• Jeudi, 21 mars 2013  - 80/2013 - Je devrais être morte...

    Apparemment, je suis encore là! J’ai tenté de mettre fin à mes jours, et je n’ai pas réussi. Cela faisait 3 mois que j’avais pris ma décision. Mon beau-frère m’a volé et je n’avais pas d’autre façon de me venger que de lui laisser mon appartement, avec mon cadavre à l’intérieur.

    Ben, je suis même surprise d'être encore de ce monde...

    Hélas, il semble que ma soeur me connaît mieux que je ne le pensais. Elle s’est doutée de quelque chose. Pourtant, elle sortait de l’hôpital, n’était pas en grande forme. Elle a peur de conduire sous la neige, parce qu’elle avait eu un grave accident il y a quelques mois, et elle avait failli y rester. Malgré le mauvais temps et l’état des routes, elle a fait plus d’1h de route pour se pointer chez moi. Plus de 15cm de neige, bourrasque. Les routes étaient impraticable et non dégagée. Même les chasses-neige n’osaient pas s’aventurer sur les routes.

    J’étais furieuse, et on a failli se disputer. C’aurait été le dernier souvenir qu’elle aurait eu de moi, une violente dispute et jetée dehors sous la neige. Je ne pouvais pas lui faire ça. Je n’ai pas réussi à la mettre dehors. J’ai pensé qu’elle finirai par s’endormir et alors, je mettrai mon plan à exécution. Je lui avais servi plusieurs thés, et j’avais mis un somnifère dedans. Malgré tout ça, elle n’avait pas la conscience tranquille, et elle s’est réveillée en sursaut après 1 petite heure de sommeil.

    Elle sursautait sans arrêt, dès qu’elle fermait les yeux. C’est pour ça que je lui ai donné un somnifère. Mais ça n’a pas marché. Je n’ai pas réussi à faire ce que j’avais décidé à cause de sa présence. Son inquiétude a empêché le somnifère de faire son effet.

    Je ne sais pas ce qui s’est passé, je me suis réveillée aujourd’hui, jeudi 20 vers 10h du matin  l’hôpital.

    D’après ce que je sais, ou que je me rappelle, j’avais pris une douche, je me suis habillée et coiffée pour mon voyage dans l’au-delà et… pouf je me suis réveillée 24h plus tard à l’hôpital. C’est-à-dire, ce jeudi matin vers 10h. Complètement paumée de me retrouver à l’hôpital. Je devais mourir, j’avais pris plus de 100mg de somnifère, et d’après les infos que j’avais trouvé sur internet, c’était une dose létal. J’aurai dû prendre de l’alcool avec, mais comme ma soeur était étendue sur le canapé du salon, je n’ai pas osé aller prendre l’alcool dans le bar du salon, de peur qu’elle se méfie.

    Apparemment, je me suis évanouie dans la salle de bain. Et même ça, je ne me rappelle de rien. Rien de rien.

    Tout ce que je sais, c’est qu’en sortant de la douche, je me sentais un peu vaseuse, je me coiffais devant le miroir… et… plus rien.

    D’après ma soeur, j’ai versé et j’avais des sortes de spasmes respiratoires. J’avais de la peine à respirer. Elle a immédiatement appelé la police et une ambulances.

    Il paraît qu’ils m’ont fait descendre les 2 étages en marchant, pour éviter que je sombre dans le coma. Ils n’ont pas cessé de me bousculer pour que je ne sombre pas dans un sommeil profond. Il paraît que je rouspétais parce qu’il me faisait mal avec leurs massages cardiaques. Je ne m’en rappelle pas. Il paraît que mes neveux, mon père et ma soeur sont venus à l’hôpital. Que j’ai entrouvert les yeux avant de sombrer dans un demi-sommeil. Une infirmière est restée à mes côtés, mesurant mes pulsions, mon flux sanguin, me réveillant toutes les 5 minutes. Et pourtant, je n’en ai aucun souvenir.

    Ma soeur m’a dit que mon papa était en larmes. Mon pauvre papa qui a passé 75ans… J’ai dû leur promettre de ne plus recommencer.

    J’avais vu ma famille dimanche. J’avais compris que mon beau-frère n’était qu’un escroc. Mon appartement vaut plus de Fs.500’000.-., mais je n’avais qu’une hypothèque de Fs.220’000.- dessus. N’ayant pas l’utilité de l’augmenter à plus. D’après l’accord qu’on avait passé il y a 5ans, il reprenait seulement hypothèque de Fs.220’000.- à son nom, mais je restais dans mon appart et il me faisait un usufruit. Mais, vu la valeur, il s’est empressé d’augmenter mon hypothèque à 370’000.- pour s’empocher Fs.150’000.-. Et il peut encore le vendre pour plus de 500’000.-Fs. Donc, il ne veut plus me rendre mon bien, et ne veut plus de l’accord qu’on a passé. Il s’est bien foutu de ma gueule, m’a volé jusqu’à la lie…

    Pendant les 5 dernières années, j’étais rongée de colère, jusqu’à ce que j’ai pris la décision de m’ôter la vie. Enfin, j’ai retrouvé le sommeil, mon calme. Fini la colère. J’avais une façon de me venger.

