• 26 au 31 Oct 2019 - Pascal revient en Suisse !

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    Sam, 26 Oct 2019 - Pascal en Suisse... choc!  (Part.1) 

    Je me suis levée avec la tête dans le cul ce matin. On s'était bien amusé, fait les fous jusqu'à pas d'heures, et couché tard. J'avais peut-être un peu forcé sur la Vodka aussi. Une des fille qui était là hier soir, a un bébé. C'est vrai qu'ici, personne ne vient avec armes et bagages, s'ils ont des enfants, on ne veut pas en entendre parler, et surtout pas les voir non plus. C'était entendu, sans avoir besoin de le spécifier.

    Ceux qui ont des enfants, enfants casse-pieds en général, emmerdent tout le monde avec. Ils vont passer la soirée à vous demander de baisser le son, nous emmerdent au déjeuner avec ces bouches hurlantes, veulent en plus les changer pour l'odorat de tous, au lieu de le faire dans la salle de bains de leurs chambres, ou dans leurs chambres.

    Bref, ils sont en général chiants, alors, au moins ici, c'est "vacances", "détente", donc pas de gosses.

    On préfère nettement les chiens aux gosses... C'est pour ça que j'aime venir à Gstaad.

    Cette jeune maman était venue ce week-end, invitée par je ne sais qui, parce que c'était son ex qui s'occupait du gamin. En tous cas, elle savait faire la fête. C'était le centre de la soirée. Elle a même dansé sur les tables. En plus, elle est marrante et sympa. Je me demandais pourquoi elle s'était encombrée d'un gosse. Pourquoi avoir eu un gamin avec un sinistre abruti, qui n'a pas de couilles? Parce que dès qu'il a su qu'elle était enceinte, il l'avait quittée.

    Je me demande à quoi elle pensait... Peut-être qu'elle espérait qu'il soit aux anges??? C'était pas le cas.

    L'après-midi au lieu de rester à lire, après un déjeuné tardif, j'ai été me balader avec Caro en ville. Puis on a rejoint ceux qui n'étaient pas à la patinoire, au Bowling. Ça c'était aussi chouette. Je suis rentrée vers les 15h, en laissant Caro au Bowling, pour aller faire une sieste. Si je ne dormais pas un moment, je serais foutue ce soir.

    Après ma sieste, j'ai pris une longue douche et je me suis habillée. Même si, contrairement à la majorité des filles, je porte souvent des jeans et un T-shirt, ou pull, je fais quand même attention à mon apparence. C'est pas parce que je porte des jeans, que je ne choisi pas soigneusement ce que je vais mettre dessus. Je veux quand même avoir l'air sexy, et tout. Je n'ai pas envie de me torturer en robette ou jupette, et me les geler toute la soirée juste pour plaire.

    J'aime ce qui est confortable. C'est clair qu'une fois en boîte, où il fait bon, être en jupe serait pas mal, mais bon. En attendant, il faut aller du bar à la boîte, avec des chaussures inadaptés, et à se geler les fesses. Non merci. Caro, elle, préfère l'inconfort, elle portera une robe même s'il neige à mort, quitte à prendre ses petites chaussures dans son sac pour aller danser. Ça me fait sourire de la voir s'encombrer d'un sac "prêt à tout"; plein, lourd, gros. Mais c'est Caro.

    On a mangé au chalet. La Gouvernante avait laissé de quoi nourrir un bataillon. Un buffet. Il y avait du poulet rôti, du rôti, des légumes de toutes sortes, avec des patates en robe de chambre, cuite à l'eau avec persil, et frits (pas des frites). Il y avait aussi du riz cuisiné avec carottes et petits pois (du Rizi-Bizi). Et des salades en veux tu en voilà. Je me suis contentée du poulet, salade de maïs et du riz. Il me fallait au fond de l'estomac de quoi éponger la Vodka plus tard.

    Après avoir mangé, je me suis posée sur le bras d'un des fauteuils avec le petit groupe de Michael près de la cheminée. J'ai levé les yeux quant Thomas s'est levé pour se diriger vers l'entrée. J'ai suivi son regard et j'ai eu l'impression de tomber dans le vide quant j'ai vu Pascal entrer... Mon Dieu... Pascal? Ici? J'hallucinais ou quoi? Cette impression d'avoir louper une marche et de tomber dans le vide... Cela faisait un moment que je ne l'avais plus ressenti ça.

    Ce sourire, cette démarche, ces yeux... mon Dieu que je l'aime! Ça m'a retourné l'estomac, et comprimé la poitrine.

    J'avais l'impression d'être dans une bulle, que tout se passait au ralenti. Je suis restée tétanisée sur place alors que ceux qui l'avait repéré se dirigeaient vers lui pour le saluer. Je ne mettais même pas rendue compte que je mettais levée et que je le regardais les yeux écarquillés de surprise. Je suis presque sûre que j'avais la bouche ouverte aussi...

