• Dimanche, 18 mai 2014 - 138/14 -   Pas de fumée sans feu!  

    Ok! Petite remise en question. Pascal n’est pas mon petit ami, je ne suis qu’une des femmes qu’il fréquente. Il est marié, ça, ce n’était pas un mystère. J’ai même été à son mariage. Donc, je n’ai pas de reproches à lui faire, pas de récriminations, il ne me doit pas d’explications, ni de comptes. Bref, une chance qu’il veuille encore me voir. Qu’il semble devoir s’expliquer, ou se justifier, c’est qu’il m’aime beaucoup, qu’il tient à moi.

    C’est un plus que je dois considérer comme un cadeau du ciel. Voilà, un petit tour d’horizon dans ma tête, question de me remettre les idées en place.

    Comme samedi soir, on pouvait faire nettement mieux que d’être coincée dans un bureau, planquée dans une armoire. Pas franchement reluisant. Pour l’heure, l’armoire restait ouverte en cas de la nécessité d’une retraite subite. Je restais scotchée à la porte à écouter Pascal et sa femme se prendre la tête. Le week-end à Paris avec Barbie n’avait été qu’un subterfuge pour essayer de choper son mari en flagrant délit. Mais à quoi ça aurait servi?

    Jess était persuadée qu’il n’était pas seul. Hier, en rentrant plus tôt que prévu, elle avait surpris Caroline installée dans son canapé. Pascal a tout d’abord tenté de calmer le jeu. Voix calme, voix douce, mais rien à faire, Jess montait les tours. Elle a été vérifier dans sa chambre, pour être sûre qu’il n’y avait pas une autre femme cachée sous les couvertures.

    Je suis toujours étonnée de voir que la plupart du temps, personne ne pense à regarder sous le lit. Ni dans les autres pièces d’ailleurs. Ou peut-être seulement Jess! Moi j’aurai regardé partout.

    Pascal semblait en avoir par dessus la tête de ces discussions. Il lui a rappelé que ce n’était pas la première fois qu’elle lui faisait des retours surprises, et il ne savait pas pourquoi il continuait à accepter ses crises. C’est elle qui avait voulu continuer cette mascarade, que lui voulait tout simplement y mettre fin, et divorcer. Qu’elle l’avait piégé dans un mariage auquel il ne tenait pas. Bien sûr, il tenait à elle. Elle était spéciale pour lui, le serait toujours.

    Qu’il avait rencontré quelqu’un à qui il tenait par dessus tout, mais ce mariage avait fini par tout gâcher. Et lui avait coûter sa relation avec cette personne. Qu’il avait perdu plus qu’elle. Ce n’était pas parce qu’il ne disait rien, qu’il ne lui en voulait pas. C’est pas parce qu’il essayait de faire en sorte que tout le monde soit content que ça ne l’avait pas atteint.

    Pascal voulait qu’elle s’en aille, qu’elle déménage, il ne pouvait plus supporter de l’avoir tout le temps dans les pattes, ça le rendait désagréable et agressif avec elle.

    Il avait été manipulé, utilisé, blessé, et tout le monde semblait trouver ça normal. Qu’il devait se contenter d’une petite excuse, et bien, ça ne suffirait jamais. Il lui a demandé d’arrêter son cirque. Il en avait assez. Jess semblait désespérée, triste, jalouse. Oh la la, je connaissais si bien ces sentiments! Elle disait l’aimer, qu’elle essayait de se raisonner, mais qu’elle avait par moment du mal à vivre comme ça.

    Bref, ça a duré des heures. Trois heures enfermée dans un bureau à attendre! En fait qu’est-ce que j’attendais? Elle n’allait pas s’en aller, donc? Et même si elle le faisait, je ne pourrais pas rester, ce serait vraiment pousser mémé dans les ortilles. En attendant, la tension m’avait fichu des courbatures dans les bras et les jambes. Je n’en pouvais plus.

    Pascal semblait tasser la colère qui couvait en lui, cela s’entendait dans sa voix. Je crois que Jess s’est mise à pleurer et qu’elle s’était réfugiée dans les bras de son mari. Le silence et les reniflements qui ont suivi indiquaient que Pascal la consolait. Je ne pouvais qu’attendre.

    Il était plus de minuit, plus de 3h que j’étais cachée dans le bureau, l’oreille collée à la porte. Je devais attendre un peu pour être sûr qu’ils soient endormi et je pourrais enfin tenter de me glisser hors de la maison. 20mn plus tard, Pascal a passé la tête dans le bureau. J’avais pris place dans le fauteuil du bureau, la tête posée sur mes bras en croix. Fatiguée, mais je savais qu’il ne fallait pas que je m’endorme.

    J’ai donc filé et il a fermé derrière moi. Il a chuchoté qu’il m’appellerait le lendemain. Je n’y comptais pas trop. C’était le genre de truc qu’on dit comme ça, sans vraiment le penser. Pas de bisou volé, rien. Juste nos mains qui s'effleurent.

    Pffff, en rentrant, j’ai dû sortir la chienne en vitesse, la pauvre. Ensuite, raide, je me suis jetée au lit. J’étais naze. Mais, j’ai eu beaucoup de mal à dormir, je repensais à tout ce que j’avais entendu. J’avais même enregistré certains passages, jusqu’à ce que mon natel m’avertisse que je commençais à manquer d’espace.

