• L’Oublié de la St-Valentin
    Mardi - 15.fév.2011 - (046/11)

    Hahhhh, il fait moche aujourd’hui, tout gris et j’adore. Une journée à passer au lit, sous la couette, au chaud, avec la télé et mon ordi sur les genoux. Miam, miam. Mince... Tout à mon bonheur, j’avais oublié... oublié Thomas, oublié qu’il avait, lui aussi, fait des plans hier soir pour la St-Valentin! Je ne suis pas sans coeur, pourtant, je ne pourrais pas l’expliquer, mais je l’avais complètement zappé. Forcément, il avait dû s’attendre à ce qu’on fête la St-Valentin ensemble. Ha la la, je n’avait même pas pensé à ce qu’il pouvait ressentir.

    Comment est-ce que j’avais pu oublier la réalité à ce point là?

    Lundi soir, en lisant ses messages, je me suis sentie vraiment mal. Impossible de lui dire que je n’avais pas vraiment pensé à lui. Pascal me connaît bien, je pense que c’était la raison pour laquelle il avait coupé mon natel. Je me sentais coupable comme jamais. Le pauvre, il disait m’avoir attendu toute la soirée. Après le boulot, il s’était dépêché de rentrer et s’était donné la peine de cuisiner pour l’occasion, il voulait me surprendre, lui si nul en cuisine. Il avait même prévu des plats de secours, au cas où.

    Franchement, j’étais la pire des petites amies!

    Pour m’excuser, j’ai inventé le plus gros mensonge de la planète; la mine triste, je lui ai dis que, la plupart de mes copains ont toujours foutu en l’air la St-Valentin, alors pour ne pas être déçue encore une fois, j’avais pris la fuite et coupé mon natel. J’avais préféré me cloîtrer, de cette manière, je n’aurai pas de chagrin, parce que ce serait de ma faute si je n’avais pas été disponible.

    Je ne sais pas s’il m’a cru ou s’il a fait semblant...

    Pour me faire mieux pardonner, je l’ai couvert de câlins et de bisous, il a tenu à transformer cette soirée en petite St-Valentin. Il a été trop chou, ce qui n’a fait augmenter mon sentiment de culpabilité. Suspicieux, à un moment où je m’y attendais le moins, Thomas m’a posé la question fatidique; Dis moi juste que tu n’étais pas avec Pascal?. Pas d’autre choix que de lui mentir.


    Un numéro sur sa liste?
    Mer - 16.fév.2011 - (047/11)

    Mercredi était une journée fructueuse côté boulot, mais côté vie sociale, le néant. Je ne voulais voir, ni entendre personne, répondre au téléphone, ni même mettre le nez dehors. J’ai passé la journée à bosser. Entre 2, quant je ne chantais pas à tue tête comme un disque rayé, ma tête vagabondait du côté de Munich et Pascal.

    On n’avait pas parlé de se revoir, donc, je ne savais pas où on en était. Est-ce qu’on était de nouveau ensemble ou pas? Aucune idée. Après tous mes j’sais pas à ses questions, on a évité la question. Je crois que j’attendais que ce soit lui qui prenne les décisions, qui décide pour nous 2. Il n’en a rien fait. Donc, j’étais un peu paumée. Je ne savais même pas s’il rentrerait le week-end, s’il continuerait ou non à voir cette Nina!

    J’ai voulu milles fois l’appeler et milles fois, je n’ai pas osé!

    Est-ce que j’étais devenue seulement une de ces filles avec qui il couchait de temps à autre? Un numéro de sa liste? Ou est-ce que je comptais un peu plus que ça? Je me voyais mal poser la question à Pascal de toute façon. En attendant, je pensais que c’était préférable que j’évite un peu Thomas, et aussi surprenant que ça puisse paraître, c’était difficile. Il me manquait tout de même beaucoup.



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  • La plus merveilleuse St-Valentin de ma vie
    Lun - 14.fév.2011 - (045/11)

    Lundi, réveil en douceur bombardée de câlins, Pascal me faisait de petits bisous dans la nuque et les frissons m'ont réveillés.  Au programme; câlins toute la journée.

    Pascal a passé sa journée à me faire plaisir de milles et une façon. Ahhh! Je l'AdOre! Dans la matinée, alors que je dormais encore, il avait dévalisé les magasins de fleurs du village pour me couvrir de roses blanches et rouges sang. Pour le dîner, à midi, il s’était transformé en chef cuistot. J’aurai voulu lui donner un coup de main, mais il voulait tout faire tout seul.

    C’était la 1ère fois qu’on passait la St-Valentin ensemble et il a dit que son cadeau c’était moi.  Iaaah, trop chou. Il avait presque surchauffé le chalet parce qu’il aimait me voir déambuler dans ses shorts et t-shirts trop grand. J’avais pris l’habitude de porter ses affaires, j’aimais avoir son odeur sur moi. C’est tout ce qu’il voulait pour la St-Valentin.

    Il n’a pas voulu me laisser quitter la maison, sûr que j’aurai voulu lui offrir quelque chose, et il avait déjà acheté tous les chocolats en forme de cœur de la station. Il a été adorable... Tellement adorable que j’ai fini par oublier qu’il repartait en Allemagne en fin d’après-midi.

    Petite crise de doutes... Je me suis demandée si c’était pour avoir le temps de fêter aussi la St-Valentin avec cette Nina??

    L’autre problème était Thomas... Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui raconter? Comment expliquer mon absence et mon manque de communication? Et surtout de n’avoir même pas pensé à lui...



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  • Qui est cette Nina? L'aime-t-il?
    Dim - 13.fév.2011 - (044/11)

    Je flottais dans un rêve, je devais être au paradis. Je n’osais pas y croire; j’étais avec Pascal, dans les bras de Pascal, afff, trop bien. Si ce n’était qu’un rêve, alors je ne voulais pas me réveiller. Je n’aurai jamais cru pouvoir avoir cette à nouveau cette chance. C’était merveilleux de le retrouver, merveilleux de subir son amour, de répondre à ses attentes.

    Pourtant, insidieusement l’angoisse de le perdre à nouveau me tailladait l’estomac. Et c’était dommage de tout gâcher à parler de choses qui allaient certainement brisé ce beau rêve... Après tout, Pascal voulait aussi qu’on parle de tout ça, et avant la St-Valentin pour qu’on puisse laisser tout ça derrière nous.

