voir Caro, c'était parce qu'il se doutait que j'avais peut-être envie de tester mes ou nos limites, mais, Pascal se souvenait que trop bien de ce qu'il avait ressenti en me voyant avec Thomas, la douleur était gravé dans sa mémoire. Ça l'avait terriblement fait souffrir plus que les mots pourraient l'exprimer. Pascal avait donc décidé d'arrêter avec Caro, parce qu'il devinait ce que je devais ressentir, mais, je ne l'avais pas voulu, j'avais continué à le pousser dans les bras de Caro. Puis, l'air de rien, il avait eu tellement mal qu'il avait certainement voulu m'en faire baver, mais n'avait jamais eu l'impression que j'en bavais autant, au contraire, ça avait l'air de m'amuser. Pascal avouait que de penser à Thomas et moi ou d'en parler lui faisait encore super mal.

    Pourtant, il aimait beaucoup Caro, mais quant il était avec elle, il se demandait ce qu'il faisait là, ce que j'étais en train de faire, si ça me ferait mal, s'il devait m'en parler, si j'approuvais aussi bien que je le lui faisais croire, bref, il pensait tout le temps à moi. Il a reconnu qu'il ne me comprenait pas toujours. Par contre, quant on était ensemble, il avait de la peine à penser à autre chose, même à sa femme. Ouwah, ça m'a fait chaud au cœur...

    Pascal a voulu me parler de ses relations avec Caro, je n'avais pas envie de l'écouter me parler d'elle, mais il a continué quand même!

    Il a voulu que je sache qu'il voyait encore Caro, mais ces derniers temps, il avait essayé de mettre de la distance. En tous cas, il tenait à me faire savoir que depuis que je lui avais dit que je ne voulais plus qu'il la voit, il ne s'était rien passé. Huh, je n'y croyais pas, mais j'ai fait comme si. Ces derniers temps, il passait souvent chez elle parce qu'elle déprimait et qu'elle avait envie de le voir, mais Pascal prétendait qu'il ne se passait rien. D'ailleurs, puisqu'on en parlait, Caro l'inquiétait un peu.

    Pour Pascal, Caro était un peu trop collante et essayait petit à petit de lui faire comprendre que c'était fini, qu'il serait là pour elle, mais sans plus. Pourtant, il tenait beaucoup à elle, mais il ne voulait pas prendre le risque de tout gâcher entre nous 2, pour une histoire de fesses.

    Au début, il a continué à fréquenter Caro espérant quelque part que je souffrirais autant que lui, puis, à force, il avait fini par s'attacher à cette fille. Là, j'ai noté que Pascal avait hésité avant de continuer sa phrase. Puis, rouge, il m'a avoué éprouver aussi des sentiments pour Caroline, que s'il n'avait pas réussi à oublier ce qui s'était passé avec Thomas, il m'aurait remplacée par Caro. Il a tout de suite voulu me rassurer en disant que ce n'était pas comparable à ce qu'il ressentait pour moi, mais c'était sûr qu'il tenait à Caroline. Hum, j'aurai peut-être dû l'emmerder en lui demandant d'expliquer. Il aurait certainement eu bien du mal à le faire.

    Pascal estimait avoir beaucoup de chance de sortir avec 2 filles formidables en même temps, 2 filles qu'il aimait sincèrement, de n'avoir pas à faire de choix, et que l'une comme l'autre, on s'appréciait. Apparemment, Caro lui avait aussi dit qu'elle m'aimait bien, aimait le trio qu'on formait et adorait les moments qu'on passait ensemble. Mais en même temps, qu'aurait-elle pu dire d'autre? Pascal a dû deviner mes pensées parce qu'il a ajouté que souvent, quant ils n'étaient que les 2, Caro lui avait proposé de me demander de me joindre à eux. Ha bon!

    Pascal était un peu curieux de savoir si j'éprouvais quelque chose pour Caro et vis-versa. N'importe quoi. Je n'avais pas envie d'analyser ça, mais, je ne pense pas. J'aime bien être avec elle, je ne m'ennuie pas lors de nos soirées en tête à tête, chez elle à discuter. J'aime bien Caro comme copine, rien de plus. Par contre, le fait qu'on se soit vue sous toutes les coutures, fait que je n'éprouve pas de malaise. Je pense qu'elle éprouve la même chose, parce qu'elle n'a jamais essayé quoi que ce soit de déplacé quant on est que toutes les deux, ce qui fait que je me sens parfaitement à l'aise avec elle.

