• 233 - Minable contact de 6 secondes...

    Samedi..... 21 août 2010

    Layne m’a appelé hier soir. Il avait dû apprendre par Alexia ce qui s’était passé avec Pascal. Grrr, Dieu que Caro avait une grande G! Je dois dire que j’ai failli accepter de le voir, l’idée d’une petite partie de jambe en l’air sans plus me plaisait assez. Mais c'était trop risqué. Autant choisir quelqu'un loin de la sphère à Pascal.!

    God, j’avais tellement envie de voir Pascal que j’en avais mal à la tête, même à la peau.

    Si on ne se voyait pas pendant quelques jours durant la semaine et tout ça, ce n’était pas la même chose que quant on se fâche. Quant on se dispute, c’est beaucoup plus dur, et il me manque beaucoup plus. Quant mon couple est menacé, ça me perturbe et je n’arrive pas à penser à autre chose. Et j’ai peur, et je déteste ça. Je ne savais pas si on était encore ensemble et qu’il avait juste besoin d’un peu d’espace, où si, de la manière qu’il nous avait jeté à la porte signifiait que c’était fini ou pas. L’empêche qu’il n’avait pas répondu à mes appels, ça c’était mauvais signe à mon avis.

    Ce soir, quoi qu’il arrive, j’avais décidé d’aller à l'inhabituelle pré-soirée chez Thomas, j’avais 90% de chance d’y croiser Pascal. Toute la journée, j’ai réfléchi au comportement à adopter.

    J’étais très nerveuse et anxieuse. Je voulais arriver tôt à la soirée et attendre pour de si Pascal allait m’ignorer ou se déplacer pour me dire bonjour. S’il ne venait pas, je ne le ferais quant je le croiserais non dans le futur, mais je suis arrivée bien trop tard, et il était déjà là. J’ai senti sa présence en entrant et ça m’a fichu des frissons partout. Zut.

    Pascal était debout, appuyé contre le manteau de la cheminée du salon. Évidemment, mes yeux l’ont immédiatement repéré. Comme toujours, j’avais le souffle coupé rien que de le voir et de le savoir dans la même pièce que moi. Malgré les frissons qui me parcouraient tout le corps, je me suis appliquée à ne plus regarder dans sa direction et faire semblant de ne l’avoir pas vu, et surtout, ne pas aller dans sa direction dans ma ronde de salutations.

    Il m’avait vue. Il discutait avec 2 copains, dont Paul, que je n’irais pas saluer pour le coup. Marilou et une nana que je ne connaissais pas étaient avec eux.

    Caroline n’a pas pu se retenir de courir se jeter à son cou pour lui dire bonjour. Je lui enviais son courage. Il aurait fallu me déplacer avec un treuil pour ça. D’ailleurs, je ne suis même pas sûre que mes jambes m’auraient porté jusqu'à lui. Tout souriant, comme si de rien n’était, Pascal a discuté un petit moment avec Caro. De quoi est-ce qu’ils pouvaient bien parler. Elle l’a scrutée de la tête au pieds d’un air hautain, même légèrement méprisant. Quelle pouffiasse. Caroline ne m'avait pas menti, il me cherchait souvent du regard, ça au moins, ça fait plaisir. Il s'est mis à se mordiller la lèvres tout en suivant mes mouvements... Qu'est-ce que j'avais envie de lui sauter dans les bras, sentir ces lèvres se poser sur ma peau... Afff, c'est vraiment impossible de ne pas penser à lui, je l'avais aussi dans la peau, pas de doute!

    Grâce aux vitrages, je pouvais discrètement suivre ses déplacements. De temps à autre, il regardait dans ma direction pour voir ce que je faisais. Les longues minutes jusqu'à ce qu’il se décide à venir me saluer m’ont sembler éternelles!!! Quant enfin je l’ai vu s'approcher, dire que je me sentais au bord de l'évanouissement est un euphémisme. Pour me soutenir et me donner une contenance, je me suis appuyée contre le bar en prenant une pause des plus détendue, mon cœur, lui, dansait la java. Je me suis mise à rire aux éclats aux blagues que je n’avais même pas saisi. Mon rire n’était-il pas légèrement hystérique?

    Pascal m’a fait la bise et je n’ai rien trouvé à dire. Rien, le néant total. Je n’ai pu que lui renvoyer un vague sourire, qui j’espère, ne reflétait pas mes états d’âmes! Il n’a fait que me saluer, ensuite, il a tourné les talons pour s’en aller...

    Je me suis sentie malade et j’ai fichu le camp, illico presto aux toilettes pour vomir. Merde, je n’avais rien avalé de la journée, tellement j’étais tendue pour ce soir, et en 6 secondes, c’était fait! Quant je suis ressorti, Pascal avait disparu. J’ai appris par Caro que Pascal était parti après m’avoir dit bonjour. Il n’avait pas prévu de rester de toute façon, et ne sortait pas non plus prendre un verre ailleurs ou en boîte.

    Pour donner le change, je suis restée encore une bonne heure, à moitié dans les vapes, et je suis rentrée.

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    ------ Minable contact de 6 secondes - (233) - sam.21.août.10 ------

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