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    Août  2017  (3) - Je veux qu'elle en bave autant que j'en avais bavé...

    J'ai laissé Pascal un peu ramper. Après tout, ça faisait 1an qu'il m'avait jetée comme une merde. Alors normal qu'il en bave. J'ai accepté d'aller manger avec lui. Jess était de retour, toute mielleuse parce qu'elle n'était pas venue pour son anniversaire. Jess avait un nouvel homme dans sa vie, alors elle subissait moins les infidélités de Pascal.

    J'imagine qu'elle croit que Pascal était avec Olivia. Je ne savais pas si j'aurai dû l'avertir.

    Cette fois Pascal m'a carrément dit qu'il ferait n'importe quoi pour me récupérer. Intérieurement, ça m'a fait monter la moutarde au nez. C'est fou ça, il croit qu'il suffit de s'excuser et de dire qu'il ferait n'importe quoi pour que tout s'arrange? Pfff, no way! Trop facile, et moi ça marche pas comme ça. Bon, je devais quand même faire attention qu'il ne se fatigue pas et décide d'abandonner. Alors, je me suis montrée plus... gentille;

    Je l'ai laissé me prendre la main, m'embrasser un peu, évidemment, le souvenir de ce qu'il m'avait fait il y a 365 jours m'a donné les larmes aux yeux. J'imagine qu'il a dû penser que c'était "la joie d'être dans ses bras... " que pouïk oui. Je lui ai alors dit que je me rappelais comme si c'était hier de la manière qu'il m'avait plaquée. Il a fermé les yeux et s'est mordu la lèvre.

    Quoi? Il avait pensé que j'avais oublié???? Je lui ai dis qu'il avait trop attendu, qu'il aurait dû me dire tout ça avant.

    J'avais passé une année à le regarder batifoler avec sa... (wahhhh, j'ai failli dire "connasse") ...Olivia. Est-ce qu'il croit que c'était une partie de plaisir? Pascal a promis de rompre aussitôt. Alors là, j'ai mis cartes sur table; je voulais être là quant il rompra avec elle. Je veux voir sa tête. Après tout, elle savait qu'il était avec moi quant elle s'est jetée sur lui. (Pascal a fait la grimace). Je l'ai averti que, s'il rompait avec elle avant et sans que je sois là, c'est terminé entre nous.

    Pascal a fait la grimace. J'imagine qu'il ne voulait PAS FAIRE PLEURER LA CONNASSE ?! Il rigole ou quoi? Wahh! Ça m'a fichu en rogne... mais, je contrôle.

    J'ai voulu savoir pourquoi il avait dit l'autre jour à Olivia; qu'on avait pas rompu à cause d'elle??? Oh... d'après sa tête, il y avait quelque chose que je ne savais pas. Quoi? J'ai essayé de lui tirer les vers du nez, mais que dalle. Pascal n'a rien voulu dire. Il a même changé de sujet. Owwe... Je ne vais pas pouvoir respirer sans savoir, je vais tout faire pour qu'il m'explique. Apparemment, ça doit être quelque chose de pas beau!!!

    Je reviendrais dessus une autre fois...

    Comme c'est lui qui a à nouveau dit qu'il était près à faire n'importe quoi, même s'il ne comprenait pas pourquoi je voulais être là quant il rompt avec Olivia. Je lui ai rappelé qu'il n'avait pas hésité à me jeter pour elle... évidemment, il a dit que ce n'était pas le cas... et que ça m'avait fait très mal. Que je voyais bien que ça le dérangeait... de lui faire de la peine (et là, le niveau de ma colère contenu a atteint des sommets de voir que j'avais raison)...

    Et, je lui ai dis qu'après tout, s'il préférait me faire de la peine plutôt qu'à elle, ça veut tout dire pour moi, alors stop les blablas, et il devrait retourner la consoler, et arrêter de m'appeler ou de me raconter des foutaises.

