• Tu tournes en rond ma petite! - Mercredi 6.avril.2011 (96/11)

    J’ai passé l’après-midi avec ma nièce. Après avoir été acheté quelques mangas, on s’était installé sur le balcon et on a lu. De vrais geek! Le soir, j’ai mangé avec Vania. Je lui ai raconté de long en large mon calvaire.

    • J’adore Thomas, et il est tellement chou avec moi que je n’ai pas le cœur de lui dire que je veux ma liberté! Célibataire!
    • Hé! Tu crois pas qu’il joue là-dessus? Thomas sait très bien depuis le début ce que tu ressens pour Pascal. Bah, je sais pas quoi te dire... Je comprends ce que tu ressens, mais en même temps, Jane, sauve ta peau quoi! Sauve ton cœur sinon, tu va la roter! Mais je comprends ce que tu cherches, ce que tu veux c’est Pascal, tu le veux lui et personne d’autre! Franchement, tu crois que tu as une chance encore? Qu’est-ce qui te fais croire que tu as une chance ou qu’il tient encore à toi?

    Je savais pas quoi dire!

    • Je sais ce que tu aimerais que je te dise, mais je vais pas te le dire, au contraire, je te dirais de lâcher prise, laisse tomber, tu tournes en rond pour rien!

    Crap, Vania m’avait saboté le moral. Je peux pas dire qu’elle avait tord, ni que je ne m’y attendais pas.

    Après le message d’hier de Pascal, il fallait que je lui envoi un mot. Ce que j’ai fait, puis il a répondu que je pouvais le joindre si j’en avais envie, il était dans son bureau, alors... Ben oui, je l’ai appelé.

    J’avais le cœur qui battait à 100 à l’heure, je ne savais pas quoi dire, mais j’avais envie de l’entendre. Pascal me connait bien, il a tout de suite deviné, alors c’est lui qui a engagé la discussion. Il m’avait fait rire, après 1 petit 1/4h, je me suis détendue. Je lui ai demandé s’il m’avait évité le week-end passé, j’en avais eu l’impression. C’est là que Pascal m’a avoué qu’il avait été effectivement en colère, assez fâché, qu’il m’en avait voulu, que les choses ne s’étaient pas passé comme il l’avait imaginé. Il m’a dit qu’en fait, ça lui faisait toujours assez mal de nous voir ensemble. Puis, Pascal a changé de sujet, il m’a appris que vendredi dans la matinée, il sera en Suisse et qu’on pouvait se voir.

    J’ai chaviré de bonheur. On avait décidé de se voir, alors rassurée, j’ai dormi comme un bébé...



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  • Des Crises de Chaleur d’Amour?
    Lundi.4.avr.2011 (094/11)

    J’ai toujours un gros trou au fond de l’estomac. Ciel, je n’ai jamais aimé quelqu’un autant que j’aime Pascal, c’est écrasant, horripilant, ça me rend complètement raplapla, sans énergie et sans volonté. Je pense à lui 24h sur 24h, c’est carrément insupportable et aussi épuisant.

    J’ai passé le plus clair de ma journée à essayer de trouver le courage de l’appeler... mais pour lui dire quoi? Je n’arrive pas à t’oublier? Reviens? Ne me laisse pas tomber? Aime moi encore ou sinon, je t’en supplie, fait le moi croire une fois de temps à autre? Pfff, lamentable. J’étais devenue une de ces pauvres filles désespérée, amoureuse à sens unique, qui n’arrive pas à se faire une raison, qui n’arrive pas à accepter une rupture! Lamentable, lamentable, je me déteste.

    J’ai encore des crises de chaleur en pensant à lui, Pascal, de véritable crise de chaleur, j’ai l’impression d’avoir l’épiderme en feu! C’est peut-être de grosses crises d’angoisses et ça m’arrive n’importe où! Je peux être en train d’acheter du pain et tout à coup, hop, crise de chaleur; mon regard a quelque chose qui me fait penser à lui et je me mets à bouillir littéralement de l’intérieur. Et je languis de lui. Purée, c’est insupportable. Est-ce que c’est ce que ressente ces personnes qui se disent amoureuses? Alors, j’avais raison d’avoir fui ce sentiment pendant si longtemps.

    Je déteste ne pas avoir le contrôle... Parfois, j’ai tellement envie de le voir, de le sentir, de l’entendre que je me sens au bord de la folie. Même l’odeur du printemps me tord l’estomac, le chant des oiseaux le matin, la vue du lac, tout me donne des frissons; j’ai envie qu’il soit là, à portée de main. Je ne veux pas ressentir ces choses là, je veux me concentrer sur ma vie avec Thomas et oublier cet autre sourire, ces expressions, cette façon d’aimer, cet autre regard... Je ne veux pas y penser.

    Le soir, ouf, souper chez ma frangine. J’étais contente de voir mes nièces, les entendre raconter leurs histoires, sourire de leurs blagues.

    Une pensée assez triste m’a traversé l’esprit; dans 100ans, j’aurai disparu de ce monde, je ne serais plus qu’un amas d’os ou de poussières, toutes traces de ces sentiments que j’imaginais si grands, auront disparu. Et même en regardant mon sourire figé sur une vieille photo, personne ne pourra deviner à quel point j’étais consumée d’amour pour cet homme aux magnifiques yeux verts brûlants. Pascal, Pascal qui? Peut-être n’auront-ils qu’une vieille photo d’un vieil homme bedonnant et chauve? L’idée m’a fait sourire. Personne ne pourra imaginer que cet homme là aura provoquer en moi les affres d’une passion dévorante!

