• Lundi, 17 mars 2014 - 76/14 - Chaud - Froid!

    Dimanche soir, j’avais passé un agréable moment avec Steven. On a beaucoup discuté. Il m’a un peu parlé de lui. Parfois même, je devais l’arrêter. Je ne voulais pas trop en savoir non plus. J’adore quant il sourit, ses fossettes se creusent, et ça le rend vraiment très chou. J’ai ressenti quelques petits frissons! Je crois qu’il me plaît.

    Pascal m’a fait signe de me rapprocher de lui, pour éviter de réveiller Caroline. Elle semblait dormir, même si je n’y croyais pas trop.

    • C’est de ma faute, j’aurai dû voir qu’elle n’allait pas bien.
    • Tu sais très bien pourquoi elle ne va pas bien. Mais qu’est-ce que ça change, hein?
    • Faut que je lui parle.
    • Bien sûr... ça change tout!

    Ma réponse avait peut-être été un peu cinique. Du calme ma fille. Du calme. Tout en discutant, Pascal promenait sa main dans mes cheveux, le long de mon bras, replaçant une mèche, qui me barrait le regard, derrière l’oreille.  Ça me faisait frissonner.

    J’aurai voulu le repousser, mais en même temps, j’en voulais plus. Il a promener son pouce sur ma lèvre et semblait être à 2 doigts de m’embrasser, mais il s’est ravisé. Grrrh.

    • Arrête de jouer avec moi… C’est pas très cool.
    • Je ne joue pas Jane… Je ne me permettrais pas de te faire ça.

    Pascal s’est penché sur moi, et a passé sa main dans mes cheveux. Il m’a prise par le menton et m’a embrassée. Arhhh, je ne m’y attendais pas. Je l’espérais, mais j’ai pensé qu’il ne le ferait jamais.

    On était allongée l’un à côté de l’autre. Moi, je n’osais pas initialiser quoi que ce soit de peur qu’il me repousse. Ce qui m’aurait vachement blessée. Pascal m’a tirée pour me rapprocher et je me suis retrouvée avec la tête posée sur son torse. Argh, son torse! Comme j’aime son torse! J'aime tellement sa peau, le toucher... J’entendais battre son coeur. J’aimais ce son, cette douce musique me berçait. Il battait un peu vite? Ou c’était mon imagination? Ou peut-être est-ce le mien qui fait un bruit d’enfer?

    Sa main caressait mon dos, descendait chaque fois un peu plus. Ce n’était pas des câlins innocents. Caroline s’est mise à bouger. Pascal s’est redressé, puis il s’est penché pour lui caresser la tête. Apparemment, elle dormait bel et bien. Pascal est resté un moment vers elle. Elle s’est mise en position foetale. Pascal la couvait comme un oeuf, c’était mignon.

    S’il savait qu’elle avait fait tout ça pour ça! Qu’elle avait tout planifier pour qu’il soit près d’elle! Bon je ne pouvais rien dire, j’avais aussi participé à son plan. Elle n’avait pas dû me mettre un couteau sous la gorge! Caroline avait rapproché les deux lits pour qu’on soit côte à côte et pas séparé par la table de nuit. Je me demande si c’était exprès ça aussi. Voilà que je commence à me poser des questions sur tout et rien! Tsss.

    A nouveau dans ses bras, la tête au creux de son épaule, ses mains se sont faites plus caressantes, plus insistante. On s’est mis à discuter en chuchotant pour ne pas réveiller la dormeuse. Moi perso, je ne pouvais pas imaginer qu’elle puisse dormir après tout l’effort qu’elle a fait pour l’amener là, dans notre chambre. Louche.

    Peut-être que je me trompais, j’étais restée en bas, vers Steven et Thomas, plus d’une heure. Mais très vite, j’ai oublié même la présence de Caroline.

    Pascal s’est tourné vers moi, sa main a glissé sous mon t-shirt. Toutes mes bonnes résolutions ont pris la tangente. J’avais envie de lui, je mourrais d’envie de me couler dans ses bras.

    On s’est embrassé encore. Explosion de plaisir pour moi. J'aime ses baisers, ses lèvres douces et tendres. Sa main se baladait toujours sur moi, se faisant par moment un peu plus insistante.

    Finalement, enfin, il a relevé mon menton et m’a embrassée. Mes poils se sont mis instantanément au garde-à-vous. J’avais des frissons partout. Ses baisers me font toujours l’effet d’une bombe qui éclate dans tout mon corps. J’avais envie de lui, c’est clair. Son souffle dans mon cou, ses baisers partout me faisait perdre la tête, sa main chaude fouillait mon corps…

    Tout se passait bien… Au moment où j’ai baissé ma garde, prête à me rendre, à me donner à lui corps et âme, Pascal s’est retiré… Froidement. On avait failli faire l’amour… Pourquoi s’était-il retiré? Est-ce que j’avais fait quelque chose de travers? Encore pantelante, je le regardais sans comprendre. Pascal est resté un moment sur le dos les yeux fermés, puis il s’est levé.

    • Je crois que je ferais mieux de regagner ma chambre.
    • No-oooon

    J’ai attrapé sa main pour qu’il reste. Je ne voulais pas, ne supportais pas de le voir partir. J’aurai été capable d’inventer n’importe quoi pour qu’il reste. Après s’être regardé un moment, qui m’a semblé long, il s’est rassis. “Ne pars pas… reste encore un peu STP”.  Il a hésité, puis il s’est rallongé à côté de moi. On aurait dit qu’il faisait attention de ne pas me toucher. J’avoue que ça m’a transpercé le coeur.

    La mauvaise chose à faire, je l’ai faite, je lui ai parlé de sa dispute avec sa femme dimanche passé. Tout était bon pour le faire rester.

    Pascal m’a confirmé s’être disputé avec Jess. Sans mentionner le pourquoi. Il n’a pas dit que c’était parce qu’il était rentré tard ce soir là. Je l’ai laissé me baratiner à dire qu’il ne savait pas quelle mouche l’avait piquée. Une fois qu’il a eu fini de tourner autour du pot, je lui ai demandé si ce n’était pas parce qu’il avait traîné les pieds pour rentrer?

    • Heu… une certaine Erika je crois, non?

    Petit silence. Hum, il ne pensait pas que je savais? Oups, oui, je l’avais su par Caroline, et ça, je ne pouvais pas le dire. Il ne m’a pas demandé comment je le savais, il a dû penser que soit par sa femme, soit par Thomas. J'ai voulu savoir où il était, étant donné qu'il travaillait le lendemain matin.

    Glups, peut-être que j’aurai dû éviter de parler de ça, si j’espérais une suite romantique à cette proximité. Je crois que j’étais en train de tout saboter. Merde. C’était un peu trop tard pour revenir en arrière. Embêté, Pascal a été obligé de confirmer qu’en effet, il avait raccompagné Erika. Comme s’il se sentait coupable, il a vite dit qu’il ne s’était rien passé.

    Je ne le croyais pas… mais bon…

    Il aurait bu un verre chez elle. Ils auraient discuté, et il n’a pas vu l’heure. C’est pour ça qu’il était rentré si tard. Ouais! Je lui ai demandé de le jurer sur la tête de ses parents.
    Alors là, longue hésitation.