    Je me suis levée pour partir, et Pascal m'a fait me rasseoir.

    Il a dit qu'il fera ce que je veux, si c'était le prix à payer pour qu'on mette tout ça derrière nous, pour qu'on soit ensemble à nouveau. Tsss, il imagine que ça va être si simple??? Je lui ai confirmé que c'était le prix à payer pour sa trahison. Mais aussi, j'avais dû subir sa trahison pensant toute une année... et que je n'avais pas l'intention de rompre avec Jérémy juste parce qu'il me le demande, et juste parce que, tout à coup, il voulait de nouveau de moi.

    Je lui ai demandé s'il arriverait à supporter, comme moi, de devoir rester sur le banc de touche alors que je sors avec Jérémy. Pascal a à nouveau tirer la gueule. Je lui ai dis qu'on verra bien, s'il ne le supporte pas, alors il ne comprendra pas ce que j'ai dû subir, alors c'est mieux qu'on en reste là.

    Donc, j'ai clairement expliqué, que pour l'instant, il n'avait qu'à rester avec Olivia, et moi avec Jérémy. Quant je serais sûre que je veux bien lui donner une chance, alors il devra la plaquer devant moi. Qu'après ça, je ne veux pas le voir traîner avec d'autres femmes, même pas Caro (ça, ça allait être dur pour lui). Je veux qu'il sache ce que ça fait de voir la personne qu'on aime batifoler avec quelqu'un d'autre, alors qu'on l'attend, qu'on espère.

    Évidemment, il a voulu savoir si je pensais seulement jouer à le faire souffrir pour finalement rester avec Jérémy. Alors, je lui ai dis que, le moment que je lui dirais de rompre avec Olivia, c'est que j'ai décidé de me remettre avec lui. Si je ne lui demande pas de rompre avec elle, c'est que je ne veux plus être avec lui.

    Bah ha ha, grosse grosse invention sur le feu du moment... Tout ce que je savais, c'était que je veux la voir mordre la poussière. Le voir lui aussi, piaffer de rage de me voir voguer dans les bras d'un autre.

    Ça lui fera les pieds et réfléchir à 2 fois, la prochaine fois qu'un cul se branle devant son nez.

    Pascal était d'accord. Il était prêt à tout pour que je lui pardonne son faux pas et que je ferme les yeux sur le passé... Ouais... on verra !

    Je l'ai aussi averti que, s'il agissait de manière à la faire le quitter, en étant froid avec elle, en l'envoyant balader ou autre, ce sera sur lui, et je ne veux plus le revoir et que ce serait fini. Que j'avais pensé qu'il pourrait agir comme ça pour ne pas avoir à la faire pleurer. Je lui ai dis que je lui en voudrais trop pour même envisager d'être avec lui. Je voulais qu'il comprenne qu'il n'avait pas intérêt à essayer de se sortir des flûtes. Il a compris.

    Pour l'encourager à ne pas avertir Olivia, ou à ne pas être distant avec elle... je lui ai dis que, pour l'instant, je ne savais pas du tout si j'avais envie d'être avec lui ou pas, que j'avais tourné la page, alors sa réaction me prenait un peu par surprise. Que je ne voulais pas qu'il change quoi que ce soit dans sa vie en croyant que c'est 100% sûr qu'on va se remettre ensemble. Et que j'adorais Jérémy et que j'avais du mal à penser le quitter...

    Pascal a voulu savoir si je l'aimais encore... Je lui ai dis que je n'en savais rien. Que ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autoriser à penser à ce genre de chose. Ou à lui... Hum hum, mon œil ! Je pense à lui quelque chose comme tout le temps, me demandant ce qu'il fait, avec qui, s'il est heureux, si je lui manque, si j'avais une chance de le récupérer... heum, mais je ne vais pas le lui avouer!

    Mais, j'ai l'impression que je dois un peu précipiter les choses, parce que je ne suis pas sûre qu'il arrivera à jouer le jeu... Si je traîne, Olivia risque de se douter de quelque chose... Il n'est pas question que je rate mon coup. Je veux la voir mordre la boue.