    A mon réveil, j’ai à nouveau sorti la chienne dans les bois. Des idées de peintures jouaient la farandole dans ma tête. Dès que je rentrerai, je me lancerais dans la réalisation. Il y en avait surtout une qui me trottait dans la tête depuis plusieurs jours; quelques personnes sur le bord du toit d’un immeuble regardant une explosion de gaz. Je voulais le faire avec du Bleu et du jaune.

    Finalement, j’ai tout fait dans les bleus. J’ai aussi fait les poteries et bouteilles qui me trottaient dans la tête.

    Pascal me manque. J’aurai bien aimé avoir des nouvelles, mais il avait sa vie, je n’en faisais pas partie. Grâce à sa crise d’hier soir, Jess avait la chance de passer la journée avec Pascal. Il sera sûrement très gentil avec elle. Tendre même. Comme je l’envie. Pour ne pas jeter de l’huile sur le feu, je ne lui ai pas envoyer de sms.

    En début de soirée, Pascal m’a envoyé un message qui n’a fait qu’aggraver le manque; “Coucou Babe, je t’aime tu sais!”.



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  • Samedi, 17 mai 2014 - 137/14 - L’ombre d’Elodie!

    Pascal a appelé vers 22h30 pour dire qu’il serait à la maison vers 23h. 11pm it is! J’ai foncé. Tout le long du chemin en allant chez lui, j’ai réalisé que je n’avais pas envie de dormir chez lui, parce que je ne voulais pas passer après sa Elodie. Je n’avais pas du tout apprécié qu’il ait osé me balancer son rendez-vous avec Elodie.

    Je n’aurai tout simplement pas dû accepter de le voir. Il n’avait qu’à rester avec son Elodie après tout. Je me sentais légèrement dégoûtée. Pascal était déjà arrivé et se changeait. J’ai tout de même attendu qu’il vienne m’ouvrir. J’adore qu’il m’ouvre. J’espérais faire passer mon découragement et retrouver un peu de… la flamme habituelle.

    Ça a marché les premières secondes. Il était tellement chou, ses yeux sont si magnifiques, et son sourire, j’en parle même pas. Malgré toutes ces années, ça me plombe toujours le coeur tellement je l’aime. Puis tout le poids de la situation m’a à nouveau démoralisée.

    Pascal a essayé de me prendre dans ses bras, mais je me suis dérobée. Il la tenait surement elle juste avant, alors je n’en avais pas envie. Il a tout de suite senti que quelque chose n’allait pas. Il a encore essayé de manière détournée, mais une fois de plus, j’ai esquivé ses tentatives.

    Je me suis excusée de lui avoir fait écourter sa soirée avec son Elodie, et qu’il devrait retourner où il avait envie et prévu d’être ce soir. C’était une grosse erreur d’être venue parce que je me rendais compte que je n’avais pas vraiment envie d’être avec un type qui venait de sortir des bras d’une autre.

    Rhhhh, horrible, mais j’avais l’air de lui faire une scène. C’était proprement lamentable. A cause de ça, j’avais envie de fuir aussi vite que possible avant de me ridiculiser plus.

    • Jeeez, tu me fais une scène? Il a rigolé. C’est bien la première fois!

    Il avait une très mauvaise mémoire, parce que dans mes souvenirs, je crois que j’ai dû lui en faire plus d’une. En tous cas, j’ai dû m’humilier plus d’une fois. Rhhh, vite, prend la fuite ma fille, vite avant d’en remettre une couche.

    • Bras de rien du tout. Je ne l’ai ni pris dans mes bras, ni embrassée si c’est ce que tu sembles…
    • Je veux pas savoir…
    • Non? Alors, tu restes?
    • Non… Je ne me sens pas d’humeur… Après une seconde de réflexion, autant jouer la carte de la vérité. Je me sens triste. Alors, pas de très bonne compagnie.

    Pascal m’a forcé à m’asseoir. Il a expliqué qu’il ne voulait que rentrer après le boulot et la natation. Il n’avait aucune envie d’aller traîner dehors, il se sentait aussi bien à la maison, et encore mieux si j’étais avec lui.

    Ouais, c’était gentil. Peut-être qu’il aurait réussi à me convaincre une autre fois, mais pas ce soir. Pascal a continué en expliquant qu’il n’avait pas l’intention de sortir ce week-end, mais plutôt profiter de l’absence de sa femme pour se reposer et retrouver ses marques. Il n’avait pas eu l’intention de voir Elodie non plus, c’est pour ça qu’il avait fait d’une pierre deux coups, et qu’elle l’avait accompagné ce soir.

    Avant que je ne lui poses la question, il m’a dit qu’il n’avait pas l’intention de passer chez Elodie, ni d’y dormir si c’est ce que j’avais imaginé. Il ne pensait qu’à rentrer. Je ne le croyais pas. Tout de même, petit à petit, je commençais à me ramollir. Mais avec son natel qui n’arrêtait pas de sonner, de recevoir messages sur messages, tout s’est effondré.

    L’empêche, j’avais une tonne de questions à propos d’Elodie et de Maud, mais je n’ai pas osé les poser! Il fallait quand même que je sache ce qui se passe...

