• Mercredi, 17 juillet 2013   - 198/2013 - Caroline savait pour Pascal et Elodie

    Caroline n’était pas du tout étonné que Pascal ait appelé Elodie en premier. Elle non plus n’avait jamais parlé avec lui par ordi avant hier soir. Apparemment, c’était un truc qu’il avait appris à faire avec Elodie! Elle savait qu’il avait appelé Elodie avant de l’appeler, elle aussi lui avait posé la question. Elle n’avait pas raccroché comme moi, mais elle avait boudé. Pascal l’avait taquinée en lui demandant d’arrêter de bouder, que c’était grâce à Elodie qu’il avait eu l’idée de l’appeler en FaceTime.


    Caroline a pensé que l’empêche, j’avais eu raison de lui raccroché au nez. Ça le fera réfléchir. Elle comprenait pourquoi Pascal était toujours sur la pointe des pieds avec moi. Je n’étais pas aussi facile qu’elle. Caroline a fait passé son envie de le voir et de lui parler avant son énervement qu’il l’ait appelé après.

    Pendant que j’étais là, Pascal l’a appelée. Je me suis assise sur l’autre canapé. Je ne voulais pas qu’il sache que j’étais là. Caroline a même fini par oublier ma présence, jusqu’à ce que Pascal lui demande si elle avait de mes nouvelles. J’ai vu la manière que Caroline lui parlait, et je comprenais ce qu’il aimait chez elle. Elle est toute câline avec lui, mais ne se gêne pas pour lui poser des tonnes de questions, pour lui demander des explications sur tels ou telles choses, sur ses comportements.

    Pascal lui a raconté que j’avais raccroché après avoir su qu’il avait appelé Elodie avant moi, et qu’il n’a pas eu le temps de m’expliquer que c’était parce qu’Elodie l’avait appelé par FaceTime, qu’il a eu l’idée de nous appelé comme ça. Il avait bien peur que je sois fâchée et il se demandait comment faire pour se rattraper.

    Caroline lui a reproché de ne pas le voir assez souvent depuis quelques temps. Comme Pascal tournait autour du pot, Caroline ne s’est pas gênée de lui dire que c’était en fait, depuis qu’il fréquentait Elodie.

    Caroline se penchait souvent, lui dévoilant sa poitrine. Il avait sûrement remarqué. Elle lui a reproché de la négliger, elle qui ne pensait qu'à lui du matin au soir. Elle faisait la moue, lui envoyant des bisous sur l'écran, etc. Charmante... Pascal lui parlait avec beaucoup de tendresse.

    Tendresse que je croyais être la seule à y avoir droit. Ça titillait un peu ma jalousie. Puis, ils ont commencés à discuter vacances. Glups. C’est vrai, c’était l’été, Pascal allait sûrement prévoir quelque chose pour les vacances. Mais, avec qui??? Avec moi? Ou…?

    Pascal lui a demandé si elle pensait que j’accepterais de partir avec lui s’il me le proposait, mais il n’était sûr de rien encore… Ou si je chipoterais pendant cent ans avant de lui donner une réponse claire...

    C’est là que j’ai remarqué que Caro avait oublié que j’étais assis en face dans le fond. Elle a rigolé en lui disant: “Tu la connais, il lui faudrait toujours un certains temps… Peser le pour, le contre, voir si ça joue avec sa famille, puis… peut-être si ça ne dérange pas trop Thomas… Tu sais qu’elle sort avec Thomas non?”. Pascal refusait de croire ça.

    Puis Caroline a sursauté, parce que j’avais bougé, et qu’elle venait de se rappeler ma présence. J’étais contente que Pascal pensait me proposer d’aller en vacances avec lui! Je ne m’y attendais pas. Mais alors… Ça voulait dire qu’il n’était pas si amoureux d’Elodie que je le croyais??? Super! Alors, je n’avais peut-être aucune raison de me torturer autant. Pendant les vacances, on aura le temps de parler, de se rapprocher…

    J’en étais là de mes réflexions quant Caroline lui a demandé si elle pouvait venir aussi, ou s’ils iraient en vacances ensemble, rien que tous les deux. Pascal a rigolé; “Tu penses que j’ai combien de semaines de vacances toi? Puis, je sais pas encore si je pourrais partir… Je devrais peut-être aller au States.”.

    Caroline s’était remise à bouder en lui disant qu’ils n’avaient été en vacances
    qu’une fois ensemble en 5ans, qu’il pouvait faire un effort. Qu’elle ne voulait pas insister, mais, que si Pascal prévoyait des vacances, elle se mettait sur la liste des prétendantes. Elle lui a dit que, comme il ne m’avait encore rien dit, elle est donc la première.

    Après leurs coup de fils, j’ai engueulé Caroline d’avoir parlé de moi et Thomas. J’étais contente que Pascal n’a pas l’air de prendre ça au sérieux. Caroline m’a dit que tout le monde pensait que je sortais maintenant avec Thomas. D’ailleurs, le 1er week-end que j’avais passé chez lui, il leur avait tous demandé de ne pas débarquer chez lui le dimanche, parce qu’il était avec moi.

    Ça, je ne le savait pas! C’est clair que j’aurai dû m’en douter...

    Caroline m’a raconté ses filatures. Pascal avait presque passé toutes ses nuits chez Elodie, presque depuis le moment où ils se sont rencontrés, jusqu’au départ de sa femme. Depuis, il lui arrivait de dormir chez lui. Caroline les avait vu se balader, main dans la main, sortir au resto, sortir avec ses potes et tout. Elle m’a avoué que c’était crucifiant. Elle en avait bavé, pleuré. Mais, elle ne voulait pas que Pascal se doute qu’elle sait, parce qu’à ce moment là, il n’aurait plus de raison de lui cacher sa liaison.

    Caro pense qu’on devrait continuer à faire semblant d’ignorer que ça avait l’air d’être sérieux et de continuer comme si de rien. Ne pas le brusquer à devoir mettre les points sur les “i”. De ne pas trop souvent lu reprocher son manque d’attention, et faire en sorte que chaque moment qu’on passe avec lui compte. Caro a reconnu qu’elle avait peut-être fait une petite erreur ce soir en lui parlant d’Elodie. Mais heureusement, ça n’avait pas eu de conséquences. Sans doute, parce qu’il était à l’étranger.

    Elle pensait qu’au contraire, on devrait se montrer heureuse qu’il ait pensé nous appeler. Parce qu’après tout, il aurait pu parler avec Elodie, sans nous appeler. Qu’il aurait pu se contenter d’un simple sms, et encore. On n’en aurait rien su.

    Caroline avait raison. Je la découvrais de plus en plus au fils du temps. Elle n’était vraiment pas idiote! Au contraire, fine et rusée!!!

    Ça m’avait fait un bien fou de la voir ce soir. En rentrant, j’ai vérifié si Pascal avait essayé de me joindre sur FaceTime, et j’ai été contente de voir que oui. Las d’essayer en vain, il m’a envoyé un sms pour s’excuser de m’avoir fait de la peine, qu’il aurait voulu qu’on en parle. C’est n'est qu’après qu’il a appelé Caroline. Bien, il semble avoir compris.



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  • Mardi, 16 juillet 2013   - 197/2013 - La première ou rien

    Toute la journée, j’avais l’appart et la vue pour moi toute seule, alors j’en ai profité. Larvée sur le balcon, comme un lardon au soleil. C’était cool. Dol a essayé de m’appelé une demi douzaine de fois après notre première conversation. J’ai raccroché au bout de 5mn. C’était pas encore midi, et elle était complètement bourrée.

    C’était peut-être vache, mais je n’avais pas la patience de l’écouter me bassiner à propos de sa fille, de qui, apparemment, elle n’a rien à foutre. Et en 5mn, elle a répété les mêmes trucs au moins 10 fois! Une fois de plus, elle n’a pas appelé pour discuter, mais pour parler d’elle et me jouer une petite scène dramatique. Bon, je me suis sentie coupable, donc après le 10ème essai, j’ai répondu.