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    Août  2017  (2) - Je veux qu'elle en bave comme moi j'en avais bavé...

    Pascal ne voulait rien faire pour son anniversaire, mais Thomas nous a quand même invité pour prendre un verre chez lui. Sacré Thomas. J'espère que tout le monde apprécie la peine qu'il se donne pour réunir tout le monde tous les week-ends...

    Je n'avais pas spécialement envie d'offrir quoi que ce soit à Pascal pour son anniversaire cette année. En plus, aucune idée quoi, comme d'habitude. Alors j'ai apporté un gâteau. Commandé à la Pâtisserie d'à côté, même pas fait moi-même.

    Je me suis fait un plaisir de jouer au chat et à la souris avec la connasse d'Olivia ce soir.

    Je les ai entendu se prendre la tête pour ça. Elle voulait savoir de quoi on parlait et pourquoi je prenais la tangente chaque fois qu'elle s'approchait de nous. J'ai même pousser le bouchon et lui toucher la joue pour enlever une poussière imaginaire, alors que pas mal de monde pouvait nous voir.

    Ça n'a pas manqué et elle a causé sa propre humiliation, à cause de la rumeur, comme quoi, Pascal et moi allions certainement nous remettre ensemble comme toutes les autres fois. Qu'on arrivait pas à se séparer, etc.

    La rumeur a fini dans l'oreille d'Olivia et ses copines. Une fois de plus, je discutais avec Pascal un peu à l'écart, tout sourire, petits regards en coins, épaules contre épaules, etc. Olivia a foncé sur nous, et comme d'habitude, j'ai voulu partir. Elle a voulu qu'un maximum de monde entende ce qu'elle avait à dire, et surtout, contrer la rumeur. Mais elle n'a fait que l'empirer.

    Elle m'a interpelée en me disant d'arrêter ce petit jeu, et prendre la fuite chaque fois qu'elle s'approchait de son homme. Elle a répété à Pascal ce qu'elle avait entendu et lui a demandé de faire taire les rumeurs, peut-être en commençant par éviter ces petits têtes à têtes avec la femme qu'il avait quitté pour elle, il y a déjà un an.

    Pascal a pâlit; "Qu'est-ce que tu racontes? Je ne l'ai pas quittée et carrément rien à voir avec toi". Jeez! Cette fois, c'est Olivia qui a pâlit et lui a demandé ce qu'il racontait. Moi, je faisais la grimace et celle qui ne savait pas quoi faire. En fait, je les ai laissé. Olivia n'aurait pas dû faire une scène ce soir, le soir où il fêtait son anniversaire.

    La plupart de ceux près d'eux essayaient d'entendre la suite. Moi, j'étais déjà trop loin.

    On pouvait voir que Pascal n'était pas très content. Il a réussi à me prendre à part pour reparler de ce qu'avait dit Olivia et m'a assuré qu'il n'avait pas demandé un break pour sortir avec elle. Je lui ai dis qu'en tous cas, ça en avait tout l'air et je suis sûre que tout le monde le pense, comme Olivia et comme moi.

    Il insistait qu'on ne s'est pas séparé, qu'on avait juste pris un break, il n'arrivait pas à comprendre comment on en était arrivé là. On avait fini par se séparer, par ne plus se parler, par sortir avec d'autres personnes. Il ne voulait pas ça. Ironique, je lui ai dis ben, c'est le résultat qu'il a voulu en tous cas. Il a pris ma main et m'a dit que non.

    Je sais pas pourquoi, mais la petite diablesse méchante et vindicative s'est réveillée pile poil au moment où il a pris ma main. Et peut-être à cause de la tête qu'il faisait. Peut-être parce que je sentais que je pouvais lui demander n'importe quoi... j'ai voulu lui demander de m'embrasser si ce qu'il disait était vrai, s'il ne l'avait pas fait pour sortir avec Olivia, etc... De la plaquer séance tenante là devant tout le monde.

