• 227/2013 - 2 petits couples à Paris, et moi toute seule ici!


    Jeudi, 15 Août 2013  - 227/2013 - Pascal, Caroline et 1 autre petit couple en w-e à Paris, et moi toute seule ici!

    Contrairement à ce que je pensais, je manque cruellement de confiance en moi. J’ai un besoin démentiel d’être aimée, totalement, inconditionnellement. Parce que c’est comme ça que j’aime. Et même là, j’ai tout le temps peur, peur de trop m’attacher. C’est carrément nul. J’ai trop souvent l’impression qu’on ne m’aime pas autant que j’aime. De me faire avoir, d’être utilisée. C’est trop nul d’être amoureuse. Je savais bien que ce n’était pas un truc pour moi.

    J’aime avoir le contrôle de ce qui se passe dans ma tête et dans ma vie. C’est pour ça que j’évitais de tomber amoureuse, je laissais toujours ma tête, ma raison faire tout le travail.

    Je suis mortellement jalouse que Pascal parte en week-end, pas seulement avec Caro, mais à quatre. 2 petits couples. Parce que nous, on est toujours parti rien que les deux. J’ai peur qu’il s’amuse plus étant avec son meilleur copain. Ils vont certainement passé un super week-end. A son retour, quant il sera avec moi, il va s’ennuyer et regretter de ne pas être avec Caroline. Grrrh, j’imagine que je me fais des films, mais comment ne pas!

    J’ai perdu mon “peps”, je me sens tout flagada, sans substance. Raide. Tout le temps fatiguée. J’ai une énorme boule à l’estomac et je n’ai envie de voir personne. Je regrette aussi d’avoir perdu des kilos. Peut-être qu’il m’aime moins à cause de ça? Mais c’est aussi de la faute à Pascal! S’il ne m’avait pas terrorisée avec sa Elodie, je n’aurai pas autant fondu. Je me sens mal dans ma peau. Et je déteste ça.

    • Pascal, tu me manques…
    • Déjà? (Pascal a rigolé.) Tu me manques aussi babe…

    Sa voix était remplie d’émotions. J’aimais entendre sa voix trembler. Ça me rappelait pleins de souvenirs. Mais purée, ce qu'il avait l'air en forme et heureux!!!

    • Dis… Il n’y a que moi que tu appelles Babe n’est-ce pas?
    • Bien sûr! Quelle question!

    Jeeez, qu’est-ce qui m’arrive! Je deviens une de ces pouffes qu’il faut rassurer sans cesse! Non non non, c’est pas moi ça. Pascal aime mon assurance, mon côté sauvage et secrète. Je ne peux pas lui donner cette image molle. Je me suis ressaisie pour lui demander si on se voyait ce soir. Il a dit que c’était faisable. Jess était repartie hier soir, alors je pouvais passer à la maison.

    Ni une, ni deux, ça m’a remis du baume au coeur. Caroline était tellement impatiente d’être à vendredi, ça s’entendait dans sa voix. Gros pincement au coeur. Est-ce qu’elle pense que ça ne me gêne pas vraiment? Ou elle fait exprès de m’en parler? Bahhh, peut-être que je vois le mal partout. Je lui ai dit que j’allais chez Pascal ce soir. Elle le savait déjà. Elle l’avait appelé juste après moi. Je me demande pourquoi Pascal lui en a parlé? Ou peut-être qu’elle avait demandé ce qu’il faisait aussi?

    Du coup, je me demande pourquoi on se voit en catimini à la maison? Pourquoi on ne sort pas? Se voir à la maison me donne l’impression qu’on se cache, ou qu’il me cache! Oh la la, ça va vraiment pas sous mon chapeau moi! Afff, je me sens légèrement désespérée. Zut, j’ai besoin de le voir. Je ne sais pas s’ils partent demain soir, ou samedi, alors. Sortir et être coincée parmi tous ses copains, ou que Paul mentionne devant les autres leur petit week-end, je ne me sentirais pas bien.

    Puis à la maison, je pourrais lui poser tout un tas de questions. Non. Il ne faut pas que je lui prenne la tête. Je ne voudrais pas qu’il soit trop heureux d’être loin de moi. Je vais être adorable.

    J’étais en avance, Pascal avait l’air heureux de me voir à la maison à l’attendre. Il m’a aussitôt prise dans se bras, comme s’il ne m’avait pas vue depuis des siècles. Pourtant, on s’était vu le jour d’avant, à midi. On ne s’était pas vu hier soir, parce qu’il avait accompagné sa femme à l’aéroport. Mais après, il aurait pu m’appeler non? Je me demande ce qu’il avait fait? Toutes ces questions me taraudaient. Impossible de commencer à faire la chieuse et l’emmerder avec mes insécurités.

    Le petit câlin à son arrivée, tout en me demandant comment j’allais, si j’avais passé une bonne journée, Pascal n’a pas entendu les réponses, il me coupait la parole avec des bisous, il m’a emportée directement dans son lit. Faire l’amour avec lui a toujours été le pied géant. Personne ne lui arrive à la cheville. Pourtant, j’avais le coeur gros. J’avais envie de pleurer. J’ai tout caché dans mes soupirs. J’ai vite oublié. Mais, quant on monte, la chute fait mal, et je me sentais encore plus triste après. J’étais à fleur de peau, au bord des larmes toute la soirée.

    J’ai fait bonne figure, le maximum pour que, quant il pense à moi durant son week-end, qu’il ne me voit qu’avec le sourire, les yeux pétillants, tendre et douce. Pas triste, ennuyeuse, larmoyante et gonflante. Je crois que j’ai bien réussi. J’aurai pu passer la nuit chez lui, mais j’ai préféré rentrer. Je n’aurai pas pu dormir et j’aurai surement fini par craquer et pleurer.

    Pascal avait envi que je reste, et m’a presque suppliée. Puis, on s’est parlé tout au long de ma route pour rentrer. Donc, je n’ai pas pu pleurer comme j’en avais l’intention une fois seule en voiture. Je me suis arrêtée un peu avant la maison, je lui ai dis que j’étais arrivée. Dès qu’il a raccroché, je me suis défoulée. Je me accordée une bonne heure de larmes torrentielles.

    Les yeux comme un poisson frit, énormes et rouges, je me suis glissée sur la pointe des pieds jusqu'à ma chambre, pour aller me flanquer direct au lit. Ni vu, ni connu.

    Caroline lui avait offert ce week-end à Paris pour son anniversaire. Pascal ne s’était pas rendu compte que je ne savais rien. Quelle petite cachotière! Ils partent demain soir. Pascal avait mis la différence pour une suite parce que Caro n’avait pas les moyens pour ça. Ils vont tous partager une suite avec tout le confort. J’en voulais à Paul de n’avoir jamais proposé de venir aussi quant on partait Pascal et moi. Pascal devait certainement s’ennuyer un peu même s’il n’avait jamais rien dit.


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