• Mardi, 16 septembre 2014 - 259/14 - Encore annulé avec Steven! La honte!

    Je me suis levée tôt, parce qu’hier soir, je me suis couchée relativement tôt. J’avais eu une longue journée, et je n’avais pas beaucoup dormi. A peine debout, Dol m’appelle pour me demander si je pouvais la trimbaler d’Yverdon à Froideville, chez sa maman. On a voulu passer à la garderie chercher sa fille, mais sa maman était déjà passée. Donc, je l’ai déposée chez ses parents.

    Avant de reprendre le chemin de la maison, je me suis rappelée de mon rendez-vous avec Aurore. On n’avait pas fixé d’heure, alors je l’ai appelée. Inutile de rentrer si je devais ressortir 1h plus tard. A midi et demi, j’étais chez elle à Morges.

    Aurore m’avait préparé un de ses petits plats; riz aux tomates. J’adore. Elle avait besoin d’aide pour formuler un ou deux courrier. Elle se confondait en excuses de me demander ça, alors qu’on était sensé juste passé un bon moment. Elle avait l’impression de me faire bosser. C’était vrai, mais ça me fait plaisir de pouvoir lui donner un coup de main.

    Vers 15h, alors que je m’apprêtais à rentrer, elle m’a proposé une balade… A Pieds! No, no, no… Je n’aime pas marcher en ville. A la montagne, ou en campagne, oui, mais sur le trottoir avec des voitures dans tous les sens, non merci. Et je voulais rentrer chez moi. J’étais naze, et je rêvais de me plonger dans un bain. Le soir, je devais voir Steven.

    Hum… J’ai encore annulé… Je n’avais pas l’envie, ni le courage de sortir de chez moi. J’étais trop bien dans mon sanctuaire et j’avais la tête plongée dans la peinture.

    Depuis 2 jours, il y quelque chose qui me dérange dans une des toiles que j’ai commencé, mais je ne savais pas quoi. En fait, c’était une des couleurs. Au lieu du orange, j’ai changé pour rouge. Maintenant, ça me va. Je n’ai plus qu’à le terminé.



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  • Lundi, 15 septembre 2014 - 258/14 - Today, Pascal ne m’a pas manqué!

    Hah, souper en famille. J’ai essayé de m’y soustraire, mais, pas réussi. Je n’avais pas beaucoup dormi, et je me suis levée tôt pour attendre un paquet de la poste pour mon neveu. Et j’avais promis à ma nièce de passer la prendre pour aller acheter du matériel de peinture. J’avais aussi besoin de quelques toiles.

    14h30, toujours pas de passage de la poste, alors j’ai appelé. Ces plouks m’ont fait attendre pour rien, ils avaient renvoyer le paquet. Le paquet qui était en fait une lettre. Zut de zut. Mon autre neveu et ma frangine m’avaient envoyé par email des courriers sur lesquels je devais jeter un oeil, corriger et imprimer pour ma frangine.

    Une fois le secrétariat effectué pour ma famille, je me suis précipitée pour aller chercher Kaya, qui m’attendait depuis 2h, et on a fait le tour des magasins. On est arrivé chez ma frangine vers 18h, juste pour le souper. Bizarrement, on a fait tard ce soir, je ne suis rentrée que vers 22h30, après avoir raccompagné Lilice.

    Drôle, Pascal avait essayé de m’appeler… Je n’aurai jamais parié là-dessus après ce week-end! Thomas aussi, mais lui, c’est presque habituelle, donc rien de space. Je rappellerais Thomas demain, pas Pascal. S’il veut me joindre, si c’est important, il rappellera.

    Je crois qu’il est évident que Pascal voit Elodie, alors je vais lui laisser de l’espace. A moi aussi. Hum, je dis peut-être ça maintenant, aujourd’hui, à cette heure-ci parce que je suis pas mal occupée, ce qui fait que je ne ressens pas trop le manque. Je ne pense pas trop à lui. Aucune conversation autour de la table ce soir ne m’a donné de pincements a coeur.

    Oui, sauf par moment, ça me prend n'importe quand... telle ou telle chanson, une voix qui ressemble, ou que je croise un mec grand… Mais ça va encore, aujourd’hui, Pascal ne m’a pas trop manqué. Aurais-je commencé à tourner la page???



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  • Dimanche, 14 septembre 2014 - 257/14 - Pascal jaloux??? Qui aime bien, châtie bien!

    Oui, j’aime me torturer! Atterrée par la constatation, j’ai tout de même résisté à la tentation de descendre et parcourir l’appartement à Pascal. Je me suis plongée corps et âme dans la lecture. A tel point, que je n’ai pas entendu de voitures se garer devant la maison. Les pieds sur la table du salon, en training, la télé en images de fond, j’étais installée comme une reine. J’ai presque honte de réaliser que je passais un super bon moment.

    Complètement passionnée par ma lecture, je nageais en plein dans le drame que vivait l’héroïne de mon livre. J’étais immergée dans l’histoire.