    Pascal a mis son natel sur silencieux. Il n’avait pas l’intention de répondre. Il a réussi à me persuader de rester. Mais, on était d’accord, je ne dormais pas chez lui. C’était difficile de lui résister, mais je ne voulais pas faire l’amour avec lui. Fatigué tous les deux, je suis partie vers les 3h du matin.
     
    Pascal avait une journée chargée, entre ses copains, la natation et sa répétition avec son pote Varios. Le groupe jouait samedi soir, mais Pascal ne pouvait pas les accompagner, il avait un truc avec son équipe de basket. Il sortait un moment avec ses copains après le basket. Pascal ne m’a pas proposé de l’accompagner, je n’ai pas demandé non plus.

    On a prévu de se voir vers 21h. Une petite soirée en amoureux. Je pense qu’il voulait se rattraper pour hier soir, à cause de son rendez-vous avec Elodie. J’avais eu le temps de me reposer toute la journée, et j’étais de meilleure humeur. Je me réjouissais presque trop. Pas question de tout gâcher comme je l’avais fait le week-end passé.

    On avait décidé de se commander chinois, question de ne pas perdre du temps dans la cuisine. J’espérais lui faire passer une bonne soirée, pour faire oublier ma scène d’hier soir et mon humeur maussade. Je voulais lui rappeler les bons moments qu’on passait quant on était ensemble.

    Le début de soirée était comme je l’avais rêvé… Hélas, dès que la nuit à commencer à pointer le bout de son nez, alors que je commençais à me sentir à l’aise et super heureuse d’être là… Jess est arrivée! Elle n’était pas partie à Paris comme prévu. Elle voulait le prendre la main dans le sac… Panique à bord!

    Il ne fallait pas qu’elle sache que j’étais là, alors j’ai dû me cacher. J’ai passé les heures suivantes planquée dans le bureau…



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  • Vendredi, 16 mai 2014 - 136/14 - Vérité blessante!

    Jess est absente tout le week-end, donc Pascal devait être plus disponible. Pourtant, j’avais parlé à Pascal aujourd’hui, mais il ne m’a pas proposé de passer, ni qu’on se verrait dans la soirée. Rien. J’avais envie de le voir. Malgré tout, j’avais quelques doutes sur l’absence de sa femme! Après le petit coup d’hier soir, j’étais persuadée que Jess ferait un retour inopiné, question de lui faire la mauvaise surprise.

    Persuadée qu’il avait sûrement déjà planifié quelque chose pour la soirée, alors j’étais un peu à cran. En tous cas, ce n’était pas avec moi. A la pêche aux renseignements, j’ai appelé Caroline. Elle ne savait pas ce qu’il faisait. Ça, ce n’était pas habituel. Elle m’a raconté l’engueulade avec Jess, et la manière dont elle avait été douchée sous les insultes. Mezzo tout de même, parce que Pascal était présent. Il a tenté de la calmer, mais Jess était remontée comme une horloge.

    Caroline a dû partir avant que ça ne dégénère encore plus. Pascal l’a accompagnée jusqu’au bout du jardin alors que Jess continuait à l’invectiver. Il s’est excusé. Elle a fait mine de partir, mais elle était bien trop curieuse. Elle voulait voir la pièce, donc elle est revenue sur ses pas.

    Elle ne pouvait pas très bien entendre ce qu’ils se disaient, mais d’après les gestuelles, ça avait l’air de sérieusement flamber. Puis, soudainement, les choses se sont calmés, ils se sont assis côte à côte, et ils ont discutés longuement. Elle m’a dit que Pascal n’avait pas dormi tout seul. Grhhh.

    Thomas était arrivé alors qu’ils s’engueulaient. Ça a eu l’air de le marquer, il a
    vait même failli descendre à plusieurs reprises. Caro l’avait vu plus d’une fois aller jusqu’à la porte communicante, puis revenir sur ses pas. Il a été soulagé de voir les choses se calmer.

    J’ai essayé d’appeler Pascal, mais il n’a pas répondu, alors j’ai envoyé un message. Puis deux. Je n’ai pas osé un troisième. Ça aurait fait un poil désespérée. J’ai attendu en me rongeant les ongles. Mon imagination allait prendre son envol et j’allais me sentir très déprimée s’il ne rappelait pas. Ça voudrait dire qu’il voyait une autre fille.

    Une heure plus tard, enfin un message. Pascal me disait qu’il était au club de natation. Il venait de voir mes messages.

    L’oreille collée à mon natel, j’écoutais attentivement sa voix. Je cherchais toute modulation qui pourrait signifier qu’il mentait ou cherchait à me cacher quelque chose. Pascal ne me proposait toujours pas de passer vers lui, ni chez lui, alors je lui ai demandé ce qu’il faisait après. Là, clairement, je entendu le petit silence embarrassé hurlant à mes oreilles.

    Pascal m’a dit qu’il ne savait pas quant il rentrait. Puis aussi soudain qu’inattendu, Pascal a dit qu’il avait rendez-vous avec Elodie, qu’il ne voulait pas me faire attendre des heures pour rien. Ma tête est partie en vrille. dire qu’il avait osé me le dire en face. Jamais Pascal n’avait fait ça auparavant. Sur le coup, je ne savais vraiment pas comment réagir. J’aurai peut-être dû raccrocher direct, mais j’étais trop surprise.

