• Mercredi - 29 juillet 2015 - 210/2015 - No news!

    Depuis, samedi, depuis qu'il était à New York, Pascal m’appelait tous les jours. Même 2 à 3 fois par jour, et aujourd’hui, rien! J’ai vérifié si ce n’était pas mon natel ou l’opérateur qui avait des problèmes, mais apparemment pas. Rien de rien. Pas de news.  J’ai pensé alors qu’il était peut-être occupé et qu’il m’appellerait dans la soirée. Que néni. Rien de rien.

    WAKA 3086742029Je lui ai envoyé alors un petit message lui disant que s’il m’avait envoyé un message, ça n’était pas passé, mais je pensais à lui et qu’il me manquait. Rien. Pas de réponse. Grrrh. J’ai donc caché mon numéro, et je l’ai rappelé. Oups, Pascal a répondu à la 2ème sonnerie. Donc, mon appareil marchait parfaitement. Furax, je lui ai demandé par message pourquoi il ne me répondait pas. Toujours rien.

    Là, j’ai bâché. Clairement Pascal ne voulait pas me parler, ou n’avait rien à me dire. Trop injuste. Pourquoi ne me disait-il pas qu’il était simplement occupé, si c’était le cas? Mes tentatives infructueuses m’ont lessivées. J’étais au bord de l’abîme, alors j’ai coupé mon natel. Basta. J’ai failli rappelé Steven pour accepter son invit à se regarder un film chez lui. Mais non, pas la force pour ça non plus.

    Mes neurones en détresse, je me suis donc investie dans mon boulot et ensuite je me suis larvée devant la télé. Je trouvais vraiment pas correct que Pascal me laisse comme ça sans nouvelles.



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  • Mardi - 28 juillet 2015 - 209/2015 - Loin, mais plus présent

    Wahhh, Pascal m’appelle plus souvent que quant il est ici! On peut dire que c’est étrange. Il dit que je lui manque, et qu’il était impatient de rentrer. Ouf, alors, ça veut dire qu’il n’était pas en train de roucouler avec sa femme. C’est déjà ça. Purée, il me manque aussi terriblement, mais par contre, je n’ose pas l’appeler.

    Après avoir entendu son père lui dire froidement de mettre un terme à notre relation, ce serait provoquer les foudres de sa famille. Je restais silencieusement en retrait, à me morfondre du manque.

    Je crois que Pascal voulait s’assurer, que je n’étais pas déjà en train de me consoler dans les bras d’un autre. Hum, je n’en ai aucune envie, il me manque trop. Pascal me demande sans arrêt ce que j’ai fais, avec qui je suis sortie, qui j’ai vu. Bref, il veut tout savoir de mon emploi du temps.

    Final Fantasy IIEt moi, je ne pense même pas à lui demander ce qu’il fait. Les téléphones anonymes continuent et ça commence à me gonfler sec. Ce qui est sûr, ce n'est pas Jess. Aucune idée ce que je peux faire pour savoir qui infeste mes appels. J’ai la petite idée que ce pourrait être Manuella, mais aucune certitude.

    Pascal a aussi soulevé le fait que, on a la chance de vivre non loin l’un de l’autre, mais on se laisse déborder, et on ne profitait pas assez de passer du temps ensemble. Maintenant qu’il était a des kilomètres, il regrettait de ne pouvoir faire un crochet et passer me faire un bisous.

    Argh, Pascal me fait chavirer au téléphone. J’espère que quant il rentrera, il n’oubliera pas tout ce qu’il me raconte! D’entendre sa voir au bout du fils me donne toujours des frissons. Sa voix suave me caresse les tympans. Mince, j’ai trop envie de le voir.

    Pascal me dit que ça se passe mal avec Jess, qu’elle le harcèle. Pourtant, il a aussi dit qu’il était content d’avoir retrouvé son appart et ses amis qui habitent NY. C’est une ville qui ne dort jamais, et vu son court passage, ils sont (ils au pluriel) toujours dehors. Il y avait toujours une fête quelque part, une inauguration, un anniversaire. Bref, il avait l’air heureux.

    D’ailleurs si j’en doutais, Jess m’a fait l’honneur de m’envoyer quelques images prises avec son natel, où l’on voit Pascal, beau comme un Dieu, bien entouré, à rire avec ses amis. Il n’avait pas l’air de s’ennuyer du tout. Ça m’a fichu le cafard. Même si je les ai effacé, parce que ça m’a fichu en colère, les images restent gravées dans ma mémoire.

    Bon, droit après les avoir effacés, je l’ai regretté. Pas celles où ils se font un bisou sur la bouche, celles-là, je ne regrette pas. Si je les avais gardé, j’aurai au moins pu le voir lui. Pfff, parfois hélas, je ne contrôle pas mon impulsivité. Caro m'a invitée à manger chez elle ce soir, et j'ai été en retard, parce qu'il fallait que je vienne ouvrir à la conne de Gis, qui est arrivée 1h après l'heure qu'elle m'a annoncée. Pfff.



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  • Samedi - 25 juillet 2015 - 206/2015 - Pourquoi est-il à New-York!