    Je n’ai pas entendu pénétrer dans le salon, et ce n’est que quant Pascal, qui semblait complètement ahuri s’est assis à côté de moi, que j’ai sursauté.

    L’héroïne de l’histoire se faisait harcelée, traquée par un de ces détraqués, plongée comme je l’étais dans l’histoire, j’ai eu l’impression que ce déchet de l’humanité s’était extirpé de mon livre pour atterrir dans le salon de Thomas.

    Mon cerveau a mis quelques secondes avant de reconnaître Pascal.

    • Hey…???
    • Hey?

    Oui? Et? Il n’allait pas avoir le culot de me demander ce que je faisais là? Si? Ben, il a osé. Il avait croisé Thomas et en rentrant, il a été surpris de voir de la lumière. Puis, encore plus surpris de me trouver sur son canapé. Ben, mon vieux, c’est la vie. Je crois que l’histoire de mon livre me faisait réagir avec un peu d’agressivité, en tous cas mentalement. J’ai ignoré sa question.

    • Ben tu vois, ce n’était que moi.
    • Pascal? Tout va bien?

    Une voix de femme. La voix provenait de l'étage du bas, de chez Pascal. Une fille l’appelait. Ça m’a tordu l’estomac. Le rat. Il avait encore ramené une fille. Je crois que malgré l’envie de pleurer, la moutarde me montait au nez. Alors, je me suis tu et je l’ai fixé. J’attendais qu’il s’en aille. Pourtant j’ai eu l’impression qu’il n’en avais plus tellement envi. Ou peut-être que ce n’était que mon imagination qui me jouait des tours.

    • Viens prendre un verre?

    Spontanément, j’ai voulu dire non. Un gros NON sans appel. C’était tout de même curieux qu’il me propose de descendre chez lui! Etait-ce pour me faire bouillir de jalousie? Pour me jeter ses conquêtes à la gueule? Curieuse, j’ai accepté. Je voulais voir si c’était encore Elodie. Ou Maud. J’espère que ce n’était pas Maud, je me sentirais super furax. Peut-être aussi que je me faisais des idées, et que ce n’était qu’une copine après tout.

    Ce n’était pas Elodie, mais la pouffe chez qui il m’avait plantée derrière la porte… Je me suis sentie un peu humiliée de la retrouver chez lui. Je ne lui ai même pas dit bonsoir. Rien. Pascal a dû se sentir gêné par la situation. Ce qui m’a enragée, c’est qu’il s’est placé à côté d’elle, du coup, c’était comme si j’étais la cinquième roue du char. Je gardais les yeux rivés au fond de ma tasse de café.

    Sans gêne, je me suis assise dans le canapé. Après tout, j’étais plus ici chez moi qu’elle. Comment Pascal allait-il se débrouiller pour me renvoyer maintenant? Il devait regretter de m’avoir proposé de descendre, hihihi. Je ne parlais qu’à lui, et ne la regardais même pas. Puis, j’ai réalisé que ce n’était pas sa faute à elle, mais à lui. Alors j’ai changé d’attitude, je me suis montrée sympa.

    Haha! Ça allait être encore plus difficile pour lui de me demander de vider les lieux… Tout de même, j’étais estomaquée, je ne pensais pas qu’il se passait quoi que ce soit entre eux!!! J’étais tourmentée par l’envie et la jalousie…

    Cela faisait presque une heure que j’étais chez Pascal quant j’ai entendu la voiture à Thomas. J’ai un peu surjoué ma joie de l’entendre arriver, je me suis précipitée à la fenêtre, puis je suis sortie pour l’accueillir. C’était un peu plus de 1h du matin. Au passage, j’avais vu la tête à Pascal. Et PAF, j’espère qu’il en bavait aussi, comme moi tout à l’heure.


    Thomas a mis son bras autour de ma taille, et comme Pascal était sorti sur son palier, Thomas lui a fait un signe de la main. Moi, je l’ai ignoré. Comme s’il n’existait plus depuis que Thomas était là. Va te faire… J’étais furax, jalouse, l’estomac complètement tordu, envieuse et toute la suite. Je lui en voulais aussi de me mettre ses pouffes sous le nez.

    Thomas s’est écroulé dans le canapé, fatigué, raide. Il a passé son bras autour de moi, pour me rapprocher de lui. Il était content d’être rentré. Il s’est mis à me raconter sa soirée, les heures à discuter de ce qu’ils allaient faire après avoir mangé, etc. Il disait que les mecs sont compliqués. Hahaha, les filles c’est pire!

    Pascal est monté frappé à la porte communicante, qu’on n’avait pas fermé lorsque je suis descendue chez lui. Il a passé la tête pour demander si on voulait descendre prendre un verre avec eux. J’aurai bien voulu, mais Thomas lui a dit qu’il était crevé, que ce serait pour une autre fois. La mine déconfite, Pascal est redescendu. Bizarrement, ma présence avait l’air de le déboussoler.