    Il continuait de parler, moi, je suis restée sans voix. J’ai compris qu’ils avaient rendez-vous à son club de natation. Voilà pourquoi il ne m’a pas proposé de passer! Je crois qu’on a raccroché sans que j’ai trouvé un seul truc à dire… Trop scotchée! Jamais auparavant il n’aurait osé me lancer un truc pareil, et par téléphone en plus.

    Il continuait à voir d’autres filles! Cette fois, c’était clair, il osait même me le balancer direct dans la gueule. Pascal avait choisi de me faire comprendre sans détour, que je n’étais rien d’autre qu’une des filles qu’il fréquentait. Aïe, ça blesse! Il y a des vérités qu’on préfère ne pas savoir, et celle-ci était l’une d’elles.

    Presque immédiatement après, Pascal a rappelé. Il m’a dit que, si je voulais et si ça ne me gênait pas d’attendre, il pensait être à la maison vers minuit. Comme je ne disais rien, il a demandé si j’avais compris qu’il me demandait de l’attendre à la maison. j’ai baragouiné que j’avais compris.

    Seulement, je ne savais pas si j’en avais envie. Mais je ne pouvais pas le lui dire, sinon, il en profiterait pour dormir chez Elodie? Alors même si ça me posait un problème, je l’attendrais. J’avais failli lui demander de m’appeler quant il rentrait, mais j’ai eu peur qu’il n’appelle pas. Sachant que je l’attendais l’obligerait à rentrer quoi qu’il arrive.



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  •  Jeudi, 15 mai 2014 - 135/14 - Selon Jess, il a foiré!

    Pascal ne sortait pas ce soir. Il n’avait qu’une envie, rentrer chez lui et passer une soirée tranquille. Mais, si je voulais le voir, je pouvais passer chez lui. Arff, il pousse là! N’oublierait-il pas sa charmante femme? Mais Pascal a dit qu’elle n’était pas là, et qu’elle ne serait sans doute pas là de tout le week-end. Hum! Je ne sais pas, je trouvais ça louche!

    Pascal a proposé que je passe à 21h30. Il allait à la natation, et en rentrant, il allait courir avec Caroline vers l’Université. Tout dépendrait du temps, mais ils prendraient probablement un verre au bord du lac s’il ne pleuvait pas, avant de rentrer. Je pouvais aussi aller les attendre par là-bas, et lui envoyer un message pour lui dire dans quel bistrot.

    Flûte, ça ne me disait rien. Et j’étais ravie de voir qu’il faisait moche. Mais, ils ont quand même été prendre un verre. J’ai été les rejoindre avec le chien. J’avais l’impression d’être la pièce rapportée, une copine du couple. Pascal a joué avec Dobby qui twistait de tout son soul à sa vue.


    Ils rentraient en courant, alors je ne pouvais que repartir en voiture. Et je ne savais pas quoi faire en attendant qu’il arrive chez lui. Surtout, je ne voulais pas aller chez lui, au risque de croiser sa femme. Pascal a voulu prendre la chienne pour rentrer. J’ai donc attendu comme une courge sur sa terrasse.

    Assise là, toute seule, je me suis demandée ce que je faisais là. C’était idiot, mal parti pour une soirée romantique. J’allais faire quoi pendant qu’il prenait sa douche? Et après? Vu l’heure, il ne restait pas grand chose de la soirée, et je ne pouvais pas dormir chez lui. Ouais, je n’aurais jamais dû venir!

    Pascal est arrivé, affublé de Caroline une demi heure plus tard. La chienne était super contente, frétillante et tout. Bon… Est-ce que Caroline allait rester aussi? Pascal voulait aussitôt prendre sa douche. J’ai annoncé que je partais.

    Pascal m’a demandé d’attendre. Caroline s’était déjà installée dans la balancelle à côté de moi. Pascal lui a dit qu’elle devrait aller se doucher, sinon elle risquait d’attraper la crève. Elle a suggéré avec un petit sourire coquin qu’elle pourrait la prendre avec lui. Pascal a rigolé. Je pense que si je n’avais pas été là, il aurait probablement accepté.

    Pendant tout ce petit échange, je piaffais sur place. Que faire? J’ai réalisé qu’il ne m’avait même pas fait un bisou. J’ai ravalé ma fierté et j’ai attendu qu’il ait disparu à l’intérieur pour dire à Caro que je rentrais, j’étais crevée. Je l’ai chargée de lui faire un bisou pour moi. C’était pas vrai. Dans la voiture, j’ai réalisé aussi que c’était probablement parce qu’il était tout trempé, qu’il ne m’a pas fait de bisou.

    Tant pis, j’étais déjà partie. Je suis partie à pieds avec le chien pour récupérer ma voiture. Du coin de l’oeil, j’ai vu Caroline entrer chez Pascal. Elle a sans doute été prendre sa douche avec lui! Pascal a appelé direct après la douche pour me demander de revenir. Il ne comprenait pas que je sois partie
    .

    On a discuté un moment au téléphone. Je n’étais pas très à l’aise, Caroline était toujours là-bas. Je ne voulais pas regretter d’être partie, mais tout au fond de moi, une petite voix me traitait d’idiote. Je sentais qu’il avait eu la trouille que je sois fâchée. Je pense l’avoir rassuré du contraire. J’étais déjà enchantée qu’il ait appelé.