    Dol voulait sortir, qu’on aille boire un verre. Je lui ai rappelé que je ne sortirais plus en publique prendre un verre avec elle. Lui rappelant au passage ce qui s’était passé au Bleu. Elle a insisté, essayé de me culpabiliser, proposé de rester dans ma voiture, qu’on était pas obligée d’aller dans un bistrot, etc, mais il n’y avait rien à faire pour me faire changer d’avis.

    Alors, sans plus de cérémonie, voyant qu’elle n’obtenait pas ce qu’elle voulait, elle m’a raccroché au nez.

    10mn plus tard, elle m’envoyait un long message pour tenter de me culpabiliser! Bah, je l’ai effacé aussi sec. Je n’étais pas d’humeur pour ses conneries.

    Tard dans la soirée, Pascal a voulu qu’on se fasse un petit FaceTime (sorte de Skype pour Mac). Bien sûr, je n’ai pas dit non. Bizarrement, c’est la première fois qu’on se fait une discussion à distance, par ordi. Ça m’a fait plaisir. Apparemment, je lui manque plus que quant je suis  2 pas!!!

    Pascal m’a raconté son voyage, les péripécies de la perte de sa valise à l’arrivée! Et pourtant, c’est pas si loin l’Allemagne, et ils ont réussis à envoyer sa valise à Londres!

    Bref, il avait passé du temps hier à faire les boutiques pour s’acheter quelques affaires, et une fois terminé, le soir, il a reçu sa valise  à son hôtel. Donc, il avait perdu son temps dans les magasins pour des prunes! Savoir qu’il était en Allemagne, près de l’autre pétasse, j’ai eu envie de lui demander ce qui se passait avec elle. Mais, je me suis abstenu. Curieusement, de fils en aiguilles, ça m’a fait me demander si Pascal n’avait appelé que moi.

    Ben non. Il avait déjà parlé avec Caroline. Alors, sans gêne, suivant un peu le conseil de ma copine, Akemi-sama, j’ai demandé s’il avait aussi parlé à Elodie. Et là, je l’ai vu tiqué. A sa réaction, j’ai compris qu’avant de me parler, ou de m’appeler, il avait pensé à appeler Elodie en premier. Ça m’a blessé, énervé. J’ai raccroché. Pascal a bien essayé de me rappeler, mais je n’ai pas répondu. La seule chose qui m’énervait, était que la fenêtre d FaceTime se met en plein milieu de mon écran. Ça m’agaçait. Fuck You! Non mais, il est gonflé!

    J’étais trop fatiguée pour aller chez Caroline ce soir. On a repoussé à demain. Je lui raconterai, et je lui demanderais ce qu’elle en pense.



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  • Lundi, 15 juillet 2013   - 196/2013 - A deux, c’est plus facile

    Lundi soir, dîner en famille. Marco manquait à l’appel, il était encore en Turquie avec Ella. L’après-midi, je l’ai passé à Cugy, chez Marie. C’est toujours incroyablement impossible de partir une fois sur place. J’ai dû me faire appeler par ma frangine pour pouvoir filer.

    J’ai joué au Monopoly avec Roméo et Yves jusqu’au retour de leurs mamans. Ha! J’étais en train de perdre!!! Marie voulait que je reste dîner. Roméo s’est planté devant la porte pour m’empêcher de m’en aller. Il a grandi, je sens que je leur manque pas mal. Roméo disait que ça lui manquait de ne pas pouvoir monter faire de la peinture avec moi.

    L’empêche, l’air de rien, je suis contente de ne plus être là-bas, alors que ce sont les vacances scolaires! Ce qui me rappelle que demain, c’est l’anniversaire à mon autre bébé de 12ans, Markus. Je vais lui envoyer un message sur son portable, j’espère qu’il le recevra. Mimi interceptera probablement le message.

    Thomas m’a appris que Pascal était parti en voyage et ne sera de retour vendredi. J’ai eu envie de lui envoyer un petit message. A part ça, Thomas a voulu m’inviter à dîner ce soir, oubliant que j’avais mon habituel dîner en famille. Demain soir, je passerai certainement chez Caroline. On a besoin de se remonter le moral. A deux, c’est plus facile, la peine semble moins lourde.

    Petite surprise en fin de soirée; Pascal m’a envoyé un message pour dire qu’il était en voyage. Il aimerait bien qu’on se voit à son retour. Pascal pense qu’on a besoin de parler.



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  • Dimanche, 14 juillet 2013   - 195/2013 - Pascal m'en voulait peut-être? Ou je me fais des idées!

    C’était chouette, parce que Vania est aussi venue avec sa copine. C’était une nouvelle que je ne connaissais pas encore. J’ai donc appris que celle avec qui elle vivait l’avait fichue à la porte du jour au lendemain. Apparemment, elle aurait voulu qu’elles fassent plus de choses ensemble. Pour ne pas dire “tout”. Elle a voulu que Vania arrête le basket, et Vania s’était braquée.

    Alors un soir en rentrant, elle a trouvé ses affaires dans des sacs poubelles devant la porte. Elle avait rencontrée celle-ci à son club de cuisine. Ça m’a fait rire de savoir que Vania prenait des cours pour apprendre à cuisiner! Incroyable qu’une nana ne sache pas cuisiner. C’est vrai qu’elle ne sait même pas faire cuire de simples spaghettis!

    Très tôt dans la soirée, Pascal a disparu. Dès que le bateau à pris le large en fait.

    Pascal avait donné un coup de main pour tout mettre en place avant l’arrivée des copains. Puis, il avait pris un verre avec les premiers arrivants, une fois les préparations terminées.. Moi, je l’évitais autant que possible. J’évitais même de regarder dans sa direction.

    J’étais descendue pour préparer quelques cocktail pour donner un coup de main à Thomas, et Pascal m’a suivie. Il a voulu savoir si je lui faisais la tête. Sa question m’a surprise. Je me suis demandée si j’avais des raisons, je ne me rappelais plus en quel terme on s’était quitté. Mais, je crois que depuis, même si je ne me rappelais pas, je savais qu’il avait chaque fois couru comme un naze chez Elodie.

    J’ai répondu que je ne savais sincèrement pas. Pascal ne comprenait pas. Il a voulu qu’on file à l’anglaise. Je n’ai pas voulu. Je crois que je me doutais de la suite; on prendrait un verre, et ensuite, il me planterai là, pour aller retrouver Elodie. Non merci. Thomas serait déçu, peut-être même fâché, et moi je serais seule sur le quai, alors que les gens avec qui j’aurai pu me changer les idées aurait été au milieu du lac. Non merci Pascal.

    Par curiosité, j’ai voulu savoir ce qu’il entendait par là? Est-ce qu’il voulait qu’on passe la soirée ensemble? La nuit aussi? Pourquoi me demande-t-il ça maintenant, alors qu’il n’avait pas pensé m’inviter sur le bateau, ou même au tournoi? Il a dit qu’il avait supposé que je serais là. Il savait que Thomas m’appelait tous les jours presque.

    Puis, Pascal m’a fait une sorte de scène mi-figue, mi-raisin, en me demandant si j’étais tout le temps avec Thomas pour le rendre jaloux? Parce qu’il avait eu le malheur de me dire qu’il jalousait notre complicité? J’aurai peut-être dû lui dire que je savais qu’il avait fini chez Elodie après avoir passé la soirée avec moi l’autre fois, mais je n’ai pas voulu mentionner l’autre pouffe.

    Quant on s’est séparé, parce que Thomas est descendu voir ce qui me retenait, j’ai réalisé que Pascal n’avait pas répondu à mes questions, mai qu’il avait simplement disparu. Il s'était foutu de ma gueule?

    J’avais été bien avisée de ne pas avoir pris les devants et averti Thomas que je partais… Hum, parce que je pensais passé la soirée, et pourquoi pas, la fin du week-end avec Pascal. Ça m’a fait beaucoup de peine qu’il ait joué à me lancer la balle comme ça, juste pour savoir ce que j’allais faire. Puis, sans aucun scrupule, il avait pris la tangente.