    Après son départ, je me suis levée pour fermer la porte. Huh, Pascal était toujours dans les escaliers. On aurait dit qu’il nous espionnait. Que faisait-il de la pouffe en bas??? Nos regards se sont croisés, et j'ai cru y lire du dépit, de la tristesse.

    Une demi heure plus tard, j’ai entendu la voiture à Pascal. Lui et sa tarte étaient parti. J’ai pensé que ma présence chez Thomas dérangeait Pascal et qu’il avait décidé d’aller dormir chez elle. Pour ne pas avoir à me supporter. Finalement, Pascal n'était pas aussi triste que je l'imaginais. Je m'étais encore fait des illusions!

    Pour me venger, j’ai été super câline avec Thomas, j’ai même initialisé ce qui s’est passé ensuite. Et je ne regrette rien. Au moins, pendant qu’on faisait l’amour, je ne pensais pas à Pascal.

    Pascal et moi n’avions pas toujours besoin de parler pour se comprendre, pourtant parfois, j’ai de la peine à le comprendre. Comme ce soir, pourquoi m’avait-il demandé de descendre chez lui? Pourquoi avait-il voulu que Thomas et moi descendions prendre un verre avec cette pouffe et lui? Est-ce que je ne me faisais pas d’illusions en pensant qu’il était perturbé de me voir? Et surtout de me voir chez Thomas?


    Je crois que j’avais peur de me tromper en m’imaginant qu’il aurait pu être jaloux… Peut-être aurait-il voulu passer un peu plus de temps avec moi? Peut-être cherchait-il à me faire comprendre quelque chose?

    Pour moi, il avait envi que je reste vers lui, il se serait alors débarrassé d’elle? Mais, j’avais peur de me faire des idées et de mal comprendre.

    J’ai entendu sa voiture une heure plus tard. Il était donc rentré… J’avais pensé qu’il dormirais chez elle! Mais, ça ne changeait rien au fait qu’il l’ait invité chez lui. Ce n’était pas pour jouer au Monopoly!

    Pour une fois le dimanche, ce n’était pas Thomas qui descendait déjeuner avec Pascal, mais le contraire. J’ai évité son regard, concentrée sur mon café. Je les ai laissé au bar de la cuisine pour aller me doucher. Ensuite, je me suis servie un café, fait un bisou à Thomas en lui passant la main dans les cheveux, qui m’a enlacée et embrassée. Puis, je me suis plantée dans le canapé avec mon bouquin.


    Je crois que je pouvais sentir les mauvaises ondes provenant de Pascal. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure sur Thomas, qu'il n'avait pas passé la nuit à faire des mots croisés. Hihihi.

    Je crois que Pascal bouillonnait. Ce devait être la fureur. Ça transparaissait dans sa voix, même s’il essayait de masquer son humeur. C’était bien fait pour lui. C’est lui qui avait voulu cette situation. Il n’avait qu’à s’en prendre à lui-même.

    Dès qu’il a fait mine de partir, j’ai posé mon bouquin pour aller vers Thomas. Je sais que c’était exprès pour l’irriter. D’ailleurs, j’ai senti son regard me transpercer le dos. Je me suis pendue au cou de Thomas.

    Pascal a pu apprécier la vue! J’espère qu’il a détesté me voir faire des câlins et risettes à Thomas, comme moi, quant je l’ai surpris avec Elodie. Il a dû nous entendre rire comme des fous… On a regardé “The Best of You’ve Been Framed”. On était mort de rire.

    En milieu d’après-midi, je l’ai entendu partir. Pascal Pascal a dû en avoir assez de nous entendre rire et nous amuser. Bien fait bien fait bien fait.

    Il était rentré quant je suis partie vers les 20h. J’ai prétendu avoir un truc avec la famille.

    C’était tôt, mais c’était pour permettre à Pascal de faire un geste s’il avait quelque chose à me dire, ou s’il voulait me voir. Ce qui était impossible tant que je restais chez Thomas. Et ça m’a fait plaisir de voir son nom apparaître sur l’écran de mon natel à peine 10mn après mon départ.

    Mais, je n’ai pas répondu. Il fallait qu’il se donne plus de mal que ça… Trop facile de lui répondre tout de suite, et… humiliant vis-à-vis de Thomas. Cela aurait pu paraître comme si je m’étais servie de Thomas pour me rapprocher de lui!



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  • Samedi, 13 septembre 2014 - 256/14 - Au bord du précipice…

    Ok, je sais que je suis idiote… Steven avait invité quelques copains chez lui, et m’avait proposé de me joindre à eux. J’avais pensé accepter. Puis, il y a eu l’invitation de Thomas. Médaillée de la connerie suprême, de la nana qui ramasse les restes, qui colle aux fesses, j’ai accepté celle de Thomas. Tout ça, pour me sentir près de Pascal. Parfois je me demande où va s’arrêter ma stupidité!

    Thomas proposait une sortie. Ce soir, ils avaient envi de se faire un bowling, manger ensemble, puis sortir au Time-Out et probablement en boîte. Là au moins, j’ai réussi à me retenir de l’accompagner. Je voulais éviter de croiser Pascal. Alors, Thomas a voulu annuler sa soirée avec ses potes, pour la passer enfermé chez lui, à se taper des DVDs. Une petite soirée tranquille pépère.