    Pascal m’a appelée en fin de journée. Fin de journée? J’étais morte d’inquiétude. Et je voulais savoir ce qui se passait. 10mn pour tirer un bout des raisons de son départ précipité pour New York. Au début, il me disait que c’était pour le boulot. Je n’en croyais rien, parce qu’il me l’aurait dit. Puis, on ne part pas sans avertissement, en plein week-end de plus est, et soi-disant pour le boulot.

    Une fois qu’il m’a dit qu’il avait dû rentrer pour régler quelques trucs avec sa femme, je lui ai dis que je comprenais qu’il ne veuille pas en parler, mais que j’espérais qu’à son retour, il me parlera. Son départ si soudain m’avait surprise, et comme il ne répondait pas non plus au téléphone, j’avais commencé à extrapoler. Je ne trouvais pas normal qu’il parte sans penser à me laisser un message.

    Pascal a avoué qu’il ne savait pas comment m’en parler, ni trop quoi me dire à ce moment là. Et puis, il n’aurait pas osé m’appeler alors que Jess ne le quittait pas d’une semelle.

    Je savais que c’était parce que cela me concernait, mais Pascal ne le disait pas, alors je n’ai pas insisté. Il ne disait pas non plus qu’elle avait venue jusqu’en Suisse pour lui parler, ni que son père lui avait remonté les bretelles. Pascal ne savait pas non plus combien de temps il resterait. Argh, ça, ça m’a achevée. L’air de rien, j’étais quand même inquiète; on ne va pas si loin si la personne ne compte pas, non? Ou je me fais des idées!

    En fait, au téléphone, j'ai trouvé Pascal distant et tendu...

    Et ma course continue... Ce matin, ma nièce n’avait pas entendu son réveil, et quant j’ai sonné à 3h du matin, elle a mis un moment avant d’entendre la porte et vu mes appels sur son natel. Ils n’étaient pas prêt. Heureusement, les bagages, eux, oui. J’étais rentrée à 6h du matin de l’aéroport. L’après-midi, je devais prendre Dol à Morrens. Pfff, je suis raidibus. Une chance que j’aime conduire, mais fatiguée, c’est pas top.

    Je suis restée tranquille le soir. Pas envie de sortir. Ma tête commençait à me jouer des tours, des flashs de Pascal retombant dans les bras de sa femme était difficile, même quant j’essayais de ne pas y penser. Je devais réussir à trouver un peu de repos, demain matin 9h, je devais aller chercher l’autre nièce à Paléo pour revenir sur Lausanne et retour à Paléo.



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  • Vendredi - 24 juillet 2015 - 205/2015 - Pascal part à NY sans rien dire!

    Pascal est parti un peu précipitamment pour New York avec sa femme. Et je m’ennuie de lui, comme un rat mort. Thomas s’est renfermé et arbore une mine taciturne. Il s’est renfermé sur lui-même. Cela lui ressemble si peu, ce qui fait que je n’ai pas osé me renseigné sur Pascal.

    Tout de même, Pascal aurait pu me tenir au courant, m’appeler, je ne sais pas moi. Mais, partir comme ça, sans un mot, c’est irritable. Pascal aurait dû m’avertir, je ne sais pas; des signaux de fumée, une bouteille à la mer, des ballons dans le ciel, que sais-je, mais on ne part pas comme cela sans avertir son partenaire!

    Jeez, je me rends compte que chaque fois que le père de Pascal est dans mon viseur, je parle et écris comme une pimbêche. Cela vient probablement de sa manière de s’exprimer, dans un français correct e pompeux.  On dirait que ça me déteint dessus. Tout en est-il que j’en viens  regretter de n’avoir pas suivit les évènements d’hier soir.

    J’attendais de pieds ferment qu’il m’appelle, ou un minable sms ferait l’affaire. Non, je rigole, il suffirait d’un de ces minables messages laconiques, pour que je le bombarde de questions. Rhhh, Pascal me manque tant. Ce soir, je n’ai pas eu envie de sortir. Pourquoi faire? Aucune chance de croiser Pascal n’est-ce-pas?

    De toute façon, demain matin vers les 3h, je dois passer chercher une de mes nièces et son copain pour les emmener à l’aéroport. Et cet après-midi, c’était ma frangine que j’accompagnais à Genève pour qu’elle n’ait pas à prendre sa voiture. Hihihi, elle déteste autant que moi l’idée de voyager en train.

    Etant donné que je ne faisais rien de spécial, et que mon neveu avait besoin de mes talents de secrétaire, nous avons donc mis à profit la soirée pour composer une lettre digne de ce nom. Vu l’heure à laquelle, sa copine et lui sont partis de chez moi, c’était inutile de rêver à dormir. Je me suis donc plongée dans la lecture.

    Tout mon week-end allait ressemblé à son début; des aller-retour entre Lausanne et Genève. J’aurai même pu accompagner Pascal et sa femme pendant que j’y étais, je n’étais plus à 1 trajet près!



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  • Jeudi - 23 juillet 2015 - 204/2015 - Jess le retour!