    J’aurai pu donner ma main à couper qu’il était parti rejoindre Elodie… Caroline était là. Elle était triste de ne l’avoir pas mieux surveiller, sinon, elle lui aurait collée aux basques. Il n’aurait pu faire un pas, sans elle. Du coup, il était tranquille, nous, on était au milieu du lac jusqu’à pas d’heure. Qu'est-ce qu'elle avait de plus que moi? Pourquoi elle?

    Si j’avais été seule, je me serais soulagée en me laissant aller, et j’aurai pleuré un bon coup. Malheureusement, je devais faire semblant que tout allait bien. Heureusement pour moi, Thomas était là, aux petits soins. Toujours attentif, et tendre. Pourtant, je sais qu’il m’observait. Cherchant peut-être à déceler mon coeur brisé. Pour lui, je me devais de sourire et ne pas montrer ma détresse. En ce moment, j’avais la haine pour Pascal.

    Une fois la soirée terminée, les derniers fêtards débarqués, on est resté sur le bateau pour la nuit… C’était plutôt romantique. On a regardé le lever du jour sur le pont, bercé par les vagues. Thomas m’a fait l’amour là, et on s’est endormi dans les bras l’un de l’autre. La chaleur du soleil nous a réveillé et on s’est retiré dans sa cabine.

    Au passage, j’ai vu la voiture de Pascal au loin, devant chez eux. Je me suis demandée quant est-ce qu’il était rentré? Puis, j’ai pensé; “Bof, ça ne me regarde pas!”. Parce que, si j’avais compté à ses yeux, il serait resté sur le bateau pour être près de moi. Je le détestais trop là tout de suite. J’espère qu’il devine que Thomas et moi étions sur le bateau et, j’espère aussi que son imagination était aussi fertile que la mienne, et qu’il peut deviner la suite.

    C’est différent de faire l’amour avec Thomas. Pourtant, parfois, certains gestes me font penser à Pascal… Et ça c’est horrible.

    On s’est réveillé en milieu d’après-midi. Après avoir déjeuner, perdu au milieu de l’étendue d’eau, tendrement enlacé, on a traîné un peu. Je crois qu’on n’avait ni l’un, ni l’autre envi de retourner sur terre. Je crois que j’aurai bien voulu rester là jusqu’au lendemain.

    Julien avait organisé une petite verrée chez lui, et il comptait sur Thomas. Thomas a pensé que je l’accompagnerai, mais j’avais besoin d’être un peu seule. Faire semblant d’aller bien, alors que j’avais le coeur en miette et les larmes prêt à surgir à tout moment, était positivement épuisant. J’avais besoin de laisser sauter le barrage, et pleurer de tout mon soul sans témoins.

    J’ai dit à Thomas que je passerai probablement chez Caroline, puis peut-être, si je n’étais pas trop crevée, je l’appellerai et le rejoindrais. Je savais bien que je n’en ferais rien. Je n’allais pas me donner en spectacle avec les yeux rouges et bouffis. Je savais aussi que je n’irai pas chez Caroline, pas ce soir. Ce soir, j’avais besoin d’être seule.

    Je sais bien que j’espérais, contre toute attente, que Pascal réussirait à trouver un chemin jusqu’à moi, et que peut-être, il réussirait à consoler mon coeur endoloris. Je me sentais vidée, triste à mourir. Rongée de deviner que Pascal était sans doute avec Elodie. J’étais triste de voir qu’il ne pensait pas à moi, qu’il ne se rendait pas compte à quel point son attitude me faisait mal.

    C’était samedi soir, et… Pascal était surement sorti avec Elodie… Et ça, ça me faisait mal. Elle avait la chance de voir son sourire, entendre sa voir, l’entendre rire, parler. Le voir respirer, bouger… Moi pas. Moi j’étais aux oubliettes. La seule chose qui me consolait, c’était que personne ne pouvait voir mes larmes, ni les profondes blessures qui s’étaient incrustée dans toute mon âme.

    Peut-être que Pascal s’était tiré parce qu’il m’en voulait d’être si proche de Thomas? Ou exprès pour me faire regretter de me montrer si heureuse avec Thomas? Peut-être pour me donner une bonne leçon? Parce que je n'ai pas voulu partir avec lui? Ou est-ce que je chercher à lui trouver encore des excuses? Peut-être qu’il en a juste profiter pour se tirer sachant qu’il serait tranquille? Ni Caroline, ni moi ne pouvions l’emmerder ce soir!

    L’amour est une saleté… Peut-être que si Thomas m’appelle, j’irai dormir chez lui… Je crois que je voulais voir s’il le ferait...

    Vers 1h du matin, Thomas m'a effectivement appelée. Il voulait savoir ce que je faisais. Il a tout de suite senti que je n'allais pas bien. Il a dit qu'il rentrait et qu'il aurait bien aimé que je sois là. J'ai émis des tonnes d'excuses, parce que je ne voulais pas qu'il voit ma tête. Mais, il a tellement insisté que j'ai fini par aller chez lui.

    Et j'ai été honnête, je lui ai dit pourquoi je n'avais pas voulu aller chez Julien... J'ai pu lui raconter ce que j'avais sur le coeur.

    Thomas m'a écoutée, sans faire de commentaires. C'était agréable de savoir qu'il était prêt à m'écouter, être mon ami comme avant. Je me rend compte que peut-être, ça lui avait fait de la peine de savoir que Pascal tenait toujours une si grosse place dans mon coeur. Il a dû comprendre pourquoi je n'étais pas encore prête à m'engager envers qui que ce soit. Et c'était encore à cause de Pascal.

    Malgré tout, après ma lamentable confession, Thomas m'a prise dans ses bras. Malicieusement, il a changé de sujet, et il a réussi à me faire penser à autre chose assez longtemps pour que j'apprécie d'être venue.

    On a passé tout le dimanche à se larver chez lui. A ma grande surprise, aucun copain ne s'est pointé comme presque tous les dimanches. J'étais heureuse de ne pas être seule, d'avoir Thomas à mes côtés. C'est assez fou, mais je suis vraiment bien avec lui. Il est agréable, et on s'entend super bien. On n'a rien fait de spécial, mais j'ai passé un super dimanche, et c'est grâce à Thomas.

    J'ai tout de même remarqué que Pascal a été absent de chez lui tout le dimanche. Il devait couler une heureuse journée, tout comme moi, dans les bras de sa Elodie. Il n'a pas non plus réapparu dans la soirée. J'étais bien placée pour voir qu'il a dormi ailleurs dimanche soir.

    Ce qui fait que, ça fait 2 nuits qu'il dort ailleurs! Et où ça??? Je ne pouvais pas aller vérifier, mais je suis sûre que Caroline l'a fait. Je lui demanderais. J'avais besoin de savoir. Besoin d'être sûre, même si ça fait mal.



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  • Samedi, 13 juillet 2013   - 194/2013 - Mauvais tour de passe-passe!

    Dire que j’avais décidé de ne pas dormir chez Thomas pour ne pas compliquer les choses avec Pascal… Pour ne pas le perturber, lui montrer que j’étais toujours libre d’être avec lui. Et lui qu’est-ce qu’il fait? Dès que je tourne le dos, il court chez Elodie. S’il n’avait pas envi d’être seul, pourquoi ne m’a-t-il pas proposé quelque chose? J’étais plus blessée que furax. Et je pleurais comme une mauviette.

    Au milieu de ma rivière de larmes, j’ai pensé que je pouvais retourner vers Thomas, alors il fallait que j’arrête de pleurer. Pourtant, c’était difficile de quitter le lieux du crime. J’avais au fond de moi l’espoir de le voir passer l’entrée. Ressortir. Mais, aux fenêtres de la louise, il n’y avait pas de lumière, et la voiture de Pascal était toujours là. Ça ne voulait dire qu’une chose… Ils sont déjà couchés!