    Je sais bien qu’il aime sortir avec ses potes, alors je n’ai pas voulu qu’il annule pour moi. Quant Thomas a proposé que je l’attende à la maison, qu’il ne ferait pas long. J’ai accepté, mais il ne devait pas se presser pour moi, je prendrais un bouquin et l’attendre ne m’ennuyait pas du tout. C’est même moi qui lui ait demandé si je pouvais dormir chez lui! Je ne voulais pas dormir toute seule.

    Non mais… Si je lui avais proposé une partie de jambes en l’air après sa soirée avec ses potes, c’était pareil!!! Et tout ça pour être là, dans la même maison que Pascal…

    Un peu surpris que ça vienne de moi, Thomas n’a rien laissé paraître. On s’est mis d’accord, que ce soit chez lui ou chez moi, je passerai la soirée à lire. Alors, il pouvait faire la fête avec ses copains, on verra si je l’attends ou pas, mais je dormais chez lui. Comme je lui avais rendu sa clé, Thomas en a laissé une dans le clown sur le bord de la fenêtre.

    Lorsque je suis arrivée, Thomas était déjà parti. Par contre, Pascal était encore là. Il se préparait à sortir. Il ne m’a pas vue, et je ne lui ai pas fait signe de ma présence. J’ai parqué le long de la route, au lieu de laisser ma voiture devant la maison, et je me suis installée confortablement dans le canapé. Puis, j’ai voulu le voir partir. C’est bête, mais voilà!

    Depuis une des chambres plongées dans le noir, je me suis assise derrière la fenêtre, les yeux fixés sur l’éclairage qui provenait de son appart, et rivés sur sa voiture. Je ne pouvais pas le rater.

    J’ai vu Caroline se ramener chez Pascal, puis repartir en direction de son appartement 30 minutes plus tard. 15 minutes plus tard, Pascal est sorti à son tour. Après avoir jeté un coup d’oeil en direction des fenêtres de Thomas, il a paru hésité à monter. Il a consulté sa montre, puis a dû se rendre compte d’être en retard. Il a pris sa voiture et a disparu au bout du jardin. Mon coeur est parti avec.

    Caroline avait essayé de m’appeler 2 fois aujourd’hui. Je n’ai pas répondu à ses appels, mais par sms, pour lui dire que je l’appellerais plus tard, et la 2ème fois, pour repousser au lendemain.

    Pascal avait mis un bermuda, genre militaire, portait des baskets, et une chemise ouverte sur un débardeur claire. Rien que de le voir, mon coeur a failli lâcher. Je l'aime toujours à la folie. J'avais envie d'être avec lui... Donc je ne pense pas qu’il ait rendez-vous en boîte, parce qu’il était habillé de manière trop cool. J’imagine qu’il avait rendez-vous chez quelqu’un. Une fille sans doute… Je manquais d'air... Il me manque trop fort...

    Après son départ, j’ai tout de même vérifié mon natel. Je pense par habitude. Pascal ne m’avait pas laissé de messages, ni essayé de me joindre. Comment pouvait-il avoir l’air si détendu, si cool? Je ne lui manque donc pas? Même pas un peu? J’avais envie de descendre me balader dans son appart, renifler le parfum qu’il portait, voir s’il avait laissé des vêtements traîner, s’il y avait des affaires de quelqu’un d’étranger qui traînaient chez lui.

    Je ne l’ai pas fait. Je voulais mesurer ma force de résistance. Et je ne me souvenais que trop vivement de mes 2 derniers passages chez lui… j’avais failli me faire prendre la main dans le sac!

    Purée… On aurait dît que son appart m’appelait, titillait ma curiosité… Comme si des tonnes d’évidences de sa nouvelle vie m’y attendait. Mais j’ai résisté. C’était un pas dans la bonne direction; le rayer de ma vie. J’avais envie de m’accrocher une médaille pour n’avoir pas céder, et descendu les quelques marches qui me séparaient de son univers.

    Je dois être mazo! C’est comme se rapprocher au plus près du bord d’une falaise et voir si on arrive à surmonter sa peur du vide… Chez Thomas, j’étais vraiment au bord du vide… si près de tout ce qui me rapproche de Pascal!



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  • Vendredi, 12 septembre 2014 - 255/14 - S’immerger dans le travail

    Il y a des jours comme celui-ci, où après une nuit agitée, presque sans sommeil, je me lève avec la tête à l’envers, mais prête à me surpasser. On est vendredi, et le vendredi… ben d’habitude, je me réjouis, parce que je sais que je verrais Pascal durant le week-end.

    Aujourd’hui, pleine de courage, je me suis décidée à ne pas lui courir après ce week-end. S’il ne m’appelle pas, s’il n’essaie pas de me voir, ben tant pis. Hum, oui, pleine de courage, mais pas très sûre de tenir la route tout le week-end. Une chose qui me sauvera peut-être, c’est que je suis pas mal prise.