    Pascal a fini par m’avouer qu’il avait couché avec elle. Je le connaissais trop pour savoir ce que ça voulait dire quant il oubliait l'heure. En plus, c'était l'excuse qu'il donnait à sa femme!!! Les fois où il oubliait l'heure, c'était à la belle époque, quant il était encore fou de moi!!!

    Glurps! L’estomac dans les chaussettes, je n’ai rien su dire. Même si je m’en doutais, c’était dur à entendre de sa bouche. Des images se bousculaient dans ma tête.

    Je le voyais la prendre dans ses bras, aussi tendrement qu’il le fait avec moi. Horrible. J’essayais de me rappeler que je n’avais rien à lui reprocher, ça ne me regardait pas. Dur dur, je n’y arrivais pas.

    • Et qu’est-ce qui se passe avec Elodie, et ou Maud?
    • Arhh, j’ai pas envie de parler d’elles.

    Je changeais de sujet pour ne plus penser à Erika que je ne connaissais pas. Oui, parce que je me demandais à quoi elle ressemblais, l’imaginant superbement belle. Imaginant Pascal complètement sous son charme. Amoureux même. Ça, se serait le trop! Ça me faisait trembler de trouille. Est-ce qu’il l’embrassait avec autant de passion qu’avec moi? Arrrrh, non, je ne veux pas y penser.

    Pascal n’a pas voulu parler d’Elodie et Maud. Impossible de décrypter son expression. C’était même un peu louche autant de secret à propos d’elles. J’ai eu beau lui rappeler qu’on était soit-disant amis, mais rien à faire. Tout ce que j’ai gagné, c’est de le faire fuir. Il a insisté qu’il devait s’en aller, retourner à sa chambre. J’avais tout foiré!

    A mon réveil dimanche matin, Caroline était déjà descendue. Elle avait pris le déjeuner avec ceux qui partaient skier. J’ai pris mon temps pour me préparer pour descendre prendre mon café et mon petit déje. De toute manière, vu l’heure, les garçons étaient certainement déjà parti voguer sur les pistes. Je ne voulais surtout ni croiser Elodie, ni Maud.

    Elodie avait dû suivre l’équipe sur les piste, mais Maud, dans un déshabillé assez recherché, se pavanait dans le salon.  J’ai fait comme si je ne l’avais pas vue, ni reconnue. Qu’elle aille se faire cuire tous les oeufs de la planète. Elle déployait ses charmes sur les 2 garçons livides qui sont restés au chalet, incapable de skier après une nuit trop arrosée.

    Caroline trônait dans la cuisine, sa tasse de café au creux de ses mains. Hier soir, elle ne dormait pas, comme je l’avais pensé. Elle a suivi toute notre discussion. Elle avait aussi cru qu’on allait finir par faire l’amour. A été aussi déçue de voir Pascal prendre la fuite.

    D’après Caro, c’était pour éviter de craquer. J’espère qu’elle a raison. Je n’avais pas été très sympa avec Pascal après, parce que je n’étais sentie rejetée. Alors j’espère que Caroline a raison, et que je l’attirais toujours.

    Steven est rentré plus tôt du ski, avec Julien. Il avait de belles couleurs. Il avait bronzé. Ça lui allait bien et le rendait encore plus séduisant. Mouais, je crois qu’il me plaît bien. C’est le 1er mec que je croisais qui me faisait de l’effet. J’aime beaucoup ses petites fossettes quant il sourit.

    J’ai comme l’impression qu’il est rentré plus tôt pour me voir! Peut-être que je me fais des idées?

    Dès qu’il a eu fini de se changer pour se remettre en jean, Steven est venu se poser à côté de moi. Il a cherché a attiré mon attention en essayant de s’insinuer dans la conversation. J’aime beaucoup son petit accent, comme Pascal et Thomas. Ce petit quelque chose qui fait deviner son origine. C’est mignon.

    Steven a essayé de me parler d’où il venait, mais je ne connais pas assez la typographie des Etats-Unis pour deviner. Je sais qu’il fait de la moto, et il m’a proposé d’aller faire un tour. J’ai fait semblant d’accepter, pour ne pas le vexé, mais je sais que je n’irai pas. Pas encore.

    J’ai tout de même apprécié son effort d’essayé d'avoir un rendez-vous. Je ne le connais pas assez pour savoir si je peux avoir confiance en sa façon de conduire.

    Il a trouvé le courage de me demander s’il pouvait me raccompagner. Mais, j’étais venue avec la voiture d’un copain, donc j’étais en voiture. Steven a paru n peu déçu. Il a rigolé en disant que c’était un prétexte pour découvrir où j’habitais, et aussi passer un peu de temps en tête à tête.

    Pour moi c’était un peu trop vite. Je ne voudrais pas me retrouver aussi rapidement coincée dans un vase clos, étant la voiture, avec un mec que je ne connais pas assez. Et je ne veux pas tout connaître tout de suite, j’aime que les choses se fassent tranquillement, lentement, petit à petit.

    Steven était vraiment très charmant, et je me suis retrouvée à rire aux larmes à ses plaisanteries, ses blagues. Steven m’a glissé à l’oreille qu’il m’aimait beaucoup, qu’il me trouvait très charmante. Bref, il me kiffe. Il avait été direct et ça m’a fait un peu rougir. Du coup, je me sentais gênée, parce que je ne voulais pas qu’il imagine que j’essayais de le séduire. Ça a réveillé ma timidité.

    Mais, il est si agréable, que ça m’a vite passé. Quant le reste de la troupe est arrivé, je fumais dans le jardin d’hiver avec Steven, qui s’était perché sur le bord de la table basse près de la fenêtre qu’on avait laissé ouvert. Je ne sais pas si c’était parce que j’avais vu Pascal arrivé, ou vu le regard qu’il nous a lancé, mais tout à coup, tout ce que disait Steven me faisait rire. Tout ce qu’il disait me paraissait drôle.

    Je crois que Pascal n’a pas du tout apprécié de nous voir ensemble. Il n’a pas arrêté de nous observer. Il ne suivait même pas ce que disait les copains autour de lui, il se contentait de nous fixer. Sa jalousie se voyait comme le nez au milieu de la figure. Je dois dire que ça m’a piqué de joie. Même quant Steven se rapprochait un peu beaucoup, ou se permettait de mettre son bras autour de moi, je ne le repoussais pas. J’aimais sa réserve, son calme apparent, son assurance. Oui, Steven me plaît de plus en plus. A creuser.

    Je suis passée en vitesse faire une bise à Pascal, Thomas et tous ceux que j’aime bien, les autres n’ont eu droit qu’à un au revoir de la main. Steven m’a accompagnée dehors et on a parlé un long moment. En partant, j’ai vu que Pascal nous observait de la fenêtre de la cuisine.

    Hum!!!! Est-ce qu’il était vraiment jaloux? Ou voulait-il juste voir ce qui se passait? Ou n’était-il qu’un tantinet possessif?

    Bizarrement, Pascal a tenté de me joindre dans la soirée. Par message, il a demandé si j’étais bien rentrée, si je ne voulais pas prendre un dernier verre. Etrange!!! Peut-être qu’il cherchait juste à mesurer son pouvoir sur moi? Je n’ai pas répondu.