    Hélas, ma soeur, plus maligne que je l’aurai imaginé, ayant un 6ème sens aïgue m’a empêcher de mener ma vengeance à terme…

    Alors, je suis toujours là… Perdue… Ne sachant plus ce que je vais faire… mais je suis encore là…

    Je ne savais pas que ma famille tenait autant à moi… Depuis des semaines, je ne pensais qu'à ça. Chaque endroit que j'allais, chaque choses que je faisais, je me disais que c'était la dernière fois. Lundi, j'étais consciente qu'il me restais 5 jours! Dans ma tête, la pensée était toujours là; "dans 5 jours, je serais morte". A chaque minute, ces pensées ne me quittaient pas, je savais, et je me le répétais sans cesse; "dimanche prochain, je ne serais plus là... je serais morte.". Mais voilà, je suis encore là. J'avais dis au revoir à toute ma famille, à mes amis les plus proches, ceux qui m'entouraient. Je savais qu'ils ne se doutaient de rien... et j'étais persuadé que je ne les reverrais plus...

    J'étais à bout, vidée, fatiguée, mais pas déprimée par le geste que j'allais commettre. C'était ma décision, c'était ma vie. C'était mon choix. Et j'étais sereine, tranquille. Enfin en paix.

    Maintenant, je dois recommencer à voir plus loin que demain... refaire des plans... J'avais tout effacé, annué tous mes paiements... et maintenant je dois faire marche arrière... Ca, ça va être assez dur. Je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez, pas plus loin que dimanche....


    AKEMI-SAMA... TENSHI27.. Merci pour vos messages que je n'ai vu qu'aujourd'hui en rentrant de l'hôpital... Je vous adore :)



    2 commentaires

  • A tous ceux que j'ai croisé le long de ma route sur KaZeo,

    Pascal ne veut plus rien à voir avec moi. Hélas, je ne peux rien y changer. Je l'aime de toutes mes forces, mais ce n'est sans doute pas suffisant.

    Notre chemin s’arrête ici. J’ai décidé d’arrêter, de poser les plaques. Je suis fatiguée. Je n’ai plus le courage de continuer... Et ce n’est pas à cause de Pascal, en tous cas, pas uniquement.

    Mon beau-frère a volé mon appart, et demain je me fais éjecter. La justice lui a montré que le crime paie Alors, je sais que je ne viendrais plus sur KaZeo.

    J’ai rencontré pleins de gens supers ici, j’ai adoré partager ma vie avec vous smiley



    2 commentaires

  • Samedi, 16 mars 2013  - 75/2013 - Aller au chalet?

    Pascal était probablement au chalet. Pour bien faire, je ne devrais pas y aller. Comme me l’avait conseillé plusieurs copines, je devrais éviter tous les endroits où je risquais de le croiser. J’avais de la peine à me raisonner. J’aurai voulu pouvoir demander à Thomas, mais lui aussi m’avait dit de tourner la page. Pascal ne me répondrait surement pas. En dernier ressort, j’ai demandé à Caroline. Si Pascal était au chalet, Caro y serait aussi. Et je crois que, je serais plus tranquille.

    Caroline m’a répondu. Pascal était bel et bien au chalet.

    Rassurée de savoir où il était, et que Caroline l’avait à l’oeil, je suis restée à la maison. J’aurai pu monter, et rester lire au chalet. Mais à quoi cela servirait-il? Espérer dormir avec lui? Et s’il ne me le propose pas? Souffrir? Passer une nuit à me torturer les méninges? Ça n’en valait pas la chandelle. Je n’avais pas envie de sortir. Partout, je chercherais Pascal. Alors, autant rester tranquille chez moi. J’ai dû me répéter un millier de fois; “ne pas l’appeler, ne pas lui envoyer de sms”.


    Je sais bien que je devrais faire des efforts et me bouger… mais voilà… La souffrance m’engourdi.

    La journée, je n’ai pas été plus active. Je suis restée enfermée chez moi. Les yeux un peu gonflés par les quelques larmes que j’ai versé avant de m’endormir. Contre toute attente, j’ai espéré un appel de Pascal. Evidemment, qu’il ne m’appellerait pas. Comment pouvait-il tenir? Est-ce que je ne lui manquais pas? J’ai eu envie de monter les rejoindre toute la journée, et j’ai eu besoin de toute mon énergie pour ne pas le faire.

    Encore une soirée seule, à me torturer d’espoir… Surtout ne pas craquer…

    Mais wafff, je n’ai pas réussi. D’abord, j’ai essayé de joindre Caro. Comme elle ne répondait pas, j’ai craqué et j’ai appelé Pascal. Quant j’ai raccroché, je me suis sentie idiote. Ils étaient peut-être ensemble? Au moins, j'ai eu de la chance, Pascal a répondu au téléphone! Bien sûr, j'ai commencé à me faire des films, et me dire que, c'était parce que je lui manquais, ou y avait-il un message derrière ses mots???