    Nos regards se sont croisés. C'était comme prendre une décharge électrique.  Est-ce qu'il n'était pas plus beau qu'avant?

    Du coin de l’œil, comme Michael était sur ma droite , mais devant, je l'ai vu faire signe à Pascal de loin. Il souriait et nos yeux se sont à nouveau affronté l'espace d'une seconde. Ce devait être ce qu'il voulait dire quant il a dit qu'on se verrait bientôt? Pourtant, ça n'a pas fait tilt tout de suite dans ma tête.

    Il est venu ensuite jusqu'à nous et m'a fait la bise. Iiiiiiahhh. Pascal m'a sourit et fait la grimace;

    • Bizarre de se faire la bise, hein?!

    J'ai retrouvé ma langue, mais pas réussi à sourire ou autre; "Très!". Il a rajouté, qu'il m'avait dit qu'on se reverrait bientôt. C'est la que mon cerveau a fait la connexion. Puis, il a tendu la main à Michael qui était près de moi, et je l'ai perdu.

    Puis, tout à coup, j'ai remarqué qu'il y avait une bonne femme qui le suivait. C'était qui elle? Ou c'était une "Caro" le retour ou quoi? Elle aussi la regardait avec curiosité.

    Nos regards se sont croisés à plusieurs reprises. Je n'aurai pas su dire à quoi Pascal pensait. J'étais curieuse, j'aurai voulu savoir comment cela se faisait qu'il soit là, et combien de temps, où est-ce qu'il était??? J'ai mis du temps à rassembler mon courage pour aller vers lui. Je voulais qu'on puisse parler un moment, surtout avant de se retrouver à l'extérieur. Avec la musique à fond dans ces bars ou boîtes, on ne pourra pas discuter.

    Au moment où je me suis retrouvée près de lui, Pascal était sur le point de s'éloigner, alors je me suis raccrochée à son pull. Hum, c'était un geste que je n'avais pas prévu, c'est arrivé comme ça. Ma main a agi toute seule.

    Pascal me tournait le dos, mais il a stoppé net. Il a aussitôt deviné que c'était moi. Il a dit aux autres qu'il les rejoindrait. Je crois qu'ils descendaient jouer au Billard. J'étais cachée derrière Pascal, mais certains m'ont quand même vue. J'avais les oreilles en feu, rouge écrevisses. J'étais très embarrassée.

    On a été s'asseoir sur la grande table en bois dans le jardin d'hiver. Le hic c'est que je ne savais plus quoi dire. J'étais extrêmement mal à l'aise. J'étais tellement contente de le voir et en même temps, j'avais peur qu'il ne m'écoute que par courtoisie, parce qu'il y avait eu des moments où Pascal avait été vraiment très froid avec moi au téléphone.

    Je sentais qu'il me regardais. Moi, je n'osais pas tourné la tête vers lui. Même quant il m'avait soulevée pour m'asseoir sur la table, j'avais évité son regard. Du coin de l’œil, j'avais vu qu'il souriait. Je devais l'amuser, ce qui ne m'amusait pas trop et augmentait ma gêne. Pourquoi est-ce que j'étais si embarrassée à côté d'un homme avec qui j'avais été intime pendant plus de 10ans! Stupide, ma stupide timidité.

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    Sam, 26 Oct 2019 - Pascal en Suisse... choc!  (Part.2) 

    Pascal s'est senti obligé d'engager la conversation après bien 2 minutes de silence. Je n'arrivais pas à trouver mes mots!

    Il a dit qu'il a tout de suite su que c'était moi. Caroline lui aurait pris le bras, il n'y avait que moi qui arrivait encore à le surprendre en faisant des trucs auxquels il ne se serait jamais attendu. J'ai souri mais sans le regarder. J'ai quand même dit que j'avais juste envie d'être avec lui un moment, seul à seul. Dire que j'ai osé lui dire qu'il m'avait manqué, et que j'avais des milliers de questions, mais que tout à coup, je ne m'en rappelais aucune. Il a dû deviner mon malaise.

    Pascal a dit que c'était bizarre, mais depuis qu'il était là, il ne se sentait pas bien. Il avait l'impression d'être un étranger. Il avait presque envi de retourner en courant aux États-Unis. Que c'était bizarre. Pascal avait l'impression que tout avait changé. Il ne se sentait plus à la maison ici.

    Ses mots me faisaient peur, parce que ça voulait dire qu'il ne reviendra vraiment plus jamais ici. Tout espoir était vain. Alors je l'ai regardé, parce que c'était tout ce qui me resterait de lui. Ça me rendait très triste.

