• 85/2013 - Me consoler auprès d'un ami...


    Mardi, 26 mars 2013  - 85/2013 -  Me consoler vers un ami... Thomas

    Aujourd’hui, j’ai pris mon courage pour voir Marie. Killian était en ville alors Kachouka a été trainer avec lui. (Encore 2 K!) J’aime pas trop l’idée qu’elle traîne en ville avec lui, à cause de son accoutrement. Lui, fluet, avec sa crête rouge, et ses gants cloutés, c’est pas trop rassurant. Killian se faisait souvent agresser à cause de son allure, alors j'aimais pas que ma nièce se ballade en sa compagnie. Mais, ils sont potes depuis des lustres.

    Ensuite, vers 17h, je suis descendue prendre un café avec Marie. Apparemment, mon père est venu la voir pour connaître la situation de la maison, etc. Mouais. J’ai vu aussi qu’ils commencaient à déborder dans mon jardin… Comme Roger ne fait rien… ben… Puis, j’ai retrouvé le calme de mon nid. Pas trop envie de faire quoi que ce soit. J’ai essayé de joindre Dol pour savoir comment elle allait, mais aucune réponse. Je n’ai pas eu envie d’appeler Tchoy. De toute façon, on a prévu de se voir vendredi soir, mais je vais annulé. C’est Pâques, et je n’ai pas envie de devoir supporter Dol et Tchoy. Ils sont aussi déprimés l’un que l’autre, donc, mauvaise idée.

    Pascal n’est pas en Suisse cette semaine, c’est Thomas qui me l’a appris quant. J’ai voulu avoir de ses nouvelles, mais Thomas m’a dit qu’il a dit la même chose à Pascal; démerde toi! Par contre, en rigolant, il m’a proposé de prendre un verre et là, éventuellement, il me donnera de ses nouvelles.

     

    •  Pascal a aussi voulu savoir si j’avais de tes nouvelles… Vous ne vous appelez pas souvent on dirait! Ben, je lui ai dit de se démerder. Par contre, si tu acceptes de sortir de ton trou, on pourrait aller prendre un verre, et peut-être que je te donnerai de ses nouvelles! Alors, qu’est-ce que t’en dit? Viens manger avec moi à la maison?
    • Je sais pas… J’ai pas trop envie de venir chez toi et de tomber sur lui!
    • Ben… Je tai dit, il n’est pas là cette semaine, alors passe à la maison. Ce soir?
    • Je sais pas Thomas…
    • Fais pas chier… Sinon, je passe te prendre… mais, tu seras à pieds, et tu devras dormir ici, hihihi. Allez… Sinon, je viens chez toi.
    • Non… Je préfère pas.
    • Pourquoi? Je suis indésirable, ou tu vois quelqu’un d’autre?
    • Rhhh, t’es bête! 

     

    Gros rire à l’autre bout du fils. Il avait l’air content, et sa joie me redonnait du baume au coeur.

    • L’empêche… Tu devrais sérieusement tourner la page! Je ne crois pas que tu aimeras ce que tu verras… Bref, alors, tu viens ou je viens?
    • Bon… Je passerais. Je préfère prendre ma voiture. Mais tu sais, la dernière fois que j’ai dormi chez toi, tu te rappelles? Pascal était rentré plus tôt et s’était imaginé des choses…
    • Oui, mais aujourd’hui, ça n’a plus d’importance. Hey, chinois ou italien?
    • Pfff, c’est même pas toi qui cuisine? C’est naze.

    Encore un rire joyeux à l’autre bout; “Si tu veux que je cuisine, c’est à tes risques et périls… Tu sais bien que ce sera mauvais. Même moi je mange pas ce que je cuisine. Alors, je peux te faire quelque chose, mais moi, je me commande chinois. C’est toi qui voit?".

    • Chinois!

    Je l’entendais encore rigoler en raccrochant. Je croyais n’avoir aucune envie de bouger de chez moi, mais finalement, ça me faisait plaisir de voir Thomas. J’ai enfilé un training dans lequel je me sens à l’aise. Un de ceux que je prends au chalet en général. Lui aussi était en training. Je n’ai pas cherché à avoir plus de nouvelles de Pascal. D’après ce que j’avais cru entendre, je n’aimerai pas savoir. Alors, autant m’épargner quelques angoisses supplémentaires.

    Je savais qu’il n’était pas là, c’est tout ce que j’avais besoin de savoir.

    Thomas s’attendait à ce que j’essaie de lui poser des questions à propos de mon seul et unique intérêt. Il pensait sans doute que je n’étais là que pour ça. Et je pense qu’il a dû être surpris de ne pas me voir tenter de savoir quoi que ce soit. Il a d’abord essayer d’éviter le sujet, puis, à 1 ou 2 reprises, le nom de Pascal est entré dans la conversation. J’ai simplement froncé le nez, puis je lui ai dit que je préférais éviter d’entendre parler de Pascal. Et ça, avant même qu’il ne m’en parle, et avant qu’il ne pense que, je rongeais mon frein à espérer que ce soit lui qui en parle en 1er. Thomas a haussé les sourcils, puis a respecté ma demande.

    Je lui en étais reconnaissante. Parler de Pascal m’aurait surement donné des sueurs froides, et il m’aurait manqué. Et j’aurai eu envie de le voir.

    On s’est tapé un super film. J’avais oublié que l’industrie du film américain continuait à faire de sacré bon film. J’étais bien. Sur le canapé, enroulée dans ses bras, j’étais bien. Thomas était adorable comme d’habitude. Je me suis sentie en paix et j’étais super contente d’être avec Thomas. Après le 1er film, on a fait une pause. On a parlé du film, préparer quelques amuse-gueules, puis on en a regardé un deuxième film, tout aussi palpitant.

    C’était décidé, je dormais chez Thomas. J’étais trop contente d’être là, d’avoir la chance d’être entourée de sa gentillesse. Thomas, je l’adore vraiment beaucoup beaucoup.


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