    • Tu sais bien que tu es la bienvenue? Tu n’as pas besoin de mon autorisation pour venir Jane voyons!
    • Ben, je sais pas… Quant on s’est vu vendredi, tu ne m’as pas dit que tu allais au chalet, ni proposé  de monter…

    Pascal n’a rien répondu. Donc j’avais raison, il n’avait pas eu spécialement envie que je monte. Je n’aurai jamais dû l’appeler. Une fois de plus, je m’étais couverte de ridicule. Je me suis montrée faible.

    • C'est comme tu veux, tu peux venir si tu veux… J’avertirais, et ta chambre sera prête.

    Waouh! Comme ça fait mal! Il parlait de ma chambre, comme pour me signifier clairement, qu’on ne dormirait pas ensemble. Comme si j’étais une invitée parmi tant d’autre. Oubliant toute fierté, j’ai demandé s’il avait envi que je monte, et j’ai eu ma claque; “C’est comme tu veux”. Aïïïe! J’ai fait la souriante, parce qu’il paraît que ça s’entend à l’autre bout du fils, pour lancé un joyeux “OK”. Puis, pour changer de sujet avant de raccrocher, j’ai demandé ce qu’ils faisaient ce soir.

    La réponse ne m’intéressait pas. Je ne voulais juste pas me montrer vexée, ni avoir à lui dire si je montais ou pas. Je n’avais pas l’intention d’y aller, juste de le laisser y croire. J’allais ruminer ma déception dans mon coin.



    1 commentaire

  • Vendredi, 15 mars 2013  - 74/2013 - Pascal allait partir travailler ailleurs?

    Je crois que je vais aller me jeter à ses pieds et le supplier de me reprendre... Ne pas être avec Pascal est un horrible supplice. Insupportable. J’espère qu’il réussira à oublier, à me pardonner pour Layne. C’était une petite erreur de parcours. Un petit moment de faiblesse.

    Pascal m’avait proposé de prendre un verre avec lui hier soir, mais comme ma nièce dormait à la maison, j’avais dû annulé. Il a pensé que je ne tenais pas tellement à le voir. C’était faux. Bien sûr que j’en avais envie, mais mes neveux et nièces passent avant tout. Et je ne me voyais pas laisser ma nièce toute seule, juste pour un mec. Même si c’était Pascal.

    Toute la journée, j’ai couru pour aller chercher ma soeur et ma puce et les ramener à la maison… 18h, j’étais rentrée.

    Prenant mon courage par le collet, je lui ai donc téléphoné pour qu’on prenne ce fameux verre ensemble. Hélas, il avait autre chose. Quelle poisse. Je n’ai pas osé lui demandé quoi. Déçue, j’ai prévu de passer la soirée chez moi. Aucune envie de sortir voir des figures réjouies, ou des gens faire la foire. Je n’avais pas le coeur à faire la foire. Pourtant, je devrais, question de me changer les idées.
    J'étais consciente que je faisais tout de travers!

    Pascal a rappelé vers 20h pour se voir. Waouh, j’étais contente. Je ne savais toujours pas ce que j’allais lui dire, mais au moins, il n’avait plus l’air de me fuir. En 2 temps, 3 mouvements, j’ai viré mon vieux training, passé en vitesse sous la douche, etc, pour courir le retrouver.

    Mon coeur a failli lâché en l’apercevant devant le Churasco à m’attendre. Ce beau mec m’attendait moi! Waouh, qu’est-ce que j’avais de la chance. Hum, l’empêche, je faisais exactement ce que je devais éviter; le voir! Installé au fond du restaurant, devant un verre en attendant notre commande, on a eu de la peine à trouver quoi se dire. Puis, je me suis lancée;

    • Tu me manques… Je regrette tellement tout ce que je t’ai dis ou fait...
    • N’en parlons plus. Je t’aime Jane… J’aime ton sourire, tes petites manies et même ta timidité couverte de froideur. Mais…

    Pascal a baissé la tête, il semblait chercher ses mots. Hésitait. Puis, il a dit qu’il préférait rester un peu seul pour le moment.  Il voulait me voir pour me dire qu’il pensait quitter la Suisse, et accepter un poste en Angleterre. Rien n’était encore décidé. Il y avait plusieurs options; l’Angleterre, la Suède, l’Allemagne ou peut-être même qu’il retournerait vivre à New York. En attendant, il prévoyait d’aller sur place vérifier. Donc, il allait beaucoup voyager ces prochains temps.

    Glups! Est-ce qu’il partait à cause de moi? Non, ce serait m’accorder trop de crédit. Tout de même, ça tombait un peu trop à pique!!! L’empêche, j’ai frémi en l’entendant parler de l’Allemagne. Je ne voulais pas qu’il retourne en Allemagne, ça me rappelait trop de mauvais souvenir. Et j’avais peur qu’il renoue avec la peste allemande. Là, je le perdrais pour de bon!