    Alors, j’ai sorti ma liste de questions...

    Je voulais tout savoir, savoir depuis combien de temps il voyait cette Nina, savoir si c’était avant ou après qu’il me plante comme un choux? Si je pouvais croire ce qu’il me disait. Je voulais aussi savoir qui c’était, ce qu’elle faisait, ou il l’avait rencontrée, et comment ça c’était passé?

    Non, ils n’avaient commencé à se fréquenter que bien après. Enfin, c'est ce qu'il dit, et je crois que j'étais prête à croire n'importe quoi, du moment que ça me faisait du bien à l'oreille!

    C’est la fille du Directeur Général de Munich. Elle travaillait au département Marketing comme lui, ils s’étaient rencontré au boulot. Il était sorti à plusieurs reprises avec des collègues de bureau, elle faisait partie du groupe, puis un soir, ils s’étaient retrouvé seulement tous les 2. Ce soir là, Pascal pensait voir toute l’équipe, mais apparemment, Nina s’était arrangée pour qu’ils soient seuls. Après ça, ils ont commencés à se fréquenter; sortir manger en tête à tête, etc.

    Thomas m’avait dit qu’ils s’étaient “déclarés, je voulais savoir ce que ça voulait dire?

    Pascal était surpris par le terme, il ne comprenait pas bien, mais si ça voulait dire qu’ils s’étaient fait des déclarations, alors non, ça ne s’était pas passé du tout comme ça. Un soir, alors qu’ils étaient au resto, Nina lui a dit, qu’il lui plaisait, et il lui a dit qu’elle lui plaisait aussi, c’est tout. C’est comme ça qu’ils ont commencés à, officiellement, sortir ensemble.

    • Depuis quant est-ce que tu couche avec elle? Quant est-ce que ça a commencé? C'était quant la 1ère fois?

    Pascal a rougi jusqu’aux cheveux.

    • Le soir où on s’est dit qu’on se plaisait, elle m’a invité chez elle, et...
    • C’était quant ça?

    Pascal ne se rappelait pas très bien, mais ce devait être avant le week-end où ils avaient voulu passer le week-end au chalet. Glups, le souvenir de ce week-end là me faisait encore mal au bide. J’avais envie de lui jeter tout ce que j’avais sous la main. Je ne sais pas pourquoi je réagissais comme ça, mais ça me faisait mal et le seul moyen de me libérer était de m’énerver, de provoquer la bagarre. Mais, si je faisais ça, on ne parlerait plus, alors je me suis calmée.

    J’ai voulu savoir si elle lui plaisait? Qu'est-ce qui lui plaisait chez elle? Je trouvais qu’elle n’avait rien en commun avec Jess, Caro ou moi, je le lui ai dit franchement. Il a reconnu qu’elle n’était pas son genre, mais qu’il avait voulu trancher, être avec quelqu’un qui, justement, ne lui rappelle ni Caro, ni moi. Pourtant, de son propre aveux, contrairement à ce qu’il avait espéré, il pensait souvent à moi et passait son temps à comparer.

    Aïe! Comparer? Mauvaise blague! Ça m’a fait dresser les cheveux sur la tête, et qu’est-ce qu’il comparait donc? Pascal a eu un semblant de rire.

    • Des choses comme; Jane avait un sourire plus timide, ou Jane est plus réservée, moins gonflée... Des trucs comme ça. Qu’est-ce que tu as encore été imaginer?

    J’avais rougi jusqu’aux cheveux. Oui, j’avais imaginé qu’il avait comparé des choses plus intimes, ce qui m’a rappelé qu’elle était plus vocale, plus expressive que moi! Je n’ai pas pu me retenir de lui poser une question qui l’a fait pouffer de rire. Grrrrrrh.

    • Est-ce qu’elle est bonne?
    • Aoutch... T’es pas sérieuse?
    • Si... Je veux savoir si c’était bien avec elle, si c’était mieux... Et jure le sur la tête de tes parents que tu ne ment pas!

    Pascal m’a fait bouillir un petit moment, avec son petit sourire en coin, parce qu’il ne répondait pas tout en faisant semblant de réfléchir. Je le hais! Mais, il n’y avait rien de drôle à parler de ça. Il a dû le réaliser à mon expression tendu et concentré.

    • Comment t’expliquer... Tu sais bien que nous les mecs, on a pas besoin d’être amoureux pour coucher avec une fille, quelle qu’elle soit. Aussi, que bien souvent, on se croit amoureux quant c’est juste une histoire de fesses!
    • Mais, elle n’avait pas de fesses? Et tu n’as pas répondu à ma question!

    Pascal a éclaté de rire. Non, pas seulement éclaté, il était mort de rire!!!! Je fulminais.

    • Alors, disons que c’était mieux avec elle, qu’une branlette. Rien à voir avec ce que je ressens avec toi, et ça, c’est pas pour te faire plaisir, je te le jure sur la tête de ma mère, de mon père et de la mienne. Eurk, c’est eurk de parler de branlette et de mes parents au milieu de tout ça.

    Pascal faisait la grimace. Était-ce possible de trouver quelqu’un mignon même quant il fait la grimace? Il était trop chou! Ou était-ce parce qu’il m’avait dit quelque chose de rassurant? Est-ce que je devais être rassurée? Non, en fait, je ne me sentais pas rassurée. Je n’arrivais pas à le croire, parce qu’il avait eu l’air de prendre son pied samedi passé!!! J’ai fait la grimace à mon tour. Il a voulu me tirer vers lui et j’ai eu un mouvement de recul.

    • Écoute, mon cœur n’a jamais été en danger, je ne suis pas amoureux. Peut-être que j’aurai dit le contraire les 1ers jours, mais, je ne suis pas amoureux d’elle. Je ne perds pas la tête quant je pense à elle ou quant je suis avec elle.
    • Menteur, menteur, menteur...
    • Je ne mens pas.
    • Ah bon? Sauf que tu disais la même chose à propos de Caro, puis ensuite, tu as reconnu être amoureux d’elle. Alors, comment savoir si tu ne ment pas?
    • Génial... Et c’est parti pour la prise de tête... Pfffouh! Tu ne devine pas? J’avais envi de te faire souffrir, ça sonne horrible de le dire à haute voix, mais je voulais te faire mal, c’est aussi simple que ça!
    • Tu as laissé tomber Caro, renié ta femme, et hop, une fille venue de nulle part, elle?
    • J’étais sûr que tu l’apprendrais. Je voulais quelque chose qui me prenne assez le chou pour ne plus rentrer le week-end, j’espérais bien que ça te fasse quelque chose. Je voulais que ça te fasse souffrir, et j’espérais aussi que tu finirai par m’appeler, que tu me fasse une scène, quelque chose, ou que tu reviendrai peut-être à Munich!
    • Oh!.... Mais pourquoi elle? Pourquoi être sorti avec elle? Pourquoi coucher avec elle? Pourquoi être rentré à toute vitesse samedi quant tu pensais que je n’étais pas au chalet? Et crois moi, tu n’avais pas l’air de détester ce que tu faisais!