    Pascal a insisté une ou deux fois pour que je retourne sur mes pas. Pas ce soir. J’étais presque sûre que sa femme fera un retour surprise, et je ne voulais pas qu’elle me trouve chez elle à nouveau. Si Caroline était toujours là, c’est elle qui subira les foudres incandescents de sa fureur. Et Pascal. J’avais bien fait de partir.

    Et j’avais deviné juste, Jess est rentrée plus tôt… Je crois que je commence à la connaître! Bon, c’est parce que j’aurai sans doute fait pareil. Elle partait tout un week-end, et elle avait interdit à Pascal d’amener des filles à la maison, et voilà qu’en rentrant, elle trouve Caroline installée dans son canapé. Normal qu’elle pète un câble.



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  • Lundi, 12 mai 2014 - 132/14 - Comme d’habitude, petit souper en famille ce soir, en attendant, je m'accorde la journée et un repos total.


    Mardi, 13 mai 2014 - 133/14 - David & Chien

    Midi, rendez-vous chez David pour l’emmener à la gare à Morges et récupérer le chien. Petite promenade en rentrant et sieste. J’ai peint le reste de la journée. Quelques messages avec Pascal. Parlé avec Thomas au téléphone, comme presque tous les jours ou tous les 2 jours.


    Mercredi, 14 mai 2014 - 134/14 - Bowling ce soir avec Steven

    Petit café en fin de matinée avec ma frangine. Promenade avec le chien. A la maison, je me suis mise au boulot et j’ai fait aussi quelques retouches sur mes toiles. Journée tranquille. Pascal a proposé qu’on se retrouve au Tiger vers 22, rien que les deux, pour prendre un verre, mais j’ai prétendu avoir un truc en famille.

    En fait, je n’étais pas visible et j’avais promis à Steven de sortir jouer au bowling avec lui et ses potes. Je n’aurai peut-être pas dû mentir à Pascal, mais c’était plus fort que moi. Impossible pour moi de lui dire que je refusais parce que je voyais Steven. Il m’aurait fait ça, et je lui aurais fait la gueule toute une semaine!



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  • Dimanche 11, mai 2014  - 131/14 - Remplie d'amour & Enfin un dimanche à moi!

    Etendu sur le dos, Pascal, l’avant bras sur les yeux, Pascal était sur le poing de s’endormir. J'ai longuement admiré ses plaques de chocolat, qu'on aurait bien de la peine à trouver chez moi! J'aimais qu'il ne soit pas poilu. Je n'aime pas les poilus, beurk. Sa peau était déjà bronzée, probablement le sport à l'extérieur. En tous cas, il avait un corps parfait et une forme olympique!

    C’était déjà 6h du matin, il était temps que je m’en aille. Pascal a voulu insisté pour que je reste jusqu’au petit déjeuner. Mais étant donné l’accueil que Jess m’avait réservé hier soir, je n’avais pas l’intention de traîner chez Pascal. Risquer de re-croiser sa femme serait pousser mémé dans les ortilles, cette fois les insultes risquaient de voler beaucoup plus haut.

    Encore quelques petits câlins, quelques mots doux à l’oreilles et au coeur et je suis partie sur mon petit nuage. Comme on n’avait pratiquement pas fermé l’oeil, je me suis replongée au lit.

    En début d’après-midi, Pascal m’a réveillée. On est resté planté plus d’une heure au téléphone. Même si je n’avais pas encore fini ma nuit, c’était vraiment très chou. J’adore l’entendre. Les intonations de sa voix me font toujours chavirer. J’aime tellement ces moments où l’on se raconte tout et rien, l’entendre rire et tout. Puis sa femme faisait son retour au bercail, alors on a raccroché.

    Caroline m’avait laissé un message me demandant de l’appeler ou passer chez elle. J’ai remis ça à plus tard, je dors et ensuite je verrais. Mais quant je me suis vraiment réveillée en fin de journée, vers 16h, j’ai réalisé que je n’avais pas envie d’appeler Caro, ni envie de bouger. Je pouvais enfin profiter du reste de la journée sans bouger un orteil, et j’avais bien l’intention d’en profiter. Et j’ai lu et peint. C’était top.



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  • Samedi 10, mai 2014  - 130/14 - Baisée jusqu’à l’os!

    Pascal a appelé dans la matinée, et m’a laissé un message: Appel, appel, appel… Bisous. Je dormais. Pas de Love u comme avant, snif. A mon réveil et après 3 cafés, je me suis décidée à le rappeler. C’était pas dans ses habitudes de m’envoyer un message aussi laconique. Il avait voulu m’inviter à dîner, mais c’était déjà 13h. Pour lui, ce n’était pas trop tard pour manger ensemble.

    Hum, je ne pourrais jamais être prête aussi rapidement qu’il l’imagine et je n’avais pas très envie de me bouger les fesses. Vers 16h, je devais passer chercher mes nièces pour aller à Moudon, où Carmine avait organisé un après anniversaire pour ma frangine.

    J’ai dis à Pascal que j’avais un anniversaire et qu’à 14h, je devais passer chercher les filles, donc, c’étai foutu. Il a eu la gentillesse de paraître déçu. Il m’a demandé si j’allais faire tard, ou si on pourrait se voir après. Bondissant sur la proposition, j’ai accepté. Et c’était lui qui avait un truc avant; Pascal prenait un verre avec ses potes et me rejoindrait après chez lui.

