• Lun - 28 Nov 2022 - Me sentais trahie

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    Lun - 28 Nov 2022 - Me sentais trahie

    Je n'avais pas été au chalet ce week-end, et j'ai su que Caro avait pris ma place dans le lit de mon homme. Je me demande si j'ai encore le droit de l'appeler comme ça.J'ai réalisé que j'étais un poil naïve aussi. Caro avait plus d'importance pour Pascal que je ne le pensait. Je n'avais pas fait attention aux petits signes.

    Caroline avait dû rentrer défaire son sac, prendre une douche ou que-sais-je, puis elle est revenue dimanche soir, vers les 23h. Elle est même entrée sans sonner ou frapper.

    Et Pascal, ni même Paul, n'ont eu l'air surpris. Dès qu'elle est arrivée, Pascal s'est levé et ils ont souhaité une bonne nuit à Paul et ils sont allés se coucher.

    Ça semblait ne pas être la 1ère fois qu'elle venait dormir là. Et dire que Pascal fait celui qui ne peut m'approcher! Je le déteste!

    Certaines des discussions commençaient à avoir un sens: Pascal hésitait, et se demandait s'il devait bâcher, ou oublier, passer à autre chose...

    Je pense qu'il parlait de nous deux. Je me suis peut-être trompée pour certaines choses... Après avoir longuement fait l'amour, Caro s'est collée contre lui, comme une 2ème peau. D'après ce qu'ils disaient, apparemment Caro ne m'avait pas totalement menti; Pascal ne l'avait pas touchée depuis un moment.

    Et il semblait que ce soit de ma faute, à cause de ce qui s'est passé avec Thomas. Encore ça!

    Il semblerait que Paul lui avait conseillé de tourner la page et vivre sa vie. Qu'il n'y avait aucun sens à rester aussi longtemps avec une femme qui ne lui apportait rien. Pascal n'avait rien répondu. Il n'avait même pas protesté, ni même défendue! Waouh, vive son soit-disant amour! Merci Paul ! Mais, je ne vais pas me laisser faire...

    Pascal a dit à Caro qu'elle devrait peut-être sérieusement faire sa vie de son côté, parce qu'il pensait sérieusement à retourner peu-être vivre aux États-Unis. Et Caro m'a blâmée pour ça aussi. L'anxiété m'a submergée, et encore plus quant j'ai entendu Pascal dire à Caro, qu'il avait eu du mal à surmonter cette histoire.

    Donc, en clair, c'était pour ça qu'il avait pris ses distances, et pas seulement avec elle. Bref, il ne savait pas très bien où il en était, mais il semble... et ça, ça m'a foutu les boules... qu'on ait réussi à instaurer un semblant de relation d'amitié. Qu'il allait s'en tenir à ça. De l'amitié? Mais j'en veux pas de son amitié... J'étais verte. Comment il parlait de moi là?

    De l'amitié? Quelle blague! Caro à remuer le couteau dans la plaie en disant que c'était donc pour ça qu'il allait mieux. Mais, elle a aussi remarqué qu'il était bizarre et distant tout le week-end. Qu'il semblait plongé dans ses pensées. Et bla-bla, et bla-bla. Pascal a dit qu'il était effectivement dans ses réflexions...

    Qu'il ne comprenait pas pourquoi je n'étais pas venue ce week-end, qu'on avait été mangé ensemble jeudi, qu'il pensait que ça allait mieux, parce que j'avais semblé bien. Et Caro de rajouter que j'avais peut-être tourné la page, mais que son amitié devait compter pour moi, etc... Wahhh, j'étais verte. Caro empirait les choses, elle n'était pas dans mon camp!

    Bref, Pascal pensait que c'était peut-être mieux qu'il tourne la page. Qu'il ne devrait plus rien attendre de moi. Et la serrant dans ses bras, il a dit combien il était heureux de l'avoir elle. Il l'a embrassée en lui disant qu'il était content qu'elle se soit montrée patiente avec lui. Que quant ça allait mal entre nous, il avait du mal à fonctionner.

    Mon sang n'a fait qu'un tour. C'était passé 1h du matin, je ne pouvais plus débarquer, sinon je l'aurai fait. Je savais que j'aurai du mal à m'endormir. Ils ont remis ça... Eurhhhh....

    Pascal lui a dit qu'il se rendait compte que ça lui avait manqué. Qu'elle lui avait manqué. Pas moi, ELLE. J’étais bouillante et je tremblais de rage. Merde, je me sentais trahie! Ses soupirs, et Pascal qui n'arrêtait pas de l'embrasser me donnait envie de lui arracher les cheveux... avec une pince à épiler. De lui arracher les lèvres pour qu'il ne puisse plus l'embrasser...

    J'ai tout coupé. Je ne voulais plus les entendre. Foutage de gueule... Ils allaient apprendre que je ne m'avoue pas facilement vaincue. J'allais lui montrer à Caro et aux autres comment je m'appelle... J'allais devoir changer de stratégie... Impossible de fermer l’œil, mon coeur tapait dans mes oreilles., et ma tête tournait à plein régime.

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