    L’atmosphère s’est détendu pendant qu’on mangeait. J’étais en flammes; les joues brulantes, des vapeurs, les oreilles rougeoyantes, et les paumes moites. Pascal a dû remarqué mon malaise. il a essayé de me détendre avec ses sourires et en changeant de sujet. J’aurai voulu qu’il me parle de ce qui se passait avec sa femme. Mais, toujours pas un mot sur le sujet. Ça me rendait nerveuse et quelque peu furax.

    Pourquoi en avait-il parlé à Caroline et pourquoi ne voulait-il rien me dire?

    Après avoir dîné, on a pris un café, puis Pascal m’a raccompagnée à ma voiture. Il n’a pas proposé que je passe chez lui. Peut-être que j’aurai dû sortir tout mon cirque de séduction et tenter de le ramener à moi? Peut-être que j’avais été trop copine? Je me demande ce qu’il faisait après? C’était encore tôt! Pascal a dit qu’il ne sortait pas, mais est-ce que c’était vrai? En tous cas, je sais qu’il ne voyait pas Caro.

    Peut-être que je devrais aller chez lui après que Thomas soit sorti et lui parler. Lui dire carrément ce que je ressens? Quitte à me payer le ridicule de ma vie. Le supplier peut-être?

    Après avoir tourné comme une hélice chez moi, j’ai décidé de tenter ma chance. Hélas, il n’était pas à la maison. Donc, il m’avait menti. J’ai failli repartir aussitôt, furax. Mais, qu’importe. Ma fierté n’avait rien à faire là-dedans. J’avais besoin de le voir. Puis, j’ai pensé qu’ils étaient probablement au chalet...



    2 commentaires

  • Jeudi, 14 mars 2013  - 73/2013 - Kachou - Ecole - Hôpital - Moudon

    Pascal et Thomas avaient des copains à la maison ce soir. J’avais eu la folle envie d’aller faire le pieds de grue chez Pascal, mais ce serait abuser 2 jours de suite! Heureusement que j’ai su pour les visites, sinon, j’aurai eu l’air d’une cruche devant tous ses potes. Les garçons ne sont pas sortis ce soir.

    Moi aussi je suis restée sagement à la maison. J’ai invité ma nièce à dormir à la maison, comme ma soeur est à l’hôpital. Demain matin, comme d’hab, je dépose ma puce à l’école à 7h30. Vers 14h, je vais chercher Rose à l’hôpital, puis on ramasse Kachou en passant, et je ramène tout mon petit monde à Moudon.

    Le soir, j’ai invité ma puce à manger une pizza chez Mario. Il faisait un froid de canard, en plus, il neigeait. Kachou avait oublié ses affaires de Math-Physique, alors on a été jusqu’à Moudon les chercher, sous la tempête de neige. Bizarrement, il y avait beaucoup de neige sur la route jusqu’à l’entrée de Moudon, et presque rien là-bas.

    On a pris les 4h avec Marie et Roméo. On a aussi passé beaucoup de temps, le nez plongé dans nos bouquins, avec un feu de cheminée qui crépitait discrètement.



    votre commentaire

  • Mercredi, 13 mars 2013 - 72/2013 - Pascal était froid avec moi...

    Il fallait que je parle à Pascal. Il n’est pas rentré de la nuit. Ou s’il est rentré, il m’a vue et a pris la fuite aussitôt. Je m’étais endormie, alors je n’ai rien vu, rien entendu. Je savais déjà que ce ne serait pas facile. Pascal risque de m’envoyer balader, mais il fallait que je tente le tout pour le tout. Je suis donc passée à l’appartement vers 17h.

    En passant par le rez, je voulais vérifier si Jess était là. Je crois que je voulais aussi lui parler, ou du moins, voir comment elle allait. Il n’y avait personne. Jess semblait avoir disparu. Enfin, c’était d’anciens petits signes visibles de sa présence, signes disséminés par-ci, par-là dans l’appartement.

    Thomas et Pascal sont arrivés un peu après 19h30. Pascal s’est figé en m’apercevant sur le canapé. Thomas a aussitôt eu quelque chose à faire à l’extérieur, et il a pris la tangente. Je suis presque sûre que Pascal aurait aimé en faire autant.

    D’un geste rageur, il a lancé sa parka sur le fauteuil près de l’entrée. Sans m’adresser un regard, il a été se changer, pour enfiler un training. Sa tête devait tourné à plein régime, à chercher comment m’éjecter de son appart. Boh, il pouvait toujours me demander de lui rendre ses clés. Mais, il n’en a rien fait. Donc, j’avais peut-être une chance de le calmer.

    Il a traversé le salon pour aller préparer du café, sans un mot, sans un regard. Je devait peut-être être la première à parler, mais il avait l’air si froid que je ne trouvais rien à dire. Malaise. Hésitante, je lui ai demandé s’il allait bien. Waouh, la question complètement naze. C’était vraiment pas la bonne chose à dire. Son regard froid m’a carrément givrée. Il n’a rien répondu.

    Pascal a posé une tasse de café devant moi. Clairement, ce n’était que par politesse. Mes sont tombés sur son poignet et son bracelet en cuir brun. Argh, j’aurai voulu toucher sa main. Le toucher.