    Mais Pascal trouvait tout ça trop compliqué. S'il décidait de passer une soirée avec elle, je risquais d'en souffrir ou de lui en vouloir, alors ce n'était pas si facile à gérer.
    Peut-être que, s'il avait été célibataire, ç'aurait été beaucoup plus simple.

    Sans arrêt, Pascal me rappelait qu'il était hors de question que j'ai le droit de fréquenter un autre mec, il ne le supporterait pas. Il tenait à ce que ce soit clair pour moi, quoi que je décide.

    Toutefois, ces temps, il n'avait pas trop envi de voir Caro en fait, ses plaintes, ses insistances le mettait mal à l'aise, et à vrai dire, le fatiguait. En fait, il ne savait pas très bien et quelque part, il la trouvait encombrante par moment. J'ai senti qu'il ne voulait pas perdre son temps à y penser, il voulait que les choses aillent bien entre nous, c'était ce qui le travaillait le plus.

    A vrai dire, il ne pensait pas souvent à la situation avec Caro, il était plutôt préoccupé par ce qui se passait entre nous, à savoir comment les choses allaient évolués, comment je supportais la situation avec Jess, Caro était vraiment la dernière des choses qui le tracassait.

    C'était joli tout ça, mais est-ce que c'était vrai? Est-ce que je ne me laissais pas, une fois de plus, embobiner par de belles paroles rassurantes?

    Je devinais que Pascal avait quelque chose à me dire, parce qu'il semblait tourner autour du pot, ce qui ne lui ressemblait pas. D'avoir ramener Caro sur le tapis et tout, ça le bloquait, je sentais que Pascal se méfiait de ma réaction. J'ai voulu savoir si ça concernait Caro, comme ce n'était pas le cas, j'ai dit que je ne voulais rien savoir. Je me demandais si ça concernait Marilou, mais espérais que non.

    Il a recommencé à insister concernant sa femme, à vouloir savoir comment je voyais l'avenir, ce que je pensais. Je ne voulais pas prononcer le nom de Marilou, alors je lui ai demandé si ça concernait une autre fille que Caro ou Jess? Pascal a dit que non, et que ça ne concernait pas Caro non plus. Donc, c'était à propos de Jess. Baf, je ne voulais pas parler de Jess, je savais à quoi m'en tenir, alors le reste...

    On parlait à cœur ouvert, on a dit ce qui nous passait par la tête, même si on se contredisait d'une pensée à l'autre. Hihihi, c'est ce que Pascal et moi appelions discuter. Je trouvais ça super, ça nous évitait d'avoir à réfléchir à ce qu'on allait dire, peser nos mots, construire nos phrases; on y allait franco.

    Pascal m'a rappelé la période où je l'avais encouragé à sortir avec Caro aussi, c'est-à-dire avec toutes les 2 en même temps, il a essayé, mais trouvait tout ça bien trop compliqué.

    Pascal, avec sa jalousie extrême n'avait aucune envie de partager sa copine. Exclus de chez exclus-land. Pascal
    voulait mettre un stop avec Caro, il ne voulait plus jouer. Il ne supportait pas l'idée que je puisse penser avoir le droit d'en faire autant, penser avoir le droit d'aller voir ailleurs. Pascal ne supportera pas que je le trompe. Hum, du coup, impossible de lui parler de mes faux pas avec Thomas... Surtout quant il m'a avoué que samedi soir, malgré avoir batifoler avec Caro, il ne l'avait pas touchée.

    Glups, en y réfléchissant, je ne crois pas me souvenir de l'avoir vu faire autre chose qu'embrasser Caro...

    Pascal se préoccupait des dommages relationnels qu'on risquait d'avoir par la suite à cause de lui... Il se demandait parfois si ça valait la peine de continuer, et avait peur qu'à la longue, ça finisse par nous séparer.

    C'était vrai, la force des mauvaises habitudes... Ne pas pouvoir se tenir, se toucher, éviter de parler de certaines choses, cela conditionnerait forcément notre manière d'être. Je voyais bien que ça le rendait triste, moi aussi, mais je préférais faire la brave et lui dire qu'au contraire, on aura tellement de temps à rattraper, après on sera collé comme des limaces pendant longtemps ;) Ça l'a un peu rassuré.

    Ce soir, c'était la Fête Nationale et on avait envi d'aller voir les feux d'artifices ensemble, en amoureux.