    Pascal m’a observée un moment, puis il est venu s’asseoir sur la table du salon et m’a fixé droit dans les yeux.

    • Je te retourne la question... Comment c’est avec Thomas? Tu n’as pas l’air de détester ça? En plus, à la différence des filles, on n’est pas obligé de ressentir quoi que ce soit pour tirer une fille, mais dis moi Jane? Tu ne ressens rien pour Thomas? Est--ce que tu aime faire l’amour avec lui? C’est mieux? N’oublie pas que je vous ai vu ensemble... Combien de fois vous êtes rentré à toute vitesse pour vous grimper dessus, hein? Et “j’aimerai te manger tout cru”? Oui, oui, je sais, tout fier, il m’a montré certains de tes messages, et celle-là était une des plus blessante. Ce qui m’amène à me demander, si c’était juste une tirade que tu utilise avec tous tes mecs? J’avais pensé que tu ne disais ça qu’à moi, mais suis-je bête! Et dis moi, après le Nouvel An, et avant de sortir avec lui, avez-vous couché ensemble? As-tu toujours été fidèle? Et pourquoi tu n’as jamais répondu à ma lettre? Et j’ai tout un wagon de remarques et questions que je pourrais te sortir, est-ce que tu veux me répondre en toute franchise en le jurant sur la tête de ta famille?

    Glups, glups et re-glups! Il avait raison... Je ne pouvais répondre à aucune de ses questions en toute franchise, et certainement pas jurer mes mensonges sur la tête de ceux qui me sont chères!

    • Est-ce que tu l’aimes? Est-ce que tu aimes faire l’amour avec lui? Est-ce que tu aimes qu’il te touche?

    Pascal était tout rouge et me fixait toujours du regard. Les réponses auraient été; oui, oui et encore oui. Glups, je n’aurai pas supporté que pour lui, ce le soit aussi avec Nina. Alors une fois de plus, je ne pouvais pas lui répondre. Je crois que j’avais rougi aussi. Avec une autre grimace, Pascal m’a demandé de ne pas répondre, il ne voulait pas savoir. J’étais soulagée.

    Traumatisée, je restais sans voix. J’ai compris qu’aussi curieuse que je puisse être de connaître la vraie nature de sa relation avec Nina, je n’avais pas le droit de lui poser des questions auxquels je n’aurai pas pu répondre de mon côté. Après un long de silence, Pascal m’a tendu les mains et j’ai posé des mains tremblantes dans les siennes. Il a joué un moment avec mes doigts, puis il m’a demandé si j’avais aimé son cadeau de Noël, je n’en avais jamais rien dit. Oups!

    • Je ne l’ai pas encore ouvert, enfin, déballé...
    • Pourquoi?
    • Je sais pas... Je pense que j’avais peur...
    • Peur? Tu pensais que c’était une bombe ou quoi?
    • Non... J’avais peur que ça me touche, que ça me fasse de la peine...

    En plaisantant, il m’a dit que c’était dommage que je ne puisse pas l’ouvrir au moins à la St-Valentin. Après ça, on a un peu perdu la notion du temps. Je crois que j’étais soulagée de savoir qu’il tenait toujours à moi, soulagée de sentir qu’il m’aimait encore énormément. Je me suis rendue compte que c’était vraiment bien de pouvoir penser, sans l’ombre d’un doute, qu’il m’aimait. Je me le suis répété à plusieurs reprises pour bien le ressentir, et oui, c’était vraiment un sentiment agréable.

    J’ai passé un week-end de rêve dans ses bras. Mémorable. Jamais je ne pourrais oublier ces moments là, ni les mots d’amour qu’il me chuchotait à l’oreille, ni ses tendres murmurent quant on faisait l’amour. Jamais. J’avais eu si peur de ne jamais pouvoir sentir la douceur de ses lèvres, les caresses de ses doigts sur ma peau, ses baisers au coin de l’oreille... J’en rêve encore...

    J’étais tellement en manque de lui que j’ai passé toute la journée, surtout après notre discussion, à le noyer de bisous, à lui dire encore et encore que je l’aimais. Ses mots faisaient échos aux miens. Je nageais dans le bonheur total. C’était peut-être éphémère, mais je profitais de chaque seconde. Je n’avais jamais assez d’être collée à lui comme une ventouse. J’avais besoin de le toucher, le manger, le sentir et graver tout dans ma mémoire.

    En début de soirée, il a pris son natel pour appeler, et par dessus son épaule, j’ai vu les 37 appels et messages en absences de Nina. J’ai pensé qu’il tentait de l’appeler, ça m’a un peu froissé, et je me suis éloignée en boudant.

    Lui qui ne voulait pas que j’appelle qui que ce soit, lui se permettait d’appeler l’autre pouffe! Mais je me suis trompée.

    Pascal a immédiatement remarqué que je faisais la tête, alors, il a insisté jusqu’à ce que je lui dise ce que j’avais sur le cœur et il a ri. Intérieurement, ça m’a un poil énervée, en même temps, j’adore trop le voir et l'entendre rire. Je crois que c’est ce qui m’énervait; il se moquait de moi, et, j’adorais l’entendre rire. Crap, ce que je pouvais être nunuche de ce type.

    S’il cela le faisait autant rire, c’est parce que je me trompais si fort, qu’il trouvait la situation amusante. Ça l’amusait aussi que je lui fasse une de mes petites crises. Il a dit qu’il trouvait ça rafraichissant!!! Rafraichissant? Non mais! D’ailleurs, de temps en temps pendant la soirée, il éclatait de rire à cause de paroles que j’avais prononcé quelques heures plus tôt, et il riait comme un malade. Grrr, il se moquait de moi!