    Lundi, Pascal a remis ça, en me proposant de dîner avec lui. Ne sachant pas quoi faire, j’ai fait comme si je n’avais pas saisi le sens de ses messages, et j’ai juste envoyé un vague message; “Coucou, merci pour tes petits messages, ça me fait plaisir. Milles bisous”. Pascal s’est empressé d’essayer de me rappeler, mais je n’ai pas répondu, parce que je n’aurai pas su quoi lui dire.

    Pascal m’a alors proposé de manger avec lui ce soir. Lundi soir? Je ne peux pas, j’ai mon souper en famille. Il le savait pourtant non? J’ai attendu le soir, alors que j’étais déjà chez ma frangine, pour lui écrire et le lui rappeler.

    La jalousie est mauvaise conseillère; je ne lui réponds pas, j’agis comme une idiote, et c’est pareil de son côté. Parce que si c’était bien la jalousie qui le rendait aussi pressant, j’aurai bien voulu qu’il soit comme ça tout le temps.

    Pour l’encourager, j’aurai dû lui répondre, mais voilà, ne voulant pas qu’il cherche à jouer avec mes sentiments, ou de savoir ce qui se passait avec Steven, parce que je ne le sais pas moi-même!

    Après le souper en famille, au lieu de rentrer directement, j’ai fait un tour par chez Pascal. Je voulais voir comment il était. Je ne sais pas, est-ce que je pensais pouvoir voir si je lui manquais? S’il était triste? Déstabilisé par mon refus de le voir? Evidemment, impossible de le dire! Pascal passait une soirée calme avec sa femme. Installé dans le canapé, ils regardaient la télé. Alongée sur les coussins, Jess avait les jambes croisés posés sur celle de son mari. Rien de spécial quoi!



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  • Dimanche, 16 mars 2014 - 75/14 - Steven! Et pourquoi pas!

    Pourquoi est-ce que je suis montée à Gstaad moi??? Je dois vraiment être mazo. Pascal passait le plus clair de son temps à suivre Maud comme un toutou. Ils riaient, dansaient, comme s'ils étaient seuls au monde. Je le déteste. Non, je l'aime et ça me fait mourir de l'intérieur. J'imagine que c'était pareil pour Caroline et Elodie.

    Et trois d’entre nous, Elodie, Caro et moi, les regardaient avec l’estomac en compote. De la voir passer sa main dans ses cheveux, s'attarder sur sa nuque me rendait folle. Une voix hurlait dans ma tête; il est à moi, ne le touche pas salope! Ils étaient trop proche, leurs visages se touchaient presque. S'il l'embrasse, je m'en fou, je hurle.

    Et moi qui croyait que Pascal et Elodie étaient à nouveau ensemble!!! En tous cas, si elle l’avait cru aussi, elle doit franchement déchanter!

    Caroline n’a pas tenu. Elle s’est précipitée pour danser avec Pascal. On ne pouvait pas entendre ce qu’ils se disaient, mais Pascal a paru surpris tout d’abord, le prenant au dépourvu, elle s’est glissée à la place de Maud. Je crois bien qu’elle lui a marché un peu sur les pieds. Bravo ma puce!

    Maud n’a pas dû avaler la pilule en voyant que Pascal n’ait pas réagi et ait dansé avec Caroline. Elle a dû piqué la mouche. 1mn plus tard, elle dansait avec un autre gars, tout près de Pascal. Maud faisait en sorte qu’il ne rate rien du spectacle. Elle frottait sa grosse poitrine contre le type, faisait flotter ses cheveux quant elle riait. Exactement ce qu’elle faisait avec lui quelques secondes plus tôt.

    Pascal l’a bien sûr remarquée. D’après son expression, je crois qu’elle avait atteint son objectif, il avait l’air d’avoir mal. Et aussi bizarre que ça puisse paraître, ça m’a fait mal aussi. Pour lui. Je n’aime pas qu’on lui fasse du mal. Pétasse. Je la détestais encore plus. Elodie a ensuite osé aller remplacer Caro sur la piste.

    Ceux qui étaient sorti plus tôt, sont rentrés. Apparemment, il n’y avait pas d’ambiance. D’un coup, la salle de jeux en bas était plein. Il y avait aussi des têtes que je ne connaissais pas. Mais, les soirées en week-end sont souvent comme cela. Je suis remontée pour fumer. On pouvait fumer en bas, mais j’avais besoin de prendre l’air. Pascal semblait ne pas me voir.

    Steven a débarqué dans le jardin d’hiver, soit-disant pour fumer aussi. Je crois qu’il m’a suivie.

    Depuis la porte, il m’a demandé s’il osait se joindre à moi. Je ne voyais pas pourquoi j’aurai refusé. Je ne m’étais pas trompée, il m’avait suivie. Il s’est mis à me poser tout un tas de questions. Il semblait pourtant bien informé. Il savait plus ou moins que j’étais sortie avec Pascal. Avec Thomas aussi. Il trouvait assez surprenant de me voir encore dans les parages, et avait cru remarqué que j’étais assez proche de Thomas. Bien plus que de Pascal. Cette dernière remarque m’a piquée au coeur.

    • Je peux te poser une question perso?
    • Personnelle? Oui, si tu veux, mais je ne sais pas si je répondrais. Ou on fait comme ça, je te pose une question après la tienne et si la réponse me semble justifiée, alors je répondrais.
    • Huh, c’est pas juste!
    • Si par exemple, suivant la question, je voudrais savoir pourquoi tu me la pose! C’est normal. Je ne te connais pas, et je n’ai pas l’habitude de parler de moi avec des inconnus.
    • Alors tu fais comment pour faire connaissance avec quelqu’un?

    J’ai rigolé.

    • Première question donc? J’y vais au feeling! J’ai pas besoin de leur CV pour ça.

    C’est lui qui a rigolé.

    • Ben… Pascal et Thomas sont assez proches, c’est pratiquement des frères, alors je me demandais…
    • Non. Là tu vas trop vite, trop loin.
    • Oups!

    Steven était amusant et même charmant en fait. A force de le regarder, je découvrais des tas de petites choses. Par exemple, il avait tendance à froncer son nez quant il avait l’impression de faire une bêtise. Il avait des fossettes aussi. Sa voix était plutôt agréable. Et comme Pascal, il se dégageait de lui une certaine force tranquille. J’aimas bien ça. Il n’était pas non plus trop extraverti. Plutôt réservé et même un peu timide, comme Pascal. Enfin, comme Pascal l’était.

    J’ai passé un moment agréable à parler avec lui. Après avoir fumé plus d’une cigarette, on s’est décidé à redescendre. J’ai fait une entrée dans la salle en bas assez remarquée. Steven venait de me faire une déclaration qui m’a fait exploser de rire; il s’était dit que je devais être une affaire au lit pour être sortie avec un type comme Pascal.

    Ce qui m’a fait rire, c’est qu’il avait l’air sérieux. Il s’est expliqué. Apparemment, il croyait que Pascal tenait encore beaucoup à moi, il n’a que de gentilles choses à dire à mon sujet. Pascal m’adore. Et ce qu’il l’a aussi surpris c’est que, pour Thomas c’est pareil. Alors, je l’avais intrigué dès le début.

    Pascal m’a lancé un sourire. Il avait tourné la tête pour nous regarder en entendant mon rire. Il était étalé dans un des canapés en grande conversation avec Elodie. J’ai voulu aller rejoindre Caroline qui me faisait signe, mais Steven m’a proposé de danser. Je ne pouvais pas délaisser ma copine pour un mec.