    C'était un peu difficile, on était obligé d'aller dans une autre ville si on voulait pouvoir passer la soirée ensemble, bisous-bisous, main dans la main. Pascal en avait déjà marre des secrets et tout le reste, et j'ai su aussi qu'il en avait parlé à Paul. Donc Paul le savait, Thomas aussi? et Caro? On était revenu au point de départ, on faisait les mêmes conneries...

    Je devinais qu'il avait envi d'être avec ses potes ce soir, ce que je pouvais comprendre et j'avais bien de la peine à lui rappeler les règles et la discrétion qu'on avait promis à son père. Pascal a fait la grimace, évidemment, j'avais raison. Si on voulait continuer à se voir, il nous fallait absolument faire attention. Je me sentais un peu mal, pour être avec moi, Pascal était obligé de ne pas voir ses potes, on était obligé de se passer de nos amis. Pas génial.

    Pour finir, Pascal m'a convaincue de l'accompagner chez Paul qui avait invité quelques copains pour faire des grillades.

    Pascal restait collé vers moi, mais je suis restée discrète. Je n'ai pas beaucoup parlé et préférais rester dans mon coin. Émerveillée par les feux d'artifices, j'ai baissé ma garde et c'est le seul moment que j'ai laissé Pascal me prendre la main et on s'est extasié devant le spectacle.

    Vers minuit, on était rentré, Pascal bossait le lendemain.

    On a un peu parlé des vacances... Parler d'une date? Difficile pour moi, j'avais des trucs tout le mois d'août; ma copine d'Angleterre allait arriver sous peu et je voulais être là, j'avais envie de voir sa petite fille; Lilly-Jane. Puis, ma copine de Belgique m'avait prévenue qu'elle pensait aussi venir en Suisse en août... Arf!

    Pascal était un peu déçu, pour son anniversaire, il aurait aimé qu'on puisse le fêter en vacances!

    En fait c'était juste pour être loin de tout et de tout le monde. Mais je crois qu'il se faisait des idées, ce n'était pas possible d'échapper à sa famille. J'ai préféré garder mes réflexions pour moi, je ne voulais pas le décourager. Si on était sous surveillance, là-bas ou ici, ça revenait au même. Je ne voyais pas ce qui pourrait les empêcher de nous suivre!!

    * * * * *
    ------ A propos de Caroline, de nous 3.. - 1er.août.10.dim - (213) ------


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  • Samedi..... 31 juillet 2010

    Pascal avait rendez-vous en ville avec ses copains en fin de matinée. Afff, il n'était pas très en forme. Il regrettait d'avoir accepté d'aller s'entraîner et ensuite d'aller à la plage. Pascal aurait aimé pouvoir rester au lit.

    J'avais de la peine à m'extraire du lit et Caro n'a pas dû insister pour que je me laisse retomber dans le creux de mon coussin, elle m'a juste prise la main. On s'est rendormie comme ça, main dans la main, comme des enfants. J'étais vraiment trop crevée. On s'est réveillée vers les 14h et on a déjeuner ensemble.

    Caroline avait aussi remarqué que Pascal avait l'air morose depuis quelques jours, qu'il ne souriait pas beaucoup et m'a demandé si je savais ce qui le préoccupait. Quelque chose devait le préoccuper. Elle avait essayé de le faire parler, mais il n'avait pas voulu s'ouvrir à elle. Je ne savais pas ce qu'il avait non plus.

    On était pas très en forme, Pascal non plus. Il m'a envoyé un message pour me dire qu'il rentrait et demander si je voulais le rejoindre chez lui, par contre, si j'étais toujours avec Caro, de ne rien lui dire.

    J'ai trouvé un prétexte bidon pour filer, mais Caro n'était pas dupe, elle a tout de suite deviné que c'était Pascal.

    Avant de partir, je lui ai avoué que je regrettais un peu ce qui c'était passé, ça ne pouvait que causer des problèmes. En fait, j'avais peur qu'elle ait de faux espoirs, espérant peut.-être que je changerais d'avis pour les vacances. Je ne pouvais pas lui dire que Pascal voulait qu'on soit que les 2 et ne voulait pas qu'elle vienne.

    • De faux espoirs? Bof, Jane, tu sais, je suis amoureuse de Pascal depuis si longtemps, si tu étais à ma place, tu préférerais ça ou rien du tout?
    • Je comprends pas...
    • Tu préférerais être dans ses bras, même si c'est de 7 en 14, un peu ou rien de rien?