    • Est-ce qu’elle est bonne? (encore mort de rire) Je n’aurai jamais cru entendre des paroles pareilles dans ta bouche. T’es vraiment trop mignonne, qu’est-ce t’es drôle! “Est-ce qu’elle est bonne”... (et c’était reparti)! “Mais elle n’avait pas de fesses...” (plié en deux, il continuait à rire). Ah non! (et Hahaha...)

    J’étais devenue la blague de la soirée! On pouvait être en train de discuter tout sérieusement et paf, il éclatait de rire! J’avais beau le frapper avec les coussins qui me tombaient sous la main, rien à faire, il avait le fou rire.

    Pourtant, il n’y avait rien de drôle, en me rappelant ce que j’avais entendu, ça ne me faisait pas rire.

    Malgré tout, avec sa façon de le prendre les choses en plaisanterie, il a réussi à minimiser les choses, et petit à petit, ça me semblait moins lourd, moins dramatique. Je l’aimais pour ça aussi; il est drôle et vraiment adorable, et il est si chou-xx quant il rigole.

    Parce qu’il avait décidé de rester pour la St-Valentin, comme son boulot n’était pas au courant qu’il prenait congé, Pascal a appelé un collègue pour lui demander de transmettre le message. C’était pour ça qu’il avait rallumé son natel et pas pour appeler Nina. Il n’a toutefois pas précisé qu’il restait en Suisse, il ne voulait pas que Thomas puisse nous traquer.

    Rassurée, j’ai essayé de lui faire oublier mon manque de confiance en le bombardant de bisous, de câlins et de Je T'Aime...



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  • Et... Maintenant ???
    Sam.12.fév.11 - (043/11)

    On a pas beaucoup dormi, et pourtant, je me suis réveillée vers les 10h. Probablement la culpabilité. Le cœur fébrile, je l’ai regardé dormir. Je l’aimais à la folie. C’était complètement déraisonnable, mais je ne pouvais pas imaginer la vie sans lui. Mes yeux parcouraient avec amour ses traits, le contour de son visage endormi. Je n’avais pas besoin de te toucher pour sentir la douceur de sa peau.

    Il avait dû sentir mon regard, parce qu’il s’est tourné vers moi en ouvrant qu’un oeil avec un de ses petits sourires, dont il avait le secret. Il m’a emprisonné dans ses bras, afff, j’étais au paradis.

    Puis, comme à notre habitude, on s’est précipité dans la salle de bain pour se laver les dents. J’ai eu un petit moment d’hésitation, est-ce que c’était bien ma brosse à dent ou est-ce que quelqu’un d’autre l’avait utilisé? Il a remarqué mon geste et a secoué la tête en souriant, amusé. Ça voulait dire que personne d’autre n’y avait touché. Tant mieux, iak. Ensuite, on a été se jeter au lit. Pascal voulait dormir encore, il était crevé.

    J’hésitais à filer en douce pendant qu’il dormait... Déjà parce que Thomas m’attendait, et je n’avais qu’à consulter mon natel pour savoir qu’il m’avait laissé des messages. Et aussi, pour éviter de me rappeler ma lamentable performance d’hier soir, et éviter la confrontation. Je voulais lui parler, mais je ne savais pas par où commencer.

    Quant il s’est levé en début d’après-midi, il n’y avait qu’à voir nos regards fuyants pour comprendre qu’on pensait avoir commis une erreur. J’avais l’impression que j’aurai dû filer, comme je l’avais pensé, pendant qu’il dormait et que peut-être, lui aussi l’avait espéré. On ne savait pas quoi se dire.

    Mon natel s’est mis à sonner, c’était Thomas et j’ai voulu répondre. Pascal m’en a empêché.

    • Qu’est-ce que tu va lui dire?
    • Je sais pas...

    J’ai tout de suite pensé qu’il voulait dire, qu’il ne voulait pas que Thomas sache qu’il était là. Je ne suis pas si idiote, je n’allais pas en parler. Mais, ce n’était pas tout à fait ce que Pascal entendait par là; il voulait savoir si j’avais l’intention de parler de ce qui c’était passé à Thomas.

    • Qu’est-ce qu’on fait maintenant?
    • Je sais pas...

    Pascal m’a pris mon natel des mains et il l’a éteint. Implicitement, on a décidé de ne pas répondre à nos natels respectifs, tant qu’on ne savait pas ce qu’on allait dire ou faire. Je voulais parler, mais Pascal n’en avait toujours pas envi. Il y avait d’autres problèmes plus immédiats à régler; on ne pouvait pas rester à son appart, pour le coup que sa femme ait la sublime idée de rentrer, puisqu’elle ne le voyait pas retourner à Gstaad. Thomas pouvait aussi nous surprendre, en décidant de rentrer.

    La peur au ventre, on a quand même traîné au lit jusqu’en début de soirée, puis, on a pris la fuite pour se réfugier dans un des plus beaux hôtels de Gstaad. Qui penserait nous chercher si prêt? On avait pas à quitter la suite, on était servi et dorloter sans avoir besoin de bouger le petit doigt.

    Dimanche soir, Pascal pensait qu’on pouvait se replier au chalet, personne ne penserait, non plus, à venir nous y chercher. Et lundi, c’était la St-Valentin, pour une fois, on pouvait le fêter ensemble.



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  • Big Bang... Cœur, Pieds et Poings liés
    Vendredi 11 février 2011 - (042/11)

    Je piaffais d’impatience de voir Pascal, seul à seul, je fantasmais même sur nos retrouvailles. J’hésitais à aller directement au concert, j’avais peur qu’il ne passe pas chez lui, ou qu’il décide de filer directement après pour l’Allemagne. Ça ne devait pas arriver, je ne pouvais pas prendre le risque. Imagine qu’il ne m’appelle pas? Que je sois obligée de l’appeler pour apprendre qu’il était déjà en route? Non, non, non, ce serait la cata!

    Plus les heures passaient, je devenais de plus en plus nerveuse, j’avais peur que quelque chose vienne contrecarrer mes plans!

    1ère petite frayeur; après son boulot, Thomas est passé chez moi en vitesse avant de prendre la route pour Gstaad. Il a voulu savoir s’il ne pouvait pas me faire changer mes plans pour la soirée, et voir mes copines une autre fois. J’ai eu de la chance que Lori m’appelle à ce moment là, pour demander si on pouvait se voir. Alors, je l’ai invitée à se joindre à moi et mes cops, que je passerai la prendre vers 19h30. Je l’ai rappelée après le départ de Thomas pour annuler.