    22h, j’étais de retour dans mon repaire!

    Après avoir mis mon journal à jour, je n’ai pas pu me retenir d’envoyer un message à Pascal; “Est-ce que j’ose t’appeler demain?”.

    Je ne pensais pas recevoir de réponse, en tout cas, pas avant demain, alors j’ai été agréablement surprise de recevoir un message de sa part 5mn après; Bien sûr voyons! Tu peux m’appeler quant tu veux, toujours!!! Bisous. J’ai réalisé que j’avais été si nerveuse en composant le message, dans ma hâte, j’avais oublié de dire; bisous à la fin. Pfff.

    Alors à demain, gros bisous :)
    Gros bisous à toi aussi ;)


    Sauvée de la détresse! Grâce aux messages de Pascal, j’avais l’impression que le poids que j’avais au fond de la poitrine était moins lourd. Je pouvais enfin dormir grâce à l’espoir de l’entendre demain, d’être en contact. Je ne pensais pas qu’il me répondrait aussi gentiment. Afff, il me plaît.


    Et 1 jour de repos - Mardi.5.avril.2011 - (95/11)

    Mardi j’étais si crevée du week-end, qu’après avoir passé quelques heures à peindre, je me suis effondrée et j’ai dormi une partie de l’après-midi. Je n’ai pas appelé Pascal.

    Après tout, l’idée que je pouvais l'appeler et l’entendre a suffit à alléger mon angoisse. Je pouvais remettre mon appel à demain, ou après-demain, au moins j’avais cette petite escapade, ce petit espoir, grâce à ça, je me sentais bien.

    J’ai parlé avec Thomas vers midi, et en fin de journée. Je lui avais dit que j’irai “peut-être” chez lui après son entrainement et après avoir fini mes trucs, mais je n’avais pas envie de bouger de la maison.

    Mince, il faut que je passe chez Dol, chez mon papily aussi, que j’achète du vin pour compléter, que je fasse un saut à l’agence, que je pense aussi à appeler Vania, mince Caro aussi... Pfff... Demain... Oui, demain. Aujourd’hui, je n’avais pas envie de faire grand chose.

    Comme je ne l’avais pas appelé, en début de soirée Pascal m’a envoyé un petit message; Tu ne devais pas m’appeler aujourd’hui? J’ai attendu ton appel. Tout va bien?. J’ai pas répondu parce que je dormais quant je l’ai reçu, et après, je ne savais pas quoi dire.



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  • Je me mentais à moi-même! - Dimanche 3.avr.2011 - (093/11)

    On avait pas beaucoup dormi, Thomas était venu se coucher vers 6h du matin et il ne m’avait pas laissé dormir et à 11h, il était déjà debout, le tein frais et dispo. Grrr, j’aurai bien passé la journée à roupiller moi. Ok, j’avoue, c’était aussi parce que je ne voulais pas me retrouver face à Pascal, je me sentais mal à l'aise de devoir manger avec eux. Iak, ça faisait vraiment "couple"!

    Jeeez, je ne pouvais pas lire ce que pensait Pascal, il avait l’air égal à lui-même, par contre, je ne sais pas si c’était mon imagination, mais il évitait de me regarder. Jess, elle tout comme son frère, semblait péter la forme. Comme à mon habitude, j’avais de la peine à desserrer les dents sans avoir avalé 4 ou 5 cafés, alors je les écoutais papoter en essayant de cacher mes baillements.

    Petit coup de canif; Pascal était déjà là vendredi soir. Il avait été répéter avec le groupe de son pote Varios. Ils avaient un petit concert vendredi soir, Pascal avait été les voir, tandis que Jess avait passé la soirée avec sa copine Barbie (je crois). Samedi donc, il avait passé une partie de la journée avec le groupe de musiciens. Le soir, après le souper chez les parents, Jess avait été voir son mari jouer. Ils avaient été ensuite prendre un verre avec le groupe, puis ils sont venus nous rejoindre en boîte.

    Donc, Thomas savait bien que Pascal était là! Et il ne m’a rien dit. De plus, j’ai appris qu’il avait accompagné sa soeur au concert. Hum, quel cachotier, je comprends pourquoi il était arrivé si tard! Il était venu me rejoindre après, au lieu d’aller prendre un verre avec le groupe.

    Je ne savais pas si je devais lui dire quelque chose ou pas, après tout, il n’y avait pas de raison précise qui l’obligeait à m’en parler!!!! Arhhh! Ca aurait changé quoi de toute façon? A part me rendre légèrement distante à l’idée que peut-être Pascal se pointerait plus tard dans la soirée? Mouais, à la place de Thomas, je n’aurais rien dit non plus.

    Après avoir avalé mes cafés, j’ai commencé à participer aux discussions; j’ai fait mine de m’intéresser au concert. Hum, ça ne m’intéressait pas du tout, c’était question de causer, de ne pas faire bande à part. Par contre, Pascal ne faisait pas la gueule, mais il restait silencieux, distant, il avait l’air dans la lune, de ne pas s’intéresser à la conversation. J’ai eu l’impression que ma présence le dérangeait, d’être de trop.
    Mais je me faisais des idées, il était seulement dans son mood du matin après avoir peu dormi. Pour ça, il me ressemblait beaucoup, Jess et Thomas étaient toujours très bavard le matin.

