• Sam - 9 sept 2023 - On ne voulait pas de moi

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    Sam - 9 sept 2023 - On ne voulait pas de moi

    Vers les minuit, aux 1ères heures du samedi, les copains partaient de l'appart à Thomas pour aller prendre un verre au Time-Out. Envie de notre chère Miss Barbie. Clair que Pascal ne voulait pas que je l'accompagne. Il m'a demandé s'il me ramène chez moi, ou si je voulais l'attendre chez lui.

    Est-ce que c'était parce les 2 dernières soirées avec Sophie, parce qu'elle partait dimanche soir? Il avait fait beau aujourd'hui, une chaleur d'enfer, donc on était beaucoup à être sur la terrasse ou dehors sous la maisonnette ouverte du jardin. Gazebo. Et je venais de me prendre une grosse baffe.

    J'avais gardé le sourire, mais ses mots tournoyaient dans ma tête. Pace ne voulait pas que j'aille avec eux. Toujours avec le sourire, parce que Sophie était là quant il m'a fait cette proposition, je lui ai répondu, que ça tombait bien, j'étais raide, et que je préférais rentrer dormir chez moi. J'avais un truc le matin.

    Je me suis sentie mise de côté, rejetée. Pas la bienvenue. Pascal faisait tout pour faire plaisir à Sophie, à mes dépens. Ça m'a fait bizarre, surtout venant de Pascal lui-même. C'était étrange. J'avais bien fait de ne pas essayer de m'incruster. Qu'est-ce que ça aurait donné si j'avais insisté pour y aller...

    Et si j'avais voulu l'accompagner pour sortir? On se serait pris la tête devant Sophie? Pascal aurait dû me préciser qu'elle ne voulait pas de moi? Pire, qu'il ne voulait pas de moi non plus? Je me serais liquéfiée... J'aurai surement demandé pourquoi? Sophie aurait jubilé de me voir perdre mes moyens.

    L'attendre chez lui? Surement pas. Il ne voulait pas me prendre avec lui, je n'allais pas passer la soirée à l'attendre. J'avais prétendu que je devais faire le chauffeur pour une nièce le matin, donc voilà. J'espère que Barbie n'a pas vu que j'étais effondrée, bousillée que mon mec m'envoie balader.

    Peut-être qu'il a dû s'en rendre compte, parce qu'en partant, alors que Sophie s'installait devant, à ma place, il m'a arrêtée pour me demander si je ne voulais pas venir aussi. J'ai souri, mais dedans, je pleurais.

    J'ai dis que je n'en avais pas la force. Puis, demain matin, j'aurai dû me lever très tôt pour courir chercher ma nièce.

    Je suis rentrée la mort dans l'âme. Tendue, pétrifiée. C'était la 1ère fois que Pascal me sépare du groupe. La 1ère fois qu'il me fait sentir que je n'étais pas la bienvenue. J'étais mortifiée. Ça me rendait malade. Un soir de week-end, et je rentrais, la queue entre les jambes pour aller me coucher... Alors que tout mon groupe w-e sortait!

    J'avais gardé les yeux rivés sur un appartement vide presque toute la soirée, au lieu d'aller me coucher...

    Après mon départ, ils ne sont même pas tous sortis. Je pense qu'ils ont dû attendre mon départ pour s'organiser autrement. J'étais la paria dont on avait voulu se débarrasser quoi! Une partie du groupe sont descendu chez Pascal, y compris Sophie et Caro. Même quant on m'expédie, Caro est toujours la bienvenue on dirait!

    Ils naviguait entre le salon et l'extérieur. Souvent à l'extérieur. Il y en avait qui discutait parfois autour du bar de la cuisine ou vers le bar près de la cheminée, pendant qu'ils se préparaient un verre. Mais pour la plupart, ils étaient dehors. E tous cas, Paul était parmi eux, je l'ai vu passer dans le salon.

    Ils avaient l'air de bien s'amuser. Ça m'a serré le coeur de le constater. Ils souriaient, riaient, parlaient fort. Bref, une fois moi partie, ils faisaient la fête. Enfin, vers les 3h du matin, il ne restait que quelques traînes tard; Pascal, Paul, Michael, Stéphano, Caro, Link et Sophie. Ils se sont réunis à l'intérieur.

    Avec son sourire scotché d'une oreille à l'autre, Pascal était être cuit. Les visiteurs ont enfin fini par partir. Pascal et Caro chuchoter, fleurter, mais elle a fini par y aller aussi. Pascal s'est tourné vers Sophie pour lui faire un bisou avant d'aller à sa chambre. Elle a tourné la tête et le bisou à fini sur ses lèvres.

    Non contente d'avoir volé un bisou de Pascal sur les lèvres, Barbie lui a passé les bras autour du cou et a voulu l'embrasser. Mon coeur à plonger dans le vide. Ces quelques secondes peuvent paraître courts, mais c'est fou, la tête a déjà compris, et tourne à bloc; transpiration, battements affolés...

    Pascal s'est redressé, attrapé ses bras par les poignets et lui a demandé si elle avait perdu la tête. Je crois qu'elle était aussi bourrée. Jouant la femme fatale séductrice, elle lui a demandé pourquoi en continuant à s'approcher. Mais bon, il souriait toujours même s'il fronçait les sourcils. Ma pression était au plus haut.