    Vers 23h, je me suis pointée au concert. A minuit, ç’aurait peut-être déjà terminé et s’il voulait m’éviter, Pascal serait déjà parti. J’ai bien fait, le concert s’est terminé 10min après mon arrivée, je n’ai même pas eu à payer l’entrée. Juste le temps de l'apercevoir sur scène. Afff, il est trop mignon, une tête à becs. Il regarde très peu dans la salle, son visage est sérieux, concentré sur ce qu'il fait, j'adore!  Mais, je ne pouvais pas rester, alors je me suis éclipsée pour aller l’attendre vers sa voiture. Je n’ai pas osé l’aborder quant il est sorti prendre sa voiture, parce qu’il était avec les copains du groupe, et plus démoralisant, de voir qu’il était avec Caroline. J’ai été surprise de constater qu’elle savait pour le concert.

    J’ai essayé de le suivre, mais je l’ai perdu dans la circulation. Je n’avais plus qu’à espérer qu’il m’appelle, en attendant, nerveuse comme une puce, j’ai été poireauter chez lui.

    Minuit, toujours pas rentré, minuit et demi, toujours rien. 1h du matin, il ne m’avait toujours pas téléphoné. Je commençais à déprimer en me disant, qu’il était reparti sans même se donner la peine de m’appeler. Je perdais totalement confiance en moi, et du coup, en lui, en ce que je croyais savoir de lui. J’avais abandonné tout espoir, j’aurai dû m’en aller, mais je n’arrivais pas à m’y résoudre. Et s’il arrivait après, je l’aurai raté. Alors je suis restée là, sûre qu’il était parti, je n’osais pas l’appeler. J’étais désespérée et triste. Dire qu’il ne m’avait même pas appelée, ça voulait tout dire!!! C’était un message clair qu’il ne voulait pas me voir! J’aurai dû rentrer au lieu de rester là, à faire le pied de grue, à lui courir après, c’était vraiment lamentable.

    Il était un peu plus de 1h30 quant j’ai remarqué les phares de sa voiture tourner dans la direction de chez Caro, purée, ma température a grimpé dans le rouge. Non seulement, il ne m’avait pas appelée, mais il avait passé toute la soirée avec Caro, lui qui n’avait pas de temps pour moi, mais le voilà qui va, en plus chez elle? Je lui donnais 1/4h, et je débarquerais moi aussi chez elle! Pas question que je le laisse me traiter comme ça.

    Heureusement pour lui et pour moi, il est rentré 5mn plus tard. J’ai laissé passer 10mn pour ne pas avoir l’air de l’avoir attendu, et aussi, pour me calmer. Les nerfs à fleur de peau, je m’étais mise à trembler quant je l’avais vu aller chez Caro, et je n’arrivais plus à arrêter ça. C’était aussi pour lui laisser le temps de m’appeler... Rien. Il n’a même pas essayé!

    Thomas par contre, après minuit, n’a pas arrêté. Je l’avais rappelé pour lui dire que mes copines et moi allions juste prendre un verre et que je monte après. Il m’a demandé de ne pas boire, sinon il préfèrerait que je ne prenne pas la route.

    Mince, les tremblements ont redoublés, j’avais envie de le voir, voir Pascal, seul à seul... Le voir, lui parler, le toucher, entendre sa voix, je voulais être près de lui de toutes mes forces. C’était affreux, je voulais que ce soit lui qui vienne vers moi, mais je me faisais des illusions, il ne le fera pas. C’est un mec, et les mecs comptent toujours sur le hasard ou la chance, ils n’ont jamais les couilles... Non, je me berçais encore d’illusions, quant Pascal veut quelque chose, il fait ce qu’il faut... Apparemment, ce n’était pas moi. Ce n’était plus moi :(

    Prise d’angoisses, je l’ai vu se préparer à sortir. Il fallait que je l’arrête. Je ne pouvais pas le laisser disparaître avant de lui avoir parlé. Mon doigt tremblait quant j’ai appuyé sur la sonnette, et encore plus quant il a ouvert et que je me suis retrouvée face à lui. Ciel, ce que mon cœur pouvait battre fort. Je suis presque sûre qu'il devait l'entendre aussi, c'était assourdissant.

    Les sourcils froncés, je le voyais serrer les dents. Il se tenait en travers de la porte et ne m’a pas proposé d’entrer. J’avais des fourmis partout, les joues en feu et l’horreur total, je ne savais pas quoi dire. Je me rendais compte à quel point je devais avoir l'air ridicule. On était en train de se geler sur le pas de la porte, et même là, il n'avait pas l'air de vouloir laisser entrer.

    • Jane! Franchement...
    • Tu allais sortir? Est-ce qu’on ne pourrait pas parler?
    • Là, c’est pas vraiment une bonne idée, je suis crevé, et comme je te l’ai dit, je ne veux pas parler de tout ça. Ça ne sert à rien de ressasser le passé.
    • Tu n’allais pas m’appeler, hein?
    • Je préférais pas.

    Rrrrrrh, je n’ai rien trouvé d’autre à dire. Lamentable. Il s’apprêtait probablement à aller chez Caro, pour ça, il n’était pas crevé. Le fait qu’il n’était pas enclin à parler ou à me poser des questions rendait la situation encore plus embarrassante, j’étais plantée comme un plot sur sa terrasse. Puis j’ai perdu pieds, perdu le contrôle de mes nerfs et je me suis transformée en pouffiasse larmoyante. C’était désolant.

    Des larmes plein la voix, je lui ai dit qu’il n’arrêtait pas de me faire souffrir, que je l’aimais toujours tellement, mais qu’il en avait rien à foutre, je l’avais compris, mais ça ne m’empêchait pas de souffrir. Puis miraculeusement, j’ai repris un semblant de contrôle, j’avais le cœur lourd. Finalement, il m’a fait entrer, probablement à cause des voisins, mais on a pas été plus que l’entrée, on était juste derrière la porte, c’est tout. j’avais le cœur lourd, c’était la honte totale de m’effondrer comme une larve. Je crois que son regard dédaigneux y était aussi pour quelque chose.

    Pourtant, j’avais été à 2 doigts de me jeter à ses pieds et le supplier!!! Ç’aurait été la totale. Peut-être qu’il serait mort de rire... Arf, ça, ce serait le pire!