    Mais... ce serait dommage de ne pas avoir le temps de jouer avec ses nerfs, de jouer à cache-cache, ce qui ne ferait que renforcer nos sentiments...

    Non. J'ai joué une autre carte toute aussi méchante; je lui ai dis que je venais de me rappeler qu'il m'avait plaquée il y avait tout juste une année, après son anniversaire. Prenant l'air triste en pleine désarroi, je lui ai dis que c'était peut-être mieux que je prenne mes distances et j'ai tourné le dos pour partir.

    Pascal m'a rattrapée en passant son bras autour de ma taille et me serrant contre lui. Je savais que pas mal de monde le verrait. Il m'a murmuré à l'oreille qu'il ne voulait pas que je m'en aille, qu'il ne voulait pas qu'on continue à s'ignorer, à s'éloigner... Pourtant, je n'avais pas tellement le choix à ce moment là, je devais partir... Je suis restée un moment comme ça. Je voulais surtout qu'Olivia le voit et pète un câble.

    Je me suis retournée vers lui et je lui ai fait un long bisou sur la joue en lui souhaitant bon anniversaire et je lui ai dis que c'était mieux que je m'en aille de toute façon, sinon ça va juste lui faire des histoires.

    Du coin de l’œil, je voyais Olivia tétanisée en train de nous regarder. Je savais que j'aurai pu pousser le bateau et l'embrasser, mais, je ne voulais pas que ça vienne de moi.

    Je me suis reculée mais on se tenait par la main. Je lui ai dis que ce n'était pas l'endroit, ni le jour pour discuter de ça de toute façon. Pascal voulait que je reste encore. Je ne pouvais pas... j'aurai fait quoi? Ça foutrait tout en l'air. Il fallait que je parte.

    Caro m'a rattrapée dans les escaliers, voulait savoir ce qui se passait, et que je reste aussi. Thomas l'a rejointe et ils se sont mis à essayer de me faire changer d'avis. Pascal les a dépassé pour me prendre la main et me demander d'aller marcher un peu ou sinon, on pouvait se tirer les deux.

    Trop facile... non!

    Thomas lui a rappelé que la fête était pour lui, il ne pouvait pas partir et planter tout le monde. Pour finir, c'était presque de ma faute. J'ai rigolé pour détendre la situation et montrer que je n'étais pas fâchée ni rien. Je leur ai dis que c'était juste mieux pour pas gâcher la fête. En bas des escaliers, j'ai encouragé Pascal à retourner à sa fête, qu'on s'appellera demain s'il veut, mais qu'il ne pouvait pas faire ça à ses copains et à Thomas.

    Il a fait la moue et j'ai filé.

    Un moment donné quant on parlait, j'ai dis à Pascal que c'était peut-être de ma faute, parce que j'ai vraiment cru qu'il m'avait plaquée, qu'il voulait qu'on se sépare, qu'il voulait être avec elle. Je voulais surtout l'encourager à ne pas avoir peur de m'appeler ou de venir vers moi quant il voulait.

    Ça n'empêchait pas que j'avais quant même un peu la rage en me rappelant ce qui s'était passé il y a un an; il avait demandé un break, mais son break était clairement une séparation. Et il a attendu 1an pour essayer de faire quelque chose si c'était pas ce qu'il voulait? Le nul. C'est tellement typiquement masculin, surtout pas se casser le cul, laisser les choses couler, quitte à ce que ça empire, et après pleurnicher...

    Pascal m'a envoyé un message pour me demander si on pouvait se voir dès que tout le monde commence à rentrer. Je savais que Thomas avait prévu d'aller en boîte, je sais pas s'il apprécierait que Pascal n'y aille pas. Je lui ai dis de m'appeler plus tard, que c'était peut-être un peu tôt pour prévoir quoi que ce soit.