    Au bord de l’anéantissement, le coeur au bord de l’explosion, je savais que je ne trouverais pas le sommeil, si je rentrais chez moi. Je tremblais tellement que j’ai eu de la peine à appeler Thomas. Rhhh, il ne répondait pas. Flûte. Hum! La grosse différence, entre Pascal et Thomas, c’est que là, j’osais retournais sur mes pas pour aller vers Thomas. Avec Pascal, je n’aurai jamais osé sans un mot de sa part.

    J’ai donc fait demi-tour. Thomas était toujours au bord du lac avec des copains. Les derniers traînards. Il a été très surpris de me voir. Pour me venger, me faire du bien, lui faire plaisir, ou tout à la fois, j’ai dis qu’il m’avait manqué dès que j’avais pris la route. Je me foutais que tout le monde m’ait entendu. Thomas a voulu fiche toute la clique à la porte, mais je l’en ai dissuadé. J’étais bien avec Thomas, avec du monde ou pas.

    En voyant mes yeux rouges, il a cru que j’étais crevée, alors j’ai joué le jeu. J’ai baillé à m’en décrocher la mâchoire, bu quelques cafés, parce que j’en avais envie, et me suis montrée crevée. La tête posée sur son épaule, je les ai écouté bavarder, rigolé de leurs blagues. Un moment donné, ils ont parlé boulot, et le nom de Pascal a été prononcé. Ça m’a fait sursauté. Apparemment, la semaine prochaine, Pascal partait quelques jours. Après l’Allemagne, la Suède, retour. Bien!

    Pascal est rentré en fin de matinée. Il est monté chez Thomas. Je pense qu’il a dû être surpris de voir ma voiture devant la maison. Je suis bien contente.

    Après lui avoir fait la bise, je me suis éclipsée. Au regard qu’on a échangé, j’espère qu’il a deviné que je ne voulais pas lui parler. Pascal a dû croire que j’étais juste passée pour déjeuner avec Thomas. Thomas s’est fait le plaisir de lui dire que j’étais revenue hier soir. Que j’avais passé la nuit chez lui. Quant j’ai réapparu, j’ai bien remarqué l'air contrarié de Pascal.

    Non mais, à quoi il s’attendait? Que je sois rentrée et qu’il pouvait s’amuser tranquille? Ben non! Comme toi, j’ai des "change of heart". Et, bien fait pour ta tête!

    Thomas allait faire du vélo avec des potes samedi après-midi. Apparemment, Pascal était rentré parce qu’il allait avec eux. J’en ai profité pour rentrer chez moi et me détendre. J’avais prévu des petits plaisirs perso, comme me larver dans un bain avec un bon livre, me faire les cheveux, etc. Etant donné ce qui s’était passé hier soir, inutile d’espérer quoi que ce soit de Pascal, donc, j’allais préparer quelques affaires et je dormirai chez Thomas ou sur le bateau.

    En effet, on avait prévu de passé la soirée sur le bateau. En fin de journée, j’avais proposé à Thomas d’aller faire les courses à sa place. Petit rire. L’empêche ça faisait très “couple”; faire les courses à sa place!

    Après le vélo, un petit verre entre potes, Thomas a ramené le bateau sur le ponton au bout de leur propriété. Il n’y avait plus qu’à décharger ma voiture.

    Pascal a proposé de me donner un coup de main pendant que Thomas prenait sa douche. Lui avait déjà pris la sienne. Je n’avais pas l’intention de me flinguer le dos. J’avais déjà fait porter tout dans ma voiture, je n’allais pas m’amuser à les en sortir. C’est un travail pour les mecs.

    Je crois que Pascal a essayé de me culpabilisé, ou un truc du genre... Manquait plus que ça! Il est quand même gonflé là...

    Assis tous les 2 sur la terrasse à attendre Thomas, c’est Pascal qui a lancé la discussion. Moi, je buvais mon café et je n’avais pas l’intention de faire d’efforts pour lui parler. Rien que de le savoir assis là, tout près, me faisait du mal.

    Des tas d’images, de pensées, toutes tristes, dansaient dans ma tête. Et ça me donnait envie de pleurer.

    Pascal a sorti une remarque du genre; “On dirait que tu passes beaucoup de temps avec Thomas...”. Je n’ai rien répondu, j’ai juste fait oui de la tête. Comme il n’obtenait probablement pas de répondant de ma part, il a encore continué en disant qu’il avait l’impression que je dormais souvent là. Là non plus, je n’ai pas répondu. A quoi bon.

    Si je répondais à ça, je risquais de me mettre à lui reprocher de passer lui aussi pas mal de nuits chez Elodie. Et je ne voulais pas la mentionner. Pour moi, elle n’existait pas. Je me suis sentie super soulagée de voir Caroline traverser le jardin pour venir à notre rencontre. Elle s’est posée sur la balançoire à côté de moi. Je lui ai souri. Elle a tout de suite sentie qu’elle était la bienvenue.

    Paul est arrivé peu après. Pendant que les garçons transvasaient les courses sur le bateau, Caro et moi sommes restées sur la terrasse à les regarder en bavardant.

    Caroline avait aussi suivi Pascal à plusieurs reprises pendant la semaine. Il avait presque dormi tous les soirs chez Elodie. La petite larme qui brillait au coin de ses yeux, m’ont fait savoir qu’elle ressentait la même chose que moi. On s’est mise à comploter pour savoir quoi faire. Les copains arrivaient par vague, et la crainte que quelqu’un surprenne notre conversation a coupé court à nos réflexions. On a préféré se donner rendez-vous chez elle pour discuter plus tranquillement.

    J’espérais seulement ne pas avoir à supporter Elodie ce soir aussi… Mais c’était peut-être un peu trop espérer?



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  • Vendredi, 12 juillet 2013   - 193/2013 - Terrible revers...

    Quelques petites courses à faire avant le week-end, question de ne pas avoir à franchir les portes des magasins bourrés de monde, et faire la queue aux caisses. J’ai la chance de pouvoir faire ça la journée, quant il y a pas la foule, alors j’en profite. Ce soir, Thomas avait organisés la soirée dans le jardin chez lui. Je trouve que c’est une brillante idée. C’est plus sympa, et pour les inconditionnels de la baignades, il y avait le lac.

    Pascal avait réitéré son invitation ce soir. Il me proposait d’aller dîner ailleurs, et si j’en avais envie, on pouvait revenir se mêler à la fête dans le jardin. Ça m’emmerdait un peu. Je ne crois pas que Thomas apprécierait de savoir que j’avais traîné avec Pascal avant, et me voir arriver avec lui, ne ferait que mettre de l’huile sur le feu.

    Mais, j’avais envie de voir Pascal… Alors, j’ai accepté. Je ne suis qu’une faible femme amoureuse après tout!!

    J’ai prétendu devoir rentrer me changer avant d’aller à la soirée chez Thomas. Je me sentais mal à cause de cette stupide rivalité entre Pascal et Thomas. Je ne voulais pas que Pascal m’utilise pour montrer à Thomas qu’il pouvait m’avoir quant ça lui chantait. Je pense que Pascal voulait prendre la température, savoir si j’étais sérieuse avec Thomas. Ou peut-être se rassurer, à savoir que j’étais encore toute folle de lui. Avec ses pensées sinistres, j’ai fini par rappeler Pascal et lui dire que je n’y arriverais pas pour le dîner. Que j’avais un truc familial. Donc, je le verrai à la fête chez eux.

    J’ai proposé qu’on reporte à demain soir le dîner en tête à tête. Lui ai dit que ça me faisait plaisir de se retrouver que les deux. J’ai regretté aussitôt d’avoir été aussi loin. J’aurai dû me couper la langue, ou lui dire tout ça par sms. Je ne voulais pas qu’il puisse lire en moi comme à livre ouvert. Nul. Pascal a tout de suite été d’accord. Ouais, j’aurai dû retenir mon enthousiasme et ne pas trop m’exposer!

    Quant je suis arrivée, peu après 22h, il faisait presque nuit, mais j’ai tout de suite aperçu Pascal, près de la pergola. Il discutait avec des copains. Thomas, était comme je m’y attendais, en train de faire les grillades, entouré d’une bande de copains. Il buvait une bière, avait le sourire.