    Hier soir, j’avais prévenu Pascal que ce week-end, ce serait le stress pour moi. Je dois accompagner toute la famille à l’aéroport. Ma soeur, mes nièces, bref, beaucoup d’aller-retour entre Lausanne, Genève, Paléo, etc. Je ne sais pas pourquoi, les bribes de conversation entre Pascal et Jess ce week-end me faisait travailler du chapeau. Pascal avait essayé de s’isoler, et moi je faisais semblant d’être concentrée par ma lecture.

    On aurait dit une engueulade, pourtant Pascal faisait tout pour ne pas s’énerver. Je l’entendais à ses soupirs, ou le voyait du coin de l’oeil, à sa manière de se redresser, se passer la main dans les cheveux, d’inhaler la plus grande quantité d’air possible, avant de parler. Et peut-être aussi à cause du nombre de fois où il lui a demander de se calmer. C’était à propos du divorce.

    A un moment, il lui a dit qu’ils étaient pas les premiers à divorcer et on se remet très bien, ce n’était pas la fin du monde. Je suis restée la tête plongée dans mon bouquin. Après on a continué notre soirée du dimanche comme s’il ne s’était rien produit. Je me demande si j’aurai dû montrer de l’intérêt. En fait, ça me gênait.

    Ce soir, on n'avait pas prévu de se voir. Pourtant, je sais que Pascal voulait faire les réservations pour les vacances, et il attendait ma réponse. J’ai donc pensé passer chez lui. Quant je l’ai appelé, il m’a dit qu’il ne pouvait pas parler, qu’on discutera plus tard. Je n’avais même pas eu le temps de lui dire que j’étais en route, et presque arrivée. Je me suis donc rangée sur mon parking habituel et j’ai allumé mon ordi.

    Oups, Monsieur Papa était chez lui. Je comprenais mieux la raison pour laquelle il n’avait pu s’expliquer...

    Son père avait dû comme lui, être un très bel homme. Je me demande parfois si, pour qu’une relation dure avec un bel homme et quelqu’un avec autant de charisme, fallait-il être aussi effacée que sa maman??? Peut-être! C’est probablement ce qui lui plaît tant chez Caroline?! Caro reste très présente, mais ne fait pas de vague. Quoi qu’il fasse, elle pleurera peut-être un coup dans ses bras, mais n’en fera pas tout un fromage.

    Moi par contre, je suis plutôt introvertie, je ne parle pas beaucoup, mais j’ai mes coups de colère. Je peux bouder vachement longtemps. J’ai tendance à me renfermer encore plus que d’habitude, et je prends très mal les choses quant on ne les règlent pas tout de suite. Le temps est mon ennemi et celui de ma relation.

    Je comprenais du coup pourquoi elle lui avait téléphoné! Il me semblait bien avoir eu l’impression qu’elle criait dans le téléphone.

    Son paternel n’était pas venu tout seul; Jess l’accompagnait. Pascal qui voulait qu’elle se débrouille pour rester chez les parents, c’était plutôt raté, puisque son père la ramenait chez Pascal. Clairement, ce n’était pas le soir pour passer chez lui! Quelle poisse! Qu’est-ce qu’elle était venue faire ici encore? Son père avait eu un ton tranchant pour leur dire à tous les deux que, quoi qu’ils aient à régler, ils devaient le faire dans l’intimité, et de suite.

    Après le départ de son père, Pascal et Jess se sont observés comme chien et chat. La discussion s’est presque aussitôt envenimée, quant Pascal a voulu savoir ce qu’elle faisait là. Argh, je ne voulais pas les entendre s’engueuler. Je suis donc rentrée, la tête pleine. Je n’ai pas été étonnée qu’il ne me rappelle pas.



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  • Mercredi - 22 juillet 2015 - 203/2015 - Déshydratée!

    Aoutch, il fait tellement chaud! En plus, j’oublie trop souvent de boire, alors j’ai eu mal à la tête. Déshydratée la miss! Normal, j’ai traîné presque toute la journée en voiture; des courses à faire en ville, passer à l’agence, bref, je ne suis rentrée qu’à 19h. Pascal m’avait invitée à manger, mais j’avais trop mal au crâne. J’ai avalé presque 1l d’eau d’un coup, et ça m’a fichu la nausée. A 21h, j’étais couchée! Ça ne m’arrive jamais ça.



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  • Dimanche - 19 juillet 2015 - 200/2015 - Tranquillos peinard - (dimanche, lundi, mardi)
    ....lundi 20 (201) , mardi 21 (202)

    Complètement plongée dans mon histoire, je n’ai pas vu le temps passer. C’est seulement quant Pascal est rentré vers les 2h du matin. Il s’ennuyait, je lui avais manqué. C’est tellement gentil d’entendre ça, que j’ai été plutôt contente d’être restée à la maison. Cela m’a rendue toute sentimentale.

    Pascal m’a fait poser mon bouquin pour aller se coucher... Il disait être en manque de câlins...

    On a pris le petit déjeuner vers midi, ensuite on a larvé. Pas de Thomas aujourd’hui? Etrange! Il avait peut-être dû dormir chez une fille! Sacré Thomas. On ne l’a pas vu de toute la matinée. L’après-midi, Pascal avait envi d’aller au bord du lac pour faire du roller. Merci, moi, je ne monte pas ces trucs. J’en ai donc profité pour rentrer chez moi.