    Jess avait l’intention de rentrer aux Etats-Unis, à New-York. Elle retournait s’installer dans leur appartement à New York. Pascal pensait aller avec elle, et resterait une semaine là-bas. Ils n’ont pas précisé quand, mais je pense que c’était pour bientôt.

    D’entente tacite, on mangeait ensemble à midi, enfin c’était plutôt 14h. Ca me rendait nerveuse de me mettre à cuisiner comme si j’étais chez moi, et j’avais peur des éventuels critiques de Jess ou même de Pascal. En fait, j’étais juste nerveuse. Comme s’il avait deviné, Pascal s’est tout simplement occupé de tout, comme si c’était naturel.

    Vers les 15h, les cops de Thomas ont commencés à envahir son appartement. Flûte, j’aurai voulu être chez moi au calme, devant ma téloche, sans avoir besoin de sourire, parler ou me casser la tête à écouter ou participer aux conversations. Pas très bavarde, je m’étais installée entre les jambes de Thomas.

    Pascal et Jess sont parti vers 17h pour Munich.

    Après le départ du couple, les garçons ont décidés de jouer à des jeux vidéos, sur ce, je me suis éclipsée dans la chambre pour dormir encore un peu. J’ai pleuré en silence avec la peur au ventre que Thomas ne me surprenne. Même si je ne voulais pas me laisser aller à y penser, je me mentais à moi-même, voir Pascal m’a touchée, me torturait, je l’aimais toujours et c’était difficile de se faire à l’idée que c’était fini, que jamais plus je ne pourrais me lover dans ses bras ou faire l’amour avec lui, ni l’embrasser ou le toucher. Je souffrais plus que je ne saurais le dire, ça me faisait comme un gros vide à l’intérieur, un gros vide que je n’arrivais pas à combler.

    Bête à dire, mais je me sentais seule, perdue sans son amour, sans l’espoir de revenir à ce qu’il y avait entre nous. Il me manquait si fort que ça en devenait irrespirable.



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  • Drôle de surprise - (Sam.2.avr.11 - (092/11)

    Dire que j’ai passé la nuit chez lui toute seule! je ne savais pas que Thomas ne rentrerait pas, sinon, j’aurai été dormir chez moi. Je dormais encore quant il est rentré peu avant 11h. J’ai senti ses mains remonter le long de mon corps, et pendant une petite seconde, j’ai cru que c’était Pascal avant de me rappeler où j’étais. Piouhhh, heureusement que je n’ai pas prononcé de nom, heureusement que je n’ai pas prononcé le nom de Pascal.!

    Il faisait une châleur infernale aujourd’hui, malgré ça, j’avais déjà prévu des trucs, alors je n’ai pas pu traîner avec Thomas la journée. Ils avaient prévu de jouer au basquet dans le jardin l'après-midi, je crois. Et j’avais envie d’être chez moi, je voulais peindre et traîner dans un training défoncé toute la journée. Quant je traverse une de mes phases de solitude, je regrette de ne pas être célibataire, parce que je me sens coupable de repousser mon partenaire.

    J’ai donc pris la fuite et j’ai pu passer ma petite journée adorable à la maison.

    20h, j’avais rendez-vous avec mon petit Prince pour aller manger en tête à tête, mais il y a eu un changement de programme, ses parents étaient en Suisse et ils l’ont invité à manger et Thomas tenait à ce que je l’accompagne. Queeellle Poissssse! Je ne voulais pas y aller, mais alors pas du tout, pfffff. J’allais encore devoir subir leurs regards apuyé et désaprobateurs et en même temps, ça me rappelait désagréablement que la dernière fois, j’avais hélas humilié Pascal.

    Rho, non non non, je ne voulais pas y aller, pas question que j’y aille. Thomas a insisté et insisté et j’ai refusé en bloc, il connaissait mes raisons. Il n’avait pas le choix, rien ne me ferait endurer un dîner avec ses vieux!

    Caroline a essayé de me joindre, mais je n’ai pas répondu. Je ne voulais pas l’entendre me parler encore de Pascal, de sa joie de travailler avec lui ou de le voir tout le temps. J’étais assez tendue comme ça, et j’avais envie de passer un week-end tranquille et heureux pour une fois. Pascal, je le trace de ma tête.

    Je me mentais à moi-même, ce n’était pas si facile d’oublier Pascal...

    Normalement, Thomas aurait dû passer me chercher vers 22h, comme il n’avait toujours pas donner signe de vie, j’ai été contente d’avoir une excuse pour prendre ma voiture. J’en ai profité pour rejoindre Vania et sa copine, du même coup de croiser mes potes et prendre un verre avec eux.

    Inconsciemment, je regardais toutes les personnes qui entraient, et je me suis rendue compte que... j’espèrais voir quelqu’un... J’ai eu une petite pensée pour Pascal... Il devait être parti en vacances probablement comme prévu? Gros poid dans la poitrine, glups... Seul? Ou avec? Qui? Caro? Ou quand même Nina? Est-ce que Caro cherchait à me joindre pour m’apprendre la bonne nouvelle? Stoooop! Fallait que j’arrête ça, sinon j’allais devenir folle. Il pouvait partir en vacances avec qui il voulait, ça ne me regardait pas. Oui mais... Quand même, ça me ferait si mal. Afff, je devais aimé me torturer, mais comment faire pour arrêter la machine, la tête ne devrait pas être autorisé à penser à des choses qu’on ne veut pas, on devrait avoir un bouton ON-OFF pour arrêter tout ça.