    Puis les choses se sont un peu embrouillés...

    Caroline buvait des verres avec une bande de mecs. Des potes à Maud d’après ce que j’ai compris. Ils ont voulus monter, j’ai suivi. J’avais promis à Steven de voir ce que voulait Caro, ensuite de danser avec lui. Peut-être un peu pour planter une aiguille dans le coeur de Pascal. Mais, les évènements prenaient une toute autre direction.

    Les abrutis qui tournaient autour de Caroline voulaient me faire boire aussi! Tout ce cirque faisait parti d’un plan, un plan mijoté par Caroline…

    Caroline m’a demandé de faire comme elle, faire semblant que je buvais aussi. Ou de sortir, d’attendre un moment, puis d’aller chercher Pascal. C’est ce que j’ai fait! Sans remord. Les mecs avaient l’air de vouloir profiter de la situation. Même si je savais parfaitement que Caroline n’était pas aussi saoule qu’elle le prétendait, ça pouvait mal tourner.

    Quant je suis redescendue, Maud était installée sur les genoux de Pascal, et Elodie le fusillait du regard. J’ai tapoté sur son épaule et lui ait chuchoté à l’oreille que j’avais besoin de lui parler. Les fusils dans les yeux d’Elodie se sont reportés sur moi. Dans ceux de Maud, il y avait des obus qui m’auraient réduite en cendre.

    Pascal l’a soulevée pour la planter dans le canapé. Pendant le transfert, elle lui a dit à l’oreille, assez fort pour que tout le monde puisse entendre; “qu’est-ce qu’elle vient nous emmerder celle-là encore”. Connasse. Pouffiasse.

    Moi, à son oreille, pour pas qu’elle puisse entendre, j’ai expliqué à Pascal qu’il y avait des mecs qui ont emmenés Caroline à l’étage, que j’avais une mauvaise impression. Que ces mecs n’ont pas voulu me laisser entrer dans la chambre. Pascal m’a attrapée par la main et m’a traînée derrière lui dans le corridor. Maud a voulu nous suivre, mais il lui a fermé la porte sur le nez, en lui demandant de rester là.

    Pascal a voulu que je lui montre le chemin, il avait tous les muscles tendus. Rarement vu Pascal dans un tel état. Il était furax.

    Quant je lui ai montré la porte, il m’a poussée sur le côté, me demandant de ne pas bouger. Il est entré et a refermé la porte derrière lui. Je n’ai pas osé planter mon oreille contre la porte. Un des mec lui a demandé ce qu’il foutait là. Un autre, s’il voulait un morceau du gâteau. J’ai entendu Pascal les traiter de crétins, demander s’ils avaient envi de finir leurs misérables vies derrière les barreaux pour viol.

    Il y a eu des bruits de bagarre. Puis Pascal et sorti en portant Caro dans ses bras, en repoussant la porte derrière lui du pied.

    On l’a conduite dans sa chambre. Je suivais en silence, épatée que son plan ait si bien marché. Pascal se sentait concerné! Surprenant. On ne touche pas à sa précieuse petite Caroline hein! Caroline avait passé ses bras autour de l’épaule à Pascal et râlait un peu. Par dessus son épaule, elle m’a fait un clin d’oeil. La vache, elle est douée!

    Dans la chambre, Pascal l’a couchée. Je l’ai aidé à lui enlever ses chaussures, et la déshabiller. Puis, il s’est couché à côté en passant la main dans ses cheveux. Il a marmonner que c’était de sa faute, il semblait vraiment inquiet. Il la regardait se tourner et se retourner, en dégageant les cheveux de son visage. Elle est venue se pelotonnée dans ses bras. Il l’a embrassée sur la tête et l’a serrée contre lui.

    Je me suis allongée de l’autre côté. Faisant semblant d’être inquiète. J’imagine que Caroline espérait que je m’en aille, mais je ne voulais pas les laisser tout seul. Après 10mn, Pascal a dit qu’il devait redescendre et me demandait de rester avec Caroline. Il allait lui chercher quelque chose à boire.

    Je ne l’ai pas cru. Je suis sûre qu’il retournait vers ses pouffiasses et nous plantaient tout simplement, pour continuer sa soirée tranquillement. Mais j’avais apparemment tord, parce qu’il est remonté quelques minutes plus tard avec du café, et qu’il l’a obligée à boire. En essayant de repousser sa main, elle a failli tout renverser dans son lit. Heureusement, Pascal avait prévu son geste. Il était persuadé qu’elle était cuite.

    Quant il était sorti de la chambre, Caro s’est inquiétée comme moi, qu’il ne revienne pas. Et elle n’était pas saoul du tout.

    Après avoir réussi à lui faire avaler quelques gouttes, elle s’est levée pour se précipiter dans les toilettes. Je l’ai suivi. Bien sûr, j’ai fermé la porte. Elle a fait semblant de vomir. Pour donner l’illusion, elle s’est mouillé le visage à l’eau froide, mouillant même les cheveux autour de son visage. Si je n’étais pas dans la confidence, j’aurai marché tout comme Pascal.

    Pascal a décidé de dormir là ce soir. Il ne voulait pas la laisser toute seule. Hum, elle ne l’était pas, puisque j’étais là. Pour éviter qu’il ne s’en rende compte et décide de s’en aller, j’ai quitté la chambre pour descendre vers Steven. Je remonterai plus tard. Je crois que je dormirais avec eux. Après tout, je partageais la même chambre que Caroline.

    Bien joué Caro!!! Pourquoi je n’avais jamais d’idées aussi lumineuses moi?



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  • Samedi, 15 mars 2014 - 74/14 - Pascal ne me voit pas, je suis invisible…

    Eh bien soit! Je tourne la page. Je sais, je l’ai déjà dit et redis, mais je dois le faire. Je n’en peux plus, je souffre de le voir. Ne plus faire partie de ses priorités, de sa vie me fait énormément souffrir. Pascal ne me voyait pas, il était trop occupé avec sa Elodie.
    Cette distance entre Pascal et moi me faisait mal. Son rapprochement avec Elodie aussi.

    Je sais que je ne pourrais pas tirer un trait d’un coup, que je passerai encore beaucoup de temps à le regarder, à chercher à savoir ce qu’il fait, ce qu’il ressent. Après avoir vu Pascal et Elodie se faire des bisous en cachette, ça m’a sonné. Je suis partie. J’ai profité du moment où on était sensé se rendre dans Le Bar, pour filer en direction de ma maison. Rentrer, partir, fuir, ne plus avoir à les voir.

    Avant de quitter le chalet, j’ai croisé et discuté un long moment avec Steven. Steven est un collègue à Pascal. Un nouveau qui travaille dans la même boîte. Comme il est américain tout comme eux, Pascal et Thomas l’aide à s’intégrer. l’entourent, le sortent et lui présentent du monde. Je l’avais déjà croisé une ou deux fois au Time-Out, mais je ne lui avais jamais vraiment parlé.

    Ce soir, il m’avait interrompue dans ma fuite, lors de ma première tentative pour disparaître, ni vue ni connue. Hum hum. Je voulais faire une sortie furtive comme la loutre, mais niet, ça n’a pas marché. J’ai donc papoté un moment avec lui, et j’ai remis mon projet à plus tard.

