• Février 2018 - Une voiture pour la St-Valentin!

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    Février 2018 - Une voiture pour la St-Valentin!

    C'est la folie! Maintenant qu'on est pas ensemble, Pascal tenait à ce qu'on fête la St-Valentin ensemble!!! Quant je pense à toutes les St-Valentin que j'ai passé à pleurer... Je lui en veux. En fait, non, je ne lui en veux pas, mais j'essaie de me booster pour ne pas me sentir triste.

    J'ai dû dire à Thomas d'arrêter de me faire des cadeaux. Ça commence à être un peu trop.

    Le jour de la St-Valentin, ça faisait 1 mois qu'on était ensemble, alors Thomas a fait quelque chose que je trouve hyper dingue. Je sais bien que la valeur de l'argent n'est pas la même pour certaines personnes, mais quand même.

    Pendant le repas, j'ai essayé de lui tirer les vers du nez pour savoir pourquoi Pascal lui avait fichu son poing dans la figure, sans mentionner Pascal. C'est lui qui est venu sur le sujet en mentionnant le père à Pascal et du savon qu'il leur avait passé.

    Pour le poing dans la figure, à cause de la tête marrante qu'il a fait en voulant jouer les victimes, et aussi comme cadeau de St-Valentin, je nous ai donné 2 semaines de plus. Ça lui a fait très plaisir, mais son cadeau, je ne pouvais pas l'accepter; Thomas m'a offert une voiture!

    Une voiture! La Peugeot 208 XY Purple (pourpre) parce que j'avais dis qu'elle était jolie, pratique et que j'aimais totalement sa couleur. Complètement à la masse...

    C'est vrai que je la trouve très jolie, mais je ne pouvais absolument pas accepter. Ou est-ce qu'il pense peut-être qu'en étant si généreux, son argent finira par me conquérir? Je ne sais pas, mais l'idée même m'énerve un peu. Je pense que les hommes frickés ont souvent tendance à utiliser leur argent pour séduire. Bizarre!

    Déjà que les parents à Pascal ne m'aiment pas beaucoup, mais si je change de Pascal à Thomas et que j'accepte ses cadeaux, ils vont imaginer que j'ai changé parce que Thomas est plus généreux!!! Pascal a essayé au début, mais a très vite compris que j'aimais me débrouiller toute seule. Pascal savait aussi que je détestais les gros bijoux, ou les trucs tape-à-l’œil. Beurk.

    Je détesterais avoir l'air d'une femme intéressée ou entretenue. J'ai pas gagné mon indépendance ou avoir eu la chance d'être née dans une époque aussi libre pour retomber dans la dépendance!

    On a failli avoir une prise de tête. Pour ne pas gâcher la soirée, Thomas a basté. Il a essayé 1 ou 2 fois de me dire qu'il ne pourrait pas la ramener au garage, que ce serait plus simple si j'acceptais. Je lui ai demandé si la prochaine fois il pensait m'offrir un appart ou un immeuble.

    Déjà, je n'achète jamais de voitures neuves, les voitures d'occasions font ce qu'elles ont à faire; m'emmener d'un endroit à l'autre, alors je n'avais pas besoin d'une voiture neuve, mais la grosseur du cadeau m'indisposait énormément.

    Je ne voulais plus qu'il m'offre des cadeaux à tord et à travers. Une petite fleur de temps à autre, un souper par-ci par-là, de petits cadeaux raisonnables, je veux bien, mais des trucs comme le manteau en fourrure, l'équipement pour faire du snowboard, les raquettes pour la neige, etc... je ne voulais plus.

    Comme un gamin qu'on venait de gronder, il a fait la moue, mais ça lui a vite passé quant je lui ai fais un bisou sur le nez. Il était trop chouky.

    On a fait l'amour toute la nuit. Le lendemain, Thomas était H.S. et il n'avait pas envie d'aller au boulot, alors on a passé la journée sous la couette, au chaud.

    La semaine après la St-Valentin, Thomas devait aller 3 jours à Hambourg pour le boulot. Il m'a proposé de l'accompagner. Comme je n'avais pas accepter son cadeau, j'ai accepté. Quant Pascal a appris ça, il a pété un câble. Il m'a fait remarquer que je rechignais toujours et le plus souvent, je refusais tout simplement de l'accompagner. Oups.

    3 jours magiques! On a mangé le premier soir avec des gens de son travail, ensuite on s'est baladé mains dans la main, avant de rentrer en courant pour se jeter dans les bras l'un de l'autre.

    Hum... j'ai pensé au classement que je donnerai à Thomas si je devais le comparer à Brian, Layne, Steven, Jérémy et Thomas... Avec Brian, on est plutôt style vieux couple qui se connait depuis des lustres. Comme on est des amis d'enfance, je ne peux pas vraiment l'évaluer. Thomas est au-dessus.

    Layne, il est un peu trop brusque. On avait l'impression d'avoir fait le marathon et mal partout après. Steven? C'était comme lui, n'importe où, n'importe quand, même dans l'inconfort total, et c'était pas toujours top et même parfois mou. Jérémy, c'était le retour du vieux couple. Pas de folies, pas d'excès, le missionnaire tranquille. Il a fait quelques tentatives pour sortir des sentiers battus, mais c'est pas ma tasse de thé.

    Thomas... peut-être que je le trouve plus à mon goût parce que parfois, il me fait penser à Pascal, mais il est au-dessus de la mêlée!

    Le week-end après la St-Valentin, à Gstaad, j'ai pu parler avec Pascal. Il était malheureux et me demandait d'arrêter les frais.

    Je ne voulait pas oublier qu'il m'avait laissé souffrir pendant plus d'une année sans que ça lui pose de problème, alors il pouvait bien supporter.

    Pascal m'a rappelé avec raison, que je n'avais pas été célibataire pendant cette période, alors que je le lui demandais... Il avait raison. Mais, je n'étais pas heureuse pour autant. Je souffrais tout le temps. Je n'avais pas vu venir sa trahison et ça m'avait brisé le cœur.

    Chaque fois qu'on parlait ensemble, seul à seul, je voyais de l'inquiétude dans les yeux de Thomas. On aurait presque dit qu'il pensait que c'était fichu, fini, que j'allais me jeter dans les bras de Pascal. Ce que je ne ferais pas, je lui ai donné ma parole, et je n'ai qu'une parole. Même si ça devait me coûter, je resterais avec Thomas, comme promis, jusqu'à fin avril.

    Un petit coup de cafard en pensant que je ne passerai pas mon anniversaire avec Pascal.

    J'ai dansé aussi avec Pascal, on a essayé de retrouver un semblant d'amitié. Mais je me méfie toujours, et je dois dire que, quant je suis avec lui, j'ai des coups de chaleur terrible. J'ai le cœur qui part en vrille... je l'aime toujours...

    Toujours sous-jacente quelque part dans ma tête, est la pensée que je pourrais le perdre à force de le faire poireauter ou qu'il risquait de rencontrer quelqu'un d'autre entre temps. Ça me mets dans tous mes états. Je ne voulais pas le perdre, mais je ne veux pas non plus lui faire croire qu'il pouvait faire n'importe quoi, et je passerai dessus.

    Je voulais qu'il paie le prix fort et qu'il fasse désormais attention où qu'il soit et quoi qu'il fasse.

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