    Pour arrêter ma descente aux enfers, je me susi raccrochée à la pensée que bientôt, Thomas serait là, et toutes ces idées noires s’envoleraient aussitôt. Je me suis plongée dans l’ambiance, et j’ai bu 1 ou 2 verres trop vite.

    Thomas est arrivé peu après 23h30. J’étais contente de le voir enfin et je lui ai presque sauté au cou de joie. L’alcool aidant, j’étais collante comme une grosse limace. J’étais tout le temps à lui faire des bisous, heureuse comme une petite midinette à 2 balles parce qu’il me tenait par la main. J’étais bien trop aux anges et déjà trop alcoolisée pour remarquer son regard appuyé. Probablement que j’aurai mal interprêté son regard de toute façon, parce que j’avais l’impression qu’il aurait aimé qu’on soit seul tous les 2. Il me couvrait de câlins, ne me laissant pas m’éloigner même pour aller discuter avec mes copines, à 2 pas.

    J’aime ses cheveux légèrement bouclés... Je ne l’ai jamais dis? Pourtant, il a une belle chevelure que je lui enviais à mort. J’aime passé mes mains dans ses cheveux et j’aime lui faire des bisous dans le cou. Pour pouvoir faire ça, j’étais obligée de me mettre en talons et ce soir, j’avais fait l’effort. Ce soir, je me sentais libre comme l’air et j’avais envie que Thomas se sente heureux d’être avec moi et pas une autre, alors j’étais plus câline que d’habitude. En général, je me retiens en publique. On dansait collé-collé, tout amoureux et tout. Puis on a été s’asseoir et quant il me parlait, je lui coupais la parole pour lui faire des bisous.

    Mes radards n’avaient pas fonctionné correctement ce soir, parce que je n’avais pas vu que quelqu’un debout au bar ne nous quittait pas des yeux.

    J’ai cru que j’avais vraiment trop bu quant j’ai cru reconnaître à l’autre bout de la salle, la silhouette de Jess. Puis j’ai eu froid dans le dos quant j’ai cru reconnaître Pascal. Intérieurement, j’ai secoué la tête et je me suis concentrée, et discrètement, j’ai regardé à nouveau; pas de doute c’était... Pascal. Il ne ressemblait à personne, c’était impossible de le confondre avec quelqu’un d’autre, c’était bien lui. Nos regards s’étaient accrochés quelques secondes et j’avais détourné les yeux, comme si je ne regardais rien en particulier. Aoutch, c’était comme une douche froide, j’ai cru que mon coeur allait s’arrêter de battre.

    Alors, il était donc venu ce week-end malgré tout...

    Avec le sourire, comme si de rien, je me suis excusée pour aller aux toilettes. Rhhhhhh! Qu’est-ce qu’il faisait là? Thomas devait sûrement le savoir et il ne m’avait rien dit? Pourquoi? Depuis quant était-il là? Est-ce qu’il m’avait vu embrasser Thomas? Je suis restée un moment enfermée dans les toilettes à essayer de me calmer. Je me sentais trahie, Thomas aurait dû me le dire.

    Après tout, je l’avais bien surpris avec sa Nina, je m’étais promise qu’il me le paierait, alors ce n’était qu’un prêté pour un rendu. Puis zut, j’avais le droit d’être heureuse aussi, et j’étais avec Thomas, il fallait qu’il s’y habitue. Hum, comme moi d’ailleurs. Puis si ça lui faisait mal, et alors? J’avais eu mal aussi et plus d’une fois. Puis c’était même pas dit que ça lui fasse quelque chose. J’ai choisi de ne pas me mettre martelle en tête et de faire comme si de rien, après tout, il était spécialiste pour ça, et à l’instant, j’allais aussi le devenir.

    Après m’être tamponner le visage d’eau froide, je suis retournée auprès de Thomas. Pascal était à la table, Jess aussi. Pas de Caroline? Heureusement que j’avais eu le temps de me calmer, je leur ai fait la bise avant de m’asseoir et enfiler ma main dans celle de Thomas. Mon geste l’a surpris, il s’est tourné vers moi pour me lancer un petit sourire heureux en serrant ma main dans la seinne. Ca m’a remonté le moral illico. Je sais bien qu’il avait eu peur qu’en voyant Pascal, je ne devienne distante et que je fasse tout pour ne pas montrer qu’on était ensemble.

    La vue de Pascal m’avait désaoulée directe, malgré tout la soirée s’est très bien passé.

    Thomas avait de la peine à quitter la table, ne voulant pas me laisser seule avec Pascal. Pourtant, on avait dansé et j’étais toujours aussi câline, faisant abstraction de la présence de Pascal. Je restais collée à lui, débordante de tendresses. Je n’ai rien changé à mon comportement depuis que Pascal était entré en jeux, j’espèrais que Thomas s’en rend compte. Je préfèrais oublier qu’il était là.