    Il m'a rappelé que Jess n'était pas là, et que si je voulais venir dormir chez lui, je pouvais déjà aller l'attendre à la maison. Hum, ça m'a rappelé un mauvais souvenir; le soir où je l'avais attendu jusqu'à point d'heure. Méfiante, j'ai aussi pensé que c'était un moyen de savoir où j'étais comme ça, il avait les mains libres... il pouvait très bien aller chez Olivia, et ensuite passer vers moi! Alors non.

    Je lui ai dis que c'était mieux qu'il m'appelle, je devais aller retrouver des amis en boîte aussi, donc suivant comment, je partirais quant il m'appellera. J'ai rigolé en lui disant que, pour autant que je ne sois pas déjà rentrée et couchée!

    C'était maintenant à lui de savoir... Comme je n'avais rien de prévu, s'il attend trop pour me rappeler, je ne lui répondrais pas. Perso, je lui donne un délai jusqu'à 2h du matin, au plus tard.

    Pascal m'a rappelé à 1h12 du matin. Il avait poussé tout le monde à se bouger, ils ont été prendre un verre au Bleu et peu après, il a dit qu'il était crevé et qu'il rentrait. Olivia a voulu le suivre, il lui a dit qu'il n'était pas d'humeur. Caro m'a dit qu'il avait été distant avec elle depuis le moment où elle avait fait l'esclandre chez Thomas.

    Aux environs de 1h40, Pascal m'a rappelée pour savoir où j'en étais. Je lui ai dis que j'étais presque chez lui. Alors, il m'a demandé d'attendre un peu, il allait me rappeler. Olivia l'attendait devant sa porte, Pascal allait se débrouiller pour se débarrasser d'elle.

    Je voulais qu'elle me voit aller chez Pascal. J'ai vérifié de quel côté de la maison elle s'était parquée, avant de parquer moi aussi, de manière à ce qu'elle ne puisse pas me rater et me voir me faufiler vers chez lui. Donc, je l'ai vue sortir, vu Pascal refermer derrière elle. Tout en tripotant mon natel, pour lui faire croire que j'étais certainement en ligne avec Pascal, j'ai traversé devant sa voiture.

    Pascal m'a appelée après avoir vérifié qu'elle et sa voiture partaient. J'avais déjà mon natel à l'oreille quant il a appelé. J'ai vu la lumière rouge des phares arrières de la voiture à Olivia. Elle devait fulminer de rage. Tant mieux. C'est son tour d'avoir mal.

    Pascal m'a accueillie à la porte. Il a enterré son visage dans mon cou en disant qu'il était si content que je sois là. On est resté collé comme ça à s'embrasser, à se chercher. A chercher à se coller encore plus l'un contre l'autre. Puis quelqu'un a sonné et frappé à sa porte. Je savais que c'était Olivia. Pascal a été regardé et effectivement.

    Sachant qu'elle allait certainement chercher partout, c'était mieux que je file par l'autre porte. J'allais le faire quant Pascal m'a fait signe d'aller chez Thomas. Donc, j'ai pris les escaliers et me suis planquée chez Thomas.

    Puis, j'ai pensé que c'était stupide. De toute façon, Olivia allait certainement deviner que j'étais là haut si elle ne me trouvait pas chez lui. Alors, j'ai préféré partir tout court. Je n'avais pas envie de passer la nuit à me cacher, et connaissant un peu Olivia, elle n'allait pas se laisser facilement éjecter. Elle m'avait vue, alors elle savait que si elle partait, je serais là, donc elle va s'incruster.

    J'ai filé et 30mn plus tard, j'ai envoyé un message à Pascal pour lui dire que c'était mieux que je rentre.

    Sur mon Mac, j'ai vu comme il a été déçu. Et il en a voulu à Olivia. Il n'était plus aussi calme et aussi gentil. Il voulait qu'elle s'en aille. Elle pleurait en disant qu'elle m'avait vue, qu'elle savait que j'étais là quelque part, que je me cachais. Elle lui disait combien elle souffrait. Elle cherchait sa compassion, mais il n'était pas d'humeur.