    • Comme quant j'étais en Allemagne la dernière fois, tu partais chez Caro?
    • Non.

    Merde, même si je m’efforçais de ne pas pleurer, les larmes coulaient toutes seules. Je devais présenter un spectacle vraiment des plus lamentable. Et zut, je n’avais pas à me ratatiner comme ça, c’était lui le monstre qui me faisait du mal. Je n’aurai pas dû venir, maintenant il s’agissait de partir, et vite, avant qu’il ne me jette dehors, je ressemblais trop à une pauvre fille délaissée.

    Avant que je n’ai eu le temps de me décider à faire demi tour, avec tendresse, Pascal a pris mon visage entre ses mains et il m’a embrassée. Afff, j’ai instantanément fondu, littéralement.

    Tout en m’embrassant, Pascal a murmuré, de sa voix tendre et rauque, qu’il ne voulait pas parler. Iaaaah, je n’étais plus que l’ombre de moi même, un marshmallow. Lentement, ses yeux verts rivés aux miens, il m’a débarrassé de mon sac en le laissant tomber à mes pieds, de ma veste, ensuite, après avoir fermé la porte à clef, il m’a emporté dans sa chambre. Je frissonnais déjà de la tête aux pieds, et je n’ai opposé aucune résistance.

    Je suis sûre que je le regretterais le lendemain, mais sur l’heure, quant on aime quelqu'un aussi fort, malgré toute la bonne volonté du monde, c’est difficile de résister à un petit moment de bonheur. Et pourtant, je m’étais jurée qu’il ne me toucherait plus...



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  • Elle n'a pas d’oreilles!
    Jeu.10 fév.2011 - (041/11)

    Jess avait pourtant appelé son frère pour avoir des conseils, mais elle n’a pas d’oreilles, elle a fait à sa tête. Elle est rentrée et ce qui devait arriver, arriva; ils se sont disputés. En larmes, Jess a appelé son frère à la rescousse, elle voulait qu’il se rendre en Allemagne pour lui parler. Elle avait peur de ne pas le voir de tout le week-end, et qu’il le passe avec cette fille ou Caro. Rien qu’il ne pouvait pas faire par téléphone. Thomas a refusé, ça le rasait de passer encore son week-end en Allemagne sans moi.

    Pourtant, surprise, Jess a insisté pour qu’il m’emmène avec lui et se demandait si, je ne pourrais pas essayer de parler à Pascal aussi. Je ne voulais pas y aller.

    Là j’avoue que mon sourcil gauche a fait une petit flexion! Moi? Lui parler? Pour lui dire quoi? Retourner vers elle? Elle est pas bien la semaine la miss!

    Thomas lui a suggéré d’attendre de voir comment les choses se passeront, et la semaine prochaine, il avisera. Ça m’arrangeait aussi, je n’imaginais pas passer encore un week-end sans Thomas.

    Pourtant... pourtant... Si je pouvais trouver le moyen de voir Pascal?

    J’avais parlé à Thomas en fin de matinée, en fin d’après-midi, Jess lui apprenait que finalement Pascal venait en Suisse, et elle avait l’intention de l’accompagner, qu'il le veuille ou non.

    Le groupe d’un de ses potes, Varios, n’avait pas de bassiste et ils avaient un concert vendredi soir, donc Varios avait demandé à Pascal de le remplacer. Donc soulagé, Thomas n’avait pas besoin d’aller en Allemagne, content, il a organisé le week-end au chalet. J’ai fini par jeter mes résolutions par la fenêtre, je voulais parler à Pascal, le voir, alors je l’ai appelé avant qu’il ne quitte le bureau.

    • Tu va au chalet ce week-end?
    • Je crois que j’avais prévu d’essayer de te voir... Ce week-end, tu sera ici ou en Allemagne?
    • J’ai un week-end assez chargé, ça va pas être possible. Jess m’accompagne vendredi, je vais juste la déposer au chalet, et je ne l’ai encore dit à personne mais, je ne reste pas. Le soir, Varios m’a demandé de remplacer le bassiste pour son concert, alors je n’ai pas beaucoup de temps.
    • Alors quant tu passe déposer Jess? Tu as bien 1/2h à m’accorder?
    • Vraiment, je ne pourrais pas... Je pars d’ici à midi, Jess doit me retrouver au bureau, qu’elle soit là ou non, je pars, donc je la dépose au chalet ou vers son frère, et je repars aussitôt. Tu sais, avant le concert, je dois encore étudier les morceaux Jane, je n’aurai pas le temps de traîner!
    • Alors après? Après le concert?

    Jeeez, j’avais l’impression de me mettre à genoux et en 4 pour le voir, sans qu’il en ait envi. Il avait une bonne excuse pour repousser toutes mes tentatives. Il ne voulait peut-être pas me voir après tout!

    • Afff... (gros soupir) Écoute, ça aussi je ne l’ai dit à personne, mais après le concert, je rentre... Je retourne à Munich.
    • D’accord! Et moi qui pensait que tu avais envi de me voir ou du moins, me parler! J’avais espéré que tu sauterais sur l’occasion, mais comme d’hab, je me trompais!
    • C’est toi qui a dit que c’était trop tard... Faudrait savoir! C’est mieux de mettre un peu de distance entre nous. De toute façon, j’avoue que je n’ai plus envi de revenir sur ce qui c’est passé. Je n’ai pas envi d’en parler. Et qu’est-ce que tu fais de Thomas?
    • Oui! De toute façon, tu as envi de rentrer pour voir Nina, alors toutes les excuses sont bonnes!

    Gros soupir à l’autre bout du fils. J’étais à 2 doigts de raccrocher, mais la suite de la conversation m’a quelque peu rassurée.

    • Écoute... Ça va nous servir à quoi d’en parler? Est-ce que ça va nous mener quelque part? Non. Alors vaut mieux bâcher. J’ai failli tout gâcher avec Nina, je pensais que tu me laisserais parler, mais tu m’a envoyé balader!
    • Est-ce que tu pensais ce que tu avais dit?
    • Je pensais ce que j’ai dit.
    • Alors on pourrait se voir après le concert? Tu fini à quelle heure?
    • Heum... Peut-ê... Je serais crevé, je veux passer chez moi prendre une douche, me changer, ensuite j’ai de la route à faire, et pas beaucoup d’heures de sommeil... Écoute, je me débrouille et on se voit la semaine prochaine, ou on se parle au téléphone, ok?