    On avait prévu de se voir plus tard. Je dormais chez lui. Je me sens plus à l’aise chez moi; je peux traîner comme je veux. Chez Pascal, je me sens en représentation; je dois me coiffer, m’habiller avec un training potable, pas faire de sieste quant je veux, bref, c’est un peu fatiguant d’être en couple.

    En fin de journée, César a envoyé un message pour dire qu’il faisait sa Sauce Spéciale Pasta, celle que je préfère, alors j’ai été manger avec eux. C’est la meilleure des sauces tomates. Je suis rentrée après pour continuer ma lecture et profiter de mon espace. Je pensais que Gis rentrait aujourd’hui aussi, alors je devais être là pour la porte. Mais, j’ai appris que ce n’était pas ce dimanche, mais le prochain qu’elle rentrait.

    Arhhh, j’avais presque envie de rester dormir à la maison... Mais bon, j’avais plus envie de voir Pascal...

    J’ai averti Pascal que j’allais chez lui. Il pensait qu’on sortirait manger un truc ensemble, mais j’avais déjà souper. Il a donc mangé avec ses potes avant de rentrer. On s’est carrément larvé sur le canapé le reste de la soirée, papoté et regardé un film. Zut, j’ai avalé trop de café, j’avais mal au ventre du coup.

    Thomas était rentré entre temps, il recevait du monde en haut. Il a envoyé à Pascal un message pour nous invité à monter, mais, on avait plutôt envi de rester tranquille. En amoureux. on n’est même pas sorti sur la terrasse pour ne pas se laisser envahir.

    Lundi et mardi, j’ai bossé. J’en ai profité. J’avais un retard de dingue, et le calme et la tranquillité m’ont aidé à avancer.  Je n’ai pas bougé de la maison, sauf pour m’acheter des clopes. Mon natel est resté constamment sur silence. Pourtant, je suis certaine d’avoir oublié un truc important! Mais quoi???



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  • Samedi - 18 juillet 2015 - 199/2015 - Vacances aux Maldives?

    Pascal avait pré-réservé des vacances aux Maldives. Thomas accompagné de Paul et Mathias descendaient aussi, mais en bateau. Pascal a pensé que je n’aimerai pas voyager en mer, alors il avait réservé des vols pour nous. Lui serait bien descendu en bateau en fait. Il m’a demandé s’il pouvait proposé à Caro.

    Hum, j’avais envie de lui dire que je n’avais aucune envie de partir en vacances cette année. Que j’aurai préféré aller en Angleterre chez Dani, ma copine.

    Passer des heures à papoter avec ma pote, jouer avec les enfants, faire de longues balades à travers Cambridge, voilà comment j’avais prévu de passer mon été, pas coincée sur une îles.

    Mais, quant Pascal a mentionné Caro, j’ai tiqué, je ne pouvais pas refuser d’aller aux Maldives.

    Il n’y avait pas grand chose à faire, à part se prélasser, se baigner, bouffer et dormir! C’est pas mal que les autres venaient aussi! Argh, c’était loin, j’avais tellement de choses à faire ici, notamment préparer mon déménagement!

    Pascal avait besoin d'une réponse, et moi, j’avais encore besoin d’y penser. Je n’avais pas un centime à mettre, comme d'habitude, Pascal m'offrait les vacances, mais les petites îles toutes seules plantées au milieu de la mer, ça ne me dit rien.

    Pascal m’a montré des photos. Hum, c’est clair, ça donne envie; tous ces petites maisonnettes, bungalow sur piloris, ce pouvait être sympa. Il a expliqué qu’on aurait même pas à faire à manger. Quant on veut quelque chose, on commande, et à l’heure choisie, c’est livré, table mise et tout. Faut que je réfléchisse.

    Samedi après-midi, Pascal et Thomas sont partis faire un tour en vélo, voir un copain jouer au basket je présume. J’en ai profité pour rentrer faire le ménage et prendre quelques affaires. Il n’avait pas proposé que je reste pour le week-end, mais d’après comme il était parti, il s’attendait à me retrouver à la maison en rentrant.

    Je lui ai donc laissé un mot pour dire que je pensais revenir vers 22h. Hum, je voulais en profiter aussi pour faire une sieste et me taper un bain de plusieurs heures. Je lui ai laissé sa clé à l’endroit habituel.

    A mon retour, Thomas et plusieurs de leurs copains étaient là, à traîner sur la terrasse en buvant des verres. Ils étaient habillés pour sortir autant que je puisse en juger. J’avais prévu une tenue pour ça. Pascal était aussi prêt à sortir. Caroline et 2 autres filles étaient avec eux. Après avoir fair la bise, j’ai fait mine de rentrer poser mes affaires. Ça m’embêtait de voir tout ce monde fringué alors que j’étais en training. Je faisais tâche.

    Pascal est venu me demander ce que j’avais envie de faire, mais avant que j’aie pu répondre, Caroline est entrée dans notre chambre. Depuis quand est-ce qu’elle se permet d’entrer comme ça, sans y être invitée? Bon, la porte était entre-ouverte, mais tout de même.