    C’est vrai Thomas était beau, grand, solide. Il me plaisait bien. Mais mon regard est aussitôt retombé sur Pascal. Lui, me faisait tourner la tête, mon coeur était en folie dès que mon regard se posait sur lui. J'ai des milliers de papillons dans le ventre quant je pense à lui. Pourquoi bon dieu!

    Puis, j’ai vu Elodie. Elodie s’approchait de Pascal. Mon Pascal. Elle était avec une copine. Mon coeur loupait au passage quelques battements. Rien que de la voir, j’avais les vapeurs. La jalousie m’habitait comme un spectre maudit. Je ne contrôlais rien. Pascal leur a fait la bise, et Elodie s’est placée à côté de lui. Plutôt collée à lui. Leurs épaules se touchaient. Elle était plantée là, comme s’ils étaient ensemble. Ou c’était mes peurs qui l’imaginaient?

    J’étais contente de mettre habillée en blanc. J’étais contente d’avoir mis une robe longe, ma vaporeuse jupe flottait autour de mes chevilles, on ne pouvait voir à quel pont je tremblais. Jess m’a attrapée par la taille pour me faire la bise. Elle arrivait de la maison. Heureusement, ça m’a distraite et m’a obligée à détourner mon regard fixé sur Pascal. Autant faire semblant de ne pas le voir. Il faisait bon, et la présence de Caroline me calmait.

    Tout sourire, on a descendu les marches. Cette fois, c’était en direction de Thomas que je regardais. Mais, du coin de l’oeil, je pouvais distinguer les mouvements du côté de Pascal. Il m’a vue. C’est avec un immense plaisir que j’ai fait signe à Thomas, ignorant Pascal. De ne pas le regarder m’éviter une crise d’angoisse. Ça me permettait même d’oublier qu’Elodie était là. Et avec lui.

    L’empêche, j’enrageais. Qui l’avait invitée elle? Pascal sans doute. Quant? Après ou avant que j’aie refusé d’aller dîner avec lui?

    Je savais que ce soir, j’étais au top avec ma nouvelle coupe. Et cette jupe à l’espagnole m’allait particulièrement bien. J’étais bronzé, et j’avais même pris le soin de me maquiller avec soin. J’avais fait une french, qui soulignait à merveille la longueur de mes ongles. Je ne me faisais pas souvent les ongles. En général, un vernis transparent faisait l’affaire. J’aime être naturelle. Ce n’était pas difficile de remarqué que Pascal me suivait des yeux.

    Exprès, je me suis mise de manière à être face à lui. Pourtant, je ne le regardais pas, faisant mine de ne pas l’avoir vu. De ne pas savoir qu’il était là, et de bien le supporter. Caroline était repartie pour se coller à ses basques. Ciel, comment faisait-elle pour le supporter? Je l’ai vu faire des gestes dans ma direction. Je pense qu’elle parlait de moi avec Pascal. C’est lui qui a fini par venir jusqu’à nous.

    Le bras de Pascal autour de ma taille m’a fait l’effet d’une décharge électrique. Sa joue a effleuré mon visage alors qu’il se penchait pour me faire un bisou dans la nuque. Ha, il sentait si bon. J’espère qu’il n’a pas senti le frisson qui a parcouru mon corps. Il souriait, ses yeux lançaient des flammes. J’étais contente de le voir me couver des yeux. Ses yeux m’engloutissaient, me gobaient. J’ai jeté un regard discret en direction d’Elodie. Elle nous observait les lèvres pincées. J’ai pensé; “bien fait pour ta tête.

    J’ai senti une certaine tension chez Thomas. Il avait perdu le fils de la conversation avec ses copains et nous regardait ouvertement.
    Ça m’a gênée. Ce soir, je ne resterais pas chez lui. Je ne voulais pas qu’il s’imagine qu’on sortait ensemble, ou que j’avais des comptes à lui rendre. Pourtant, j’ai ressenti un petit serrement désagréable. Ça me faisait de la peine de le décevoir et de lui faire de la peine.

    Pascal semblait prendre racine, alors Elodie a fini par oser venir se joindre au groupe que nous formions autour du barbecue. Elle a tiré sur le t-shirt à Pascal.
    Ça m’a énervée qu’elle s’incruste et que Pascal la laisse faire.

    Mais en tout, la soirée à été une réussite. C'était vraiment sympa. Personne ne semblait vouloir partir pour aller se coincer dans une boîte de nuit, ou traîner ailleurs dans un bar ou autres. Tard dans la soirée, vers les 2h du matin je crois, les garçons avaient rapporté leurs guitares et nous jouaient des morçeaux connus qu’on pouvait chanter tous ensemble. C’était vraiment très sympa. Un moment, on a même, chacun notre tour, raconté la pire histoire qui nous était arrivé, ou les souvenirs, ou évènements qui nous avaient marqués.

    Ça permettait de mieux se connaître, ou voir le parcours de certains. Même les failles.

    J’ai raconté mes vacances en Espagne avec Moustique et le groupe de musiciens de Kirk. On était une bande d’amis, environs 15. On logeait dans la villa de 3 étages qu’occupait Kirk et ses potes musiciens; Galéo, Mozart (c’est un surnom, je ne connais même pas son vrai nom) et co. Entre parenthèse, Mozart était un vrai beau gosse et c’était aussi le copain à Martine aussi! Le 3ème matin à la villa, je me suis levée tôt. Je rêvais d’avoir un moment de paix avant la levée des troupes pour le déjeuner.

    Avec passion, je m’étais installée sur un matelas gonflable au milieu de la piscine, mon livre du moment à la main. Il faisait bon, j’avais 2h à moi.

    J’avais à peine lu 3 phrases, quant la propriétaire, qui habitait en haut de la villa s’est jetée à l’eau. Ben, mes 2 heures de paix sont tombés à l’eau avec elle! Ça a fait rire lceux qui me connaissaient depuis que je monte régulièrement au chalet à Gstaad. Ils avaient tous l’habitude de me voir me faufiler à travers le chalet à la recherche d’un coin tranquille, ou plantée sur mon ordi chaque soir avant nos sorties.

    Vers les 3h du matin, Elodie est enfin partie. Je me suis sentie soulagée de voir que Pascal ne l’avait pas suivie. J’ai pensé qu’il restait pour moi.
    Ça m’a fait reprendre de l’espoir.

    Vers 4h30 du matin, je suis partie à mon tour. Avant que Pascal ne décide de rentrer dormir, je voulais qu’il voit que je ne dormais pas chez Thomas. Thomas m’a accompagnée à ma voiture, cherchant à me faire changer d’avis. Je suis partie le coeur léger, même si je ne passais pas la nuit avec Pascal.

    Mais, au bout de quelques kilomètres, les doutes sont venus me ronger l’estomac. Je tremblais un peu de retourner sur mes pas, de peurs que quelqu’un me chope en train de les épier dans le jardin. Vers 5h, je jour commencerais à se lever et ce serait difficile de se cacher. Mais, je voulais me rassurer et être sûre que Pascal restait dormir chez lui. J’ai pris une douche froide en constatant que Pascal n’était plus là. Il n’était plus dans le jardin. La voiture à Pascal n’était plus parquée devant la maison.

    Frissonnante, transpirante, j’ai foncé chez Elodie…

    Merde! Je n’arrivais pas à croire qu’il soit parti chez elle. Pascal a attendu que j’aie tourné les talons pour foncer chez Elodie? Je n’ai même pas pensé aller d’abord voir chez Caroline. Peut-être parce que je savais? Je devinais? Les doigts crispés autour du volant, je conduisais la tête bourrée d’images, de questions. Folle d’angoisse. Et peut-être un peu de rage. J’aurai dû rester, je n’arrêtais pas de me le répéter. Pourquoi avoir voulu faire la grande et partir? Stupide. Trop stupide. J’aurai dû m’en douter.