    Sachant que j'étais de toute façon partie, il s'est assis et l'a laissée déverser son chagrin sans aucune réaction. Il ne voulait pas qu'elle reste, elle avait beau pleurer, essayer de chercher refuge dans ses bras, il la repoussait. Pascal était de mauvaise humeur. Il voulait rester seul.

    1h plus tard, malgré toutes ses tentatives, elle a dû partir. Pascal a sauté sur son natel a essayé de me faire revenir. Mais je n'ai plus répondu. Trop tard. L'air de rien, j'étais contente de le voir passer le reste de la soirée tout seul et déçu qu'elle ait gâché notre soirée.

    Je n'ai répondu que le lendemain en début d'après-midi. On a été se balader ensemble en fin de journée et on est rentré chez lui. Pascal m'a fait à manger. J'étais mal à l'aise et tendue, je pensais voir Olivia débarquer à tout moment. J'ai vaguement entendu qu'elle avait laissé pleins de messages larmoyants sur son natel, lui demandant de la rappeler, de passer chez elle, etc.

    On a passé une adorable soirée, mais je ne voulais pas dormir chez lui. Je lui ai dis que, d'après ce que je sais, Jess vivait là, et je n'arrive pas à rester et utiliser son lit, c'était trop crasse. Pascal l'a très bien compris, même s'il voulait qu'on reste ensemble tout le week-end.

    Dimanche après-midi, ils faisaient une grillade dans le jardin. Je suis venue avec des salades, et dès que Olivia a essayé de m'allumer, je suis partie. J'avais un peu provoqué la chose, parce que je voulais rentrer me larver sur mon canapé. Surtout, je voulais lui manquer.

    Je donne un peu, lui laisser le temps de goûter, et je reprends. Pour l'instant, ça marchait bien...

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    Août  2017  (1) - Je veux qu'elle en bave autant que j'en avais bavé...

    J'en ai assez de souffrir, Pascal me manque trop. Je vais arrêter de l'envoyer balader quant il essaie de m'approcher, laisser ma rancœur de côté, sourire, et accepter ce qui vient. Donc, le peu qu'il m'offre. Pour l'instant, je rends les choses faciles pour la pouffe. Je dois me contrôler et pas laisser ma colère prendre le dessus.

    Pour combattre, faut aller sur le terrain, dans la place, et participer. Faut pas se plaindre qu'on a pas pu si on y va pas... Alors ma fierté jeté au fond d'un tiroir, emballé dans un mouchoir, j'ai décidé de reprendre le chemin du champ de bataille. Dans un seul but; conquérir. Après on verra.

    Je n'ai pas encore osé parler à Jérémy de tous mes défauts. Horrible nana, je veux encore me servir de lui. C'est moche, mais voilà quoi.

    Thomas a insisté pour que je vienne au barbecue samedi. Ça ne pose pas de problème que je vienne accompagnée de Jérémy.

    C'est un truc que, d'habitude, je ne fais jamais jamais; prendre mon petit copain dans mon cercle d'amis. Comme je rechigne à le faire avec ma famille. Parce que, je ne veux pas le voir trop se rapprocher de ma bande, pour ne pas avoir à le croiser, non-stop, sans arrêt, partout, une fois qu'on est plus ensemble.

    Je ne veux pas non plus du coup; "écoute, y aura Jérémy et sa copine, alors heu.. désolé..."

    Inutile de dire que ce sera la seule et unique fois qu'il vient avec moi chez Pascal et Thomas.

    J'ai fais attention de ne pas le laisser trop s'intégrer, en restant avec lui. Sans faire bande à part, on faisait bande à part. Une fois casé près de Caro, je pouvais de temps en temps bouger un peu et faire la "sociable".