    Steven m’avait remarquée. J’étais toujours en compagnie de Pascal et Thomas. D’ailleurs, il paraît qu’on avait déjà été présenté. Bohhh, me rappelle pas. Pourtant, pas mal le mec; yeux bleu, cheveux châtain foncé, bouclés, grand, tout ce que j’aime. Je lui ai posé des questions sur ce qu’il faisait, mais me rappelle pas très bien, trop occupée à chercher comment prendre la poudre d’escampette.

    Je me suis sentie soulagée dès que j’ai pris la route, je n’avais pas à supporter de voir Pascal se frotter avec Elodie. Quoique, j’aurai peut-être dû rester, parce que j’ai eu l’impression que l’attention de Pascal avait glissé sur Maud dès qu’elle a fait son apparition au chalet. Je me demande qui l’a invitée??? Bah, no sou-saïe, Caroline me racontera…

    Quand même… C’est seulement après mon départ furtif, que Pascal a remarqué que je manquais à l’appel! Hum! Blaireau. Avant ça, je n’avais même pas l’impression d’exister! Pascal m'a bombardé de sms, me demandant où j'étais passée, si j'étais restée au chalet... Pfff! C'est seulement une fois à la maison que je lui ai répondu, pour dire que j'étais rentrée. Après, je n'ai plus répondu à ses messages me demandant pourquoi.

    Ah oui, sauf une fois, pour dire qu'il n'avait qu'à faire marcher son imagination!

    Samedi soir, je reviendrais passer la soirée avec eux… et je dormirais peut-être au chalet pour déjeuner avec eux dimanche. D’ailleurs, ils ont passé la journée du samedi sur les pistes. Ils ont ensuite mangés tous ensemble, en ville, avant de faire une pause au chalet avant de sortir. Finalement, ils n’avaient pas envi de sortir du chalet, pour la plupart, dont Pascal…

    Caroline avait un plan pour attirer l’attention de Pascal… Elle avait besoin de ma participation! Pourquoi je l’aiderai avec mon mec. Enfin, mon ex, mais je l’aime encore, alors l’aider à attirer son attention sur elle et pas sur moi??? Moyen! Je n’ai pas très envie de l’aider!

    Je suis arrivée au chalet un peu avant 23h. Les petits groupes étaient déjà formés. J’ai été méchamment contente de remarquer que Pascal était beaucoup plus tourné vers Maud qu’Elodie. Même si je déteste Maud, j’étais contente de le voir négliger Elodie. Je suis sûre qu’elle lui fera une scène d’enfer.

    Maud était ravie de supplanter sa copine. C’est une salope, il n’y a rien de mieux à dire d’elle. Elle faisait des mimiques amicales envers Elodie, mais ne se gênait pas pour accaparer Pascal, qui se laissait faire. Quel idiot. Elodie semblait défaite. Bien fait. Comme hier soir, je l’ai ignoré et attendu qu’il vienne lui me dire bonjour.



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  • Vendredi, 14 mars 2014 - 73/14 - Pascal et Elodie sont ensemble.. et j'en crève...

    Le monde n’est pas assez vaste, et Gstaad certainement pas assez éloigné pour me séparer de Pascal. Ciel, je ne voulais vraiment pas aller là-bas, je ne voulais pas avoir à le voir, et surtout pas si c’était avec une autre fille. D’après ce que j’avais cru comprendre, Pascal avait recommencé à voir Elodie. Ça me rendait malade.

    C’était contraire à tout ce qu’il m’avait raconté; il avait le droit d’avoir des aventures, mais sa femme ne voulait pas qu’il ait des liaisons. Et le fait qu’il revoyait Elodie, c’était clairement une liaison. Alors, s’il m’aimait autant qu’il le disait, pourquoi ce n’était pas moi? Pourquoi elle? Pourquoi pas moi? Ou Caroline?

    Alors il l’aimait plus que moi pour défier sa femme et reprendre ses relations avec elle?

    Voilà, après avoir passé toute la journée à me convaincre et convaincue que je n’irai pas à Gstaad, me voilà en route pour le chalet. Tout ce que je me disais, était que c’était lamentable. J’étais une pauvre idiote, une lamentable conne. J’ai vite appelé Caroline, espérant qu’on pouvait monter ensemble, pour avoir l’air moins nulle.

    Pendant tout le trajet, ma tête était en éruption; ne pas faire ceci, ne pas dire cela, éviter de regarder Pascal, ou dans sa direction, etc. Eviter d’être désagréable avec Elodie, au cas où. Bref, je travaillais à me fabriquer mon petit écran de protection. A force de me répéter ces choses, ça viendrait tout seul le moment venu.

    J’avais pris beaucoup de soin à me préparer. Rien de provoquant, sobre et simple; un jean noir et un polo Armani noir, à longues manches, que j’avais piqué à Pascal. J’avais aussi mis un collier que Thomas m’avait offert, avec le pendentif native indian dream catcher (je ne sais pas comment traduire ça), dans des tons bleus. J’avais mis une seule boucle d’oreille pour le rappel.

    Ils étaient encore au chalet quant je suis arrivée. Bien sûr, j’ai vu où était Pascal du coin de l’oeil. Juste pour ne plus regarder dans cette direction. J’avais aussi repéré les cheveux blonds d’Elodie juste à côté de lui. Pascal me tournait le dos, assis sur une chaise qu’il avait retourné et posé les bras sur le dossier. Caroline était assise de l’autre côté et surveillait ce qui se passait, attentive surtout à ce qui se passait autour de Pascal.

    Sans avoir besoin d’être en face d’elle, je savais d’après ses mouvements qu’elle surveillait Elodie. Et Pascal bien sûr.

    Pendant que je discutais, tout sourire avec Michael, Elodie lui avait chuchoté quelque chose à l’oreille. Il s’était tourné vers elle en posant sa tête sur son bras. Je pense qu’il avait dû lui répondre parce qu’elle a rit, tout en lui faisant de l’épaule. Elle était collée à lui, on aurait pas pu passer une feuille entre eux. Ça m’a bousillé le moral. Je me suis mise à me rappeler ce que j’avais répété dans la voiture.

    Elodie a posé la tête contre son épaule, et j’ai détourné mon regard, en manque d’air, quant il a déposé distraitement et naturellement un baiser sur la tête. Leurs gestes étaient naturels, comme s'ils étaient ensemble depuis des lustres. Horrible comme je me sens mal. Le geste de Pascal était tendre, un geste qu’il n’avait jamais eu avec personne d’autre que moi. C’était horrible de ressentir autant d’envie. J’étais à 2 doigts de rendre tout ce que j’avais avalé dans la journée.

    Thomas est heureusement arrivé là-dessus pour me prendre en main. Je me suis laissée faire. Il m’a entraînée vers le billard en bas pour jouer avec lui. J’ai bu quelques verres, rit à quelques plaisanteries, et bientôt, j’oubliais un peu Pascal. Je m’amusais bien. Je suis hyper nulle au billard, mais qu’est-ce que c’est amusant d’essayer de réussir quelques bons coups.

    Je n’avais pas l’intention de rester dormir au chalet. J’étais juste venue pour passer une bonne soirée avec des amis, ensuite, j’avais l’intention de rentrer dormir dans mon lit. Loin de Pascal et de ses aventures. Loin des yeux, loin du coeur.