    A vrai dire, je n’avais aucune envie de sortir. Je préférais rester à la maison, passer une soirée tranquille sans prise de tête. A lire peut-être. Ou à regarder la télé, ou encore à traîner sur la terrasse avec Pascal.

    Je n’avais aucune envie d’aller m’enfermer dans un bar ou une boîte surchauffée, é boire toute la nuit. Et pas envie de croiser Manuella, pour tout dire.

    Pascal avait envi de bouger, alors je lui ai dis d’y aller, en espérant qu’il déciderait de rester, que je resterais à la maison. Inutile d’être une génie pour voir que Caroline se réjouissait d'être seule avec Pascal. Elle pouvait passer la soirée accrochée à ses basques. Pascal est donc sorti avec toute la troupe.

    Une fois tout le monde parti, j’ai ressenti un grand vide. Un petit regret de n’avoir pas suivi le mouvement. Je me suis sentie seule, jusqu’au moment où j’ai plongé mon nez dans mon bouquin. Tout le reste disparaissait dans le néant, il n’y avait plus que cette nouvelle aventure que je vivais à travers ce livre.



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  • Vendredi - 17 juillet 2015 - 198/2015 - RV avec Manuella dans mon dos!

    Comme je l’avais prévu, j’ai appelé Pascal en fin de matinée pour lui dire que j’avais quelque chose en début de soirée, et que si je passais plus tard, je l’appellerai pour voir s’il était à la maison. Pascal a dit qu’il ne bougeait pas, donc il serait à la maison, qu’il espérait que je passe. Toute la semaine, on avait cherché à se voir sans réussir, alors une petite soirée tout à nous, ce serait super. Il voulait me parler des vacances.

    Argh, les vacances? Je n’avais aucune envie de bouger cet été. J’avais pensé aller en Angleterre chez Dani, mais depuis que j’ai cassé mon téléphone et perdu tous les numéros, je n’ai plus de news. Elle doit sans doute être en plein déménagement. Je ne suis pas terrible avec les noms de famille, et je n’arrive pas à me rappeler celui de ses parents pour leur demander son numéro. C’est nul. Ruben, Rauman, Baumann???

    Habillée et prête, 22h j’étais chez Pascal. Zut, il n’était pas à la maison! Il avait dû sortir avec Thomas finalement. Zut et zut. Pascal avait dit qu’il ne sortait pas, qu’il attendrait mon appel. Re-zut. J’ai été voir chez Caro et elle n’était pas chez elle. Ce qui ne m’étonnait pas du tout. Elle était probablement avec Pascal dans un bar en ville. En attendant, j’ai couru voir chez Manuella; rien.

    En revenant chez lui, j’ai réalisé que sa voiture était dans la file devant moi. 2 voitures nous séparaient. Je l’ai tranquillement suivi, je savais où il allait. J’ai vite remarqué qu’il y avait une voiture qui le suivait aussi; Elodie! Qu’est-ce qu’elle faisait à nouveau dans son sillage? Au lieu d’aller chez lui, j’ai choisi mon parking.

    Pascal a mis un moment avant d’apparaître dans son appartement. Seul. Il avait dû se débarrasser d’Elodie alors? Etrange. Pascal s’est précipité pour prendre une douche et se changer avant de s’installer au salon. Son natel qu’il avait jeté sur le canapé avait sonné à plusieurs reprises. Une fois installé, il a regardé ses messages. Il n’y en avait aucun de ma part.

    Il a composé un numéro et j’ai regardé si mon natel s’allumait, hélas, ce n’était pas moi qu’il appelait. C’était Thomas. Il a voulu savoir où ils étaient, parce qu’il pensait les rejoindre si je ne venais pas. Il attendrait jusqu’à minuit, s’il n’avait pas de nouvelles, c’est que je ne venais pas.

    Pendant sa conversation avec Thomas, il a éloigné son natel des oreilles, il avait un double appel. Il a donc raccroché avec Thomas pour répondre à Manuella. Il lui a répété la même chose; il m’attendait, si à minuit il n’avait pas de nouvelles, alors il sortirait pour aller rejoindre Thomas au Time-Out. Grrrh. Au fils de leurs conversations, j’ai compris que Manuella lui proposait un autre programme, qui semblait beaucoup plus l’intéresser.

    Pascal a dit à Manuella qu’elle pouvait venir, mais pas avant minuit, minuit et demi, qu’elle ne devait pas mettre sa voiture devant la maison. Lui, il fallait que sa voiture soit devant là, au cas où je passais vérifier. Ils ont ensuite discuter des scénarios; je pouvais passer sans l’avertir, mais il en doutait. Par contre, passer voir si sa voiture était là, même si je ne venais pas, ça c’était possible.

    Pascal pensait que je ne viendrais probablement pas, mais il pensait que, suivant l’heure, si c’était 3h du matin peut-être, je pourrais passer juste pour m’assurer qu’il était chez lui. Il était persuadé que je l’appellerai avant de débarquer chez lui. Je l’avais toujours fait. Il ne voulait pas que je passe et ne trouve pas sa voiture. Manuella a dû proposer de passer le chercher, ce qui l’a fait rire, et il lui a dit qu’il voulait avoir sa voiture sous la main. Puis, ils ont conclu que si je venais entre temps, il lui enverrait un message pour l’avertir.