    J’ai insisté, 1/2h ce n’était pas la fin du monde, il pouvait bien trouver une petite demi heure après son concert, non? Merde, pourquoi fallait-il insister autant quoi! Pour finir, il a accepté de me voir un petit moment. Il voulait rentrer d’abord se changer, et avant de reprendre la route, il proposait qu’on se voit un petit moment au bord du lac, à l’endroit habituel, ou plutôt, il m’appelle et on verra. Pascal n’a pas proposé de passer chez moi, ni que je passe chez lui, on allait se geler les miches au bord du lac. J’ai accepté, ça avait l’air d’être ça ou rien!

    Mais j’avais un autre plan en tête! Comme il finissait son concert vers minuit, j’irai l’attendre chez lui.

    Le soir, Thomas m’invitait au resto, manger en tête à tête. Je n’ai pas voulu lui parler de mon coup de fils à Pascal. Pour le lendemain soir, je lui ai dit que j’avais un truc avec mes copines, ensuite, je monte le rejoindre à Gstaad. On a un peu reparlé de Jess et Pascal. D’après ce que j’ai cru comprendre, Jess pensait que Pascal passerait le week-end avec elle et leurs amis au chalet, elle n’avait aucune idée qu’il l’emmenait avec lui, que pour mieux se débarrasser d'elle et repartir tranquillement à Munich pour retrouver sa Nina.

    J’ai été dormir chez Thomas.



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  • Ça va mal pour Jess!
    Mercredi 9 février 2011 - (040/11)

    Le fait de fréquenter Thomas, sans le vouloir, j’apprends des choses sur la vie de Pascal. Je me rend compte qu’en dehors de nos conversations, il se passe pleins de choses dans sa vie dont je ne suis pas au courant. Sa sœur, Jess, la femme à Pascal, lui a téléphoné pour avoir des conseils. Apparemment, Pascal lui aurait demandé de prolonger ses vacances, il n’avait pas envi de la voir.

    Elle pensait rentrer pour la St-Valentin, et Pascal lui aurait dit, de ne pas, que si elle rentrait, il ne serait pas là. Jess voulait savoir, si elle rentrait quand même, est-ce que Thomas pensait que Pascal se calmerait, peut-être qu’il ne pensait pas ce qu’il avait dit. Thomas n’a pas voulu lui dire qu’il fréquentait quelqu’un d’autre et que ça avait l’air sérieux, qu’il passera certainement la St-Valentin avec elle. Thomas savait bien que Jess se doutait des fréquentations de son mari, mais il n’a pas voulu non plus, trahir son ami.

    Il n’a pas été très précis concernant le week-end. Il lui a juste dit qu’effectivement, Pascal et cette fille s’étaient vu, mais que Pascal était rentré en Suisse pour le week-end. Thomas lui a dit que son mari était comme une bombe prêt à exploser, qu’elle ne devait pas le pousser, qu’il était préférable qu’elle l’évite pour le moment, et qu’elle fasse attention à ce qu’elle faisait.

    Je trouvais qu’il n’avait pas le droit de la laisser dans le noir, qu’il aurait dû lui dire pour cette fille. Si on ne peut pas compter sur sa famille, et surtout sur son propre frère, alors où va-t-on?! Thomas était ennuyé de se retrouver au milieu des 2, il ne voulait pas prendre parti. Puis ce qui m’a surpris, c’est que Thomas pense qu’elle mérite un peu ce qui lui arrive, qu’elle l’avait cherché. Glups. Je n’aurai pas imaginé que Thomas puisse penser une chose pareille.



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  • En manque...
    Mardi 8 février 2011 - (039/11)

    J’avais dormi chez Thomas samedi, dimanche et lundi soir, alors ce soir, retour au boulot et à mes vieilles habitudes, donc retour à la casbas... Affreux! Dès que je ne suis pas avec Thomas et que je ne dois plus faire l’effort de ne pas montrer mes états d’âme, le masque tombe et je sombre.

    Pascal me manque. De ne plus entendre sa voix, de ne plus pouvoir l’appeler, ne plus savoir s’il m’aime, s’il pense à moi autant que je pense à lui, ne plus le voir me pèse. Je déprime.

    Pour ne pas sombrer complètement et irrévocablement, je me mets à faire des plans sur la comète pour le voir, lui parler. J’hésitais à aller jusqu’en Allemagne. Mon dernier voyage là-bas m’avait laissé un goût de cendre, j’avais passé des heures à l’attendre, à le chercher. J’avais peur que ce soit pareil ou pire.

    Je ne savais pas ce qu’il faisait le week-end qui vient, restera-t-il en Allemagne? viendra-t-il en Suisse? Si je voulais m’en assurer, je devais l’appeler? Et s’il venait, ne serait-ce pas mieux de l’éviter?

    Ca me calmait d’avoir des possibilités... Mais voilà, si je voulais le voir, qu’est-ce que je dirais à Thomas? Comment le prendra-t-il? Et Pascal, est-ce qu’il voudra me voir? Après la façon qu’on s’était quitté, est-ce que ce n’était pas trop ridicule?

    Je ne savais pas si j’oserais faire quoi que ce soit, mais j’y pensais sérieusement... Il me manquait vraiment énormément.



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  • Des distances qui rapprochent
    Lundi 7 février 2011 - (038/11)

    En rentrant dimanche soir, après avoir traîné avec les copains, Thomas m’a raconté que Caro était au courant pour Pascal et Nina, elle ne le voyait presque plus. Pascal lui-même, lui avait dit qu’il voyait quelqu’un d’autre. Il avait trouvé Caro amaigrie et passablement déprimée. Elle n’avait plus de boulot, elle n’avait pas prévu que Pascal resterait 3 mois de plus. Elle pensait rentrer en Suisse, elle ne voyait plus très bien ce qu’elle faisait là-bas.

    Pour Nina, Pascal avait su mettre les distances avec Caro, ce qu’il n’avait jamais su faire pour moi! Elle ne s’était jamais sentie de trop quant je faisais partie de sa vie. J’étais un peu dégoûtée!