    Pascal et Elodie, suivi de Caroline sont descendu après plus d’une heure. Il avait appris que j’étais là. Immédiatement, je me suis rappelée qu’il m’avait posé un lapin mercredi soir, quant il est venu me faire la bise.

    C’était tellement bizarre de faire la bise à quelqu’un qu’on a longtemps embrassé! Son bras autour de ma taille me faisait toujours autant d’effet, et les frisson qui me parcourait le corps me rappelait comme j’aimais qu’il me touche.

    Pascal a agit comme s’il avait oublié qu’il m’avait laissé tombé, qu’il m’avait posé un lapin, oublié qu’il me devait des explications. Tout jovial, souriant, il m’a demandé comment ça allait, qu’il n’avait pas vu quant je suis arrivée, m’a demandé pourquoi je ne lui avais pas dit bonjour. Pfff.

    Caroline toute souriante m’a prise dans ses bras, trop contente d’avoir du renfort. Sauf que je n’avais pas l’intention de passer mon temps et ma soirée à suivre Pascal à la trace. Elle avait un plan, et elle voulait m’en parler.

    J’ai fait comme si je n’avais pas vue Elodie qui était accrochée à Pascal. Je n’allais pas non plus me mettre à discuter avec elle, l'autre, à côté. J’ai souri sans répondre, et je me suis tournée vers mon équipe. Grâce au ciel, c’était à mon tour de jouer. Thomas est venu me donner des conseils sur le coup à jouer et comment y arriver.

    Plus tard, j’ai aperçu Pascal et Elodie de faire des mamours un peu à l’écart… Il n’a pas remarqué que je les avais vu… Ça m’a foutu la chair de poule.
    Ça allait être comme ça dorénavant, fallait que je me fasse une raison! Mais comment le supporter?



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  • Jeudi, 13 mars 2014 - 72/14 - Ma voiture me laisse tomber!

    Iak, ma voiture m’a lâchée! Depuis la dernière leçon de conduite avec ma puce Lilice, j’ai senti que mon embrayage avait des problèmes. Sans compter que ce matin, j’ai dû m’arrêter parce que je n’arrivais plus à changer de vitesses! C’était une alarme. Cet après-midi, j’ai été aider Maria à faire son courrier. En quittant Cugy, je me suis dis que ce serait peut-être une bonne idée d’aller vérifier au garage, la santé de ma voiture.

    Et qu’est-ce que j’ai bien fait!!! On est parti faire un petit tour pour qu’il puisse mesurer les dégâts, et paf, à 100mètres du garages, plouffe, la panne. Plouffe, plus possible de passer une seule vitesse, et même une fois la voiture arrêtée, il pouvait mettre une vitesse, mais la voiture n’avancait pas. Son apprenti a dû venir nous tirer au garage avec la dépanneuse! Ouah, une petite facture de réparation de Fs.2000.-, aïe! Les économies pour les vacances, puffff.

    Le soir, j’avais promis à Thomas de passer prendre un verre avec l’équipe au Time-Out, mais… pas le courage!

    Par Caroline, je savais que Pascal s’arrêterait un petit moment, après la natation. Il m’avait fait faux bond hier soir, alors je n’avais pas très envie de le voir. J’espérais qu’il pense à m’appeler aujourd’hui pour s’excuser de vive voix, il ne l’a pas fait, alors bof. J’avais mal au coeur, j’étais triste, parce que j’avais envie de le voir, mais Pascal m’avait blessée. Bof, Pascal n’avait probablement pas envi de me voir non plus. Je lui en veux et le trouve désinvolte!



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  • Mercredi, 12 mars 2014 - 71/14 - Faux espoir!

    C’est mercredi, et comme tous les mercredis, mon planning est immuable, sauf vacances scolaires; à 13h, je passe chercher ma nièce pour la conduire à son cours d’équitation au Mont.

    Par contre, petite surprise mieux qu’agréable, Pascal a appelée, il voulait me voir...

    Il disait avoir hésité à appeler, qu’il avait besoin de me voir. Qu’il y avait pensé tout le week-end (j’en doute très fort), et qu’hier, il a passé sa journée à se demander si c’était une bonne idée, mais aujourd’hui, il avait craqué. Il proposait de m’inviter à dîner, parce qu’il avait vraiment besoin de me voir.

    Pascal insistait sur le besoin de me voir… Au début, le son de ces mots m’ont fait plaisir, réchauffés le coeur, puis l’anxiété et la peur m’ont secouée; il avait certainement besoin de me parler? Mais pourquoi? Ça n’augurait rien de bon.

    Alors je lui ai posé la question; si c’était pour me parler, il n’avait qu’à me parler au téléphone.

    • Jane… Est-ce que je dois chaque fois inventer un sujet juste pour te voir?
    • Non! Mais pourquoi? Ça me semble bizarre…
    • Rien de bizarre, j’ai envi de passer un moment avec toi. En fait, j’ai envi de te voir là tout de suite… mais, comme je ne peux pas partir du boulot avant midi, donc… alors, j’attendrais midi…
    • Ecoute, je ne peux pas… J’ai un planning, je dois être quelque part à 13h, alors… c’est un peu loin, je…
    • Je t’en prie, s’il-te-plaît, stp, stp… Ne me m’oblige pas à inventer tout un tas d’excuses…

    Glups, voilà pourquoi Pascal ne m’appelle jamais, à cause de ma méfiance, mes réactions, je l’obligeais à avoir un juste motif pour m’appeler! C’était pas bon. Même si je me méfiais de ce soudain besoin de me voir, il fallait que j’arrête de l’acculer comme ça. J’y vais et je verrais bien, mais je ne pouvais pas manger avec lui.

    Contrairement à ce que je croyais, il n’avait rien de spécial à me dire. Quant je suis arrivée au rendez-vous, il s’est précipité pour me serrer contre lui. Il m’a gardée dans ses bras pendant bien 3 minutes. J’étais surprise et me suis sentie empruntée, ne sachant pas si je devais me laisser aller, mettre mes bras autour de son cou rien. Je suis restée serrée contre lui comme un légume.

    Je m’attendais à un baiser, mais non, il m’a simplement embrassée sur le front! C’était tout ce qu’il voulait; me prendre dans ses bras! J’avoue que je trouve encore ça bizarre.

    Pascal a dit qu’il n’avait fait que de rêver de ça depuis hier. Un soudain besoin! Il voulait qu’on se voit encore ce soir, puisque je ne pouvais pas annuler mon rendez-vous de 13h. Un peu étonnée, j’ai pourtant accepté.

    L’air de rien, même si j’étais complètement ébahie, j’étais contente et impatiente d’être à ce soir. Après avoir ramené la petite à la maison, je suis rentrée sur les chapeaux de roues avec ma lessive pour me préparer. Je gaugeais dans un bain parfumé, toute heureuse, la musique à fond, je n’ai pas entendu mon natel.

    Pascal avait un match ce soir, on avait prévu de se voir après, j’étais si impatiente. Mon coeur était complètement déréglé, l’impatience me rendait fébrile. J’ai mis des plombs à m’habiller, changeant d’avis toute les 2 minutes. Je voulais lui faire une impression d’enfer, le rendre fou, amoureux. Bref, je me faisais des films sur la soirée à venir.