    Comme je ne trouvais rien à dire, Pascal s’est lancé. Il m’a dit qu’il avait reçu mes nombreux messages. Il n’avait pas su quoi me répondre, et ne se sentait toujours pas prêt à me parler. C’était trop vite. Il était encore en colère. J’ai réalisé que j’aurai peut-être dû continuer les messages, et attendre que Pascal se soit calmé. Il voulait savoir ce que je voulais, ce que j’avais à dire. Il avait bien compris le message, c’était fini.

    Et ce qui m’a secouée, c’est qu’il disait apprécier d’être libre, de n’avoir de compte à rendre à personne. Il se sentait revivre.

    Si je ne savais rien pour sa femme, je me dirais qu’il était content de s’être débarrassé de moi. Puis, il a semblé reprendre le contrôle, il a souri, et pour la première fois, il m’a regardé dans les yeux. Il comprenait mon ras le bol. Puis, il a ajouté qu’il avait eu de la chance que je l’ai supporté aussi longtemps.

    Son regard s’est à nouveau assombri. Il ne voulait pas s’étendre sur le sujet. Pascal préférait qu’on en reste là. Trop choquée pour trouver quelque chose d’intelligent à dire, je l’ai laissé me raccompagné jusqu’à la porte. J’ai pensé lui demandé ce que je devais faire avec ses clés, mais je me suis ravisée. Je voulais vraiment les garder. C’était toujours un petit lien avec Pascal. Ce qui était sûr, c’est que je l’aimais toujours. Désespérement.

    Puis, alors que je partais la tête dans le vague dans la direction où j’avais parqué ma voiture, Pascal m’a demandé si je voulais aller prendre un verre avec lui demain soir. J’ai fait oui de la tête. Maaannn, j’avais envie d’être dans ses bras. Est-ce que je tiendrais loin de lui? Est-ce que je l’avais perdu? Est-ce que c’était vraiment ce que je voulais? J’étais paumée!



    votre commentaire

  • Mardi, 12 mars 2013 - 71/2013 - Pascal me fui...

    Marco, mon neveu, est passé à la maison. Il a pu m’aider à transporter dans ma voiture quelques affaires à débarrasser. Il y avait le souper de famille ce soir, et je voulais déposer les choses auxquelles je tenais, chez ma frangine. Après le souper, j’ai été chez Pascal.

    Thomas est rentré seul. Pascal avait vu ma voiture devant la maison, et il a décampé aussitôt. Pascal ne voulait toujours pas me voir. Je n’aurai pas dû parquer devant la maison. Quelle idiote!

    Thomas n’avait aucune idée où il pouvait être. En partant, j’ai fait un saut chez Caro. Pascal n’y était pas, et elle avait encore une tête à faire flipper. Elle est en congé maladie. Elle n’a fait que pleurer, et n’a pas le courage de sortir de chez elle.

    Inutile de déverser mes propres problèmes sur elle…

    J’ai essayé de lui remonter le moral, et au lieu de partir en chasse, pour essayer de retrouver Pascal. Parce que je suis presque sûre ce soir, de le retrouver chez Michael. Je suis restée avec Caroline.

    Je lui ai fait une soupe et elle a pleuré dans mon gilet. Après avoir tenté de ne pas tomber dans le mélo, d’être forte, mais, pour finir, on était toutes les 2 en larmes.

    Carrément lamentable! J’espère qu’il ne nous voyait pas, il serait mort de rire… J'aime bien Caro, elle est si touchante. La plupart du temps, je n'arrive pas à la considérer vraiment comme une rivale. Je n'arrive pas à lui en vouloir de se retrouver toujours dans mes pattes.

    Il était passé minuit quant je suis partie de chez Caro… Je suis retournée chez Pascal. Je voulais avoir le courage de l’attendre. Il faudrait bien qu’il rentre pour se changer pour aller au boulot, non? Puisqu’il avait fui, plus tôt, en apercevant ma voiture, je l’ai parquée ailleurs.

    Thomas était encore debout, alors on s’est installé tous les 2 au salon. On a regardé la télé et très peu parlé. Je crois que je n’avais aucune envie d’entendre ses critiques. Mais, il ne s'est pas gêné. Selon lui, cette fois, Pascal n'avait pas l'intention de faire marche arrière. Quant il s’est couché, j’ai pris le lit à Pascal. Au moins là, je ne pourrais pas le louper.



    2 commentaires

  • Dimanche, 10 mars 2013 - 69/2013 - Toujours pas pu parler à Pascal

    Pas de nouvelles de Pascal, mais ça, je m’y attendais! Il fallait quand même que je lui parle. Alors, j’ai demandé à Thomas d’éviter de rentrer tout de suite, pour me permettre de voir Pascal entre 4 yeux. Hélas, Thom m’a averti que, Pascal n’était pas prêt de rentrer, il traînait avec ses potes. Je me suis installée en boule sur son lit, bien décidée à l’attendre. Au moins lui prouver que j’étais capable d’en faire autant que lui.