    J’avais un boulot monstre. Je n’avais pas fichu grand chose ces derniers temps à part me morfondre à propos de Pascal. Toutes mes idées semblaient sombres et tristes, pfff. Ah la la, je tournais en rond. Avant d’aller à mon souper chez ma frangine, J’ai été me défoncer au badmington avec une copine, j’avais besoin de taper dans quelque chose. En rentrant après le souper vers 21h30, j’ai enfin pu travailler plus sereinement, jusque tard dans la nuit.

    Thomas m’attendait pour faire dodo, je ne pensais pas travailler si tard. Il m’attendait, donc j’ai foncé retrouvé la chaleur et la sécurité de ses bras. Au moins, il y avait une personne sur cette terre qui m'aimait. Miam, je l’adore. Et zut, il ne pouvait pas me toucher, j’avais mes ragnagnas, grrrh.



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  • Mon pti homme à moi est rentré
    Dimanche 6 février 2011 - (037/11)

    J’ai passé un chouette samedi soir cachée chez Thomas.  Je ne me suis pas lamentée sur mon sort et je n’ai pas pleuré non plus. Il y a bien eu de petits moments où les larmes ont failli me briser, mais je les ai très vite chassé. Je ne voulais pas me laisser submerger par les souvenirs de lui, ni penser à quoi que ce soit qui puisse me flinguer le moral.

    Je crois qu’en parlant avec Thomas hier soir, j’ai dû lui dire un truc comme quoi, j’aurai bien aimé qu’il soit là.

    Vers les 5h du matin, alors que je dormais déjà depuis longtemps, j’ai senti ses bras se glisser autour de moi. J’ai immédiatement reconnu son contact, son odeur, sa chaleur et le bracelet qu’il portait à son poignet gauche. Arf, c’était une bonne surprise. Dans ces moments là, mon coeur se gonfle d’amour et je suis folle de lui.

    L’air de rien, il m’avait manqué, et je crois que je lui avais manqué aussi. En tous cas, il me l’a fait sentir. Je crois que, j’avais besoin qu’il me fasse oublier que j’avais un jour appartenu à un autre que lui.

    Dimanche matin, je me suis réveillée avant lui et j’ai foncé chercher des croissants, des petits pains au lait comme il aime, du bacon et des oeufs et j’ai préparé le petit déjeuner que je lui ai porté au lit. Je l’ai réveillé avec des tonnes de bisous.

    Miam, je l’adore. Grâce à lui, j’ai pu oublier ce début de week-end affreux. On a traîné au lit jusque vers les 14h... Jusqu’à ce que Pascal fasse son apparition... Je n’avais pas voulu me lever pour aller le saluer, j’ai fait comme si je ne me doutais pas de qui il s’agissait. J’avais vu sa voiture ce matin en allant chercher le déjeuner, alors en rentrant, je suis montée à toute vitesse pour ne pas le croiser, au cas où.

    Il a prétendu avoir été là, à son appartement durant le week-end. Traître. Du coup, Thomas a dû se dire que je l’avais forcément croisé et se demander pourquoi je ne lui avais rien dit. J’allais devoir trouver une explication et mentir comme un arracheur de dents. Thomas lui a reproché de ramener des filles à son appartement, que ce n’était pas très correct vis-à-vis de sa femme. Alors Pascal a prétendu, qu’ils étaient chez des amis à Nina la majeur partie du week-end, qu’ils n’avaient pas dormi là.

    Pascal était sur le point de rentrer en l’Allemagne et il ne voulait pas partir sans me parler. Thomas ne voulait pas et a prétendu que je dormais encore. Merci pti coeur, je n’avais pas envie de le voir. Pascal avait dû me voir passer dans la matinée, donc il a insisté, et Thomas n’a pas pu faire autrement que de venir me chercher. Pfff, poisse!

    Un truc que je ne fais jamais à mon partenaire, c’est l’envoyer balader devant quelqu’un. Je pouvais être chiante, lui balancer des tonnes de vacheries quant on était en tête à tête, mais jamais devant qui que ce soit. J’ai donc dû planquer ma langue dans ma poche jusqu’à ce qu’on soit hors de portée.

    On ne pouvait pas faire autrement que de descendre chez Pascal, mais voilà, il y avait l’autre!!!  En voyant la pouffe, je n’ai pas voulu aller plus loin que l’entrée, ni traîner. Je ne voulais pas que Thomas ait le temps de flipper, ce qui a évidemment énervé Pascal. C’était clair que je ne voulais pas parler devant l’autre, alors on est ressorti sur le pas de la porte, au froid.

    Pascal voulait seulement s’excuser pour tout ce qui était arrivé, me demander s’il restait là ce soir, si j’accepterais de lui parler un moment.

    A vrai dire, je ne voyais pas ce qu’on pouvait avoir à se dire. Je ne voulais pas, c’était trop tard. Ca m’a fait mal de le voir pâlir et reculer comme si je lui avais filé une claque. Pourquoi est-ce que ça me faisait encore quelque chose? Ce n’était pas lui qui m’avait fait pire, à peine 24h plus tôt? Je lui ai encore dit que c’était trop tard, qu’il ne pouvait rien dire ou faire qui puisse arranger les choses, et je me suis dépêchée de retourner auprès de Thomas.

    Malheureusement, il avait réussi à m’atteindre. Je n’étais plus aussi zen, et tout le reste de la soirée, j’ai dû faire un gros effort pour ne pas montrer ma détresse. Haaah, je l’aimais si fort, mais je le détestais tout aussi fort. Je ne supportais même pas d’être en sa présence, ça me ramenait en mémoire des tas de mauvais souvenirs, et ces souvenirs là, je voulais les oublier. De l’entendre partir m’a tout de même déchiré le coeur. Pendant quelques minutes sa façon de dire, ok qu’il avait compris et son regard perdu m’ont hantés.

    Le soir, on a été mangé avec des copains à Thomas, puis prendre un verre dans un pub à Ouchy. Puis, j’ai préféré rentrer dormir chez moi. Mais voilà, une fois à la maison, je ne supportais pas d’être loin de Thomas, je ne l’avais pratiquement pas vu du week-end, alors re-demi-tour.

    Ce coquin! Ne supportant pas de rester tout seul chez lui, Thomas était déjà dehors, à traîner dans les bars avec ses potes... Ce voyou! Alors, j’ai été le rejoindre. Ca lui a fait un plaisir immense et il n’a pas arrêter de la soirée à me chuchoter des mots d’amours pleins de tendresses. Hihihi, j’adore ça et je l’adore lui!


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