    Oui… Ce n’était que des films… Pascal m’a laissé un message vers 19h pour annuler… “Jane, je suis sincèrement désolé, mais ce soir, j’ai un truc après, ça ne joue pas. Mais on se voit ce week-end d’accord”. Un truc? Quoi comme truc???

    Je m’étais préparée pour rien. J’étais plus que déçue, j’avais l’estomac retourné. Comment a-t-il osé me planter, alors que j’avais couru pour lui  à midi? J’étais verte. Non, je mens, j’étais pire que verte, ça m’a fait fondre en larmes. Je me sentais rejetée, flanquée à la dernière place sur la longue liste de ses priorités. J’étais dégoûtée. J’ai pleuré longtemps. Comme si ça servait à quelque chose.

    Oui, peut-être… les larmes soulagent la pression, soulage le coeur lourd! Mais c’est tout. Parce que ça ne fait pas qu’on se sente mieux, la douleur reste là, tassée, enfoncée au plus profond de soi.



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  • Mardi, 11 mars 2014 - 70/14 - Ra-plapla!

    Arfff, beaucoup de boulot à faire aujourd’hui, mais pas la frite quoi! J’étais complètement ra-plapla; fatiguée, passablement angoissée et nauséeuse. Lilice voulait aller conduire vers les 16h, alors d’ici là, j’ai décidé de me la couler douce. Et j’avais drôlement envie d’appeler Pascal, juste pour entendre sa voix. Il fallait que je me morde les doigts, chaque fois que je regardais mon natel, pour ne pas le faire.

    C’était la 3ème leçon que je donnais à Lilice, et on a pris la route. Comme je devais me rendre à Mézière, je l’ai fais conduire sur ces petites routes de campagne. Cela s’est très bien passé, malgré le fait qu’elle soit complètement crispée! Elle réussi mieux les démarrages, sans brûler mon embrayage.

    Après, j’ai remarqué que j’avais des problèmes avec ma boîte à vitesses, ou l’embrayage. Aucune idée comment Lilice avait réussi à passer les vitesses, parce que par moment, ça ne rentrait pas. Tchoy me dit que ma boîte à vitesses doit être naze!!! Sublime! De mieux en mieux pour le moral!

    Demain, équitation, lessive puis, sauf imprévu, maison...



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  • Lundi, 10 mars 2014 - 69/14 - Disputes au foyer!

    Souper en famille comme d’hab. Pendant le souper, mon natel n’a pas arrêté. J’ai fini par le mettre sur silence. C’était ni l’heure, ni l’endroit pour recevoir des coups de fils. Les appels venaient de Tchoy, sans doute pour me demander de lui prendre des clopes en rentrant. Ce que je ne ferais pas. Et Caroline, à qui j’ai envoyé un message pour lui rappeler que j’avais mon dîner en famille, comme tous les lundis.

     

    •  Pascal et Jess se sont pris la tête hier soir, quant il est rentré, jusqu’à passé 4h du matin. C’était passé 1h du matin, fallait s’y attendre. Je me demande s’il était avec cette Erika.
    • T’es stupide? Tu veux pas me dire que t’es restée planquée dans la nuit et le froid jusqu’à 1h, non, jusqu’à 4h du matin?
    • Ben oui. Je voulais savoir.
    • Caro… t’es dingue.
    • Je sais. Elle a rigolé. Tu sais qu’il a prétendu être parti du chalet après Thomas? Jess n’a pas été dupe, elle lui a volé sur le palto en disant que même, il n’était pas resté planté au chalet jusqu’à minuit! Pourquoi faire. Vers les 2h du matin, il l’a laissée en larmes pour aller se coucher. Après 10mn, elle a été lui balancé un des coussins du salon. Moi, je lui aurait balancé de la flotte! 

     

    Je pouvais imaginé sa tête quant elle a dit ça. Elle devait trouvé la situation caustique, Jess faisait le boulot à sa place, mais elle y aurait mis plus de punch; de l’eau. C’était sûr qu’il se serait réveillé.

     

    •  Il méritait! Pascal s’est levé tout en lui disant qu’il bossait le lendemain, qu’il avait besoin de dormir, qu’ils pouvaient parler le lendemain soir.  
    • Comment tu sais ce qu’il a dit.
    • Tu penses bien que je me suis rapprochée de la maison. De toute manière, ils étaient trop occupé à se disputer pour regarder ce qui se passait dans le jardin. Vers les 2h, Thomas leur a demandé de la mettre en sourdine. Lui voulait dormir. C’est pour ça que Pascal en a profité pour aller se coucher. Il pensait s’en tirer à bon compte.
    • Mais, est-ce qu’il lui a dit où il était?
    • Non, pas une fois. Il n’a rien voulu lâcher. Je vais la surveiller celle-là.
    • D’où elle sort?
    • Aucune idée. Mais, je crois qu’elle était déjà venue au Time-Out, une ou deux fois en début d’année. Non, je me trompe, je crois que la dernière fois que je l’ai vue, ce devait être mi-février. Après la St-Valentin. Oui oui, c’est ça. C’était après la St-Valentin, j’en suis sûre.
    • Mouais… Puis maintenant, elle vient au chalet!
    • Ouais! Je me demande qui l’a invitée? Pascal a été dormir chez Thomas pour finir. Le rat. Jess a continué à pleurer toute seule. C’était vache quand même qu’il la laisse seule pour aller se réfugier chez Thomas, tu trouves pas?  

     

    C'est vrai que Jess lui laissait le champs libre le week-end, il aurait au moins pu rentrer directement par respect pour elle. Oui, je dis ça, mais est-ce que je ne pense pas plutôt à moi, plutôt qu'à elle. Grrrh. Non, il aurait dû rentrer. Ce n'était pas bien qu'il se montre aussi désinvolte.

    • Ben… s’il voulait dormir?
    • Jess lui a dit que s’il voulait tellement dormir, il serait rentré plus tôt. Là, j’aurai applaudi! Elle lui a rappelé qu'elle le laissait tranquille le week-end, et qu'il pouvait au moins avoir la descence de rentrer à des heures normales. Qu'elle le laissait faire ce qu'il voulait là haut, mais une fois le week-end terminé, elle tenait à ce qu'il ait le respect de rentrer. Elle a raison je trouve!
    • Ouais… En attendant, rien ne dit qu’il était avec Erika.
    • Wow, tu te fous de ma gueule? Il était où alors? Je te dis qu’il était avec Erika. Il a passé le week-end à la suivre à la trace. Je te dis qu’il était avec elle, j’en suis sûre.
    • Pourtant, il a dormi avec toi, non?
    • Ha oui! Mais, je pense qu’ils ne se connaissent pas encore assez… Hum…
    • Poulette? Maintenant, je suis déprimée… Rhhh, j’aurai préféré ne pas savoir tu sais!

    On a encore discuté pendant une bonne heure. Mon oreille était plate et en feu quant j’ai raccroché. C’est vrai que je me suis sentie encore plus déprimée. Flûte. J’ai essayé de me replongé dans le bouquin que j’avais commencé, en attendant la diffusion en live du dernier épisode de “The Walking Dead”, mais je n’arrivais pas à me concentrer. Ma tête était envahie d’images de Pascal.

    Je me demandais aussi si je devais faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard? Ou rien? Peut-être que je devais laisser les choses se faire, et voir ce qui se passe après??? Et ça, ça me foutait la trouille! Peut-être qu’il n’y aura pas d’après?!