     


    Lundi, 11 mars 2013 - 70/2013 - Stress & Re-Stress

    22h - Je viens de passer plus de 2h au téléphone avec Dol. J’ai les oreilles en compote. On lui a retiré sa fille. C’est pas normal. Je veux dire, la petite était en couveuse jusqu’à maintenant, et alors qu’elle pouvait rentrer avec son enfant, on lui l’arrache. C’est naze. Tout ça parce que sa clavicule à lâcher. Enfin bref, Dol n’avait pas le moral. Que dire? Moi non plus!

    Hier soir, Pascal n’était pas rentré de la nuit. Vers 4h du matin, toujours personne. Je me suis sentie conne d’être plantée comme une idiote dans un appartement vide. Thomas n’était pas rentré non plus. Pascal rentrerait certainement se changer pour le boulot, mais on aurait pas pu discuter. Alors ma démarche n’aurait servi à rien.

    J’ai laissé un petit mot à côté de son lit. Il se pourrait qu’après ça, qu’il me demande de restituer les clefs!!! Pour ça, il sera obligé de me contacter…

    Comble du comble, Pascal a répondu à mon message pour me dire que; "si le message n’était pas encore assez clair, il n’avait aucune envi de me parler. Et encore moins envi de me voir". Glups!

    Waouh, ça m’a déchiré le coeur. Quant il le voulait, il pouvait vraiment être sacrément vache. Ou c’était seulement avec moi? Je ne me souviens pas l’avoir vu aussi tranchant avec Caro ou sa femme? D’ailleurs, il ne me semblait pas avoir entendu sa femme!!! Je me demande ce qu’elle devient. La dernière fois que je l’ai vue, elle avait une tête à faire peur. Oh! Peut-être comme la mienne en ce moment...



    votre commentaire

  • Samedi - 09 Mars 2013  - 68/2013 - Il me surprend chez Layne… Et je me sens coupable...

    J’ai passé la soirée à pleurer sur les épaules à Layne, à le bassiner à propos de Pascal, pour finir au plumard. Lamentable. Mais, ce n’était pas encore les pires moments de ma déchéance. Le pire c’était en partant de chez Layne vers 4h du matin et de trouver Pascal devant chez Layne. Mon coeur a atterri direct dans mes pompes. Je n’avais pas remarqué Pascal tout de suite.

    Layne m’avait accompagnée à la porte. Pieds nus, caleçon. Ça, c’était déjà trop.

    Mais, avant de me lancer vers ma voiture, on s’est embrassé sur le pas de la porte, puis discuter 2mn pour savoir si on se voyait demain ou pas. Et on s’est encore embrassé. Une fois que Layne a fermé la porte pour retourner se coucher, j’ai fouillé dans mon sac pour chercher mes clés. J’ai entendu une portière de voiture claquer, mais je n’ai pas fait attention, qui, quoi. J’ai juste surveillé mes arrières, en jetant un vague coup d’oeil dans la direction du bruit, et aux alentours, pour être sûre de ne pas me faire attaquer. Au cas où, j’aurai pu crier, et Layne aurait pu se porter à mon secours.

    Certaine de n’avoir rien à craindre, mes clés en mains, j’ai longé l’allée pour atteindre le trottoir et me précipiter d’un pas vif vers ma voiture. C’est là que j’ai vu Pascal appuyé contre sa voiture, les bras croisés, à me dévisager. Ça m’a coupé dans mon élan. J’étais choquée, surprise, heureuse et sceptique. Bien sûr, tout un tas de questions ont traversés mon esprits, à vitesse grand V; qu’est-ce qu’il avait vu, quant est-ce que j’avais entendu le bruit de la portière? C’est seulement quant j’ai vu Pascal, que j’ai reconnu, à retardement, le bruit de la portière de sa voiture. Aussi, depuis combien de temps était-il là, s’il nous avait vu nous… glups, s’il nous avait entendu discuté, etc.

    Layne semblait clairement sortir du lit, l’avait-il remarqué? Une main de fer, froide, serrait mes entrailles. Ben... je n’ai pas eu à me torturer longtemps.

    On s’est bien regarder, yeux dans les yeux. Quant mes jambes ont retrouvés leurs emplois, et que j’ai fait quelques pas en sa direction, Pascal a détourné la tête en faisant la grimace. Puis, sans un mot, sans un semblant de reproche, rien, il a baissé la tête, s’est passé une main dans les cheveux. Sans un regard dans ma direction, il est remonté en voiture et a démarré tout de suite.

    Que faire? Lui courir après? Mais, pour dire quoi? Puis, je n’avais pas à me justifier? Puis, si! Je me sentais coupable. Coupable d’avoir l’air de sauter tout ce qui bouge. Comme si je n’attendais que de rompre avec lui pour me jeter dans les bras du premier venu. Ou comme si c’était ce que j’avais planifié. Comme si ça m’arrangeait bien. Le supplier de m’écouter? Mais, qu’est-ce que je pourrais bien dire?

    Pascal ne pouvait pas deviner après ça, que j’avais passé chaque seconde à me languir de lui. Quelle idiote je fais!