    J’ai noté qu’il ne m’a pas proposé de l’accompagner. Jess sortait sur Genève avec Sophie (Barbie) et elles dormaient sur place. Elles savaient qu’elles allaient boire plus qu’il ne faudrait, donc, ce ne sera pas possible de conduire. Pascal me proposait de l’attendre chez lui. Il pense être à la maison vers 21h.

    Je ne sais pas pourquoi tout à coup j’ai demandé ce que faisait Caroline! Ce n’est pas le genre de chose qui m’intéresse d’habitude, d’habitude, je me fous un peu de ce qu’elle faisait, mais il faut croire que mon sixième sens marche même quant je n’y pense pas; et bien, elle sera avec Pascal et ses potes.

    Voilà donc pourquoi il ne m’a pas proposé de le suivre, il voyait Caro ce soir! J’ai pété doucement un câble en secret. Je me sentais un peu flouée. Ça m’a coupé la chique, trop surprise pour dire quoi que ce soit. Donc, je n’ai pas commenté l’info.

    Après une après-midi dans le jardin chez Carmine, avec les amis de ma frangine, j’ai quitté la fête discrètement vers 19h pour me rendre chez Pascal. Je suis passée chez moi pour prendre quelques affaires. Il n’a pas eu à le dire, mais il allait de soi que je dormais chez lui.

    Toute contente, bien décidée à ne pas me casser la tête, ni la sienne à propos de Caroline, et à passer une bonne soirée, j’ai loué quelques films. D’après ce que j’avais compris, il n’aura pas mangé, donc j’avais prévu de lui faire la surprise de cuisiner. Mais une autre surprise bien moins agréable m’attendant sur place; sa femme! La surprise était dans les 2 sens!

    Jess était encore à l'appartement, alors j’ai débarqué comme un cheveu sur la soupe. Elle n’a pas du tout été contente de me voir. Heureusement que j’ai eu la délicatesse de sonner avant de planter ma clé dans la porte. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait quelqu’un, donc j’ai un peu blêmi quant elle a ouvert.

    Jess est tout de suite passée à l’attaque avec un; “Qu’est-ce que tu fous ici?”. Elle a voulu me renvoyer, alors j’ai fait le geste de vouloir appeler Pascal, ce qui l’a immédiatement calmée. Etrange d’être chez lui, avec sa femme qui me tournait rageusement autour, comme une lionne prête à me sauter à la gorge.

    Mince, c’était de sa faute après tout, elle n’était pas sensée être là. Du coup, elle ne voulait pas partir. Moi, je ne disais rien. J’espérais la voir se calmer et partir.

    • Comment oses-tu te pointer chez moi avec la gueule enfariné. Et c’est quoi ce sac? Tu as prévu de dormir ici? T’es quand même soufflée! Tu aurais pu avoir la délicatesse et faire semblant de partir, ou tu aurai pu attendre que je sois partie… ou attendre que Pascal soit ici. Ou je sais pas… tu aurai pu aller chez Thomas en attendant que je sois partie! Mais non, Madame veut que je sache qu’elle va se taper mon mari. Je devrais…

    Elle a fait le geste de vouloir me donner un claque, mais j’ai reculé. Quant j’ai sonné, je ne savais pas qu’elle était encore là. Mais, je pensais qu’il était inutile d’alimenter la discussion. Elle finirait bien par se clamer. Et elle continuait à parler et parler. C’est vrai que, si je pouvais, je filerais bien chez Thomas.

    • Tu avais bien demandé que je vienne dormir ici au lieu que Pascal aille chez moi… Et d’un côté, ce n’aurait pas été correct de venir dans ton dos…
    • C’était il y a un siècle et demi. Tu es stupide ou quoi? Tu crois que je me sentais comment exactement, dans la chambre  d’à côté, et que j’entendais “mon” mari te baiser jusqu’à l’os!

    Oups! Rien à dire. Je sentais que ça allait mal finir si je restais une seconde plus. Il fallait que je détale. J’ai tourné les talons pour monter chez Thomas. Il n’était pas là, et Jess savait très bien que j’avais la clé. Ça me permettait de commencer à faire à manger en attendant. Ça me calmera aussi.

    Jess a fermé à clé la porte entre les deux appartements. Elle voulait m’empêcher de descendre chez Pascal. Elle ne savait pas que j’avais la clé. L’air de rien, je ne pouvais pas m’empêcher de tendre l’oreille. Jess ne semblait pas quitter les lieux. Merde, ça allait encore faire des histoires. Quelle poisse.

    Quant Pascal est rentré, ça a pété en bas. J’entendais Jess monter dans les tours, hurler son écoeurement. De temps en temps, j’entendais Pascal s’excuser et lui dire qu’il pensait qu’elle serait déjà partie. Qu’elle devrait partir. Bref, la soirée s’annonçait chargée en électricité.

    Pascal est monté s’excuser de la présence de sa femme, s’excuser de n’avoir pas prévu qu’elle serait là. Bref, il était mal à l’aise. Jess l’a suivi pour continuer à nous aboyer dessus. Cette fois, peut-être parce que Pascal était présent; je lui ai dis que mon sac n’était pas pour dormir, mais pour faire à manger. Petit mensonge pour détendre l'atmosphère.