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  • Dimanche, 9 mars 2014 - 68/14 - Moral en dents de scie

    J’ai eu un coup de blues aujourd’hui, je me suis demandée si ma vie méritait d’être vécue… Si ça valait la peine… Si j’en étais satisfaite… Est-ce que j’avais vraiment envie de vivre comme ça? Est-ce que ma vie n’était pas un peu trop vide? A quoi je sers? A quoi est-ce qu’elle ressemblerait sans personne à aimer? Sans Pascal?

    Est-ce que j’avais envie de la vivre? D’aller jusqu’au bout? Ou devrais-je bâcher? Est-ce que je ne laissais pas passer ma vie à ne rien faire? A attendre quoi? Pascal? Pourquoi? Et qu’est-ce que j’avais à lui offrir? Rien.


    Christian est passé me prendre vers 10h et on a été déjeuner avant de promener nos chiens. Il faisait beau et bon. Dobby était folle de joie. Toute contente, ravie de pouvoir courir, que je lui lance des bâtons. On aurait d’it qu’elle avait une crise de folie. Une vraie petite bichette. Elle sautillait partout, d’un chien à l’autre, leur piquait les bâtons.

    Par contre moi, j’avais le moral dans la mélasse. D’ailleurs, depuis longtemps, mon moral est en dents de scie. Je pensais que ça allait bien depuis quelques jours, mais voilà, je parle à Pascal, et flop, je suis au fond du gouffre. Et je crois que j’en ai marre de tout. La balade avec Christian et les chiens terminée, j’ai ramené Dobby et je suis rentrée me morfondre dans mon coin.

    Après avoir enfilé mon vieux training défoncé, j’ai fait une sieste. J’avais mal à la tête, et je crois que je voulais oublier que c’était dimanche. C’est plus simple de dormir et laisser la journée se terminer sans y participer. Peut-être que je passe à côté de la vie? Ou peut-être que c’était la déprime? Si seulement je pouvais dormir pendant une semaine entière sans me réveiller, peut-être que j’irais mieux après!?!

    Finalement, Pascal a dormi avec Caroline, pas Elodie. Etrange. Mais, ça m’a fait plaisir pour elle. Peut-être que si j’avais été là, il aurait dormi avec moi?

    Par contre, comme elle avait dû prendre sa voiture, Caroline n’est pas rentrée avec Pascal. Il a raccompagné Erika. Connais pas. Ils ont quitté Gstaad vers 21h, et Pascal n’est rentré chez lui, qu’après 1h du matin….. Le blues est devenu un puits sans fond. Ou était-il? Que faisait-il? Pourquoi être rentré si tard quant il bosse le lendemain???



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  • Samedi, 8 mars 2014 - 67/14 - Petit mensonge...

    Il faisait un temps à être à la montagne, sans être vraiment ensoleillé, il faisait doux. A la montagne, ce devait être une journée probablement ensoleillée. Pascal n’a vu mon appel que ce matin. Il avait, soit-disant, laissé son natel dans sa chambre hier. Sans me demander pourquoi je l’appelais, il m’a raconté qu’ils avaient passé la soirée au chalet, parce qu’ils voulaient aller skier tôt ce matin.

    Au milieu de son discours, il m’a demandé pourquoi je n’étais pas venue, ç’aurait été sympa, puis j’aurai sûrement aimé skier, parce qu’il faisait bon, une journée comme je les aime. D’après lui, j’aurai pu skier sans veste, avec un simple sweat. C’était gentil. Avant qu’il ne me le demande, j’ai prétendu que je cherchais à joindre Caro. Hum, surtout que j’avais eu Caro au téléphone hier soir! Mais bon, c’était un petit mensonge.

    Pascal a paru déçu, mais rassuré. Décçu, parce que c'était Caroline que je cherchais et non lui, rassuré, parce qu'il avait craint qu’il y ait un problème.

    J’avoue que ça me faisait plaisir de l’entendre. En arrière plan, j’entendais les voix des autres et leurs rires aussi. Je pense qu’ils s’amusaient bien. Je n’avais pas envie qu’il raccroche non plus… ça allait me briser le coeur. Avant de raccrocher, il m’a demandait ce que je faisais, pourquoi je n’étais pas venue. En faisant un gros effort pour avoir l’air de plaisanter; “Afff, tu aurais été trop occupé pour passer du temps avec moi, alors voilà!”.

    Il a rigolé. Hum, oui, seulement rigolé. Il n’a pas relevé, ni essayé de me faire croire le contraire. Un peu contrariée, et aussi pour l’embêter, j’ai prétendu avoir un anniversaire ce soir, et que ça me tentait plus. Tu parles! Ce soir, c’était, vieux training, télé et c’est tout.

    Quand même, j’avais l’impression qu’il n’est pas pressé de raccrocher non plus, et ça m’a fait plaisir. Pourtant, à des moments, on a l’un et l’autre sorti le fameux; “Bon…”, qui signifiait qu’on avait plus rien à ajouter, mais on n’a pas raccroché. Puis, peut-être pour éviter que ce soit lui qui mette un terme à la conversation, parce que j’entendais les autres l’appeler, j’ai bâché.

    Ciel, j’aurai donné cher pour l’entendre encore un peu… J’aurai donné cher pour qu’il me rappelle et me dise qu’il voulait encore parler. Mais, inutile de rêver, il ne le fera pas. J’ai quand même garder mon natel en main, bien 10mn. Vérifié s’il n’était pas sur silence, que j’avais du réseau et tout. Ça n’a pas sonné pour autant.

    En début de soirée, j’ai été prendre un verre avec Christian, un copain. J’ai voulu aller au Tiger. Peut-être que j’espérais croiser Layne, je ne sais pas. J’ai planté Christian à la table pour aller saluer Layne. On a discuté un moment appuyé au bar. Layne était surpris que je ne sois pas à Gstaad, collée aux basques de Pascal. Il m’a raccompagnée à ma table et a salué Christian.

    Je suis sûre que Thomas apprendra que je traînais avec un mec. Et de Thomas, ça finira dans l’oreille de Pascal.

    Christian est pas mal, mais ça s’arrête là. Son accent vaudois ne me plaît pas des masses, c’est lourd dingue. C’est mon ex, et il a ce côté, regard de braise pénétrant, qui séduit les filles. Je le sais parce que c’est mon ex et je sais qu’il plaît aux filles. Mais comme Layne, il n’est pas sérieux.

    Ils se sont serré la main en se jaugeant du regard. Je pense que les séducteurs se reconnaissent entre eux.

    J’avais dit à Layne qu’on avait un anniversaire, que Christian faisait le chauffeur ce soir. Que j’avais l’intention de prendre une bonne cuite et de faire la fête jusqu’au matin. C’était complètement faux, après le petit verre, je rentrais dans ma tanière me foutre dans mon training défoncé pour scouater la télé!

    Avant de me déposer chez moi, on a promener les chiens. Christian a 2 chiens un peu foufous, comme Dobby. J’aime bien les garçons qui ont des chiens, et j’aime bien balader les chiens. Mes bébés me manquent dans des moments comme ça. J’imagine leurs frimouses, et ça me fend le coeur qu’ils ne soient plus de ce monde. Petite Térette, adorable Maxou.

    On a décidé d’aller promener les chiens demain vers midi. Ensuite, je dois la ramener chez David.



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