    Question de nourrir la conversation, je lui ai demandé quant est-ce qu'il était arrivé. Je pensais; vendredi ou même ce samedi. Et quant il a dit MERCREDI, j'ai été choquée. Alors il était là depuis mercredi, et il ne m'avait même pas appelée? Ah oui, c'était moi l'idiote qui avait eu la débilité de rompre, alors pourquoi est-ce que Pascal m'aurait appelée!

    Il a vu que j'étais sur le cul. Il a souri de son adorable sourire, qui vous fait penser que vous êtes la plus intéressante chose sur la planète. Dans ses yeux, je me sens belle, sexy, que je lui plais. Affff, je l'adore. J'ai juste répété "mercredi" comme un perroquet.

    Pascal m'a expliqué qu'il était là pour mettre ses affaires en ordre. Boule à l'estomac, serrement de cœur. Puis, il a ajouté "pour récupérer son appartement". Récupérer? Alors??? Je n'osais pas extrapoler, alors j'ai demandé.

    Alors Pascal allait revenir vivre en Suisse. J'ai eu envie de pleurer de joie. Mais aussi, une vague de peur m'a donné froid.

    Et moi? Est-ce qu'il revenait pour moi? Est-ce que ce n'était pas trop tard. Est-ce que j'ose lui poser la question? Ou est-ce que j'aurai l'air stupide d'espérer tant. Mais je n'avais rien à perdre. Alors, je lui ai demandé si vraiment il revenait vivre ici? Et pourquoi est-ce qu'il n'avait plus l'impression d'être chez lui ici?

    Pascal n'a pas eu le temps de répondre parce que la fille qui le suivait quant il est arrivé est venue nous interrompre. Les autres étaient sur le point de sortir, et elle voulait savoir s'il venait aussi. Pascal m'a jeté un regard, puis il a dit qu'il arrivait. Ils n'avaient qu'à partir en premier, qu'on les rejoindrait. Elle a fait la moue et restait plantée à la porte. Pascal a dû lui demander de fermer la porte, parce que la musique nous empêchait de nous entendre.

    On a discuté encore un moment. Pascal n'arrivait pas à dire vraiment pourquoi il avait cette impression depuis son retour. Mais, il avait le cafard depuis son retour. Même là ce soir, il avait le cafard. Il m'a dit que ça lui faisait bizarre d'être là, qu'il se sentait comme au début qu'il était en Suisse.

    J'aurai dû lui dire que j'avais menti quant j'ai dis que j'avais tourné la page... mais je n'y ai pas pensé.

    J'ai appris que cette femme, celle qui l'accompagnait, avait tenu à venir avec lui. Elle s'appelait Rebecca, Bekky pour les intimes. Elle était sensée venir une semaine ici pour voir le fonctionnement du service dans lequel elle travaillait ici. Son homologue partait la remplacer là-bas. c'était un échange.

    Je n'ai pas aimé la réponse à la question qui me brûlait la langue; c'était qui pour lui cette femme? Ça m'a tordu le cœur.

    Ils se fréquentaient depuis peu. Et de l'entendre dire qu'elle était adorable m'a bouleversée. Elle avait les cheveux châtains clairs, des yeux marrons pétillants, petite, ronde et joyeuse. En tous cas, d'après ce que j'avais observé, elle le faisait beaucoup sourire. La jalousie m'a mordu au cœur et tordu l'estomac.

    Du coup, je n'ai pas osé lui demandé s'il avait des sentiments pour elle. Ça m'aurait tuée.

    Le reste de la soirée est un gros nuage sombre. J'avais envie de pleurer tout le temps et je devais faire un gros effort pour sourire. Elle était tout le temps aux côtés de Pascal. Caro aussi.

    Je préférais rester à distance, à faire semblant de m'amuser avec des autres copains. Mais j'étais très loin du compte. Je ne me sentais pas très bien. Pascal repart mardi, et reviendra mi-novembre pour de bon. Enfin... pour un moment. Il reprendrait sa vie ici.

    Au moins, je pourrais le voir. Et comme cette femme était Américaine et travaillait là-bas, pour mon grand bonheur, je n'entendrais plus parler d'elle. Donc, je pouvais bien ronger mon frein et attendre son retour. M'en fou si son père m'emmerde, j'étais impatiente de le revoir...

    Oh! Bekky se débrouillait pas mal sur la piste. Même si ça me tord l'estomac de le voir danser avec une autre, j'aime regarder Pascal danser. Et j'aime aussi le voir sourire, même si malheureusement, ce n'est pas à moi. Pascal sourit toujours quant il danse. Aïe, comme il est chou!

    Nos regards se sont croisés et Pascal m'a fait signe d'aller les rejoindre. Mais, je ne voulais pas. Je ne voulais pas danser à côté d'elle. Je ne voulais pas être en compétition avec cette femme. Je crevais d'angoisse, qu'est-ce que j'allais faire maintenant.

    J'avais envie de le récupérer, coûte que coûte. Que faire? Tant pis si son père se remets à me faire des misères?