    J’ai annulé mon rendez-vous de cet après-midi avec Aurore. J’ai besoin de passer un peu de temps toute seule, me reposer, lire, peindre, et encore me reposer.

    Bien entendu, j’espérais quand même, contre toute attente, un appel ou un message de Pascal. Toutefois, je n’y comptais pas, et j’ai prévu d’autres choses pour contrer ma déception et ne pas me laisser m’enliser dans la déprime. Thomas m’a invitée à manger dehors ce soir, et j’ai accepté. Dès le départ, je lui ai dis que je ne voulais pas parler de Pascal. Point.

    Thomas m’a invitée ensuite à prendre un café chez lui, avant de sortir. J’ai prétendu avoir déjà quelque chose, mais la prochaine fois ce sera avec plaisir. Déjà parce que je savais que ces potes, et ceux de Pascal d’ailleurs, défileront chez lui, question de se réunir avant de sortir.

    Aussi, je ne voulais pas que Pascal ait l’impression que je fais tout pour rester dans ses pattes. Si d’aventure il était chez lui ou qu’il monte chez Thom.

    Je suis rentrée me jeter dans la peinture, pour finir la toile que j’avais déjà commencé. Hum, ce qui me fait penser à quelque chose que j’aimerai bien essayé, une texture que j’aimerai bien réussir à re-créer dans mes peintures. Je m’y mets aussitôt après avoir enregistré ces quelques lignes.

    Le plaisir de m’immerger dans la peinture me fait complètement oublier Pascal. Pourtant, tout au fond de moi, je sens cette petite boule de cafard qui menace de m’engloutir toute entière. J’avais coupé mon natel, enfilé un training “à l’aise”, mes tongues et étalé mes couleurs, avec en fond de la musique et j’ai peint jusqu’aux environs de 5h du matin. Le pied.

    L’empêche, j’ai passé une bonne soirée, toute seule à la maison. Je n’ai pas oublié d’avaler un somnifère, pour être sûre de ne pas me réveiller en pleine nuit, le coeur au bord des lèvres, avec la débile envie de courir voir ce qui se passe chez le seul mec de cette planète qui me rend folle dingue.

    Steven m’a laissé un message pour m’inviter demain soir chez lui, il reçoit quelques potes… Peut-être! Pourquoi pas!



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  • Jeudi, 11 septembre 2014 - 254/14 - Je tourne en rond

    Je n’ai rien fait de ce que j’avais prévu aujourd’hui, de toute façon, je n’avais aucune énergie. Toujours le moral dans les pompes, je vivote. Aujourd’hui, une fois encore, j’ai pris la décision de ne plus tourner autour de Pascal. Ma grande décision n’a tenu que le temps d’un soupir.

    Je ne sais pas ce que je vais faire, mais je ne vais pas prétendre avoir subitement la force de tourner le dos à tout ce qui me ramène à Pascal. C'est dingue ce que c'est difficile d'oublier quelqu'un!

    Je suis allée prendre un café avec ma frangine et sur le chemin du retour, j’ai fait une longue balade avec la chienne. J’ai emprunté à ma nièce des tonnes de bouquin. Ce week-end, au programme; lecture et peinture. Après avoir ramené le chien, j’ai tourné en rond, envie de rien, force de rien.

    Après un long bain, j’ai commencé un livre de Mary Higgins Clark;  “Daddy’s Gone Hunting”. Pas mal.

    Ne tenant pas en place, et pour ne pas courir vers Pascal, autour de Pascal, dans son parage, pfff, j’ai appelé Layne. Arh, Brian me manque, qu’est-ce qu’il fabrique? Il avait dit qu’il serait là avant la fin de l’année, le temps passe, et il ne rentre toujours pas. J’ai laissé un message sur sa boîte vocale.

    Layne et moi avons parlé un moment au téléphone. Layne avait déjà quelque chose ce soir, mais demain, on pouvait se voir. J’ai promis de le rappeler demain dans l’après-midi.



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  •  Mercredi, 10 septembre 2014 - 253/14 - Anniv Marco

    Hier soir, vers 22h, Rosanna… On a parlé pendant au moins une heure au téléphone, avant qu’on se décide à se voir. Elle est partie vers 3h du matin. J’ai voulu lire un moment, et finalement, j’ai lu trop longtemps. Je me suis couchée vers les 6h, seulement après avoir fini le bouquin. Quelle tarte, parce que par ma faute, j’étais raide morte.

    Mais je ne pouvais pas traîner au lit, je devais faire les courses pour faire le gâteau, des courses pour ma frangines en allant chez elle. On avait prévu que je fasse le glaçage sur place, donc Kaya m’avertirait dès qu’elle serait à la maison.

    D’habitude, à 21h, on a mangé, la cuisine est rangée et on peut tous rentrer. Ce soir, on a fait beaucoup plus tard. Je n’ai ramené Lilice qu’après 22h, et 23h, j’étais enfin de retour chez moi. Dobby voulait venir avec moi, alors je l’ai embarquée aussi. Je la dépose chez David demain vers les 16h.