    Elle a paru désarçonnée. C’était prêt, alors je lui ai proposé de manger avec nous. Tout pour lui faire croire qu’on avait rien à cacher. Elle avait tellement craqué qu’elle avait de la peine à se calmer. L’odeur de mon poulet au four a eu raison d’elle, elle a accepté et rappelé Sophie pour dire qu’elle aurait du retard. Un retard bienvenu, Barbie n’était pas prête non plus.

    Pendant le début du repas, Jess était silencieuse, nous observant à tour de rôle. J’ai sorti les films que j’avais pris et elle laissé tomber quelques commentaires. Ouf, elle se calmait. Pascal a reçu quelques messages pendant le dîner, et il a sorti, comme quoi, Michael et Caro devait passer la soirée avec nous, et voulaient savoir s’ils pouvaient venir comme prévu. Jess a haussé les épaules.

    J’étais… sur-pri-se! Et moi qui pensait qu’on passerait une soirée en amoureux, alors que Pascal avait invité du monde!

    Pascal s’est éloigné pour les appeler. Jess en a profité pour s’excuser de s’être laissée emporter. Elle semblait rassurée de savoir qu’on ne serait pas en tête à tête. Pascal est revenu pour donner à Michael les titres des films que j’avais pris. Jess semblait de plus en plus rassurée. 10mn plus tard, Michael s’est pointé avec du pop-corn à micro-ondes, et Caro est arrivée juste après.

    Là-dessus, Jess a décidé de s’en aller. Avant, elle a tiré Michael de côté pour lui demander de ne pas me laisser seule avec Pascal, qu’il pouvait dormir sur place s’il le fallait. Toute souriante, elle nous a fait un signe de la main avant de descendre par l’escalier qui relie les deux apparts, prendre ses affaires. Quelques minutes plus tard, on a entendu sa voiture quitter le parking.

    Pascal a remercié Michael de lui avoir sauvé la peau. Apparemment, ce n’était pas prévu qu’il vienne, contrairement à ce que j’avais pensé. Caroline non plus. Mais elle était contente que Pascal l’ait appelée. Moins quant il leur a demandé de partir. Michael s’y attendait, il n’était là que pour donner un alibi à son pote.

    Après leur départ, on a enfin pu commencer notre petite soirée à deux… Comme je l’avais rêvé. J’avais un peu la trouille que Jess ait l’idée de rentrer entre deux, ce serait le pire! Jess a appelé vers minuit, avant d’entrer en boîte. Le bruit du film l’a rassurée, mais Jess a voulu parler à Michael, et Pascal a fait mine de vouloir le lui passer. Rassurée, elle lui a dit que c’était juste pour le tester. Je crois qu’il l’avait deviné.

    Et si elle avait insisté??? Qu’aurait-il fait??? Il a eu de la chance. Ce qui m’a fait pensé à des tas d’autres situations où il m’avait peut-être menti avec autant d’aplomb!!!



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  • Vendredi 9, mai 2014  - 129/14 - Trop impulsive!

    Pascal aurait préféré que les copains passent à la maison, ça ne lui disait rien de traîner dans les bars, comme on le faisait presque tous les vendredi soir. Après son match, Pascal voulait rentrer chez lui, c’est tout. Je n’ai pas insisté. S’il voulait me voir, il aurait proposé quelque chose. Tout de même, un petit doute, une petite lumière clignotait dans ma tête; étrange!

    J’ai donc été voir… Bon, il avait un match, donc c’était trop tôt pour traîner chez lui, alors j’ai été voir au club. Personne. Ils avaient un match à l’extérieur. J’aurai dû me renseigner. C’était nul d’appeler Caro, la dernière fois, elle m’avait trahie. Je n’ai même pas encore pu en parler avec elle.

    Vers minuit, ma nièce, Kaya, m’a demandé si je pouvais la ramener à la maison, elle était en ville. Elle avait passé le début de soirée chez une copine, et s’était trompée de bus en rentrant. Une fois que je l’avais ramenée, je suis retournée voir chez lui. Pascal n’était toujours pas rentré, ou était reparti!! Mon sixième sens avait eu raison; bizarre.

    Folle d’angoisse, j’ai été faire le tour des adresses où il aurait pu se trouver; Elodie, Maud, Caro, Tiger, Time-Out. Introuvable. Dire qu’il avait prétendu qu’il rentrait après son match! Caroline n’était pas chez elle non plus et pas vu de lumière chez Elodie.

    L’estomac dans les pompes, je suis rentrée. Rien d’autre à faire. A part peut-être l’appeler? Ou il s’était planqué, sachant parfaitement qu’il y avait des risques que je le recherche!

    En rentrant, je lui ai envoyé un message; Besoin de toi… Tu me manques… Love, et me suis mise à peindre. En attendant d’avoir des nouvelles. Et s’il ne me répondait pas? D’ailleurs, je regrettais déjà de lui avoir écrit. Bordel.. Pourquoi Pascal n’était-il pas encore rentré? Ou pouvait-il bien être? M’aurait-il menti délibérément?



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  •  Mercredi 7, mai 2014   - 127/14 - Reprise de l'équitation

    Reprise des cours d’équitation aujourd’hui après les vacances scolaires. Je me sens si fatiguée, et j’ai les boules. L’estomac à l’envers. Je voulais voir Pascal ce soir, mais Pascal avait la natation ou un match. Ça ne jouait pas. J’aurai pu passer plus tard, mais il devait rentrer. Sa femme l’attendait à la maison pour dîner. Pas grave, je suis crevée, et autant en profiter pour me reposer un peu, lire et peindre.