    Dès qu’on s’est retrouvé seul, Pascal m’a demandé comment j’allais, évidemment, j’ai répondu que j’allais bien. Je trouvais qu’il avait l’air d’aller bien aussi. Je me suis montrée surprise de ne pas voir Caroline accrochée à ses basques. Il a rigolé et m’a dit que quant il a décidé de venir, il lui avait demandé de ne pas le suivre comme un chien, ils se voyaient déjà toute la semaine, et Jess risquait de s’énerver de la voir encore durant le week-end.

    J’ai noté qu’il n’avait pas pensé à ce que je ressentirais, mais bien à ce que ressentirait sa femme!

    Et je me suis félicitée de n’avoir pas changé ma manière d’être avec Thomas en pensant à ses sentiments, puisqu’il ne semblait pas s’en faire pour moi.

    Puis Thomas a invité ceux qui le voulaient à prolonger la soirée chez lui (chez nous). Arf, ça c’était de trop. Une fois dans la voiture, j’ai senti la fatigue me submerger. Etait-ce parce que la présence de Pascal me remplissait d’angoisse? Je n’en sais rien. En arrivant à la maison, j’ai essayé de tenir le coup, mais j’étais naze. Après avoir averti Thomas, je me suis éclipsée pour aller me coucher.

    Une fois dans la chambre, la fatigue s’était envolée, je ne tenais pas en place. Incapable de me coucher, je voulais savoir ce qui se passait au salon. Toute seule, je m’étais exclue de la fête, exclue de la fin de soirée. J’suis vraiment sotte. J’aurai pu sortir sur le balcon et essayer de jeter un coup d’oeil, mais je n’osais pas mettre le nez dehors de peur de tomber nez à nez avec quelqu’un qui fumait dehors. Je n’osais pas non plus m’adosser à la porte pour écouter, si d’aventure Thomas venait me faire un bisou pour me dire bonne nuit, j’aurai l’air maligne. Ridicule de retourner au salon aussi, donc, j’ai dû me résoudre à me coucher et essayer de dormir.

    Stupidement, j’ai vérifié mon natel, espérant contre toute attente un message de Pascal, un truc du genre; Déjà?, mais niet.

    Incroyable, mais j’ai quand même réussi à m’endormir. Je devais être crevée. La soirée s’est prolongée tard, et Thomas n’est venu se coucher que vers les 6h30 du matin, avec bien d’autres idées en tête que de dormir. J’avais peur que Pascal puisse nous entendre, alors je n’en avais pas envie. Je n’ai pas voulu le repousser, même en prétextant que je dormais, Thomas aurait tout de suite deviné que c'était à cause de la présence de Pascal.

    Je crois que j’ai entendu Pascal quitté la maison... Il allait dormir ailleurs? Je me demande si c’était pour aller rejoindre Caro? Alors elle était là? Sinon, où pouvait-il bien aller à une heure aussi matinale?



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  • Pascal & Nina c'est fini!
    Ven-1er.avr.11 - (091/11)

    Hier, c’était l’anniversaire de mon papily, j’ai voulu lui offrir du vin, et comme je n’y connais pas grand chose, j’avais d’abord pensé demander à Thomas, mais ma cops Dol travaille dans l’hôtellerie, sait où se procurer des vins difficiles à trouver sur le marché et en connaît un rayon, alors elle m’avait proposé son aide. On en avait parlé seulement mardi, le délai était un peu court, alors je n’ai pas pu avoir ça pour jeudi.

    Je devais l’appeler aujourd’hui vers midi, mais comme elle ne répondait pas, j’ai été acheter autre chose!!! J’ai hésité entre un appareil photo numérique et un micro-ondes. J’ai choisi le micro-ondes; il suffisait de le brancher pour que ça fonctionne. Après avoir été déposé son cadeau, je suis rentrée crevée et hélas, je suis tombée sur ma voisine du rez. J’ai donc passé le reste de l’après-midi à l’aider avec son ordi et j’ai fini par rentrer sur les rotules.

    Moi qui voulait faire une petite sieste avant la soirée, c’était foutu!

    D’après ce que je savais, Pascal ne rentrait pas ce week-end, alors je me sentais moins stressée. J’essayais de ne pas penser à lui pour ne pas me casser le moral. J’avais eu Caro en ligne quant je rentrais de chez mon papa et elle m’avait raconté comme elle était contente de son nouveau boulot, c’était un peu comme quant elle travaillait ici avec Pascal, ils allaient manger ensemble presque tous les jours à midi. Sa voix vibrait de joie. Elle attendait chaque journée avec impatience, et s’appliquait dans tout ce que Pascal lui commandait, elle ne voulait pas qu’il puisse regretter de l’avoir choisie.

    Apparemment, après leurs ruptures, Nina n’était pas retournée au boulot la semaine suivante et à son retour, elle avait été désagréablement surprise de trouver Caroline. Pascal et elle s’étaient enfermés dans son bureau, elle les avait entendu se prendre la tête à son sujet. C’était terminé entre eux. Ils ne se voyaient plus qu’aux sorties organisé par les collègues du boulot. Maintenant qu’elle travaillait avec Pascal, Caro participait à toutes ces sorties. D’ailleurs, Pascal était rentré avec elle 1 ou 2 fois, il n’avait pas passé la nuit, mais elle savait qu’il n’avait pas revu Nina en dehors du boulot.

    Après son coup de fils, comme je ne voulais pas penser à Pascal, j’ai effacé tout de ma tête.