    Akemi-sama doit avoir raison... Pascal doit être amoureux de cette fille pour courir chez elle, chaque fois qu'il en avait l'occasion! Je dois bien me rendre à l'évidence!!!



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  • Jeudi, 11 juillet 2013   - 192/2013 - Petit saut chez Thomas… croisé Pascal!

    Jeudi, j’ai corrigé 2 lettres pour ma frangine, comme hier soir. Le soir, vers 18h, j’ai passé 2 heures en FaceTime avec Brig, ma cops qui habite en Floride. Puis, 1h au téléphone avec Dol. Dol m’avait déjà appelé dans l’après-midi. Elle était chez sa copine coiffeuse et sa soeur gardait la petite. Elle voulait qu’on sorte prendre un verre. Pas question. Je ne sortirais plus en publique avec elle, ça c’est sûr. La dernière fois, c’était la dernière. Dol m’avait fichu la honte au Bleu. Alors finito.

    Ce soir, j’étais raide, il a fait une chaleur mortelle aujourd’hui, et j’avais passé la journée à courir en ville. Petite pause l’après-midi pour donner ma tête à Léandro, mon coiffeur. J’ai coupé court. J’en pouvais plus de ses cheveux qui me chauffe la nuque. Avec mes cheveux frisés, c’est pire que porter une écharpe. J’ai gardé de longues mèches sur le front. Même ça, ça me semble trop. J’aurai dû y aller dare-dare et tout raser.

    Léandro est pédé. Tout en s’occupant de mes cheveux, il n’a pas arrêté de me raconter ses frasques. Entre ses partouses, ses coups d’un soir, Léandro ne m’a pas épargné les détails. Carrément dégoûtant. Dégueulasse. J’arrive pas à comprendre ce qu’on peut aller biduler dans le derche de son partenaire.

    Beurk. Léandro ne m’a pas épargné non plus, les nombreuses interventions médicales que comportent son train de vie; les infections, les complications pour aller aux chiottes et tout le reste. Ieeeerk. En l’observant, je me suis demandée dans quelle catégorie le mettre… Mec? Non. Fille? Carrément non. Alors quoi? Chose? Peut-être. Ce n’est qu’un outil utilisé pour la vidange de quelques pervers refoulés. Triste.

    Pascal m’avait invitée à sortir prendre un verre avec lui ce soir, et j’ai refusé. Je savais de quoi on risquait de parler, et je n’avais pas encore les idées claires sur le sujet. Thomas m’avait aussi proposé de passer prendre un verre chez lui, ou il recevait ses potes. Je ne voulais pas vraiment, mais pour lui faire plaisir, j’ai fait un saut.

    En passant, j’ai vu que Pascal était chez lui. Michael était avec lui. Pascal était en training, et n’avait pas l’air d’être sur le point de sortir. Ni même d’avoir l’air de passer chez Thomas. Pour montrer que je n’étais pas fâchée, faire comme si de rien, comme il savait si bien le faire, je suis passée en vitesse lui faire un bisous, avant de monter chez Thomas. Je lui ai fait exprès un bisou sur la joue, mais Pascal a pris mon visage et m’a embrassée sur les lèvres. Jeez, ses lèvres sont si douces. Arrrrh, j’aurai voulu rester collée, suspendu à sa bouche… Non non non, je ne dois pas me laisser tourner la tête aussi facilement.

    J’aurai pensé, qu’après m’avoir vue monter, Pascal serait venu faire un tour… C’est ce qu’il aurait fait il y a pas si longtemps. Apparemment, je ne l’intéressais plus autant. Mais alors, pourquoi m’avoir embrassée sur les lèvres? Il pensait que j’allais redescendre vers lui ou quoi? Je ne suis restée qu’une demi-heure chez Thomas. Je crois que Michael a dû dire à Thomas que j’étais passée en bas. Probablement aussi que Pascal m’avait embrassée. Pourtant, Thomas semblait heureux de voir que je n’y étais pas restée vers Pascal. J’ai remarqué aussi que Thomas m’a regardé partir. Probablement pour vérifier si je ne m’arrêtais pas chez Pascal.

    Je crois que je me suis foutue dans la merde. J’aurai voulu pouvoir repasser chez Pascal sans me sentir coupable. Mais, Pascal ne me l’avait pas proposé, donc… Heureusement, parce que je me serais sentie obligée de refuser pour Thomas. Grrh, pourquoi est-ce que je me fout toujours dans des situations aussi débiles? Pourquoi est-ce que je dois me sentir coupable? Pourquoi ne pas simplement faire ce que j’ai envie?

    Ouais… et après, Pascal aurait été retrouvé sa Elodie? Je me serais sentie bernée. Alors, bon, la culpabilité a peut-être du bon.

    J’étais contente d’avoir fait un saut chez Thomas. Il pensait toujours à me proposer des sorties, pas Pascal. Non, Pascal a l’air de croire que ça allait de soi. Quant on était ensemble, il pensait que c’était normal de se retrouver dans les soirées. Il en oubliait même de penser à me prévenir. Peut-être se reposait-il trop sur Thomas pour me transmettre les invitations. Ou peut-être est-ce moi qui attendait d’être invitée pour oser me montrer.



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  • Mardi 9 - Mercredi 10- Jeudi 11,  juillet 2013  - 190-191-192/2013 - Pizza lundi & Pizza mercredi!

    Lundi soir, on a eu notre habituel dîner en famille. Rose a accepté l’invitation de Carmine . Grrrh. Carmine a invité la famille à dîner chez lui. Il nous a fait des pizzas. Ma frangine n’arrivera donc jamais à prendre des distances avec ce crétin. C’est dingue. Mais bon, regarde qui parle!!! Marco et Ella n’étaient pas là, ils sont en vacances en Turquie.

    Turquie… Jamais je n’irai dans ce genre de pays! A moins qu’on m'offrent les vacances!!! Et encore! Je n'aime pas aller dans des pays qui ne se respectent pas. Quant on ne respecte pas ses femmes, on ne se respectent pas, puisque c'est par elles qu'on vient au monde.

    Thomas a essayé de me convaincre d’aller dormir chez lui encore ce soir. Hum, non. On va pas commencé à se voir tous les jours, sinon, on va vite en prendre l’habitude. Ce soir, j’ai dormi chez ma frangine. Je crois que je vais y passer la semaine. J’adore la vue de son balcon. Comme elle travaille la journée, j’ai toute la place pour moi. Mardi, on a décidé, ma frangine et moi, de se mettre à notre fameuse soupe. J’en ai préparé 6 litres, et j’ai fait les courses. Mais, ce soir, on se fait livrer chinois.

    En fait, si je reste là, c’est pour éviter que ma frangine se sente seule et court se réfugier vers Carmine. J’aimerai bien qu’elle le laisse s’emmerder tout seul dans son trou, et qu’elle trouve un gentil mec sympa. Tiens… Peut-être que je devrais lui en trouver un??? Un nouveau mec pour ma soeur! A voir et à programmer. Pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt!

    Mercredi, j’ai passé une journée tranquille à lire. Thomas m’a appelé rien que 3 fois. Il dit que je lui manque, qu’il a l’impression que son appart est vide sans moi. C’est mignon. Comme ma frangine, il fait partie de ces gens qui ne supporte pas la solitude. Moi je comprends pas. Quoi de mieux que d’être tranquille chez soi; pas de pression, pas d’obligation, pas besoin de faire d’efforts, ni besoin de se forcer à quoi que ce soit.

    Je suis sortie manger une pizza avec Thomas. Pizza deux fois dans la même semaine. Hihihi, je vais finir par me transformer en pizza! Pascal m’avait aussi invitée ce soir, mais Thomas avait été le premier. Puis, je ne savais pas quoi dire à Pascal, je n’avais pas encore eu le temps de réfléchir comment lui renvoyer la balle. Pourtant, j’avais drôlement envie de le voir. J’essaie seulement d’éviter de me mettre à le suivre.