      Jeudi, 8 mai 2014  - 128/14 - Stress - Maison - dodo

    Pascal avait aussi quelque chose ce soir. Zut. Il ne sortait pas après. Maison, dodo. Alors, je vais faire pareil. Je suis assez tendue ces jours-ci et je ne sais pas vraiment pourquoi. Ça ne peut pas venir de l’exécrable week-end que j’avais passé! Ce week-end, j’ai aussi plein de truc et je dois m’organiser si je veux voir Pascal et mes potes.

    Oui, je dis mes potes, mais ce ne sont pas vraiment les miens. J’ai coupé involontairement les ponts avec les miens depuis bien longtemps! J’en vois quelques uns de temps à autre, mais c’et vraiment ce qu’on appelle, épisodiquement!

    C’est peut-être dû au stress des imprévus perso; chien à garder une semaine, souper, déménagement prochain mais je ne peux rien préparer, voyage à la fin du mois pour aller rendre visite à ma cops adorée en Angleterre; Dani, et je ne peux même pas me préparer, parce que j’ai la famille sur le dos.

    Ne pas pouvoir voir Pascal un petit moment pour au moins discuter, pendant que j’ai tout ça dans la tête et au bout de la langue m’embête un peu. Non il faut plus qu’un petit moment. En parlant avec lui, je pourrais remettre un peu d’ordre dans ma tête. Je n’ai pas l’intention de lui demander de changer, ni d’arrêter de voir Maud ou etc.

    Je veux quand même lui demander ce qu’il y a entre lui et Elodie. Si elle sait pour Maud. Savoir où on est, Caro et moi, dans tout ce mic-mac. Savoir si sa femme est au courant, et ce qu’elle pense de tout ça. Savoir peut-être s’il y en a d’autres!



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  • Mardi 6, mai 2014  - 126/14 - Maud se vante concernant sa petite aventure avec Pascal!

    Drôle, mais Pascal ne m’a pas fait de reproches après m’avoir retrouvée chez Layne. Aoutch, je me suis rendue compte que dans le cas contraire, ça a été une autre histoire! Si c’était moi qui avait eu rendez-vous chez Layne, à la place de lui chez Maud, qu’il l’aurait appris et pour couronner le tout, wahhh, il aurait passé la nuit avec Maud, je l’aurai trucidé.


    J’aurai été plus que furax. Je ne crois pas que je lui aurais pardonné un tel geste!!!
    Si lui pouvait passer dessus, je pouvais faire un effort non? Pascal est trop gentil avec moi. Je ne le mérite pas.

    J’avais emporté ma tristesse avec moi. Seule dans mon coin, à la maison, je pouvais me laisser aller à verser autant de larmes que je voulais, personne ne le saura. Et j’en avais des bacs à déverser. Je n’aurai pas dû faire toute une histoire. Si je regarde bien, j’avais souvent fait pire; la preuve, j’avais passé la nuit avec Layne. Atroce!

    Je voulais encore lui poser des questions à propos d’Elodie. Je sais qu’il la voit aussi... Et je me déteste de réagir si mal pour pas grand chose. Surtout que je sais pertinemment que je ne lui interdirais pas de la voir. Peut-être que c’est à moi-même que j’en veux, parce que je manque de confiance en moi.

    Pascal m’a laissé de gentils messages, et je n’ai même pas répondu. Je suis horrible. Pour ma défense, je ne sais pas comment je dois agir, après les scènes que je lui avais fait les unes derrières les autres. J’avais gâché tout le week-end. Ce n’était pas très malin. Je me demande comment il fait pour me supporter…

    Arhhh, je devrais peut-être me débrouiller pour le voir. Face à face, je pourrais peut-être mieux m’excuser, ou au moins essayer de m’expliquer.

    Steven s’est montré curieux à propos de Layne. Je me demande ce qu’il veut; mon amitié? autre chose? Je ne sais pas très bien. Il a aussi entendu dire qu’il y aurait eu des histoires, que j’avais appris que Pascal voyait une autre fille, et que nous  avons passé le week-end à se disputer. C’est une des copines à Maud qui lui aurait raconté ça.

    J’ai prétendu qu’on ne s’était pas disputé, qu’on en avait simplement discuté, qu’il fallait que cette pauvre fille arrête de se lancer des fleurs. Qu’elle aimerait bien qu’on se dispute à propos d’elle, mais qu’elle pouvait toujours continuer à rêver.

    Wahhh, j’étais furieuse. C’était ça, justement ça qui me rendait malade dans cette histoire avec Maud, savoir que tous ses copains étaient au courant, que Maud lui disait sans gêne de m’envoyer balader, c’était ce côté là dans cette histoire qui m’avait mis les nerfs en pelote. Parce que les gens parlent, et dans l’histoire, c’était moi qui passait pour la pauvre conne!

    Il fallait que je trouve le moyen de tourner les choses, pour ne pas être la dinde de l’histoire! J’étais agacée que Maud essaie de tourner les choses à son avantage, et cherche à me faire passer pour l’idiote, à qui elle aurait volé son mec. Je ne la laisserait pas gagner. Elle ne se vantera pas longtemps. Pétasse.



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