    Pour essayer de le faire craquer à nouveau pour moi, je suis sortie de ma bulle pour parler à tout le monde, rire, danser. Je voulais que quant il regardait dans ma direction, qu'il me voit faire la fête, m'amuser... et qu'il me trouve séduisante. Je souriais beaucoup. J'évitais de regarder dans sa direction, si par hasard nos regards se croisaient, je lui souriais de manière plus que convaincante.

    Pascal m'a rattrapée au bar, et on s'est mis à discuter. J'ai appris qu'il n'avait pas voulu que Bekky l'accompagne, mais elle avait insisté et avait pris un billet sur le même vol que lui. Il lui avait pourtant dit qu'il n'aurait peut-être pas de temps à lui consacrer, qu'il venait pour le boulot et pour voir quelqu'un. J'ai voulu savoir qui, mais il a simplement levé les sourcils en disant "Ha ça...!". Il ne voulait pas me le dire.

    Il a voulu savoir si je voyais quelqu'un, j'ai répondu que non, pas vraiment. Mon pas vraiment a provoqué des questions auxquels je n'ai pas répondu non plus. Pascal m'a fait beaucoup rire. Apparemment, il avait été à chier à son boulot. Il n'avait pas vraiment voulu me raconter les détails, mais, il a fait en sorte que son père ait envi de le retirer de New York.

    Pour le punir, il avait été rétrogradé, là-dessus, il ne se cassait plus la tête, il arrivait régulièrement en retard, partait plus tôt, bref, incontrôlable. Son père a voulu l'envoyer en Suède. Il y a passé 1 semaine, et a fait en sorte que la Suède n'ait pas envi de le garder. Puis, son père a voulu l'envoyer en Allemagne. Il n'a pas été en Allemagne, il est resté chez lui.

    Son père lui a pris la tête, il était furieux qu'il se soit pas présenté là-bas. Alors Pascal lui a dit qu'il voulait retourner en Suisse, pas ailleurs.

    Bien sûr, son père devinait pourquoi, mais il a été obligé d'accepter, parce que son comportement ne lui laissait pas le choix. Pascal savait que son père l'empêcherait de trouver du travail ailleurs que dans sa société, alors... Bon, il m'a raconté ses arrivées tardives, faisant semblant d'être encore bourré du soir d'avant. Ça m'a fait rigolé, j'imaginais bien la tête de son paternel. Et il a fini par gagné.

    Son père a compris qu'il ne pourrait pas compter sur lui tant qu'il ne le renverrait pas en Suisse... Alors le re-voilà... Pourtant, il a reparlé de son cafard à l'idée de s'installer ici. De l'impression d'un gros vide. Ça m'a fait peur...

    Bekky est revenue le tirer sur la piste, alors j'ai décidé de rentrer au chalet. J'aurai voulu que Pascal ne la suive pas, qu'il reste avec moi, ou qu'il me demande de rentrer avec lui. J'espérais être endormie avant qu'il rentre. Je ne voulais pas passer ma nuit à écouter, à me demander s'il était en bas, s'il continuait à s'amuser, et tout un tas d'autres choses.

    Je souriais en me couchant en pensant à la façon que Pascal m'avait dit que j'étais chou... Il me regarde encore...

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    Dim, 27 Oct 2019 - Pascal a tourné la page!

    Je voulais tout savoir; et je savais parfaitement que je n'oserai pas l'appeler une fois qu'on aura quitter le chalet, et il partait mardi. Il fallait que je profite pendant qu'on est ici pour parler avec Pascal. Et je voulais savoir où on en était et lui dire que je l'aimais toujours et que je lui avais menti en lui faisant croire que j'en avais rien à faire.

    J'étais aux aguets. Dès le déjeuner, j'ai commencé à discrètement le suivre du regard pour profiter d'une occasion. Aïe, c'est vraiment difficile. Au chalet, on est toujours entouré de tout le monde, presque impossible que quelqu'un soit isolé dans un coin. Pas le choix, il allait falloir que je sorte de ma torpeur et demande à lui parler, même devant ses copains.

    Je fumais une petite clope après le déjeuner, tout en le gardant à l’œil, alors que je rassemblais mon courage. Il fallait que je me dépêche avant que Pascal ne sorte avec ses potes pour aller traîner dans la station. Chance terrible, Pascal a pris les devant et est venu me rejoindre dans le jardin d'hiver.

    • Hey! Toujours à t'isoler dans tous les coins.

    Pascal souriait. Comme j'aime ses sourires. Il s'est assis sur la table face à moi.

    • Est-ce que tu penses qu'on pourrait se voir avant mon départ? Par exemple, demain soir?
    • Oui. Je n'ai rien. On peut. Mais, t'es sûr que t'as...