    Hum... Elle avait raison, même si ça devait faire mal, je préférerais un tout petit peu de pas grand chose, que rien!

    Pascal était déjà à la maison et guettait mon arrivée. On a passé tout le reste de la journée à dormir et larver. Pascal était comme un gros bébé qui avait besoin d'une tonne de gros câlins. Il me gardait emprisonné dans ses bras, et ne supportait pas que je m'éloigne. Hum, et ça, ça ne me dérangeait pas le moins du monde.

    Le soir, Pascal devait retrouver Thomas et quelques copains chez Paul. Il m'a proposé de l'accompagner. Plus réaliste que lui, je lui ai rappelé qu'on ne pouvait pas se pointer là-bas ensemble, de plus, passer toute la soirée dans mon coin, sans pouvoir vraiment être avec lui ne m'emballait pas des masses.

    Caro, elle, y allait. Même si Pascal devait l'ignorer toute la soirée, elle voulait être dans le même espace que lui. Caro était sûre de réussir à lui faire la conversation, même si ce n'était qu'1 minute ou 2. Puis Marilou serait là-bas, elle tenait à la garder à l'œil, celle-là. Je ne voulais pas lui faire encore plus peur en lui racontant ce que Marilou avait fait.

    Finalement, je me sentais en reste... L'impression d'abandonner Pascal... L'impression de ne pas me montrer aussi persistance, aussi présente que Caro, ou même qu'une Marilou. Je restais toujours en arrière plan, trop hésitante, hésitant même à lui montrer à quel point je tenais à lui. J'ai donc décidé d'y aller avec Caro.

    Je n'aurai jamais cru que cela ferait autant plaisir à Pascal...

    Caro et moi sommes arrivées assez tard, c'était déjà presque 23h. 1/2h après, les mecs ont voulu aller en boîte. Pas Pascal. Il a voulu qu'on file à l'anglaise, mais on est tombé en arrêt devant le regard plein de larmes de Caro. Une fois de plus, elle était la laissée pour compte. Je crois que j'ai ressenti un énorme sentiment de culpabilité, je pense que Pascal aussi. Pascal est donc sorti discuter avec elle, mais pas longtemps, Marilou curieuse, les a suivi presque aussitôt.

    Finalement, on est parti tous les 3. Caroline ne voulait pas rester, ni aller en boîte si on n'y allait pas aussi. Comme Caro et moi étions venu en taxi, on pouvait rentrer avec Pascal.

    Pascal m'a déposée en 1er et ça m'a un peu choquée. Je ne m'y attentais pas, il ne m'avait rien dit. J'ai attendu d'être dans les escaliers et j'ai fondu en larmes. Rien ne m'avait préparée à me faire jeter devant chez moi, une bise et basta. Je ne comprenais pas. Mais j'aurai dû savoir qu'il y avait une raison.

    A peine 1h plus tard, Pascal m'a appelée pour dire qu'il allait passer, il n'avait pas eu le temps de m'avertir, et après avoir voulu tout envoyer balader pour partir avec moi de chez Paul, Caro l'avait questionné, avait voulu nous inviter chez elle encore et il n'avait pas voulu se lancer dans des explications interminables.

    Hum, je n'ai pas osé lui dire tout de suite qu'hier soir, j'avais un peu vendu la mèche. Caroline n'était pas sensée savoir qu'on se voyait toujours, mais je crois qu'elle le savait. Personne n'était sensé savoir en fait. Finalement on refaisait les mêmes erreurs qu'avant, pfff, tout le monde allait le savoir si on continuait comme ça. Ce n'était vraiment pas très malin. En plus, j'avais les yeux bouffis et tous rouges, poisse, j'ai donc passé les minutes précédents son arrivée à les asperger d'eau froide. Je ne voulais pas que Pascal remarque que j'avais pleuré comme une mauviette.

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    ------ De vrai larves! - 31.juil.10.sam - (212) ------


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  • Vendredi..... 30 juillet 2010

    Vendredi soir, Thomas faisait le début de soirée chez lui, on était tous invités comme toujours. Caro m'avait demandé de passer chez elle avant, elle voulait me parler, mais en fait, elle avait besoin d'une épaule pour pleurer.

    On a bu quelques verres ensemble. J'ai essayé de lui remonter le moral, de l'encourager, elle ne pouvait pas continuer à se laisser couler au fond du gouffre. Je pense qu'elle allait essayer de se reprendre en main. Caro s'est préparée, et ensemble, on est parti à la soirée chez Thomas.