    Puis, il a fait un truc qui m’a retourné, brouillé l’estomac; Pascal s’est justifié pour le début de soirée; il avait rendez-vous avec Elodie pour manger...! Comme s’il lui devait des comptes? Comme s’ils sortaient ensemble? J’ai appris que c’était déjà fini avec son nouveau copain. Ça m’a fait monter la moutarde au nez, de l’entendre lui raconter des trucs qu’il avait discuté avec Elodie.

    Ça m’a un petit peu énervé de les entendre faire des plans dans mon dos. C’était moche, je ne sais pas pourquoi, mais là, je me sentais trahie, trompée. Il complotait contre moi dans mon dos. J’avais dis à Pascal que je ne supportais pas ça, alors pourquoi le faisait-il quand même?

    J’ai essayé de le justifier, le défendre, d’être compréhensive, de me dire que parfois, on ne pouvait pas faire autrement, que c’était les circonstances, etc., mais je n’ai pas réussi à me débarrasser des sentiments de frustrations. Ma tête et mon coeur n’arrivaient pas à comprendre. Je ne pouvais pas attendre minuit pour l’avertir de mon passage, il avertirait aussitôt Manuella. Ça, ça m’énervait grave. C’était grave. Que faire pour qu’il m’en parle et que cela me semble moins grave?

    J’ai donc attendu, le coeur en vrac. Je pourrais l’appeler et le garder en ligne jusqu’à ce que j’arrive chez lui? Il ne pourra donc pas avertir l’autre? Mais 15 minutes au téléphone? Qu’est-ce que je pourrais bien raconter?

    Et si je me fais arrêter avec mon téléphone à l’oreille, c’est sûr que ça lui laissera largement le temps de couvrir ses arrières. Zut. De toute façon, si elle était là quant j’arrive, il la fera sortir par l’autre entrée. C’était râpé. A mois que... A moins que je place Caroline à l’autre entrée??? Argh, si je mêle Caroline dans l’histoire, après on devra se la farcir tout le reste de la soirée! Non, trop chiant.

    Après minuit, Pascal et Manuella ont parlé au téléphone; il lui disait qu’il était pratiquement sûr que je ne viendrais pas. Il n’avait pas eu de mes nouvelles.

    D’après ce que j’ai cru comprendre, Manuella était en route. Elle serait chez lui dans les prochaines 10 minutes. Je me suis mise à l’attendre à un endroit qu’elle serait obligée d’emprunter. Je voulais être sur ses talons. Ils ont raccrochés, et Pascal s’est mis à ranger, préparer une bouteille de vin pour Madame, qu’il a emmené dans la chambre, descendre les stores sans teint et allumer les lumières extérieurs de veille.

    Je l’ai appelé... hihihi... Pour être surpris, Pascal l’était, et encore plus quant je lui ai dis que j’étais en route. Que je serais chez lui dans les 10 minutes. Je voulais arriver en même temps que Manuella. J’ai commencé à babiller pour lui raconter ma soirée avec Vania, qui a eu lieu il y a plus d’une semaine. Pascal a cherché à me faire raccrocher. Je pense qu’il était pressé d’avertir Manuella.

    Mon ordi était sur le siège passager, et je l’ai vu remonter les stores et regarder à l’extérieur, cherchant à apercevoir Manuella. Pour l’emmerder, je lui ai demandé ce qu’il avait, il avait l’air stressé. Il a dit que non, et s’est passé la main dans les cheveux. J’imagine qu’il devait avoir chaud tout à coup!

    J’ai vu Manuella passer devant mon nez, parquer sa voiture et suivre le trottoir pour arriver devant l’entrée qui donnait dans la rue. Je l’ai regardée tourné au coin et avant qu’il ne puisse lui faire signe, je me suis parquée devant, alors qu’elle montait les marches et que j’avais toujours Pascal en ligne.

    On aurait dit qu’il portait un masque... Il avait changé de couleur direct... Evidemment, je lui avais dis que j’arrivais devant, et il est sorti sur le pas de la porte... de l’autre côté. Il s’attendait à me voir arriver, comme d’hab. par le jardin. Et il a choisi de sortir de l’autre côté pour elle! La haine m’a traversée de part en part, mais j’ai produit un masque souriant, innocent, ingénue.

    Je suis montée en courant en passant près de Manuella. Pascal avait son natel suspendu près de ses oreilles, il était pâle, comme terrifié. J’ai fait celle qui remarquait sa présence une fois que j’avais fait quelques pas devant elle et je me suis retournée. Elle aussi avait changé de couleur; de pâle à plus pâle encore. La surprise et l’incompréhension se lisait sur son visage.

    J’ai lancé; « Mais... qu’est-ce qu’elle fait ici celle-là? ». Et j’ai regardé Pascal l’air de lui poser la question. Il m’a regardée, et a secoué la tête en haussant les épaules. Manuella était restée bloquée à l’endroit où je l’avais dépassée. Je me suis mise sur la pointe des pieds et tendu mes lèvres à Pascal le coeur battant à tout rompre, terrifiée à l’idée qu’il pourrait ignorer mon geste... pour elle!