    Afff, j'avais dis oui, et j'étais déjà rassurée en me disant que je n'avais donc pas à me précipiter, avant de me rappeler que je remplace aux cartes, alors je peux pas. En tous cas, pas avant minuit!

    • Afff... j'ai quelque chose demain soir, et je peux pas annuler...
    • Ah, je comprends.

    Oh! J'ai eu l'impression qu'il pensait que je disais ça parce que je ne voulais pas le voir. Alors je lui ai redis que j'avais vraiment quelque chose, et que oui, j'avais vraiment envie de le voir, mais lundi, je ne peux qu'à partir de minuit. Son beau regard vert m'a fixé un moment, au point où je me suis sentie mal à l'aise. Alors j'ai enchaîné;

    • Ça se passe bien avec Jess?

    Il m'a lancé un regard surpris. C'était bien la première fois que je lui posais une question sur sa femme. Il en a fait la remarque, avant de dire que ça se passait bien. Qu'il y avait des périodes où ça allait mieux que d'autres.

    • Tu la connais, tout à coup, elle devient juste imbuvable. Elle pique la mouche pour un rien, et à d'autres, elle est agréable à vivre. Chacun même son bateau comme il l'entend... Enfin, tu vois quoi!
    • Et... Même après la soirée d'hier, tu te ressens toujours le cafard?
    • Ben, je me demande pourquoi je me suis battu comme un idiot pour revenir ici... Je me pose des tas de questions, et me demande si je ne devrais pas demander de rester à New York. Tu as visiblement tourner la page, et moi aussi...

    J'ai failli m'étrangler; NON, je n'avais rien tourné du tout! Mais de l'entendre dire que lui oui, m'a empêchée de le corriger. Les mots sont restés tassés au fond de ma gorge.

    • Après tout, ça va pas si mal avec Jess. Et... j'ai eu de la chance de rencontrer une fille comme Bekky. Elle est adorable. C'est mon... petit rayon de soleil.

    Wahhh, ça m'a tordu l'estomac de l'entendre dire qu'elle était adorable, qu'il avait de la chance de l'avoir rencontrée, et que c'était son rayon de soleil. Si j'avais été seule, ou j'avais pu juste immobilisé tout le monde comme par magie, j'aurai pleuré. Son rayon de soleil?

    • Venir ici, alors qu'elle est à New York, c'est vraiment...

    Je regardais au loin. Impossible de le regarder, sinon, il aurait vu que j'avais les larmes près à bondir de mes yeux. J'ai inspiré un grand coup en regardant mes pieds. Je ne savais pas quoi dire. Alors, je me suis résolue à écouter et faire oui de la tête en signe de compréhension.

    J'étais embêtée, je ne savais pas si je devais jouer "la bonne copine" ou "l'amante"??? Qu'elle carte jouer?

    Son foutu rayon de soleil est venu le chercher; ils étaient sur le point de partir à la patinoire. Pascal pensait que j'y allais aussi, j'ai dis que non. Bekky restait à la porte à l'attendre. Pascal m'a fait la bise. C'est toujours trop bizarre de se faire la bise... Il pensait que je serais partie avant son retour. Je lui ai dis que ça ne dépendait pas que de moi, mais de Caro.

    Comme Caro allait sûrement à la patinoire elle aussi, il y avait bien des chances que je sois malheureusement encore là. Si j'avais pu, j'aurai effectivement filé.

    "Stop ma fille! Tu ne peux pas toujours partir en courant au lieu de faire tout ce qu'il faut pour avoir ce que tu veux?" C'est ce que je me disais. Alors non, j'allais attendre son retour, et avant de quitter le chalet, j'allais essayé de lui parler encore une fois et lui dire que j'avais envie de le voir, et qu'on pouvait peut-être faire ça ce soir en rentrant.

    Il fallait que je tente le tout pour le tout...

    J'étais en train de monter vers ma chambre pour aller cacher mon désespoir et ruminer, quant Pascal est revenu. Je me suis retournée en entendant la porte s'ouvrir à toute volée. C'était Pascal. Je sais pas pourquoi, mais j'ai pensé que c'était pour moi. Il aurait très bien pu avoir juste oublié quelque chose, mais ça ne m'a pas traversée l'esprit à ce moment là.

    Je suis restée sur la dernière marche pour être à sa hauteur. Il me regardais droit dans les yeux, et a dit qu'on a jamais eu l'habitude de ne pas dire ce qu'on ressentait, et il ne voulait pas commencer maintenant. Je lui avais manqué, et il voulait revenir ici pour être avec moi, et qu'on se soit séparé le rendait triste.

    J'aurai voulu l'embrasser et lui dire que pour moi c'était pareil, mais "son rayon de soleil" est apparue à la porte et l'a appelé. Pascal allait se détourner pour partir, mais j'ai attrapé sa manche. Bekky ne pouvait pas le voir. Pascal a regardé ma main quelques secondes, puis a levé les yeux vers moi... Quelques secondes, de longues secondes, puis il s'est tourné vers Bekki et lui a dit de partir avec les autres, qu'il arrivait tout de suite.