    Afff, c'était presque impossible d'approcher Pascal. Prudent, il restait à distance, entouré de ses copains. Je me suis demandée si c'était parce que j'étais avec Caro? Non, je ne pense pas. Après avoir jeté des coups d'oeil en direction de Pascal, Marilou a fini par aller se planter devant lui pour essayer de s'immiscer dans la conversation avec lui et ses copains. Il était évident que Pascal évitait Marilou, cela se voyait. En même temps, il m'évitait aussi, de même que Caro. On a noyé notre dépit dans l'alcool.

    Le reste de la soirée n'est pas très clair. J'avais l'impression de m'être bien amusée, je ne faisais plus très attention à l'éloignement d'avec Pascal. Pourtant, je me souviens qu'on s'est retrouvé ensemble quant on a joué au jeu du "7". A chaque fois qu'on se trompait dans les multiples de 7, on devait choisir entre le gage, ou boire un verre à vin blanc rempli de vodka ou de JB cul sec.

    Hum, je me souviens aussi d'avoir balancé que je le trouvais trop beau. A un moment donné, je me suis surprise à le dévorer des yeux et c'est sorti tout seul, à haute voix. Ce n'était pas mon intention, mais bon, c'est sorti tout seul. Depuis quelques jours, j'avais remarqué que Pascal semblait d'humeur morose, alors j'étais contente de le voir sourire à nouveau. Il est vraiment trop chou quant il sourit lui!

    Malheureusement, quant je bois, j'ai tendance à dire ce qui me passe par la tête.

    Toute la troupe a décidé de sortir prendre en vitesse un verre dans le bar habituel, puis sortir en boîte. Passer la soirée à dévorer désespérément Pascal des yeux et avoir le coeur dans les tongues ne me tentait pas. Avec ce que j'avais bu, je n'aurai pas pu prendre ma voiture, de plus, je risquais de faire une scène, ou de me jeter sur lui. Alors, autant éviter. Imbibée, j'ai réussi à convaincre Caro de ne pas suivre Pascal comme un chien, parce que de toute façon, il ne se laissera pas approcher.

    Je me suis entendue lui dire que, dans moins d'1h, Pascal viendrait me rejoindre. Je savais qu'il n'accompagnait les autres que pour la forme et qu'il m'appellerait pour qu'on se retrouve plus tard. Je ne sais pas pourquoi je le lui ai dit, ni pourquoi j'en étais si persuadée... peut-être l'optimisme du buveur!!!

    Pascal est donc venu me retrouver chez Caro. On a encore bu quelques verres en bavardant, pourtant on était déjà assez cuit, et on a commencé à batifoler tous les 3. Même le lendemain, j'avais beau me creuser la tête, je ne me rappelle pas qui a commencé, c'est juste arrivé.

    Le lendemain, vers midi, on s'est réveillé la tête encore dans le brouillard. J'avais un mal de tête carabiné, je n'aurai jamais dû mélanger les alcools. D'habitude, déjà par préférence, je m'en tiens à la vodka, là, j'avais pris quelques verres d'autre chose, ça m'est monté à la tête du coup beaucoup plus rapidement.

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    ------ On a dormi chez Caro.. - 30.juil.10.ven - (211) ------


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  • Jeudi..... 29 juillet 2010

    Avec Pascal, on avait décidé qu'il était préférable d'éviter de se croiser en public, genre en boîte ou dans les bars. Cela évitait qu'il y ait un malaise ou de devoir se comporter comme de vrais salauds l'un envers l'autre; devoir s'éviter, ne pas trop se parler, supporter de voir l'autre passer la soirée avec d'autres gens, s'amuser ou même flirter avec quelqu'un d'autre. Pascal m'a rappeler qu'il était jaloux, qu'il ne pourrait pas supporter de me voir folâtrer avec un autre mec.

    Si on était sous surveillance ce serait un peu trop facile de deviner que, le jeudi soir, il y avait bien des chances qu'on nous trouve ensemble. De plus, j'avais du boulot, j'avais commencé une grande toile et je devais la terminer.

    Mais Pascal ne voulait pas sortir, traîner dans les boîtes n'a jamais vraiment été sa tasse de thé, il voulait me voir. Il n'avait pas d'entraînements ou de matchs, alors c'était un peu bête de gâcher autant de nos soirées.

    Finalement, je me suis laissée convaincre. J'ai proposé qu'on aille prendre un verre et rentrer après chacun chez soi; j'avais l'intention de passer la fin de soirée à peindre.

