• Vendredi, 28 juin 2013 - 179/2013 - Tracer de sa liste à faire; “voir Jane”! - (1)

    Jeudi soir, je suis rentrée après avoir constaté que Pascal était encore avec Elodie pour finir la soirée. Donc, c’était clair, il m’avait consacré un moment en début de soirée, prétendu être fatigué, parce qu’il avait rendez-vous avec Elodie. C’était vexant. Comment si j’étais sur sa liste “to do” (à faire). Après avoir dîner avec moi, il pouvait tracer “voir Jane”. Grrrh.

    J’aurai pu lui faire le coup de lui envoyer un message soupçonneux. Mais, je gardais ça en réserve pour ce vendredi soir. S’il me faisait le coup encore, ça passerait mal. Je suis donc rentrée sans faire d’esclandre. Mais, je savais désormais à quoi m’attendre.

    Ayant légèrement perdu confiance en moi, à cause du comportement de Pascal, j’ai passé la journée à me préparer mentalement à passer la soirée à le pourchasser. C’était nul. Je détestais le sentiment de perdre pieds. Après tout ce qu’on s’était battu pour rester ensemble, pourquoi est-ce que les choses tournaient si mal? Pour me décharger de tout le stress que cette situation me procurait, j’ai été courir. Ça m’a remis d’aplomb. Je me suis sentie mieux après.

    J’ai réalisé aussi que j’avais perdu environs 10 kilos avec tout ça. Préoccupant. Le mal être fait perdre du poids??? Bizarre.

    Comme si de rien, je lui ai parlé au téléphone. J’ai blagué, rigolé. Je suis sûre qu’il ne se doute pas une seconde qu’il me rendait triste. J’avais aussi décidé pendant que je courais, enfin, vers la fin de mon parcours, que si ce soir je le trouvais encore avec Elodie, alors cette fois, je m’arrangerai pour dormir chez Thomas. Pascal n’aura pas intérêt à me faire la morale après!

    Bon, peut-être qu’au dernier moment, je manquerais de courage!!! Parce que j’avais trop peur que Pascal me rejette. Mais en fait, de quel droit?

    En prévision, j’avais déjà papoté avec Thomas à propos de ce soir. Il organisait une petite sauterie chez lui avant de sortir. J’étais partante. J’espérais qu’il me renseigne sur les faits et gestes de Pascal, mais il n’a pas été jusque là. En fin de compte, c’était toujours mieux de se renseigner directement à la source. Pour autant qu’on puisse faire confiance à la source.

    Au cas où je ne voyais ou ne trouvais pas Pascal, parce que j’avais bien l’intention de le chercher, j’ai prévenu Thomas que j’avais un truc, mais que je passerais. Au cas où je ne réussi pas à passer chez lui, j’avais l’option de l’appeler pour savoir où ils étaient.

    Mon plan B presque au point, j’ai ensuite appelé Pascal.

    Pascal disait avoir un truc avec le groupe. J’avais envie de l’accompagner. Pascal a paru hésitant, puis il a accepté. J’imagine qu’il pensait se préparait à se débarrasser de moi après? Ou m’appellerait plus tard pour annuler sous un prétexte ou un autre. J’attendais de voir. J’étais préparée à toutes les éventualités. Je connaissais l’oiseau!

    La folle envie de lui demander où il avait passé la nuit me brulait la langue. Heureusement, j’ai réussi à me contenir. Malgré tout, j’ai bien senti une légère distance dans sa voix, son ton. Mais, j’ai fait celle qui ne remarquait et ne soupçonnait rien.

    En fait, depuis que j’avais lancé la stupide idée de se séparer, j’espérais que Pascal finirait par me demander de ressortir avec lui… Il n’en a rien fait!



    votre commentaire