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Mer - 22 Dec.2021 - Danger!

Arhhh, je me suis sentie obligée d'accompagner Pascal à l'aéroport. On a pris sa voiture. Je déteste les adieux à l'aéroport, ça me fiche le moral dans les pompes. Je me sentais lessivée, impatiente de les voir partir du coup!

Petits pincements au coeur aussi de le voir partir avec Caro. Je n'avais pas vu sa grand-mère. Ils se sont parlés hier soir, et il ne m'avait rien dit. J'imagine que ça ne me regarde pas.

Caro voyageait en 1ère  classe avec lui. Au petit déjeuner, Pascal a prétendu que je lui manquais déjà. C'était gentil, je n'y croyais pas trop, mais j'ai souris et répliqué que lui aussi allait me manquer terriblement. Le mot "terriblement" est important, j'ai tendance à exagérer un peu, mais il adore penser qu'il allait me manquer autant.

Voilà, ils sont loin... Dans quelques instant, l'avion allait prendre son envol, et le ramener auprès des siens. J'espère que je vais vraiment lui manquer... Aussi, j'espère que cette séparation lui remettra les idées en place, et qu'il changera. Qu'il arrêtera avec ses conneries. J'espère surtout qu'il arrête de voir Natacha une fois pour toute.

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Tchoy, mon pote, a commencé à me casser les pieds vers les 20h. Il voulait peut-être de la compagnie, mais moi non. Alors, je n'ai pas ouvert et ignoré ses appels. Qu'est-ce que mon entourage est chiant! J'aime être seule, est-ce qu'il y a un truc qu'on comprend pas dans "seule"? Putain. Il est parti après 1h d'acharnement à frapper à ma porte.

Bordel, QU'ON ME FOUTE LA PAIX! J'ai cru que j'avais enfin la paix, mais non... 1h après, il était à nouveau devant la porte!

J'ai fini par ouvrir, en prétendant que je venais d'arriver. Je pensais m'en débarrasser 1h plus tard, mais même pas. Tsss, il voulait roupiller sur mon canapé. Cette fois, j'ai tenu bon; NON! Je devais (hum hum) me lever demain matin, donc, je voulais aller me coucher. J'explique... il était bizarre... et dangereux. Et j'étais pas d'humeur.

Dès qu'il a passé la porte, j'ai remarqué qu'il avait abusé de la "Coke". Je connais ses réactions. Mais là, il était parano. Il tripotait dans ma cuisine, et j'ai remarqué qu'il avait pris un couteau. Sans arrêt il montait et restait planté, à regarder dans le vide, disant qu'il y avait quelqu'un dans la maison. Clairement, ça n'allait pas dans sa tête.

Si je ne voulais pas me faire planter, on ne sait jamais, je devais le foutre dehors et vite, avant qu'il psychose, ou ait des idées de meurtre!

Il allait sans arrêt dans la cuisine prendre le couteau, et venait se rasseoir. Ou montait les escaliers et restait là, comme un robot, à écouter des voix. Il voulait encore rester sur mon canapé.

Mais oh! Je ne peux pas m'endormir avec un drogué détraqué qui dort sur mon canapé! Alors, je lui ai dis que je ne voulais pas avoir un hurluberlu qui s'imaginait voir des petits bonhommes et  entendre des voix !!!

Je lui ai refais un café, éteint la télé, et fumé une dernière clope avec lui. Il avait une tête de fou furieux, parano. Je ne le reconnaissais pas. Et je voulais qu'il dégage.

A 1h du matin, enfin, me voilà débarrassée. 2h à regarder un type qui perd la tête, qui court, qui entend des voix, qui se munit d'une couteau pour tout ça, et qui traîne dans votre appart! C'est la 3ème fois de ma vie, où j'ai senti que j'étais en danger... J'ai pensé qu'il fallait que j'évite de l'énerver.

Mais, il avait un autre couteau dans sa veste, et quant j'ai réussi à lui faire lâcher l'autre couteau, il l'a pris et garder à la main... Drôle de tête, yeux hagard... J'avais déjà croisé ce genre de regard... Je ne sais pas ce qui se passait dedans, et je préférais ne pas savoir. Un rien peut le faire perdre le contrôle ou flipper dans sa tête.

La 1ère fois, je devais avoir 12 ou 13ans, et j'ai failli me faire violer par mon cousin! JM avait le regard vide, il n'avait pas l'air conscient. J'avais réussi à m'échapper. Après, il était exclus que j'aille l'aider à l'écurie. Quant il voulait que ma frangine me remplace, j'ai refusais net. J'allais protéger ma sœur quoi qu'il m'en coûte.

La 2ème fois, c'était un de mes patrons d'apprentissage... Il y a vraiment des tarés dans ce monde... Et parfois, on a de la chance.

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