    Mais Bekki a dit qu'elle préférait l'attendre. J'ai lâché son pull. Je ne sais pas pourquoi j'avais fait ça, parce que je n'avais rien à dire. C'était un peu bête. Mais, je crois que je voulais le retenir, pas le voir la suivre. Avoir le courage de lui dire ce que j'avais sur le cœur. Hélas, avec l'autre là, c'était impossible.

    Je me suis alors penchée et je lui ai murmuré à l'oreille, que moi aussi ça me rendait triste, que j'avais vraiment envie qu'on se parle avant son départ pour New York.

    Interloqué, Pascal m'a dévisagée un moment, puis je me suis détournée pour remonter à ma chambre. Fffouhhh, j'avais été courageuse, et j'avais les oreilles rouges pivoines du coup. Chaud. Je me suis cachée en haut des escaliers. J'aurai bien voulu voir la tête qu'elle faisait. Je suis sûre qu'elle lui demanderait ce que j'avais chuchoté à son oreille. Mais pas du tout.

    • C'est elle n'est-ce pas? Quant tu as dis que tu devais voir quelqu'un, il s'agissait d'elle, n'est-ce pas?
    • Oui.
    • Je m'en doutais. J'avais eu une impression bizarre quant je vous regardais vous parler. Même si vous vous touchiez pas, je sentais qu'il y avait quelque chose... quelque chose...

    Bekki avait le regard baissé et avait pris la main à Pascal. Elle cherchait des réponses.

    • C'est ton ex?
    • Si on veut... On a dû se séparer quant je suis rentré aux États-Unis...

    Bekki a répété "dû?" et a hoché la tête. Puis, comme si elle avait secoué le palmier, elle a souri et lui a dit que les autres devaient attendre et l'a tiré dehors. Perdu de vue. Je suis allé me jeter sur le lit dans ma chambre. Si je pouvais, je partirai avant leur retour. Je n'avais pas envie d'être là quant ils rentrent. J'avais peur que les choses changent entre temps. Je voulais que tout reste comme ça.

    Grâce au ciel, Caro est arrivée avant tout le monde. Elle en avait eu marre de voir Pascal et Bekki collé-collé. Elle n'arrivait pas à l'approcher. Elle voulait rentrer pour avoir le temps de se préparer. Elle allait manger avec Pascal ce soir. Ah bon! Donc, il n'allait pas manger avec toute l'équipe, et il avait l'intention de se débarrasser de Bekki.

    Mince... mais alors? Pascal ne m'avait pas proposé ce soir parce qu'il avait déjà des plans avec Caro? Ça m'a rendue un peu jalouse. Non, pire, même en colère. Pascal la faisait passer avant moi. En priorité. Je ne comprenais plus rien.

    Un peu verte, on est partie vite fait. Je ne voulais pas que Caro sache que je l'enviais et que j'étais même plutôt fâchée que Pascal l'ait fait passer avant moi. Pendant ce temps, elle échafaudait... elle se demandait si elle pouvait encore changer leur projet et l'inviter à manger chez elle. Elle aurait préféré. Moi, je ne disais rien.

    Pour ma part, je préférais les savoir au restaurant. Ça m'éviterait d'imaginer qu'ils se sautent dessus!

    Je n'avais même pas pensé demander où Pascal dormait? J'étais partie de l'idée qu'il était chez Thomas. Mais tout à coup, ça me préoccupait. J'imagine s'il pouvait si facilement se défaire de Bekki, c'était bien sûr parce qu'il était chez Thomas. Rassurée par mes déductions, j'ai arrêté de m'angoisser.

    Pourtant, la désagréable impression que Pascal avait fait passer Caro avant moi me tarabustait encore...

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    Lundi 28 Oct 2019 - Corps et âme

    La mort dans l'âme, j'ai été remplacer ma frangine à sa partie de cartes. Je savais que Pascal partait demain et je voulais tellement le voir. Sur le chemin du bistrot où on avait rendez-vous, mon natel a sonné, c'était Pascal. Il a voulu savoir si on pouvait se voir après mes cartes.

    Évidemment... Il n'imaginait quand même pas que j'allais refuser !

    J'allais devoir faire un saut chez moi pour me changer, parce que j'étais en training. Ciel, si j'avais su avant, je me serais donnée la peine de m'habiller comme il faut. Là, j'avais l'air de rien. Même pas laver mes cheveux. Pfffouh, et ils partaient dans tous les sens, alors je les avais noués avec un foulard. Poisse!