    Il faisait soif, alors j'ai été cherché de grands verres de coca-glaçons pour Jérémy, Caro et moi. Pascal s'est trouvé là. Il m'a saluée, mais je n'ai pas tendu ma joue pour lui faire la bise, ni pour en recevoir une. Je l'ai salué avec un demi sourire absent, et j'ai tourné les talons pour retourner à ma place. Il m'a interpelée, alors je me suis arrêtée et me suis retournée vers lui pour voir ce qu'il voulait, le visage sans expression particulière.

    C'était calculé; comme si je m'adressais à quelqu'un que je connais peu, une personne que j'ai seulement croisé ici et qu'on se parle, parce que forcément, c'est un ami d'un ami.

    Pascal a demandé si j'avais besoin d'aide. Après avoir pris 1 seconde de réflexion en regardant les verres que j'avais à la main, j'ai répondu poliment que non, que ça irait et me suis retournée pour repartir. Pascal m'a interpelée à nouveau. Même réaction de ma part, j'ai attendu qu'il me dise ce qu'il voulait, toujours sans un sourire, sans expression spéciale, comme si c'était un parfait étranger.

    Je savais que ma réaction allait le perturber... c'était le but. Pascal m'a proposé chips, canapés, thé froid, je l'ai remercié et refusé et à nouveau, après avoir répondu, partait rejoindre Caro et Jérémy.

    Pour la 3ème fois, Pascal m'a interpelée. Je l'ai regardé à nouveau, sans impatience, sans expression, juste attendant de savoir ce qu'il voulait. Penaud, Il a dit que; "j'étais froide et m'a demandé si je ne me rendais pas compte qu'il cherchait à me parler, à engager la conversation". Cette fois, j'ai simulé la surprise, comme si je ne comprenais pas pourquoi. J'ai juste dis "Oh... c'est gentil". J'ai à nouveau tourné le dos et je suis partie.

    J'imagine que Pascal est resté là, les bras ballants à se demander ce que c'était comme réaction. Mais, je le connais et je sais que ça va le travailler jusqu'à ce qu'il puisse me parler.

    En arrivant au barbecue, j'avais aperçu Pascal et la connasse. Ils se tenaient par la main, et Pascal lui avait fait un bisou sur le nez. Iaaak. Salaud. Je croyais que j'étais la seule à qui il faisait ça. Le rat. J'ai pensé; "continue Pascal, tu va me le payer plus tard". Évidemment, ma colère à toucher le plafond, et j'ai dû me faire violence pour me calmer et ne pas perdre le but visé.

    L'avantage avec Jérémy, c'est qu'il avait toujours ses mains sur moi, toujours à vouloir me garder près de lui. Ça m'arrangeait. Pascal nous observait et je voyais bien que ça le dérangeait. Pour l'énerver à fond, on se faisait des bisous et se tenait par la main, ou il avait son bras autour de mes épaules. J'ai senti que Pascal allait faire quelque chose, comme venir me prendre par la main pour discuter ou autre, alors j'ai voulu partir.

    Pascal nous a rattrapé alors qu'on remontait le jardin. Il voulait me parler. Jérémy me tenait la main et j'ai senti sa main se resserrer autour de la mienne. Je lui ai donné le même regard que toute l'après-midi, avec une pointe d'incompréhension.

    Et Jérémy a pris les choses en mains et répondu à ma place, en regardant Pascal un peu de haut. Je n'allais pas le plaindre, après tout, j'avais déjà subi les mêmes regards de l'autre connasse. Jérémy lui a dit qu'il avait eu tout le temps et il attend qu'on parte pour venir me harceler. J'ai vu Pascal tiquer. Je vois pas pourquoi je me suis donnée la peine d'essayer d'adoucir les choses, mais tout en est-il, j'ai lancé gentiment "la prochaine fois". Et on est parti.

    La semaine qui a suivi, Pascal a, comme je m'y attendais, fait plusieurs tentatives pour me parler. J'ai donc accepté d'aller me balader avec lui au bord du lac et discuter. Je suis restée assez froide, distante, mais amicale sans plus.