    Le soir toutefois, j’étais raplapla, je n’avais pas envie de sortir, j’ai essayé de l’expliquer à Thomas, mais j’ai senti l’incertitude le gagner à nouveau, il pensait que j’avais l’intention de partir en Allemagne. J’ai pris mes affaires pour le week-end et j’ai été chez lui. Il a vu que j’étais crevée, je lui ai raconté ma journée, il a vu que ce n’était pas une blague.

    J’ai fait une sieste puis j’ai été le retrouver au Tiger. J'aime arriver après lui, parce que j'aime l'entourer de mes bras et le couvrir de bisous. Quelque part, c'était comme dire; celui-là, il est à moi! Drôle que je n'ai jamais osé faire ça avec Pascal. J'étais assez fière d'être sa petite nana!! Si on arrive ensemble, il reste collé à moi et je trouve qu'on fait un peu bande à part. Comme ça, il est déjà dans l'ambiance avec ses copains et je n'ai plus qu'à me faire une petite place à ses côtés. Il sent bon et j'aime l'entendre papoter avec les autres, rire, et j'aime comme il m'entoure du bras, me faisant de petits bisous de temps à autre. Je l'observais du coin de l'oeil; j'aime vraiment être avec lui, je me sens bien.

    Ils avaient envi de sortir sur Genève ce soir. Waouh, ça ne me disait rien de rien. S’ils voulaient aller sur Genève, je rentre. Je n’avais pas envie de me retrouver coincée là-bas ou devoir monter en voiture avec quelqu’un qui avait bu. Je n’avais pas envie que Thomas prenne le volant non plus. Pfff. Bon, je savais que Thomas était prudent, il ne prendrait pas le volant suivant son état. J’étais encore crevée et aussi un peu angoissée. Je crois que je suis un peu déprimée.

    Thomas n’est pas rentré, il a dormi sur Genève..



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  • Pourquoi lui? Pourquoi pas moi?
    Jeudi-31.mars.11 - (090/11)

    Ah, cher Thomas!!! Ce soir, il avait un match, il aurait aimé que j’aille au match parce qu’ensuite, l’équipe mangeait ensemble. Je n’avais pas envie de sortir, d’abord, j’avais rendez-vous avec une copine, et je pensais rentrer ensuite chez moi pour passer une soirée tranquille. J’ai pensé qu’on pouvait passer une soirée chacun de son côté et se voir vendredi soir.

    Mais, cette fois, Thomas s’est fâché... Glups!

    Il avait l’impression qu’à l’approche du week-end, une fois de plus, je prenais mes distances, il en avait marre d’être le bouche-trou. J’avais beau lui assurer que ce n’était pas le cas, qu’on s’était vu presque tous les jours cette semaine, que j’avais besoin de temps en temps de mon espace, ce n’était que ça, rien d’autre, il ne m’a pas cru. Thomas était persuadé que j’allais soit disparaître tout le week-end et peut-être filer en Allemagne si Pascal ne rentrait pas. Alors, je lui ai promis que je n’allais nul part, que je resterais sagement à la maison, je voulais juste être un peu seule.

    Thomas n’a rien voulu savoir, il voulait que je me décide, lui ou Pascal, il ne voulait plus attendre indéfiniment. De toute façon, c’était terminé avec Pascal, alors il voulait savoir ce que j’attendais? Si je ne venais pas ce soir, alors il me ficherait la paix. Ce qui voulait dire, il laissait tomber. Aoutch! Pourquoi maintenant alors que j’avais décidé en mon fort intérieur d’être avec lui? Il est parti à son match triste et furieux. Ça me faisait mal au cœur de l’avoir mis dans cet état, je me sentais coupable, s’il jouait mal ou n’était pas concentré.

    J’ai donc fini par me décidé à aller au match. Je n’étais pas très à l’aise, mais je voulais qu’il se détende en voyant que j’étais là.

    Son regard s’est éclairé en me voyant prendre place dans les gradins, mais il avait toujours l’air triste. Son jeux était plus agressif que d’habitude, il n’a presque pas souri pendant toute la 1ère partie. Quant il quittait le terrain, je lui ai fait signe de regarder son natel. Je lui avais envoyé un message; Je t’aime espèce d’idiot, et puisque tu insiste, je te collerais aux fesses toute la nuit! Ta Glue ;).

    J’étais heureuse de voir que mon message l’avait drôlement détendu, ça se voyait dans sa manière de jouer. Il m’avait lancé un petit sourire en retournant sur le terrain. J’étais contente d’être venue.

    Le souper avec l’équipe était interminable et ma épuisé les neurones, c’était un cocktail de testostérone, bruyant au possible. J’avais mal à la tête et rien à dire. Ça s’est prolongé encore dans un bar près de Vevey. J’avais une envie folle d’être chez moi, allongée, les doigts de pieds écartés sur mon canapé devant la télé. Pourtant, j’avais plaisir à être avec lui, toute la soirée sa main emprisonnait la mienne, je le suivais partout, Thomas ne me lâchait pas et ne me quittait pas d’une semelle.

    Minuit, on a enfin pris le chemin de la maison.

    • Pourquoi ça ne marche pas entre nous Jane? Qu’est-ce qu’il a que je n’ai pas?
    • Thomas...
    • Pourquoi? Pourquoi pas moi? J’espérais que tu finirais par m’aimer autant que tu l’aime lui, je ne pensais pas que ce serait aussi dur de me faire une place dans ton cœur...