    Puis, le souvenir de la foi où il m’avait repoussée violemment dans son jardin a fini par me convaincre de ne pas l’approcher. Pourtant, je continuais à me demander ce que je devais faire. Ne pas essayer de lui parler, était un aveu de culpabilité. Le faire, je prenais le risque de me faire jeter.

    Je n’avais pas le choix. Je devais le voir, quitte à me prendre la porte dans la face. Mais, j’avais la trouille!!!

    J’ai été chez lui. Pas de voiture. Alors, j’ai pensé qu’il était chez Caro. C’était 5h30 du matin, mais je devais lui parler, alors, j’ai sonné. Caroline a mis des plombes pour venir ouvrir. J’ai aussitôt pensé que Pascal se cachait chez elle, mais, ça n’avait aucun sens. Pourquoi se cacherait-il?

    Pascal n’était apparemment pas chez Caro. Vu mon expression sceptique, elle m’a invitée à entrer fouiller. Je l’ai cru sur parole. Je voulais aller encore voir chez Michael, alors après m’être platement excusée, j’ai filé. Chez Michael, je n’oserais certainement pas sonner. Alors comment faire pour savoir s’il était là-bas? J’avais bien la clé, mais, je n’oserai pas l’utiliser non plus. Poisse.

    J’ai fait le tour, pour voir si Pascal aurait parqué dans le coin. Après, j’ai vérifié dans le garage souterrain. Rien non plus. Ou est-ce qu’il avait bien pu passer. Ou peut-être avait-il mis sa voiture dans le garage chez lui? Non, certainement pas. Caro m’a appelé pour savoir si je l’avais trouvé. Elle proposait, vu qu’elle était réveillée maintenant, de passer boire un café. Elle voulait savoir ce qui s’était passé. Pourquoi, après avoir rompu avec lui, je le cherchais subitement?

    Je ne me sentais pas les tripes de lui raconter ma connerie! Pas à elle. Surtout pas.

    Désespérée, j’ai envoyé 3 messages à Pascal, coup sur coup. Lui demandant de m’appeler, qu’il fallait qu’on discute. Au moins, qu’il me laisse la possibilité de m’expliquer. Avec un sourire acide, je lui ai aussi mis que, ce n’était pas ce qu’il imaginait. Pascal m’avait servi la même phrase, il n’y avait pas si longtemps.

    Evidemment, Pascal n’a pas rappelé. Soulagée d’un côté, je suis rentrée. Après tout, j’avais fait l’effort.

    Sur le chemin du retour, j’ai réalisé qu’il se pourrait que Pascal soit monté au chalet. J’ai donc laissé un message à Thomas, pour lui demander de me dire si Pascal monte. Je lui ai mis qu’il s’était passé quelque chose de grave, alors je voulais juste être rassurée. Thomas a rappelé. Hum, j’ai eu toutes les peines du monde à paraître détachée. Pas que Thomas pense que c’était juste pour surveiller Pascal.

    Je pouvais donner ma main à couper, que, si Caroline est restée ici, c’est qu’elle savait que Pascal n’irait pas au chalet.
    Bof, tant pis. Pascal était peut-être tout simplement caché chez lui. Ce qui était clair, c’est qu’il ne voulait pas me parler.

    Toute la matinée du samedi, j’ai végété chez moi. Puis, peu avant midi, j’ai sonné chez Caro. Déjà, c’était pour voir si je surprenais Pascal là-bas, ou voir s’il se pointerait. J’ai parqué dans l’allée voisin, pour éviter de l’avertir de ma présence. Caroline avait une tête à faire frémir.

    Hélas, j’avais raté Pascal. Ils s’étaient vu plus tôt dans la matinée. Et depuis, Caroline avait passé son temps à pleurer. Apparemment, Pascal la rend responsable de notre rupture. Pour l’instant, il n’avait pas trop envi de la voir. Caroline m’a demandé si j’avais raconté à Pascal ce que l’on s’était dit. Evidemment, que non! Pour qui me prenait-elle? Scier la branche sur laquelle j’étais assise n’était pas mon genre. Je lui ai juré de n’avoir rien dit. Que c’était Pascal lui-même qui m’avait raconté.

    J’ai expliqué à Caroline que, je lui avais tiré les vers du nez. Et je n’avais pas du tout apprécier d’apprendre que Pascal lui avait tout raconté. J’ai insisté pour lui dire que, Pascal ne m’avait encore rien raconté. Il croit toujours que je ne sais rien à propos de Jess et lui. Pareil pour Thomas. Ils pensent que je suis toujours dans l’ignorance. Et parce que Pascal m’a encore dit qu’il m’en parlerait plus tard, ça m’a fait péter un câble, alors, je l’ai quitté.

    Ça l’a fait pleuré de plus belle. Elle regrettait de m’avoir raconté. Je l’ai rassurée, que même si je n’avais rien su, je l’aurai quand même plaqué. Et je lui ai raconté que, je n’avais posé qu’une question à Pascal, pour savoir s’il lui avait raconté, et c’est quant il m’a dit que oui, que j’ai décidé que j’en avais assez.