    Jeudi, j’ai corrigé 2 lettres pour ma frangine, comme hier soir. Le soir, j’ai fait 2 heures de FaceTime avec Brig, ma cops qui habite en Floride. Puis, 1h au téléphone avec Dol. Dol m’avait déjà appelé dans l’après-midi. Elle était chez sa copine coiffeuse et sa soeur gardait la petite. Elle voulait qu’on sorte prendre un verre. Pas question. Je ne sortirais plus en publique avec elle, ça c’est sûr. La dernière fois, c’était la dernière. Elle m’avait fichu la honte au Bleu. Alors finito.



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  • Lundi, 8 juillet 2013  - 189/2013 - J’ai vraiment raté le coche!!

    J’ai tout raté… Tout tout tout! Le 4 juillet, quant il y a eu les feu d’artifices et tout, j’ai pas capté. Samedi soir, après la journée de sport, les feux d’artifices que Thomas avait lancé sur le bateau, pas capté non plus. Je n’ai pas compris pourquoi il a avait un air de fête. Ni pourquoi j’avais passé une si bonne soirée. Seulement, je n’étais pas dans les bras du bon!!! Ben, c’était la fête nationale américaine!

    Les garçons le fêtait comme toujours. J’ai juste pensé qu’ils fêtaient une belle journée ensoleillée et de sport, sans plus. Je ne l’ai même pas noté. Je n’avais fait attention à rien. Même pas relevé que, pour que Thomas rentre, pour passer la soirée avec moi, était exceptionnelle. Et pour une fille, c’est impardonnable, j’avais oublié que Pascal et moi avions quelque chose à fêter!!! Cela marquait nos 5ans ensemble… et on n’est plus ensemble…

    Est-ce que c’était la raison de sa présence chez lui? Tout seul? Il espérait peut-être un geste de ma part? Que je suis nulle!

    Pourquoi ça n’a pas fait tilt dans ma tête? Il faut croire que je n’écoutais non plus pas ce qui se disait autour de moi, complètement obnubilé et focussé sur Pascal! Est-ce que Pascal était rentré si tôt espérant que je le poursuive? Que je suis bête. Je n’ai pas réalisé que Thomas avait organisé la soirée sur le bateau pour fêter le 4 juillet. J’avais pensé faire partie de la soirée, mais en fait, j’étais juste concentrée à ne pas penser à Pascal. Pourquoi est-ce qu’il n’est pas venu lui aussi?

    Avait-il était rejoindre Elodie? Alors qu’on aurait dû fêter notre anniversaire? Et moi? C’était pas mieux, j’avais passé la nuit dans les bras de son meilleur ami! Pour être lamentable, c’était lamentable. On a complètement foiré. Comment est-ce possible? Pourquoi Caroline ne m’avait rien dit, ne m’avait pas tapé sur la tête jusqu’à ce que je pige?

    Dimanche soir, ce n’est qu’en allant nous coucher que j’ai vu les messages de Pascal; “Coucou, j’ai vu que tu étais chez Thomas. Je suis en bas, tu veux bien descendre? J’aimerai qu’on parle. Bisous. Pascal”. Pas de “Je t’Aime”? Thomas m’a vue fixer mon natel, le visage défait. Il a tout de suite compris. En tous cas, il comprenait plus vite que moi!!

    • Des messages de Pascal?
    • Euh, oui… Il voudrait qu’on discute...

    Thomas, les bras croisé, appuyé vers la porte de sa chambre, me dévisageait, perplexe. Moi, je continuais stupidement à fixer mon natel, comme s’il y avait urgence, comme si mon monde venait de s’écrouler. Même là, je ne pensais pas au 4 juillet.

    • Je n’irais pas si j’étais toi… A quoi bon?

    Héééé? J’aurai parié qu’il m’aurait encouragée à descendre lui parler, et non le contraire!

    • Vous avez déjà fait ces mêmes danses encore et encore, ça ne vous a jamais mené nul part. Tu devrais ignoré ces messages. Allé, viens te coucher. Tu lui répondras demain, il y a pas le feu.

    J’ai fini par secouer la tête, non, je ne pouvais pas l’ignorer. Ignorer Pascal? Impossible. Mais qu’est-ce que je faisais? Planté Thomas pour courir parler à Pascal, parce qu’il le voulait tout à coup? C’était nul. Mais, impossible de ne pas courir vers lui. Sur le moment, je ne réalisais pas à quel point c’était affreux d’agir comme ça vis-à-vis de Thomas.

    • Très bien. Comme tu veux. Je pense qu’il est inutile que je t’attende?
    • Non. Je… Je regarde ce qu’il veut et je remonte.
    • Bien sûr…

    Pascal avait laissé la porte entre les 2 appartements ouverts. Ce qui veut dire, qu’il s’attendait à ce que je cours en voyant son message. Léger pincement dans la poitrine, en pensant qu’il connaissait son pouvoir sur moi. La tête appuyé contre le dos du canapé, les jambes croisés sur la table basse, Pascal somnolait.

    Thomas nous écouterait sûrement, donc, je devais faire attention à ce que je dirais.

    Je me suis assise à côté de lui et j’ai pris sa main. Il ne s’est pas réveillé. J’en ai profité pour posé sa main contre ma joue. J’avais envie de sentir sa chaleur, la douceur de sa main, sentir sa peau contre ma joue. Quant j’ai relevé la tête, il me regardait.

    Pascal avait cru que je ne viendrais pas. On a longuement tourné autour du pot. Enfin, non, lui. Moi, j’attendais qu’il me dise ce qu’il me voulait. En même temps, j’étais tellement contente d’être près de lui, que j’en oubliais Thomas.

    Puis, Pascal est entré dans le vif du sujet, toujours en tournant autour du pot. Il a voulu savoir si j’avais passé une bonne soirée sur le bateau. Sa question m’a surprise. Je ne voyais pas ce qu’il en avait à foutre que je m’amuse ou non? Puis, il m’a demandé si je n’avais pas oublié quelque chose? Vraiment, je ne voyais pas.

    J’étais en train de me dire qu’il me faisait encore un de ces coups! Ça fait des semaines qu’il me mène en bateau, alors c’était quoi ces questions?. Quant il voit que je tente de m’éloigner de lui, il me fait une petite sérénade pour voir si je suis toujours accrochée. Une façon de tirer sur ma laisse.

    J’ai cru que ma tête allait explosé quant Pascal m’a rappelée, qu’on avait commencé à sortir ensemble un 4 juillet, il y a 5ans!

    Tout à coup, les images du week-end se sont mises en place. Ciel, dire que je n’avais pas noté dans mon journal certaines choses, parce que je pensais que c’était simplement une fête comme on en avait l’habitude. Je n’avais pas saisi. Je n’avais pas compris. Je n’avais pas écouté non plus. Parce qu’ils ont levés leurs verres, fait sauter les feux d’artifices… A quoi je pensais?

    Etait-ce la raison pourquoi Pascal était resté chez lui tout seul? J’avais pensé que c’était pour me montrer qu’il savait que j’étais chez Thomas, ou voir si je rentrais, ou un truc du genre. Peut-être que j’avais tout faux? Peut-être qu’il espérait que je passe chez lui?

    Si je l’avais fait, peut-être que tout se serait arrangé pour nous? Mais, j’avais eu la tête ailleurs… vide!

    Pascal était déçu. En plus, il avait l’air de croire que j’avais passé ces derniers jours avec Thomas, exprès pour lui faire comprendre que j’avais tourné la page sur lui. Je suis restée sans voix. Il avait espéré un geste, un signe. M’avait laissé plusieurs messages auxquels je n’avais pas répondu.

    Pour ma défense, je lui ai rappelé que, c’était lui qui avait l’air si pressé de me quitter vendredi soir. J’avais voulu le voir, passer la soirée avec lui, mais il m’avait dit qu’il avait déjà quelque chose. J’ai omis de mentionné que j’avais oublié notre anniversaire et que ce n’était que parce que j’avais envie de le voir et l’empêcher d’aller à son rendez-vous avec Elodie à 21h.