    Je ne sais pas si la chienne avait mangé ou pas, mais elle a pris position devant la porte du buffet à l’entrée, là où je range sa bouffe. Alors je me suis laissée attendrir et je lui ai donné à manger.

    Trop tard pour m’arranger pour voir Pascal de toute façon. Trop tard pour l’appeler et organiser quelque chose, demain il bosse. Peut-être que j’aurai dû? Il ne s’est pas cassé le cul pour m’appeler! Qu’est-ce que j’en ai à foutre de son boulot, il faut qu’on parle de nous? Mais non, je ne pouvais pas lui faire ça quand même.

    Je l’aime trop pour ne pas prendre un compte un détail comme celui-ci...

    Marie voulait savoir si je pouvais passer demain et même manger avec eux à midi… Je ne sais pas. Raide, j’avais annulé mon rendez-vous chez le dentiste demain matin. Je n’ai pas répondu à Marie, ayant envie de rester tranquille demain. Quoique, j’irai probablement prendre le café chez ma frangine demain matin à la place!?! Pour Marie, je ne sais pas encore. A la limite, au poing où j’en suis, pourquoi pas liquider l’affaire?

    Et Aurore qui propose qu’on se voit vendredi après-midi… Je me repose quant moi? Et je bosse quant moi? Surtout que la semaine prochaine, Nadine sera surement de retour, et je risque de devoir retourner bosser là aussi. Rhhh, si seulement je pouvais ne rien avoir la semaine prochaine, je pense que je passerai la semaine sans bouger de la maison; peinture, lecture, travailler sur les projets de l’agence. Shit.

    Je crois que je ferais comme si je n’avais pas reçu le message de Marie, et je me prends la journée pour moi… Je verrais ensuite si je vois Aurore vendredi ou pas. Surtout que vendredi soir, c’est le soir où on fête réellement l’anniversaire à Marco en famille, avec son papa et sa femme. Le samedi, ils le font chez Rose avec leurs potes. Je ne voulais pas y aller vendredi, donc je pourrais voir Aurore.

    Ce qui m’évitera de me retrouver à me masturber le cerveau à propos de Pascal, s’il avait autre chose et que je ne peux pas le voir.



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  • Mardi, 9 septembre 2014 - 252/14 - Dormir pour ne penser à rien

    Argh, je déteste les enterrements. Impossible de m’imaginer que la personne avec qui j’avais parlé quelques mois plus tôt, à l’enterrement de mon autre tante, est couchée dans cette boîte placé à l’avant de l’église. Dans ces moments là, on pense à toutes personnes qui s’en sont allés. Ceux de cette année, mais aussi les autres personnes qu’on aimait, les autres proches, les amis. Et tous ceux qui sont partis trop tôt.

    On pense aussi avec appréhension à ceux qu’on risque d’enterrer bientôt. Tout le monde, enfin mes soeurs surtout, faisait des pronostiques, comme quoi Oncle René ne fera plus long feux. Il paraît que pour ceux qui ont vécus si longtemps ensemble, le conjoint qui reste ne dure pas. Ils auraient fêté leurs 60ans de mariage le 25 septembre! 60ans, c’est fou… ça n’arrive plus de nos jours.

    Ils sont d’une autre époque, de l’époque où les gens ont été éduqués de manière responsable. Où ils respectent leurs paroles. D’un temps où les gens savent ce que signifient le mariage. D’un temps où les personnes respectent leurs engagements. Pas comme aujourd’hui!

    Bien sûr j’ai du suivre et me taper la collation. Pour mon papa surtout. Il était si fier que ses 4 enfants soient présents. On aurait eu l’air malin autrement, tous mes cousins et petits cousins étaient là.

    Rose est passée prendre un café après. Ni l’une, ni l’autre n’avons osé abordé nos craintes pour notre papa…

    J’ai de la peine à trouver le sommeil ces temps. Je dors très peu, d’un sommeil agité, et dès le levé, je cours dans tous les sens, toute la journée. Dès que ma soeur est partie, je me suis plongée au lit pour une sieste bien méritée, j’étais naze.

    Bizarrement, je dors mieux, la journée, ou un moment en début de soirée, que la nuit. Dormir m’aide à ne pas me ronger les sang en pensant à Pascal, et surtout de ne pas faire de conneries, genre lui courir après, ou aller l’espionner.



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  • Lundi, 8 septembre 2014 - 251/14 - Foutue...

    Aujourd’hui, je me suis mise à regretter de n’avoir pas insisté plus, lorsque Pascal m’avait appelée samedi soir, quant je suis partie de chez lui. Honteuse, je n’ai pas osé, j’avais déjà lourdement  demandé plus d’une fois si je devais faire demi-tour, et il avait continué à me répéter que ce n’était pas une bonne idée, me servant toutes les excuses du monde.

    Mais quant j’ai su que Caroline était chez lui, j’aurai dû le faire, quitte à lui demander pourquoi elle et pas moi.