    En rentrant chez moi, je pensais… J’espérais y trouver Pascal. Mais, j’avais rêvé trop fort.

    Désemparée, j’ai attendu un coup de fils de sa part. Je ne savais pas si ça valait la peine de courir toute la ville, pour le trouver. Pfff, je ne le pensais pas. Pascal était sans doute rentré entretemps. J’ai décidé de tenter ma chance vers 18h. C’était évidemment peine perdu. Mince, j’aurai voulu avoir le courage d’appeler tous ses copains, mais, j’étais bien trop timide. Je les imaginais à rigoler dans leur barbe de me voir le pourchasser.

    Tout de même, je me suis installée dans le canapé pour l’attendre. J’avais pris un bouquin. J’espère qu’il passerait à la maison avant de sortir. Parce qu’il sortirait probablement avec ses potes ce soir.

    Vers 21h, Thomas m’a averti que Pascal était au chalet. Dommage. Alors, je suis retournée chez moi. Je n’allais pas monter me taper le ridicule devant toute la smala. La poisse. Comment réussir à lui parler? En plus, je ne savais pas du tout comment aborder le sujet. Tsssh, je me sentais hyper gênée, je n’avais pas envie de me retrouver en face de lui.

    Pour être sympa, j’ai informé Caro. Elle a aussitôt décidé de monter. Au moins, elle me racontera! Je l’espère!!!



    votre commentaire

  • Vendredi - 08 Mars 2013  - (67/2013) - Il me manque chaque seconde de chaque heure…

    Pascal me manquait jusqu’au sang. J’ai froid tout le temps froid. Froid à l’épiderme, jusqu’à l’os. Il aurait au moins pu m’appeler. Non, il n’a jamais été très friand des conversations téléphoniques. En plus, on n’est plus ensemble, alors appeler? Mais pour dire quoi? Moi aussi de mon côté, je cherchais toutes les excuses du monde pour l’appeler.

    Je n’osais même pas l’appeler pour savoir ce qu’il faisait ce soir, ou ce week-end! Et de quel droit? Rhhh…

    Caroline vient d’apprendre la (bonne) nouvelle. Inquiète, elle a voulu savoir pourquoi j’avais fait ça. J’en ai profité pour lui demander ce qu’elle faisait ce soir, ce week-end aussi. Hélas, elle ne savait pas encore. Elle n’avait pas encore pu le joindre au boulot. Sans gêne, je lui ai demandé si elle voyait Pascal. Même si je connaissais la réponse, waouh, ça fait hyper souffrir d’entendre la réponse.


    Et Pascal qui ne m’appelait pas! Qui ne donnait aucun signe de vie! Merde, il me manque, mon corps saigne du manque.

    Pour finir, j’ai demandé à Thomas. Lui devait savoir ce que faisait Pascal. Mais, Thomas n’a pas été très cool. Il m’a dit que j’avais voulu rompre, alors, il ne comprenait pas mes raisons de me renseigner sur ce que faisait Pascal. Je devais tourner la page, et commencer dès maintenant. Je ne devais pas baser ma vie sur ce que faisait ou non Pascal. C’est un peu vrai, mais j’ai pas aimé entendre ça. Même, j’étais un peu fâchée.

    Moi qui avait pensé trouver de l’aide auprès de Thomas!

    J’ai rappelé Caro pour lui demander de me rappeler quant elle saurait si elle va au chalet ou pas. Caro a demandé si je cherchais un moyen de renouer avec Pascal. Je lui ai dis que je n’en savais rien. Et c’était vrai. Je voulais juste savoir ce qu’il faisait. Comme j’ai dit à Caro, je ne pensais pas aller au chalet, et encore moins si Pascal montait. Caro m’a dit que je pouvais compter sur elle si jamais. Elle ferait tout pour nous rabibocher. Adorable. Je l’aime beaucoup cette nana.

    Je me suis sentie coupable, parce que, quelque part, j’ai pensé avec contentement, que peut-être Pascal l’avait évitée, et n’avait pas voulu prendre ses appels…

    Je n’arrive pas à envisager ma vie sans lui… Il me manque tellement dans chaque parcelle de mon être. Je déteste l’amour.

    Pour tromper mon manque, mon ennui, j’ai appelé Layne au secours. J’ai passé la soirée à le saouler à propos de Pascal. De ce qu’on s’était dit, le pourquoi du comment. De long en large, et en travers. J’ai pleuré aussi. Layne a dit que je devais tourner la page. Eviter de penser à Pascal. Eviter d’aller dans les endroits qu’il fréquentait. Sinon, je passerais mon temps à vivre dans le passé et à me faire du mal.

    Facile à dire! Pour les mecs, ce genre de truc est facile… Ils n’ont pas besoin d’aimer une fille pour coucher avec. J’ai voulu jouer au mec, mais, je me sentais plus coupable quant je couchais avec lui, alors que je sortais avec Pascal.

    Et ça, c’était peut-être, une des pires connerie de ma vie… Je ne pouvais pas deviner que Pascal traînait dans le coin!



    4 commentaires