    J'allais devoir mettre le turbo pour ne pas le faire attendre trop longtemps. J'aurai peut-être dû le lui dire. Ni 1, ni 2, je lui ai envoyé un message. Pascal m'a répondu droit derrière qu'il se fichait pas mal si j'étais en training. Que je n'avais qu'à venir directement. Pttsss, il n'avait aucune idée. Hors de question que j'y aille tel quel.

    Il m'attendrait au White, et le White fermait à 1h du matin, j'allais vraiment devoir speeder!

    Pascal m'attendait devant. Je l'avais appelé. Tout juste minuit. On a fini un peu plus tôt, et gagné de surcroit. On dit une chance de cocu!

    Quant je l'ai vu, mon cœur a chuté dans mes pompes. La tête vide, je me suis précipitée vers lui, trop contente de le voir. De l'avoir pour moi toute seule quelques heures.

    J'ai pensé au fait qu'il avait fait passer Caro avant moi, mais, j'ai décidé de ne rien dire. Pas du tout envie de flinguer ces quelques moments volés. Dieu que j'avais envie de l'embrasser... Mais bon, dans la rue, en public, ce serait pas très malin. Pascal m'a tenu la porte pour passer devant lui. Et dans ce petit espace, entre l'entrée et la 2ème porte, il m'a retenue en arrière et m'a embrassée. Je flottais littéralement, bête comme je suis.

    Pascal savait que Caro m'avait dit qu'elle le voyait hier soir, et il a bien pensé que ça avait dû m'irriter. Mais, il a dit qu'il ne voulait pas que le dernier souvenir qu'il ait soit Caro, c'est pour ça qu'il avait préféré la voir hier soir. Ok, mais avant de monter sur mon petit nuage rose, j'ai voulu savoir s'il dormait chez Thomas.

    Je l'espérais, et hier, je m'étais convaincue pour ne pas passer la nuit à baliser et laisser mon imagination me descendre dans les flammes de l'enfer. Hélas, Pascal était à l'hôtel avec Bekky. Forcément. Forcément je le savais, mais j'avais voulu imaginé le contraire.

    Pascal a dû voir la déception sur mon visage, mais il a zappé. Bekky l'avait attendu hier soir, et il était rentré tard. Ce soir ça avait l'air de prendre le même chemin. Il avait un peu honte, mais il lui dit de ne pas venir. Je crois que sachant ça, je n'avais pas l'intention de le laisser rentrer de si tôt. Ce soir, il était à moi.

    Quant Pascal m'a dit qu'il avait de la peine à tourner la page, qu'il avait fait tout son possible pour revenir ici, parce qu'il espérait que tout n'était pas terminé, que ce serait comme avant. Il voulait savoir où j'en étais, si je pensais la même chose. Il ne voulait pas que je lui raconte des bobards, et qu'à l'atterrissage, il reçoive un message lui disant que c'était fini, comme la dernière fois.

    Alors je lui ai avoué que j'avais menti. Que je n'avais pas du tout envie de le rayer de ma vie, bien au contraire. Mais, pensant qu'il ne reviendrait jamais, je ne voulais non plus pas me bercer d'illusions et tenir la chandelle pour des prunes. Bien sûr que je tenais à lui, que je l'aimais toujours, plus qu'il n'imaginait.

    Que je n'aurai jamais osé rêver qu'il revienne en Suisse. Quant j'ai rajouté que s'il voulait bien encore de moi, je lui appartenais corps et âme. Ça l'a fait sourire et il s'est penché par dessus la table pour m'embrasser. Et mon cœur s'est mis à palpiter d'extase quant il a dit qu'il m'appartenait aussi corps et âme.

    • Pourquoi avoir dit le contraire espèce d'idiote. Il a fait la grimace et m'a ébouriffée. J'ai cru que j'allais devenir fou. J'ai vraiment douté. Même ce soir, je m'étais préparé à essayer de te convaincre de toutes les manières possibles.
    • Hum... Avec une poulette qui t'attends en chauffant ton lit? Des fois vraiment...

    Pascal a baissé la tête. Il ne voulait pas parler d'elle. Il règlera ça plus tard. Pour le moment, son cafard était en train de s'évaporer, il se sentait beaucoup mieux. J'avais la dalle, alors j'avais commandé un hamburger-frites. Trop bon. Pascal a piquer quelques frites. Je crois qu'on se sentait légèrement soulagé. Il avait pensé que ce serait plus dur que ça.

    Aucun des 2 n'avait envi de rentrer, surtout pas envi de se séparer. Mais, le White allait bientôt fermer.

    On a fait un tour dans sa voiture, puis finalement, je lui ai dis que s'il voulait, il pouvait venir chez moi. Ce serait plus agréable que de jouer les contorsionnistes. Il a été surpris, mais il a dit oui tout de suite. Mon message était clair et ça m'a fait rougir.

    Ça l'a beaucoup amusé de voir mes oreilles virer au rouge pivoine. Heureusement que je suis un peu maniaque et que je range toujours tout avant de quitter la maison.