    J'avais des bouffées de chaleur, je me suis demandée encore une fois, s'il s'était passé quelque chose entre eux dans le passé. Je tremblais un peu, j'avais peur qu'il finisse par flancher.

    Il a réussi à la tourner en direction de sa chambre, et lui a demandé d'arrêter ses conneries. Il lui a fait un petit signe de la tête.

    Dans sa chambre, il a enlever son t-shirt et allait partir se doucher. Il a hésité, puis a été fermer sa porte à clefs, doucement, sans faire de bruits. Hahhh, j'étais tellement rassurée. Question sexe, Pascal n'est pas fiable, et comme il était cuit, j'avais peur qu'il se laisse aller à accepter les avances de cette pouffe.

    Est-ce qu'elle oubliait qu'elle était amie avec Jess depuis des lustres? Moi qui pensait aller me coucher quant tout le monde est parti, parce que sinon demain, j'allais avoir la tête dans le cul. Mais, je n'arrivais pas à me résoudre à éteindre mon ordi. J'avais des palpitations. J'attendais que Pascal soit endormi.

    Barbie avait dû essayé et vu que la porte était cotée, alors elle a frappé. Ouf, Pascal était sous la douche et n'a rien entendu. Après avoir posé son oreille contre la porte, et attendu un petit moment, elle a fini par retourner dans sa chambre. J'avais encore des frissons. J'avais eu une telle frayeur...

    Après sa douche, en caleçon et marcel, Pascal est retourné à la cuisine pour boire. Je me suis tout de suite demandée s'il le faisait exprès pour croiser Sophie, pour se laisser draguer encore. De la fumée me sortait par les oreilles. Barbie était à la cuisine elle aussi. Ils parlaient trop doucement pour que je puisse écouter leurs échanges.

    Ils avaient tous les 2 le sourire. BOn, Pascal s'était mis de l'autre côté du bar, pas de son côté, côté table à manger. Chiotte, je ne pouvais pas tout voir, surtout près du frigo américain. Alors quant Sophie a contourné le bar pour aller vers Pascal, l'angoisse suivi de sueurs à commencer à me couler dans la nuque.

    Le nom de Jess a été prononcé, le mien aussi, puis Pascal a émergé. Elle l'a entouré de ses bras par derrière, mais Pascal, toujours avec le sourire, l'a gentiment détachée et est parti vers sa chambre. Une fois de plus, il s'est donné la peine de fermer la porte à clé. Couché, il ne dormait pas. Il avait les yeux ouvert, un bras derrière la tête, l'autre sur le ventre.

    On aurait dit qu'il réfléchissait, qu'il n'arrivait pas à dormir. Est-ce qu'il hésitait? Je respirais fort, tellement j'étais tendue. Il n'avait pas intérêt à faire un pas de travers, ça m'énerverait trop fort. Je ne pouvais rien faire d'autre qu'attendre, les nerfs à vif. Dans ma tête, je criais; "dors... dors... stp. dors". Ne te relève pas, sinon je te tue.

    J'ai bien pensé l'appeler pour lui couper l'herbe sous les pieds. Mais, je n'ai pas osé. Il se demanderait ce que je fais encore debout. Alors j'ai attendu en tremblotant. Pourvu qu'il ne se relève pas. Barbie est revenu toquer à sa porte. Il n'a pas répondu et est resté dans la même position sans bouger. Elle lui disant qu'ils ne feraient rien de mal, il n'est plus avec Jess...

    Pascal ne répondait pas. Elle a fini par se dire qu'il dormait et est repartie vers sa propre chambre. Pourquoi j'avais les flopettes, un nœud à l'estomac, des tremblements et tout le toutim? Parce que moi, je n'aurai pas résisté... Si j'étais un mec, je l'aurai sautée sans hésiter une seconde. Après tout, c'était elle qui s'était offerte...

    Vers midi, la tête en bouillie, j'étais chez Pascal, pains et croissants pleins les bras. En m'entendant, Pascal s'est levé. Clairement, il était cassé, fatigué. Il n'était pas ressorti de sa chambre après avoir été prendre un verre de lait. Je n'avais presque pas fermé l’œil de la nuit, scotchée à mon écran. J'avais peur que si je l'éteignais... J'étais au bord de l'hystérie!

    Pascal a jeté un oeil en direction de la chambre où dormait Sophie. Elle semblait encore dormir. Il m'a dit qu'ils s'étaient tous couché tard, et m'a demandé, avec son petit air fripon, si je ne voulais pas faire une petite sieste. J'ai souri en faisant oui de la tête. Comme j'avais à peine dormi, c'était plus que bienvenu. J'étais raide.

    Évidemment, ce n'était pas dans le but de dormir tout de suite. Ça m'a achevée, et on s'est endormi presque tout de suite après. Pas de déjeuner pour moi. Pascal m'a laissé dormir quant il s'est décidé à se lever. Ce devait être le bruit des copains qui se pointaient à la maison pour traîner dans le jardin. Je l'ai entendu se lever et me faire un bisou.

    Je suis restée au lit et ne me suis levée qu'en fin d'après-midi. Thomas avait sorti son bateau, et ils étaient au milieu du lac. Je me suis sentie un peu seule, là, sur la terrasse. Je me faisais un peu chier, je n'avais pas pris de bouquins. Alors, après m'être assurée que j'étais bien seule, j'ai fouillé dans le natel à Pascal, qu'il avait laissé à charger, sur la table de nuit.

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