• Ven - 15 mars 2024 - Laissée pour compte!

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    Ven - 15 mars 2024 - Laissée pour compte!

    Dans la voiture, en présence de Paul et Caro, Pascal m'apprend qu'il avait promis à Natacha d'être à ses côtés tout le week-end. Apparemment, elle traverse une mauvaise passe, et espérait se reposer sur son lui. Wahhh, même si je ne le montrais pas, ça m'a fait bouillir. Donc, comme d'hab. je vais me retrouver seule dans mon coin!

    Déjà qu'on ne se voit pas souvent, là, il va passer le week-end avec Natacha accroché à ses basques?

    Je n'étais pas d'accord. Et en plus, il attend qu'on soit en route pour me dire ça? Je fulminais. J'ai d'abord fermé ma gueule, parce que je ne voulais pas exploser devant les autres. On aurait été seuls, je lui aurai sauté à la gorge!!! On était déjà pratiquement à Montreux. Je lui ai demandé de me déposer à la gare. Je préférais rentrer.

    Je ne voulais pas que Caro et Paul pensent que j'étais tout le temps en train de m'énerver. Alors, je suis restée très calme, même souriante, à lui dire que c'était idem si je n'étais pas là. Et qu'il sera plus à l'aise que s'il devait culpabiliser parce que j'étais là. Pascal insistait pour que je vienne, me disant que ce n'était pas avec elle qu'il passe la nuit.

    Ce qui pour lui était suffisant? Se retrouver juste pour ronfler ensemble? No way. S'il n'avait pas envie de me voir plus que ça, c'était mieux que je vois hors de sa vue. J'ai insisté que c'était préférable pour lui, et même pour Natacha que je ne sois pas là. Derrière, silence total. J'imagine qu'ils se concentraient sur le paysage.

    Pascal a arrêté la voiture à la station d'essence sur l'autoroute, un peu avant Vevey. Il a voulu qu'on sorte discuter, vu qu'on était pas seuls. Je ne voulais pas qu'on puisse croire qu'on se disputait. Mais je faisais tout pour avoir l'air de la victime. Lui faisait des gestes, m'obligeant à le regarder, et moi je baissais les yeux sur mes pieds.

    Je répétais calmement que c'était mieux comme ça, pour lui, pour Natacha et pour moi. J'ai même sifflé vicieusement, que si c'était parce qu'il ne voulait pas dormir tout seul, ben, il y avait Caro qui dort dans notre chambre. Il ne sera pas seul. S'il voulait papoter, elle était là. D'ailleurs, il lui a toujours tout raconter, plus qu'il ne m'en disait.

    Parce que je lui laisse beaucoup de liberté, maintenant il en abuse. C'est toujours comme ça, j'aurai dû le savoir. Tu veux être gentille, tu donnes la main, et on te prend le bras...

    Et pendant qu'on y était, il pouvait me laisser à Vevey, ça sera encore mieux. De retour dans la voiture, il faisait la tête. J'ai posé ma main sur sa cuisse, pour bien montrer que je n'étais pas fâchée. Mais dedans, c'était volcanique. De la lave en fusion. J'étais folle de rage. Mais au moins comme ça, c'est lui qu'on traitera de monstre.

    Les autres comprendrais et finiront par défendre ma prise de position. En arrivant vers la gare, il a dit que j'allais lui manquer, il aime que je sois là, près de lui. Hum, ben voyons! Pour que je souffre à le voir faire des ronds de jambes pour accommoder les autres, et me laisser sécher sur la touche? Non merci, je n'en ai pas envie.

    Caro m'a rappelée une fois au chalet en rigolant. Paul lui a dit qu'il était un crétin. Pourquoi est-ce qu'il devait se mettre en 4 pour Natacha. Ce n'était pas sa responsabilité. Ni sa copine. Celle qui devait passer en 1er, c'est sa copine. Qu'il aurait dû lui dire qu'il verrait ça avec moi... N'importe quoi, mais jamais accepter.

    Paul lui a dit qu'il avait encore le culot de ne pas comprendre que je puisse préférer rester chez moi. Que Pascal avait bien de la chance que je sois si conciliante. Une autre à ma place lui aurait fait une scène mémorable, qu'il n'aurait pas volée. Qu'il n'y avait que lui pour tomber dans les pièges bidons de ces bonnes femmes.

    Pascal lui a rétorquer; qu'il pouvait parler, lui qui se mettait à 4 pattes quant il était amoureux. C'était lui qui se faisait mener par le bout du nez par Alexia par exemple. Au lieu de se rebiffer, Paul lui a demandé s'il voulait dire par là qu'il était amoureux de Natacha? Pascal a eu l'air estomaqué et  a répondu que non, c'était un exemple.

    Caro m'a dit qu'elle avait fermé sa bouche. C'était drôle de voir Paul le matraquer, et de constater que Pascal voulait passer pour un chevalier servant, se faire bien voir, et tout. Et qu'elle aurait voulu avoir le courage de lui dire, elle aussi tout comme Paul, que c'était un imbécile. C'était abusé, Natacha profitait juste de sa gentillesse...

    Quant Caro a appelé, j'étais en pleine séance de larmes. Au téléphone, j'ai fait comme si tout allait bien. Je suis très forte à ce jeux, parce que je pratique depuis des années. J'étais ravie d'entendre ce qui s'était passé une fois que j'étais loin. Ca m'a mise du baume au cœur quant j'ai su, que Pascal était, en plus de mauvais poil.

    Ha! Il aurait été de bonne humeur si j'étais là à mourir à petit feu à le voir se pavaner avec Natacha. Du coup, le voilà de mauvaise!

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