    Pascal a dit avoir rendez-vous avec Paul et Michael pour préparer la fête. Il donnait un coup de main. Il voulait aussi me faire une surprise, mais tout est tombé à l’eau.

    Pfff, j’avais entendu ce qu’il avait dit à Thomas; il passait chercher des affaires et allait dormir chez Elodie! Là, il me prenait vraiment pour une cruche. Je ne croyais pas un mot de ce qu’il racontait.

    Puis, il m’a dit d’écouter ma boîte vocale, je reconnaîtrais certainement les voix de Paul et Michael qui me saluaient. Je verrais qu’il était bien avec eux. Il a aussi dit qu’il m’avait laissé un message pour me demander de le rejoindre. Qu’il était passé prendre quelques affaires pour le lendemain. Il avait croisé Thomas, et il a su que je passait chez lui. Il n’avait pas voulu raconter ses plans à Thomas. Encore moins en sachant que je n’avais pas l’intention de le rejoindre, mais plutôt de voir Thomas. Ça l'avait blessé.

    Il m’a raconté avoir attendu pour voir si c’était vrai que je passais chez Thomas. Il avait espéré recevoir au moins un message de ma part. Des explications peut-être. Il ne comprenait pas. Il avait alors annulé ses réservations et attendu. Il a pensé que peut-être que je finirais par descendre vers lui. Mais non.

    Alors, je lui ai demandé s’il avait vu Elodie ce soir là. Il a avoué que oui. Qu’il avait dit à Elodie qu’il avait un rendez-vous important en pensant à notre rendez-vous. Puis, il avait été rejoindre Paul et Michael.

    Mouais… Comme ça, Elodie pouvait penser que son rendez-vous important était avec eux! Il dit qu’il pensait à notre rendez-vous, mais il ne le lui a pas dit. Donc, il n’avait pas voulu qu’elle sache pour moi? Ouais, je vois! Il avait admis être amoureux d’elle, alors pourquoi lui aurait-il dit qu’il préparait un rendez-vous en catimini avec son ex!

    Bref, encore une fois, on était à côté de la plaque. Thomas m’attendait, et même si une part de moi aurait voulu rester et aller jusqu’à la réconciliation, l’autre part se sentait frustrée, furax, désolée. Thomas serait vexé si je restais plus longtemps. Ça faisait plus d’1h qu’on discutait. Et Pascal lui aussi allait se sentir vexé de me voir repartir à l’étage. Pourquoi est-ce que je me retrouve toujours le cul entre 2 chaises? Toujours à devoir faire des choix aussi difficile?

    Je ne peux pas rester, et je ne peux pas remonter… Mais je dois remonter. Je l’avais promis.

    Le coeur déchiré, j’ai dû me forcer à me lever et partir… J’aurai tout donné pour pouvoir rester… J’aurai voulu avoir la formule magique… Que Pascal me supplie peut-être… Ou alors, qu’il monte me chercher… Que Thomas sache que ce n’était pas ma décision, ou qu’il voit que je n’avais pas le choix…



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  • Dimanche, 7 juillet 2013  - 188/2013 - Pascal fait un pas… j’ai raté le coche!

    Comme une groupie, j’ai passé la journée au bord du terrain à les regarder jouer. On était installé à l’ombre sous un des arbres, mais Thomas avait aussi pensé à prendre quelques parasols. J’avais pris un bouquin, et j’ai essayé de lire, mais c’était quasi impossible. Quant ils ne jouaient pas, tout le monde se retrouvait autour de nos linges et chaises. Et quant ils jouaient, je me sentais obligée d'aller les encourager avec Caroline.

    L’ambiance était agréable, et pour une fois, je participais aux discussions et aux rires. Je riais de bons coeurs. C'était une belle journée ensoleillé. Il faisait chaud, et on était une bonne équipe.

    Thomas était adorable, et était aux petits soins. Il avait des gestes affectueux, mais on a évité les bisous sur les lèvres et autres. Parce qu’on ne sortait pas ensemble. On se voyait, avait des rapports, mais je ne suis pas prête à m’engager avec quelqu’un. Je crois que j’espère encore que les choses s’arrangent avec Pascal. Je pense que Thomas le sait.

    Pascal ne m’a pas sourit une seule fois de la journée. On s’est évité. Il passait son temps avec Caroline collée à ses basques. Ce matin, Thomas est descendu prendre le café avec lui. Je n’ai pas voulu l’accompagner.

    Je comprenais très bien qu’ils avaient l’habitude de se retrouver pour le café du matin. Je le sais, parce que quant je passais, à l’époque, le week-end chez Pascal, Thomas descendait souvent pour le petit déjeuner.

    Puis, sans prévenir, Pascal m’a demandé si on pouvait aller manger un truc rien que les deux après. Glups!
    J’avais déjà des projets avec Thomas.

    Après la joute sportive de la journée, Thomas avait invité tout le monde à rejoindre le bateau, qu’il avait amarré dans le port de Nyon. On avait l’intention de finir la soirée sur le bateau. Je ne pouvais pas planté Thomas, juste pour aller manger avec Pascal! Qui me dit qu’il n’avait pas ensuite rendez-vous avec sa Elodie et me planterait direct après le repas?

    Je lui ai donc rappelé la soirée sur le bateau, et il a dit qu’on n’était pas obligé d’y aller. Je n’ai pas voulu lui dire ce qui se passait dans ma tête, et ce qui me retenait de dire oui.

    J’ai regretté après de n’avoir pas accepté, quant j’ai vu Elodie se pointer avec une de ses copines, en fin de journée. Je me demande s’il l’a prévenu avant ou après son invitation??? Par bravade, j’aurai voulu avoir le courage d’aller lui dire que finalement, j’acceptais sa proposition! Mais, je n’ai pas osé. Je ne me sentais pas le droit de faire ça à Thomas.

    Peut-être que je devrais arrêter de penser aux autres et un peu plus à moi...

    Ça m’a retourné l’estomac de la voir là. De voir que les copains à Pascal semblait l’apprécier. Ils semblaient la connaître. Donc, Pascal a certainement dû sortir avec eux quant il était en sa compagnie. J’avais envie de le frapper. La jalousie me bouffait les neurones. Donc, Pascal ne passait pas simplement la soirée, en cachette, chez elle, ils sortaient également avec ses potes? Subitement, j’avais mal à la tête. Et une folle envie de me disputer avec Pascal. De lui lancer des vacheries à la gueules, lui crier dessus, de poser des milliers de questions. J’enrageais.

    Je me suis calmée quant j’ai remarqué que Thomas m’observait. Il avait dû remarquer mon expression. Pour masquer ma mauvaise humeur, je lui ai souri. Après, j’ai tourné le dos à Pascal, évité d’être près de lui. Eviter tout contact visuel ou physique, même atmosphérique. Intérieurement, j’ai blindé mon oreille pour ne pas entendre le son de sa voix et oublier jusqu’à sa présence.

    Pascal et Elodie ne sont pas venu sur le bateau. Tant mieux.
    Ça m’éviter des sueurs froides ou tout un stratagème pour les éviter. Un bateau, c’est comme une cage, difficile de ne pas se retrouver nez à nez.

    Même sans Pascal, on a passé une super agréable soirée.

    Thomas était un peu plus proche, me prenant dans ses bras à chaque occasion. C’était chou et je me suis sentie bien. Je me sens toujours bien avec lui.

    Avant 23h, il a mis un terme à la soirée en ramenant le bateau au port. 23h30, on était rentré. Thomas n’a pas eu besoin de me demander si je dormais chez lui, ça allait de soi.

    Bizarre! Pascal était chez lui… et… Seul! Etonnant... Ou était passé Elodie? Ou encore, Caroline???

    Ça devrait me faire plaisir, mais pas tellement en fin de compte. Au contraire, je me pose des questions. Pourquoi maintenant, alors que j’essayais de l’oublier??? Alors qu’Elodie est venue se pavaner au bord du terrain en fin de journée? Et qu’ils sont partis ensemble??? J’ai l’impression que c’est pour me culpabiliser. Ou sinon, notre timing est à chier!



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