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Dim - 27 août 2023 - Une cruche?

Il s'est mis à tomber des cordes, c'est peut-être pourquoi j'ai autant pleuré. Flouée, rejetée, traitée comme de la merde. Après mon coup d'éclat d'hier, sous la pluie, Pascal voulait me voir. Je n'ai d'abord pas répondu aux 1ers appels. Normal, je dormais. Je dormais enfin après avoir contribué à l'averse d'hier. J'avais les yeux en compote.

Comme une patate, je pleurais tellement et avec ce qui tombait, je ne voyais pas la route. Une fois calmée, avant de rentrer, je me suis exclue du groupe avec Pascal et consort. Je sais que demain, ils le verront tous. Pascal, Thomas et zeste devineront pourquoi. Donc, quant j'ai répondu à Pascal, je n'avais pas de raison de faire semblant.

Mais, je voulais avoir l'air d'aller bien. A la limite, Pace pouvait penser que j'avais peut-être fait ça par erreur. A la conversation, il saura que non. D'entrée, il m'a dit qu'il fallait qu'on parle...

• De quoi?
• Je voulais m'expliquer pour hier... et vendredi...
• Pas besoin, c'est assez clair.
• Clair? Qu'est-ce que tu veux dire?
  

Je lui ai dis que pour moi, il y avait pas besoin de perdre son temps à se déplacer. Il pouvait dire ce qu'il avait à dire au téléphone, ça ne prendrait même pas 5 mn. On n'avait pas besoin de se voir pour ça.

• Et pourquoi tu as quitté le groupe? Il faut qu'on parle. Si tu viens pas, je viens moi. Je serais là dans 30mn.
• Ahhh, je ne voulais pas que vous vous cassiez la tête à faire x groupe, juste pour pas me voir. Alors, j'ai préféré quitté le groupe.
  

Il faisait celui qui ne comprenait pas. Ouais! Il voulait quand même parler. Je ne voulais pas l'entendre me dire des trucs désagréable, alors je ne voulais surtout pas le voir. Comme il voulait me forcer à le voir, il voulait passer chez moi. Chez moi? Exclus. J'ai prétendu ne pas être à la maison, et je ne voulais pas exposer ma vie privée.

• Ta... Ta vie privée? Alors, viens ici?
  
• Pas envie.
• Bon, alors on se retrouve ailleurs?
• Pas envie.
  
• Alors on peut parler dans la voiture?
• Pas envie.

Il continuait d'insister. Je crois que j'avais l'air clame et détendue au téléphone. Je le laissais faire son cirque. Je ne voulais pas baster. Comme il insistait que j'aille chez lui, j'ai dis que d'après ce que j'avais compris, celle avec qui il était au bar hier soir, était chez lui. Donc, je comprenais le pourquoi du 2è groupe et pourquoi j'avais été mise à l'écart.

Après tout, par hasard, j'avais pu constater que tout le monde était là, sauf moi. Je ne voulais pas m'imposer après tout. J'avais envie de lui crier dessus, et lui demander comment il avait pu me traiter comme ça, face à cette bonne femme. Mais, après tout ce que j'avais pleurnicher, alors pourquoi me ridiculiser à me lamenter encore au téléphone?

Bon, il a toujours le truc pour me faire capituler, à vouloir venir chez moi. Et ça, ça m'a un peu piqué au vif. Il insistait qu'on devait se voir, qu'il m'expliquerait. Je lui ai dit qu'un truc super avait été inventé; le téléphone. D'ailleurs, c'est ce qu'on utilisait. Ça évite de devoir faire des kilomètres pour rien. S'il voulait dire quelque chose, il n'avait qu'à le faire.

Il m'a dit que je savais qui c'était, que j'aurai dû la reconnaître. C'était la meilleure amie à Jess. Il ne voulait pas me faire subir ses petites piques, alors il avait préféré ne pas lui donner l'occasion de me faire du mal. Tsss, à la bonheur. Ironique, je lui a i balancé que c'était chou d'y avoir pensé en me reléguant aux les chiottes.

Pascal a dû saisir que ce qu'il disait me coulait dessus. J'étais un poil enragée, et quant je suis enragée, je suis calme. Non mais, il me prenait vraiment pour une cruche? Il voulait surement qu'on se voit, parce qu'il sent que je craque dès que je le vois. Mais, je n'oublie pas que chaque fois qu'on a un problème, Caro reste dans sa vie, et moi, je me fais jeter aux orties.

Bon, à force d'insister, j'ai accepté d'aller jusque chez lui. Sachant qu'il avait préféré que Sophie soit à l'aise et ne pas lui imposer ma présence, je ne voulais pas entrer chez lui. D'ailleurs, je lui ai dis que comme j'avais senti que je n'étais pas la bienvenue, je devais réfléchir pour savoir si je remettrais un jour les pieds chez lui.

J'ai aussitôt senti que ça l'a énervé et fait paniquer. J'ai pris mon temps pour aller chez lui. Il pleuvait, donc impossible de se balader pour descendre jusqu'au ponton, alors il m'attendait sur le pas de porte. Dingue, il essayait de me faire entrer? Et la Sophie est venue regarder par dessus son épaule. Tsss. En le voyant, j'ai fait signe que j'allais côté jardin.

Et rebelote, il m'attendait sur la terrasse. J'ai couru me réfugier sous l’abri de jardin. La pergolas. J'aimais bien que ce soit surélevé, et à une bonne distance de la maison. Personne ne nous entendra. Je l'ai regardé courir sous la pluie, en short, pour venir me rejoindre. Sophie est restée debout sur la terrasse à nous regarder.

J'ai jeté un œil dans sa direction, et ironique, j'ai dis à Pascal que sa copine à Jess ne semblait pas apprécier. Il l'a regardée, puis moi, et m'a demandé si je ne la reconnaissais toujours pas. Ça n'avait pas d'importance, n'est-ce pas? Donc, que voulait-il me dire, et qu'il a fallu que je vienne jusque là? Mince, on allait surement finir par se prendre la tête!

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