    Trop surpris sans doute, il m’a embrassée, et ensuite, on a regardé tous les deux Manuella. Puis, j’ai réalisé qu’il pouvait lui faire des signes, alors je suis descendue me placer à côté d’elle, et je lui ai demandé ce qu’elle foutait chez nous, tout en surveillant Pascal. Elle, j’en avais rien à cirer. Elle était muette.

    J’ai donc demandé à Pascal s’il pouvait lui demander ce qu’elle faisait là? Est-ce qu’il lui avait demandé de venir? Il a répondu aussitôt que non. J’ai vite lancé un regard à Manuella, qui a dégluti en faisant une grimace, comme si ça avait du mal à descendre. Sans répondre, elle a tourné les talons et est partie. Intérieurement, je souriais. Pascal était peut-être mal à l’aise, mais il n’avait qu’à pas faire des trucs pareils derrière mon dos.

    • Tu ne lui aurais pas donné rendez-vous par hasard? Je pense que oui, mais, j’ai apprécié que tu le nies devant elle. Je l’ai pas tout de suite reconnue, juste surprise de voir quelqu’un monter chez toi, alors qu’on avait rendez-vous! Manuella, encore elle.
    • C’est vrai, on avait prévu de se voir. Je pensais que tu ne viendrais pas, alors...
    • Alors... tu me remplaçais au pied levé?
    • C’est pas ça, c’est juste que...
    • C’est juste que?

    Pascal ne savait pas quoi dire. Il avait préparé du vin pour la miss dans sa chambre, et ça aussi, je voulais le lui jeter à la figure. Alors, je suis allée dans sa chambre pour poser mes affaires et me changer. Pascal avait complètement oublié, alors quant j’ai sorti la tête pour lui demander si le vin c’était pour elle, parce qu’il savait pertinemment que je ne buvais pas de vin, il a écarquillé les yeux en cherchant ses mots.

    On a passé le reste de la soirée à parler de ça. J’ai voulu savoir s’il était amoureux d’elle. Il a dit qu’il ne croyait pas. Je lui ai dis qu’il mentait, je le savais; on ne prépare pas de vin quant on ne se croit pas amoureux! Pascal a dit que ce n’était pas ça être amoureux.

    Bref, j’ai voulu qu’il commence par le début, je voulais tout savoir. Savoir comment ça se fait qu’elle soit venue là. Alors il m’a parlé de son coup de fils. Mais il a oublié de mentionner Elodie. Alors j’ai demandé s’il n’oubliait rien? S’il n’y avait pas des choses qu’il aurait ou devrait me dire, à moi sa copine, alors qu’il passe son temps à le faire avec ces autres nanas à la con. J’ai bien dit « A La Con ». Pascal n’a pas tiqué.

    Manuella cherchait à lui parler, alors je lui ai demandé la permission de lui répondre.

    • Allô? Pascal?
    • Manuella? Encore? Tu n’as pas encore...

    Elle m’a raccroché au nez. Apparemment, elle ne voulait pas me parler. Elle lui a alors laissé un message vocal qu’on a écouté ensemble. Elle pleurait dessus. Pfff, comme si ça allait m’atteindre. J’ai bien observé Pascal pour décrypter sa réaction. Il était trop sous le choc pour réagir. J’ai rappelé la miss sur sa messagerie. Un truc que je connais bien; et je lui ai dis qu’on avait entendu ses pleurs, rien à foutre. Je lui ai demandé ensuite d’arrêter de harceler mon mec. Et j’ai raccroché. Elle n’a plus rien tenté de la soirée. Au moins, ça c’était fait.

    J’ai demandé à Pascal d’arrêter d’avoir l’air si « coincé », si hors champ, il me le devait bien. Je suis cool, j’accepte beaucoup de choses, mais de le voir agir comme si j’avais gâché sa soirée, comme s’il regrettait d’être là avec moi, ça avait le don de m’énerver. Si j’ai demandé à Manuella d’arrêter de le harceler, c’était juste que ça faisait partie de ce que je devais faire. Je ne lui interdisais pas « encore » de la voir.

    Il a dit que ce n’était pas ça, c’était juste qu’il se sentait un peu à l’étroit dans ses pompes, comme pris la main dans le sac, alors que je ne voulais rien savoir. Qu’il était sensé être plus discret que ça et pas se faire prendre. Il savait bien que je ne lui avais pas interdit de la voir, mais il savait aussi que je la détestais. Je lui ai rappelé que je voulais, que j’espérais qu’on soit, les deux, plus complice que ça. Je ne supporterais pas qu’il soit plus complice avec des filles, qu’il dit ne pas compter pour lui.

    Je voulais être sa partenaire, sa complice, entièrement, et pas être obligée de lui tirer les vers du nez, ou apprendre les choses par quelqu’un d’autre et de devoir le questionner pour me rendre compte qu’il m’avait menti. Parce que, si quelqu’un d’autre peut me le rapporter, c’est que je passe pour la conne à qui il ment.