    En arrivant, je lui ai tout de suite dit que je ne pouvais pas rester longtemps. Lui, m'a remerciée d'être venu quand même. Ensuite, j'ai eu droit au blabla habituel; il était content de me voir, qu'il pensait que j'allais refuser de le voir. Il était désolé que les choses en soit là. Il voulait vraiment que les choses s'améliorent entre nous. Il voudrait pouvoir me parler, que je ne me gêne pas si j'ai besoin de quoi que ce soit, etc...

    Quant il a dit que je devais être très fâchée contre lui, j'ai dis que non. Je n'étais pas vraiment fâchée, j'essaie surtout de ne pas m'immiscer dans sa vie. Que je ne voulais pas devenir une emmerdeuse et un poids qu'il ait à traîner. Pascal m'a dit qu'il fallait pas que je me gêne, au contraire, il aimerait bien que je devienne une emmerdeuse.

    J'ai rigolé et je lui ai dis qu'il ne savait pas de quoi il parlait...

    Ça faisait peut-être 10mn qu'on marchait et je venait de lui proposer de s'asseoir à une des tables d'une des terrasses qu'on longeait. Pascal m'a prise par la main. Ma 1ère réaction aurait été de lui arracher ma main, mais je me suis retenue. J'ai doucement retiré ma main, en lui faisant remarqué qu'on était en public et qu'il avait copine et femme...

    Ça l'a fait soupirer lourdement... C'était le moment pour moi de prendre la fuite, sinon, j'allais me retrouver coincée. Pascal m'a accompagnée à ma voiture et quant j'ai voulu grimper dedans, il m'a retenue pour m'embrasser. J'ai répondu à son baiser, mais je lui ai dis qu'il ne devait pas faire ça.

    Pascal s'est alors laissé aller à me dire des choses que je n'aurai jamais oser rêver de l'entendre me redire; "que je lui manquais, qu'il n'arrivait pas à tourner la page. Qu'il ne voulait pas me perdre. Il m'a demandé de lui laisser une chance, de ne pas lui fermer la porte au visage. Il tenait toujours à moi et voulait savoir s'il avait une chance de me récupérer".

    Tout ce que Pascal me disait n'avait aucun sens. Cela faisait des mois qu'il me faisait souffrir, et continuait et il avait le culot de parler d'amour? J'aurai pu lui dire qu'il me racontait des conneries, que tout ce qu'il disait n'était que du blabla et que ça ne prend pas cette fois. Au lieu de ça, je l'ai regardé comme si je ne comprenais pas. Pascal s'est répété, essayant de me convaincre par tous les moyens.

    En rentrant je souriais encore en pensant à la manière qu'il s'était mis à table... C'était rassurant... Je ne l'avais pas encore complètement perdu.

    Je lui ai dis que j'avais besoin de temps pour y penser... Pascal m'a rappelé que c'était bientôt son anniversaire, que ce serait le meilleur cadeau que je pourrais lui faire. J'ai souri cette fois avec plus de chaleur. Il m'a serré très fort. J'ai réussi à éviter de le laisser m'embrasser, en lui rappelant que j'avais un copain.

    Pascal ne supportait pas de me voir avec un autre homme. Sans tourner autour du pot, il m'a clairement dit qu'il voulait que je quitte Jérémy. Il ne voulait pas que j'aime quelqu'un d'autre. Il savait que ce n'était pas aussi simple. Je ne me suis pas gênée de lui dire que j'adorais Jérémy et qu'on était bien ensemble.

    Pascal a voulu se lancer dans une discussion sur mes sentiments, etc, avec Jérémy, mais j'ai coupé court. Moi, je ne lui ai pas demandé ce qu'il pensait faire de la pouffe. Fallait pas qu'il se précipite, je voulais la voir souffrir, comme j'avais souffert. Alors no stress.

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