    Je n’ai pas su quoi répondre. J’avais pensé que Thomas allait remettre le sujet sur le tapis, je pensais que ça lui avait passé. Après avoir roulé un moment en silence, il a pris ma main, m’a fait un bisou dans la paume (oups, c’était un geste que je croyais unique à Pascal), puis il a gardé ma main sur sa jambe. Dans des moments comme ça, mon cœur de midinette se gonfle d’amour, et je l’aimais et me détestais de ne lui causer que de la déception.

    Je lui ai alors avoué que j’avais pensé essayer sérieusement de jouer le rôle de sa petite copine, mais je ne voulais rien lui dire au cas où j’échouais. Je ne le connaissais pas assez encore pour me sentir sûr de moi. Il était prêt à répondre à toutes mes questions, tout ce que je voulais savoir, mais comme je lui ai expliqué, ce n’est pas des choses auxquels on peut répondre comme ça, ce sont des choses qu’on ressent. Je lui ai dit que de l’avoir vu avec une autre fille m'avait blessée, avant ça j'avais  confiance en lui, maintenant, je ne savais pas trop et je n’arrivais toujours pas oublié ça.

    Puis, je me suis tue, je ne voulais pas gâcher le reste de la soirée en la transformant en prise de tête, ou qu’on passe toute la nuit à discuter. Il était tard et il travaillait le lendemain.

    Thomas ne l’a pas compris, il a voulu qu’on jette tout sur la table et qu’on discute une bonne fois pour toute de tout, mais j’ai proposé qu’on remette ça au lendemain et j’ai prétendu être fatiguée. Pour détendre l’atmosphère, j’ai plaisanté en disant que je n’avais pas eu mes moments de solitude cette semaine, alors j’étais limite. Avant de laisser tomber, il m’a rappelé que Pascal faisait et avait fait pire et ça n’avait pas l’air de me poser plus de problème que ça.

    Je pense qu’il a dû réaliser que ce n’était pas très malin de ramener Pascal dans la conversation!

    Heureusement, en arrivant à la maison, on avait laissé tout ça derrière nous, dans un tiroir bien scellé. J’aurai cru qu’après une soirée aussi bien remplie, après un match, le souper, etc, qu’il serait fatigué, mais même pas. Ça doit être un truc de mecs ça, ils ne sont jamais fatigué pour la bagatelle!

    J’ai réalisé un peu plus tard que quant j’ai fait ma petite confidence à Thomas, c’était passé minuit, donc le 1er avril, je pourrais toujours prétendre plus tard que c’était un poisson d’avril? Mouais, je crois pas que ça l’amuserait! Tristement, ce jour m’a rappelée qu’il y avait un an, Pascal avait presque failli me faire mourir de chagrin... Alors, j’ai adoré celui qui dormait près de moi, lui qui avait toujours été là pour me tendre la main. Il avait l’air si détendu, si chou, j’aimais être avec lui. Je me suis collée à lui et dans son sommeil, il m’a serrée contre lui dans ses bras solides et tendres. Afff, je l’adore!



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  • Vivre ensemble... heum?
    Mer-30.mars.11 - (089/11)

    Mardi et mercredi, je me suis concentrée sur mon boulot, ça faisait un moment que je n’avais pas eu la tête à ça. Il était temps. Une chance terrible, c’est que j’adore dessiner et peindre, alors même quant je suis distraite, je fais tout un tas de croquis, grâce à ça, j’ai toujours pu montrer quelque chose à mes employeurs.

    Nouveau challenge professionnel; le client veut un truc qui ne m’emballe pas des masses, mais bon; il aimerait un visage portant un masque de carnaval, la tête doit avoir l’air de s’extirper ou de percer la toile, à moitié de profil, il aimerait aussi des cheveux (roux de préférence), le reste du corps flou. Déjà, je n’arrive même pas à me figurer ou à imaginer la chose. Ça ne m’inspire pas du tout... Bah, je vais dessiner sans penser à la demande du client, je verrais bien ce qui sortira de ma plume et déciderais quels croquis je proposerais ensuite à mon chef de projet.

    Thomas a pensé que j’irai à nouveau dormir chez lui mardi, mais si je passais toutes mes soirées avec lui, on finirait par en prendre l’habitude, alors je ne voulais pas. Mais après l’entrainement, Thomas est passé chez moi. Il était trop mignon, ma faible résistance a fini à la poubelle.

    • Tu es tellement distante le week-end, alors j’essaie de profiter un max de la semaine...

    Il a souri, mais ces yeux étaient triste, puis ils se sont éclairés; Tu ne va pas me jeter dehors comme un pauvre chien abandonné, hein?. Il était trop chou, comment dire non? J’ai capitulé. Je n’aime pas les surprises, sa visite n’était pas prévue, mais de le voir si entreprenant, de voir son regard s’éclairer quant il me racontait des foutaises de chien abandonné, je le trouvais trop chou. Je l’aime, oui je l’aime vraiment. Je me sens bien, rassurée, confortablement à l’aise. Oh, j'aime Pascal, mais c’est juste du délire.

    Thomas m’a demandé de vivre avec lui...

    C’était non de toute façon, mais pour ne pas le froisser, je n’ai rien répondu. Comme il a insisté pour avoir une réponse, j’ai dit que je devais réfléchir. En fait, je voulais un peu de temps, ne pas gâcher la soirée, ni qu’il passe toute la soirée à me tanner avec ça. La prochaine fois qu’il m’en parlera, je lui expliquerais. Woups, et Thomas est parti dans un délire, me dépeignant une hypothétique vie à 2. Glups. Il rêvait un peu trop!