    On a alors repris où on en était... Pascal s’est détendu. Il m’a alors raconté qu’il était sorti et qu’il avait mangé avec Elodie en début de soirée, et m’a raconté ce qui se passait. Elle n’était plus avec son copain. Elle n’était sortie avec lui que pour le rendre jaloux. Ça ne collait pas entre eux. Elle voulait savoir s’il ressentait toujours quelque chose pour elle. Il a dit qu’il n’avait pas répondu.

    J’ai donc voulu savoir ce qu’il ressentait... Il a dit qu’il l’aimait bien. Qu’elle avait compté d’une certaine manière. Il aimait bien ses grands yeux amoureux, sa fragilité. Un peu comme moi. Hum, j’ai pas trop apprécié qu’il la compare à moi! Qu’Elodie était tendre et discrète, plus discrète que Manuella. Puis, il a avoué qu'il avait été très attaché à elle, qu'il ressentait quelque chose.

    J’ai voulu savoir s’il comptait la revoir, ou recommencer avec elle. Il n’en savait rien. Mais, c’était l’une ou l’autre. Manuella ou Elodie. Il n’avait pas l’intention de se retrouver avec les 2 sur les bras. Je lui ai dis que, s’il savait faire en sorte que ce ne soit que des sex-friends, ça pourrait marcher, pas autrement. Il avait trop tendance à se laisser déborder et se sentir obligé de les voir 1x par semaine au moins! Ça, ça n’allait pas.

    Il avait pensé ne rien me dire, donc quant il est rentré, il s’est vite changé. Il avait ensuite pensé que si je passais, il le saurait avant minuit, donc, quant Manuella l’a appelé, ils ont convenu de se voir s’il ne me voyait pas ce soir. C’est vrai qu’il avait envi de la voir, et qu’elle l’attirait beaucoup, mais ça, il sait que je le sais.

    Pascal s’est alors rappelé avoir dit à Thomas qu’il les rejoindrait, alors il lui a envoyé un message pour dire qu’il ne viendrait finalement pas.

    Je lui ai demandé si quelqu’un était au courant qu'il voyait Elodie ce soir? S’il en avait parlé à quelqu’un? Thomas peut-être? Là, il a rougi, et il m’a dit qu’il en avait parlé avec Manuella. Je voulais savoir pourquoi? Est-ce qu’il se rendait compte que ça l’a laissait penser qu’elle était plus qu’une aventure? Il devait lui rendre des comptes? Il a avoué avoir fait une connerie. Encore. Pascal s’est excusé. Il aurait dû avoir plus confiance en moi.

    Hum... j’avais un peu peur qu’il pense ça... peur qu’il se croit obligé de me raconter tout et n’importe quoi... Je refuse qu’il me raconte absolument tout ce qu’il ressent... Non non non! Mais bon, ce n’était pas le moment de le lui dire, sinon, il allait tout mélanger!

    Une fois Manuella et Elodie débarrassées de la table, on a pu profiter un petit moment de la soirée, d’être ensemble avant de se décider à dormir. Hum, dormir... c’est pas un truc qu’on sait faire sans... et on avait des choses à fêter... être ensemble, et avoir parlé...



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  • Jeudi - 16 juillet 2015 - 197/2015 - Pas de bêtises!

    Vers les 22h, j’ai été quand même voir chez Pascal. Je n’ai pas l’intention de faire ça tous les soirs tout de même. Ce n’était pas pour ça que j’avais installé tout ça. Je voulais juste avoir un oeil sur lui, mais pas le garder sous surveillance tous les jours. Sinon je ne vis pas moi non plus. Pascal n’était pas rentré!?

    En relevant la tête pour réfléchir si j’allais attendre ou pas, j’ai reconnu sa silhouette au loin. Je le reconnaîtrais partout. Pascal se baladait au bord du lac avec Caroline. Ils vont si bien ensemble! Il faisait presque nuit, mais cette portion du bord de lac est éclairée. Une longue piste en béton longe le parterre de sable de la rive.

    Ils ne marchaient pas vite, s’arrêtant de temps à autre pour regarder au loin, par dessus l’étendue d’eau. Il portait un short couleur sable, et un t-shirt sans manche bariolé. Je crois qu'il avait les pieds nus. Caroline était en petite robette à fleurs. Le rouge dominait l'ensemble.
    Il était mignon, même de loin. Je les ai observé avec envie, ç'aurai dû être moi.

    Pascal avait les mains dans ses poches, Caroline s’accrochait par moment à son bras. Ils semblaient discuter tout en marchant. Rien de spécial donc. J’étais contente de voir qu’il n’était pas sortir, alors je suis rentrée.

    Vendredi, je lui avais dis que j’avais quelque chose pour voir ce qu’il allait faire en m’attendant. Je pensais aussi peut-être annuler en début de soirée, et rappeler plus tard pour passer. Je n’avais rien de prévu, je voulais juste m’assurer que Pascal soit là à m’attendre. Qu’il ne fasse pas de bêtises.

    En paix, j’ai bossé à fonds aujourd’hui. Quelques moments de flottements dans le choix du matériel, ou dans le choix de la direction finale de mon projet, mais j’ai bien avancé. Une collègue est venue travailler avec moi à la maison. On avait l’intention de présenter un projet commun.



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