    Peut-être que Caroline aurait tiqué. Je me serais coupé la branche sur laquelle j’étais assise; plus d’info de sa part, et la prochaine fois qu’elle filerait chez Pascal, elle ne m’aurait rien dit. Pfff, il semble que de toutes les manières, j’étais foutue. L’empêche ça me faisait trembler de ??? rage? de savoir qu’elle avait pu rester avec lui, alors qu’il m’avait renvoyée.

    Je me sentais mal aimée… Même de n’avoir jamais vraiment été aimée… Peut-être que je choisis mal mes compagnons? Peut-être que je choisis toujours des caves qui n’ont pas de caractère!

    J’avais une semaine pourrie qui s’annonçait, ma cops, Akemi-sama, me conseillait de lui parler rapidement. Je me demande quant je pourrais?!?! Le seul moment où j’aurai éventuellement pu, c’était aujourd’hui…

    Si tôt après le week-end, après avoir su que qu’il avait vu Elodie vendredi, que samedi, on avait mangé ensemble et qu’il avait préféré me voir partir, et accueilli Caro à bras ouvert? Non, je ne pouvais pas faire ça. Pourtant, j’aurai dû. J’aurai dû mettre ma fierté de côté, et même s’il devinait mes raisons, qu’importe.

    Mais je n’ai pas pu. Je n’ai pas osé l’appeler, ni même demandé à le voir pour parler. Je tremblais et me contentait de faire le ménage, ou peindre, en remettant à plus tard. Et plus tard, je n’ai pas pu non plus.

    Quant je dis semaine pourrie, ce n’est pas forcément parce que ce sera une semaine merdique, c’est simplement pourri, parce que j’ai plein de truc, chaque jour un truc qui m’empêche de programmer des moments à moi.

    Lundi; pas de souper en famille, parce que mercredi, il y a l’anniversaire à mon neveu, alors on fait d’une pierre deux coups, donc on fera le souper et son anniversaire en même temps. Mardi, il y avait l’enterrement de ma tante. Même si je ne voulais pas y aller, pour mon papa, et vis-à-vis de mon oncle René et mes cousins, j’y suis obligée. Ensuite avec cette monstruosité de collation, je sais que je n’arriverais pas à m’y soustraire.

    Mercredi; donc le souper et l’anniversaire de Marco, et donc, gâteau à faire. Rien que de penser à ma semaine, j’ai la boule à l’estomac. Jeudi; dentiste, puis Maria qui aimerait que je passe. Fin d’après-midi, je fais le chauffeur pour ma puce, pour l’équitation. Elle a changé ses horaires à cause du Gymnase.

    Ce soir, 21h, quelqu’un a sonné à ma porte... Je gage que c’était Tchoy. Depuis sa disparition, sans nouvelles, j’ai changé les serrures ce matin. Ça m’a pris exactement 2 minutes. Le pied. Il avait dû croire que j’étais au souper de famille, et avait dû tenter de rentrer, et a dû constater avec surprise qu’il n’avait plus la bonne clé. Hihihi. Je n’ai pas répondu à la porte, je n’ai pas vu de voitures connues.

    Je lui avais demandé la clé pour la femme de ménage jeudi, il n’avait pas répondu, ni rendu la clé. Alors, j’ai débarrassé la chambre de ses affaires. Basta. Qu’il aille se faire voir chez les Grecs. Quel plouk.



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  • Dimanche, 7 septembre 2014 - 250/14 - si je trouvais les bons mots, au bon moment?

    Ne plus voir Pascal du week-end commençait sérieusement à me peser sur le moral. Toutes les fibres de mon corps souffraient du manque. C’était samedi soir et même pas minuit, et je faisais quoi? Je rentrais! Triste. C’était trop nul. J’aurai dû prévoir autre chose pour ne pas me retrouver avec le moral au fond des chiottes.

    J’étais au bord des larmes, parce que Pascal n’avait pas eu le désir de passer la soirée avec moi. Mon esprit en fusion, je réalisais qu’il avait mieux à faire et, qu'il avait tout le reste de la soirée pour ça. Qui aurait la chance de dormir dans ses bras ce soir? En tous cas pas moi!

    Mon natel a sonné. J’ai répondu, soulagée que quelqu’un pense à moi. Peut-être qu’on me proposerait quelque chose qui m’éviterai de passer le reste de la soirée à penser à ce que faisait Pascal ou à analyser les abîmes de ma déprime.

    Heu??? C’était Pascal! Pour une fois que je restais pas à scruter ses fenêtres, il m’appelait! Jeeez, très fort. Tout ce qu’il fallait pour me garder pendu au bout de son élastique. Il jouait avec mes sentiments ou je rêve? Il disait regretter que je sois partie. Que dès le moment où je me suis levée pour partir, il avait eu envi de me demander de rester. La seule raison qui l’a retenu, c’est que ce serait encore s’enliser dans nos vieux travers et rendre la séparation encore plus difficile.