    On ne sait jamais! S'il m'arrivait quelque chose et que quelqu'un d'autre devait pénétrer chez moi, j'aurai honte qu'il trouve mon appart sens dessus dessous. Grâce à mon tic du rangement, je n'avais aucune appréhension à le laisser venir chez moi à l'improviste.

    On a dû prendre les 2 voitures bien sûr. C'est sans surprise que, dans mon rétroviseur, je l'ai remarqué au téléphone. Il devait sans doute avertir Bekky de ne pas l'attendre. Mais, quant on est arrivé, Pascal m'a dit qu'il avait tenté de m'appeler, pour qu'on papote sur le chemin, mais je n'avais pas décroché.

    Et moi qui pensait qu'il avait appelé l'autre! Je lui ai quand même posé la question, et Pascal m'a dit qu'il préférait pas.

    J'imagine que ça lui aurait flingué l'humeur si elle s'était mise à pleurer ou à lui demander de rentrer. Ou qu'elle l'attendrait quand même. Bien vu. Après tout, Pascal lui avait dit de ne pas venir. C'est elle qui avait tenu à le suivre ici. Et il m'appartient, autant qu'elle le sache.

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    Mardi 29 Oct 2019 - Peux pas vivre sans lui

    Comme c'est dur de le laisser partir, même si je sais que je le reverrai dans 15 jours. Après une nuit aussi torride, difficile de ne pas se sentir pousser des ailes. J'avais mal, parce que ça faisait un moment que je n'avais pas passer la nuit à faire l'amour. Mon corps souffrait du manque de pratique. J'étais heureuse de me réveiller à ses côtés.

    Dans quelques heures, il serait dans l'avion en route pour New York... Bekky, Jess, son paternel... mais bientôt, se serait dans le sens inverse. Je me réjouissais à l'idée de son retour.

    On n'avait même pas eu le temps d'en parler hier soir, juste survolé le problème. Pascal savait que mes ennuis à cause de son père n'était pas terminé. Même si je ne voulais pas qu'il le confronte, je savais qu'il le ferait. Je me demande comment les choses vont se passer. J'avais un tout petit peu la trouille quand même.

    En tous cas, j'ai envie de faire partie de sa vie à nouveau, même si j'avais peur des conséquences. Je l'aimais de toute mon âme et rien ne pourra me garder à distance, tant qu'il en aura envi lui aussi. Pascal m'avait tant manqué. Tant pis si je dois rester dans l'ombre. Tant pis si je dois rester la maîtresse le reste de ma vie. Je ne peux pas me passer de lui.

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    Mercr 30 Oct 2019 - Comme un vieux kleenex

    Le matin, 7h, j'étais à l'aéroport pour aller chercher ma frangine. Arrivée pile poil. A 8h30, elle était à la maison. Évidemment, les enfants ont cherchés à la joindre pour savoir si elle était bien rentrée. Après avoir pris un café avec elle, je suis rentrée. J'étais naze.

    Hum... elle croule sous les procédures en tous genres... merci au papa à Pascal ! Du coup, je croule sous les doutes!

    J'avais rendez-vous avec l'ex de Tchoy cet après-midi, mais je n'avais pas envie de bouger de la maison. Alors j'ai annulé. Après tout, il pleuvait, brouillard, bref, il faisait moche; un temps à ne pas mettre le nez dehors.

    Passé l'après-midi au téléphone. Après-midi que j'avais espéré avoir à moi, et me reposer. Dormir surtout. Mais bon, ma fratrie veut organiser une réunion pour parler des propriétés qu'on a en Afrique. Une soirée à mettre des boule-quiès.

    C'est seulement vers 20h que j'ai pu avoir un bout de la journée.

    La petite Dobby me manque... Ça me manque de ne pas l'avoir à me tourner autour. De ne pas savoir si elle va bien.. si elle est heureuse... J'ai même demandé à mon frère de me la ramener. Mais il a dit qu'elle semblait aller très bien, qu'elle et Shanna font le tour du coin, s'amuse et tout. L'empêche ça me rend triste.

    Qu'on jette son chien comme un vieux kleenex me débecte!

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    Jeudi 31 Oct 2019 - 1 journée de repos

    Enfin un jour entier à moi... enfin, c'est ce que j'espérais... J'ai fais la bêtise de répondre au téléphone en fin de journée, comme on m'avait fichu la paix toute la journée. J'ai pensé que c'était concernant la petite réunion de famille, mais non... c'était pour me demander d'aller faire la baby-sitter pour Khélia demain matin.

    En fin d'après-midi, juste au moment où j'allais faire une sieste, mon autre sœur m'a appelée pour dire qu'elle passait pour un petit café. C'est juste, on avait prévu ça! Hélas, j'ai dû la décevoir et annulé. Afff, trop raide moi.

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