    Vivre avec lui, chez lui? Je ne pouvais pas, je ne voulais pas vivre avec quelqu’un!



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  • Assez d’humiliation.. Stop!
    
Lun-28.mars.11 - (087/11)

    Aoutch, j’ai lu le message de Sminette, flûte, elle avait raison, mais c’était un peu tard, je m’étais déjà couverte de ridicule durant tout le week-end. Je l’avais relancé, fait des avances, les 1ers pas, bref, tout ce que je n’aurai pas dû faire, pfff. Il devait se dire que c’était dans la poche, il pouvait faire ce qu’il voulait... Rrrrrh!

    Aujourd’hui, il fait gris et moche, tout comme mon humeur, mais j’aime bien. J’ai lu le message de Sminette ce matin, flûte elle a raison. Dommage qu’elle ne m’ait pas dit ça vendredi, ce qui m’aurait évitée de me couvrir de ridicule ce week-end. Je n’aurai jamais dû demander à Pascal d’être son bouche-trou à l’occas, c’était une erreur. Pourquoi se casserait-il le cul quant il peut m’avoir quant il le voulait. Je lui avais donner la corde pour me pendr, zut et re-zut.

    C’est vrai, où est passé le garçon qui me harcelait, qui me courait après, qui faisait tout pour éviter de me froisser, celui qui attendait des heures devant ma porte, qui faisait des folies juste pour me voir quelques minutes? Je l’ai perdu où? Comment faire pour le retrouver?

    Je crois que j’ai compris que Pascal voulait que je romps avec Thomas, mais je ne crois pas qu’il avait l’intention d’arrêter de voir d’autres filles, alors ça n’en valait pas la peine. En tous cas, ce n'était pas ce que je voulais,. Ce week-end, je n’avais pas eu l’impression que Pascal avait cherché à passer du temps avec moi, bien au contraire et j’avais débordé dans la connerie totale, alors stop.

    Alors que je travaillais, dans ma tête, j’ai aussi repassé en revue le week-end, le fait qu’il ait engagé Caroline, qu’il n’a pas semblé rechercher ma compagnie, et tout le reste. J’avais des mois à souffrir de l’éloignement, de ne pas savoir où on en était, j’avais l’impression que ça durait depuis une éternité, l’impression d’avoir été trahie, je n’en pouvais plus.

    Je détestais aussi le mal que je faisais à Thomas, mal de le voir rester quand même à mes côtés, être toujours là pour me ramasser quant je tombais en miettes. Je crois que cela faisait assez longtemps que c’était fini avec Pascal pour que je puisse, sans rougir, être avec Thomas.

    J’avais été une horreur avec lui ce week-end et j’avais envie de tout faire pour qu’il me pardonne et qu’il puisse sentir que j’appréciais tout ce qu’il faisait pour moi, et surtout, que je l’aimais aussi. Il avait travaillé tard aujourd’hui, je savais qu’il était naze, je l’avais entendu dans sa voix, donc je l’avais invité à manger chez moi, mais il préférait allez manger dehors. J’ai compris plus tard qu’il espérait que je le suivrait chez lui et il s’était dit que si on mangeait chez moi, il aurait dû rentrer et on ne pourrait pas dormir ensemble. Petit chou va, j’avais l’intention de passer la nuit avec lui de toute façon!



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  • Partir sans dire au revoir!
    
Dim-27.mars.11 - (086/11)

    Dimanche, pour combler mon désespoir, à mon réveil vers midi, il était un peu plus de midi, Pascal et Jess étaient déjà parti. Quant je l’ai appris, j’ai failli fondre en larmes. Ce n’est que grâce à la présence de Thomas que j’ai pu me retenir, pour ne pas lui faire de peine.

    J’étais complètement raplapla, triste, mais j’ai prétendu que c’était la gueule de bois.

    Heureusement, j’ai dû partir assez tôt pour déposer Caroline à la gare de Lausanne. J’avais le temps de me recomposer une tête avant le retour de Thomas. Sur tout le chemin, Caroline et moi avons passé notre temps à nous lamenter, à commenter les évènements du week-end, à nous demander si Pascal et Jess étaient à nouveau tout amoureux, etc.

    Caroline était impatiente de commencer à son nouveau boulot lundi matin. Elle savait qu’elle allait pouvoir passer ses journées avec Pascal, elle se foutait de même livrer le courier du moment qu’elle pouvait le voir. Ca a eu pour effet de lui faire oublier cet horrible week-end et elle pétillait de nouveau de joie à l’idée de voir Pascal le lendemain. Moi, ça me tordait l’estomac. C’était quand même assez bizarre d’entendre une autre fille parler de ses sentiments pour... j’allais dire mon mec... mais en fait, je ne peux que dire, pour le même mec pour qui j’avais aussi des sentiments!

    Dire que Pascal m’avait promis qu’on se verrait ce week-end, on avait même pas pu passer 10mn ensemble!! J’étais déçue. Je ne savais plus ce qu’il pensait, ni ce qui se passait dans sa tête, j’étais paumée.

    Thomas est passé me chercher en rentrant et j’ai été dormir chez lui. J’avais besoin d’amour.



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