    • Dès que tu t’es levée pour partir, zut, j’ai eu envi de te demander de rester. J’avais drôlement envi que tu restes. Mais, c’aurait été une bêtise.
    • Alors pourquoi tu m’appelles.
    • Tu avais l’air si triste. Ça m’a… Même là, j’ai envi de te demander de faire demi-tour, ou de venir chez toi. Mais, je sais que je ne devrais pas, ça ne ferait que compliquer les choses et ce serait le pire pour nous.

    La blague! Je lui ai demandé s’il se foutait de ma gueule. J’ai réitéré ma question; alors pourquoi m’appelait-il? Pour seulement me dire qu’il aurait aimé me demander de rester, mais que c’était très bien qu’il ne l’ait pas fait? C’est du délire! Franchement, il se foutait de ma poire, non?

    Je me suis rangée de long de la route. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il m’appelait, mais une petite lueur d’espoir brillait au fin fond de moi. Peut-être que si j’utilisais les bons mots, au bon moment… Peut-être que j’arriverais à renverser la situation. J’ai recommencé à rêver de passer la nuit chez lui, à rêver de ses bras autour de moi, de ses bisous, sa tendresse. La poitrine comprimée, je cherchais à trouver comment arriver jusqu’à son coeur.

    • Je ne comprends toujours pourquoi tu m’appelles pour me dire ça! C’est comme si tu jouais à me tenir en laisse, à me souffler le chaud, le froid. Comme si tu cherchais à distiller juste assez d’espoir pour que je reste là comme une idiote à t’attendre.
    • Pas du tout, qu’est-ce que tu racontes? Je pensais qu’on se connait assez pour être franc l’un envers l’autre.
    • Pascal, si tu veux que je vienne, dis-le, et je fais demi-tour.
    • Je n’aurai pas dû te rappeler, excuse-moi, c’était carrément nul.
    • C’est pas du tout nul. Bien au contraire, je suis contente que tu l’ai fait.

    Ce n’était pas facile, il était évident qu’il voulait garder ses positions. Qu’il évitait clairement qu’on se rapproche trop. Peur que cela brise sa résistance. Je sentais dans sa voix qu’il commençait à regretter son appel et qu’il cherchait à abréger.

    Ça a sonné chez lui. Ouais! Et il fallait que je sois au bout de fils pour entendre ça. Du coup, ça me démangeais sérieusement de faire demi-tour. Je voulais savoir qui c’était. En même temps, je savais que je ne devais pas, sinon j’allais seulement me faire du mal pour rien. Mais bon, d’un autre côté, j’avais entendu la porte, vaut mieux savoir que de laisser ma tête partir en vrille!

    Je ne l’ai pas senti bouger pour aller en direction de la porte. Bien sûr l’oreille collée à l’appareil, aux aguets, j’ai entendu que quelqu’un entrait. Pour ne pas rester dans le noir et ne pas être rongée par les doutes, j’ai carrément demandé à Pascal et il appris que c’était Caroline. Mensonge ou vérité?

    Jalouse à mort, je n’avais aucune envie de raccrocher, mais il a bien fallu. Caro m’avait envoyé un message peu après mon départ de chez Pascal, quant elle s’était rendue compte que j’étais partie, pour me dire qu’elle allait faire un saut chez lui. S’il l’envoyait balader, elle me laisserait un message, sinon, tant qu’elle ne me disait rien, c’est qu’elle était avec lui.

    Est-ce qu’elle aussi se foutait de ma tête? Pensait-elle que cela me rassurerait? En fait, à dire vrai, cela me rassurait un peu de savoir que c’était elle et pas quelqu’un d’autre.

    Pourquoi n’avait-il pas voulu que je retourne chez lui? Pourquoi m’appeler encore? Je ne comprenais toujours pas. Pourquoi alors Caroline avait-elle la chance de le voir et pas moi? Pourquoi? Parce que Pascal ne l’a pas renvoyer. Je n’ai pas reçu de nouvelles, donc elle a dû passer la nuit chez lui. Ou lui chez elle.

    Le dimanche vers midi, Pascal a appelé. Je n’ai pas répondu. Je lui en voulais d’avoir gâché mon week-end, de n’avoir pas passer le week-end avec lui. Terrifiée de me sentir si seule sans lui, qui pourtant ne faisait pas vraiment partie de ma vie. Je ne voulais pas lui donner le plaisir de lui répondre. Et ça me ferait souffrir d'entendre sa voix. Ou des excuses bidons.

    Je savais d’avance qu’il ne me proposerait pas de passer le dimanche avec lui, alors pourquoi me torturer à m’appeler?

    Puis, j’ai réalisé beaucoup plus tard, que j’avais été stupidement rassurée. Si Caroline passait la nuit chez lui… Ils allaient faire autre chose que seulement regarder la télé. Plus que seulement se regarder dans le blanc des yeux. On ne débarque pas chez un mec à passer minuit pour jouer au Monopoly! Et j’ai fondu en larmes, éperdue de chagrin, effondrée dans une déprime noire, opaque et sans fond.



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