    J'avais des trucs à lui demander, cela faisait plusieurs jours que ça me travaillait.
    Je savais qu'il voyait Caro, je voulais la confirmation.

    Probablement que quelque part, je cherchais à jeter la faute sur lui, un moyen de me déculpabiliser, à cause de ce qui c'était passé avec Thomas, en rejetant la faute sur lui. Donc je cherchais à le rendre coupable, puis lui avouer ma faute...

    On a été manger et il était trop chou... Je le lui ai dit... Pas facile d'amener le sujet sur la table!

    Glups, j'avais un peu les boules! Je ne sais pas si j'avais raison, mais je pensais que je devais tout lui dire, lui expliquer, m'expliquer, tout lui avouer avant qu'il ne l'apprenne par quelqu'un d'autre. J'avais peur, peur qu'il le prenne très mal.

    • Qu'est-ce que tu fais avec Caro? Tu ne veux pas qu'elle vienne en vacances avec nous, pourtant, je sais que tu passes beaucoup de temps avec elle! Comme un soir quant tu m'as parlé de ton boulot, je crois que c'est ce soir là que Caro avait débarqué chez toi, tu es parti la raccompagner, et tu es rentré tard, si tard que tu ne m'as pas réveillée... Qu'est-ce qui s'est passé?
    • Rien. Il ne s'est rien passé. Je l'ai raccompagnée, point barre. Elle voulait que je reste, pour parler, mais tu m'attendais à la maison.
    • Arrête, je sais que tu va souvent chez elle et aussi que tu dors chez elle...
    • Je ne peux pas me permettre ce genre de chose, tu le sais bien. Ca pourrait me causer des ennuis. Caro le sait. Les photos qui pourraient avoir l'air compromettante, huh, je préfère éviter... Dis? Tu cherche à ce qu'on se dispute ou quoi?

    Glups! M'aurait-il perçue à jour? Comment être fâchée avec lui, comment lui en vouloir? Impossible!

    • Ne parlons pas de Caro, je ne veux pas que tu sois jalouse d'elle, ça n'en vaut pas la peine! Tu sais, je suis loin d'être parfait, ça m'arrive de faire des conneries monstres! Je suis bourré de défauts, d'une jalousie implacable, têtu, un peu trop possessif, même encombrant par moment, mais je t'aime à mort. Je suis bien avec toi, j'aime comme tu es...
    • Cœur, je t'aime. Je t'aime très très fort, à l'infini et ce que tu appelles des défauts, je les aime aussi.

    Il souriait et ses yeux étincelaient.... Graouh, j'avais envie de lui... L'envie d'embrasser cette bouche, frotter ma joue contre la sienne, de toucher sa peau, le coller comme une limace géante... Afff!

    • Ta chaleur, ta tendresse, tes sourires, tes rires, les battements de mon cœur quant je suis près de toi... Afff, tellement de petites choses comme ça, je pourrais continuer des heures, tout ce que tu m'as fait ressentir, ton amour... Je ne veux RIEN PERDRE de tout ça... Tu es ma paire Jane. Oui, tu es ma paire, je crois que je l'ai su dès que je t'ai vue...
    • Ta paire? Tu veux dire ton âme sœur?
    • Non, pas âme sœur, ma paire... Tu sais, ce qui rend un ensemble complet... Ma paire quoi!

    J'allais passer des heures à y réfléchir... Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire, mais c'est un terme qui m'a marqué. Ce qu'il venait de dire m'avait fait une forte impression et m'avait touchée!

    On s'est baladé un peu au bord du lac, mais on ne pouvait pas se tenir la main, rien. Juste marcher côte à côte. C'est toujours difficile de se séparer. Probablement, pour ne pas être trop collant, content déjà que j'aie accepter de le voir, Pascal n'a pas trop insisté pour qu'on aille chez lui.

    Je dois être carrément maso, parce que je n'avais pas envie de rentrer, plutôt envie de rester avec lui et je ne sais pas pourquoi j'ai tenu à rentrer... J'aurai pu me fouetter pour ma connerie.

    A la maison, difficile de me concentrer sur ma toile, il fallait que je me concentre plutôt pour ne pas bondir sur mon natel et le rappeler!!! En se quittant, on avait déjà passé 1h au téléphone après avoir passé la soirée ensemble... Ç'aurait été du délire!

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    ------ Une Paire - 29.juil.10.jeu - (210) ------


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