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Ven - 27 oct 2023 - Piège sexuel

La colère, la rage, ou être fâchée, on peut appeler ça comme on veut, ça couvre la déprime. Et aujourd'hui, j'étais contrariée, fâchée que ce soit Pascal qui ait décidé qu'il nous fallait mettre de la distance entre nous. On aurait presque dit que c'était ce qu'il cherchait, alors aujourd'hui, contrairement à hier, j'étais furax.

D'autant plus que d'après ce que j'avais lu dans le groupe, Pascal n'avait rien de spécial ce soir. Donc, se laisser de l'espace tombait super mal. Mais, j'étais bien trop fière pour l'appeler et lui dire que, finalement, on pouvait se voir ce soir. Pascal aurait dû se démener comme un beau diable, se battre plus pour qu'on se parle.

17h30, j'étais le nez collé à mon écran. Qu'est-ce que j'allais faire? L'appeler ou pas?

Vers les 18h30, il est arrivé avec Milano, ouais, Milan sur les talons. Celui-là commence à me les chauffer. Il se prend pour son nouveau meilleur ami? Tsss! Pace était aussi surpris de le voir déjà chez lui.

Pascal lui a demandé comment il avait fait pour aller se changer si vite. Il a rigolé. Ben, comme Pascal n'avait pas envi d'aller faire quelques brasses, il avait ses affaires, alors il s'était changé avant de quitter le boulot. Il avait organisé une petite bouffe avec Emma et sa copine, donc prêt à partir dès que Pascal serait prêt.

Pascal a réfléchi quelques secondes et lui a dit qu'il ne pouvait pas, il devait être présent en haut, pour Thomas. Milan lui a dit que ça ne changerait pas grand chose s'ils allaient manger avant et reviendraient dans la soirée.

Vers les 21h, au plus tard, ils seraient chez Thomas. Pascal a secoué la tête...

Milan a continué à insister, et Pascal a fini par capituler. Là, j'avais la moutarde au nez. L'idée qu'ils aillent manger avec celui-là et Emma, je ne pouvais pas le supporter. Je me suis jetée sur mon téléphone pour l'appeler. J'ai attendu.

Je ne pouvais pas l'appeler juste après l'avoir entendu dire qu'il sortait... Trop chelou!

Pascal est allé dans sa chambre pour aller se doucher, alors je l'ai appelé. Au moins, on pourrait se parler sans les grandes oreilles de Milan. Mince, je faisais de la jalousie sur Milan ou quoi??? Mais merde, son natel était sur la table du salon. Milan a pris le natel a Pascal, a regardé, et boutiqué dessus et reposé.

Le plouk, il n'aurait quand même pas osé effacer mon appel? Si? J'ai refait sonner et c'est parti droit sur la boîte vocale! Il a osé éteindre le natel à Pascal. Bordel de dieu! Le culot! Je piaffais d'impatience. J'espérais que Pascal regarderait son natel et réaliserait que c'était éteint. Et s'il ne voyait rien avant de partir?

Plan B, ou j'appelle Caro ou Thomas... Va pour Caro. Je ne voulais pas me ficher la honte devant Thomas ou que sa femme pète un câble à cause de moi. Puis non, Thomas c'était mieux, il est juste au dessus, parce que Caro, je me serais sentie obligée de l'inviter. Et, je ne voulais pas me prendre la tête devant elle.

Une fois que Pascal était habillé, j'ai appelé Thomas. Au cas où il ne répondait pas, j'avais l'option de Caro. Thomas est aussitôt descendu pour dire à Pascal que j'essayais de le joindre. Pascal a alors vu que son natel était éteint. Milan faisait l’innocent. Thomas lui a demandé où il allait comme ça, il ne montait pas?

Pascal dès qu'il a allumé son natel, j'ai rappelé avant même qu'il n'ait le temps de composer mon numéro. Je lui ai proposé qu'on se voit, que j'étais d'accord avec lui, on devait crever l'abcès. Il a paru enchanté. Je n'étais pas du tout préparée à discuter, d'autant plus que je ne savais plus ce qui m'avait autant fâchée.

Je n'étais même pas prête à sortir. J'allais devoir mettre le turbo pour arriver chez lui au plus vite. Quand même, j'étais assez fière de moi; coup de balai pour Emma et Milan. Hihihi. Pendant que je me changeais, j'entendais Milan essayé de le faire changer d'avis. Il lui demandait si ça valait la peine de flinguer sa soirée à se disputer.

Je me rappelle juste que Pascal a dû sortir un truc genre; c'était mieux que de se faire la gueule. Milan lui a dit que ça m'aurait donné une bonne leçon s'il avait refusé. Caro, qui venait de pointer le bout de son nez, trouvait que Pascal avait raison de tout faire pour arranger les choses. C'était mieux que d'envenimer les choses.

Milan lui a balancé que, c'était bien une idée de bonne femme ça. Milan et Caro étaient encore là quant je suis arrivée. Ça m'a énervée, mais je n'ai rien montré, parce que Pascal les a expédié en haut. Milan a voulu taper l'incruste en proposant qu'on prenne un verre ensemble, tous les 4 avant de monter chez Thom.

Wow, dès qu'on était seuls, Pascal m'a prise dans ses bras. C'était donc ça son truc pour éviter la dispute. Il devait savoir que ça me faisait fondre et que du coup, j'oubliais tout. Mais pas ce soir. Mais, est-ce que je devais faire semblant, pour qu'il continue de faire ce petit "prise dans les bras"? Ce serait rassurant pour lui, non?

Alors j'ai jouer le jeu de la tête vide totalement sous son carme. Arhhh, quant il pose ses beaux yeux verts sur moi comme ça, je frétille, mon cerveau se vide, et je n'ai plus envie de batailler. Je l'ai laissé m'embrasser, et ce con de Milan est descendu, sous prétexte qu'il venait prendre des glaçons. Non mais...

Pascal a été l'aider, pendant que je restais les bras ballants à les regarder. Je n'oubliais pas que cet abruti avait éteint le natel de mon mec. Milan était un ennemi qui essayait de nous séparer. Je n'allais pas le laisser gagner, c'est sûr. Une fois qu'il a tourné les talons, Pascal a verrouillé les portes avec sa télécommande.

En me serrant contre lui, il m'a demandé si on pouvait ne pas faire la guerre tout de suite. La petite flamme qui avait allumé ses prunelles me laissait deviner qu'il avait autre chose en tête. Une autre cartouche pour effacer ma mémoire. Il proposait qu'on fasse 1 saut chez Thomas et qu'on en discuter après ça.

J'ai joué mon rôle de bécasse et j'ai fait oui de la tête. Sa bouche et ses mains m'ont tout de suite prouvé que j'avais vu juste, il avait bien autre chose en tête. 1h plus tard, j'étais repus, raide, avec la furieuse envie de juste rester au lit. Je n'avais aucune envie d'un bain de foule et me taper toute la clique.

Avec un petit sourire coquin, Pascal l'a aussitôt compris. Après de petits bisous dans le cou, alors que je frissonnais comme un petit poisson, il m'a dit que je pouvais rester là si je voulais. Il devait faire acte de présence en haut, qu'il ne ferait pas long. J'ai fait oui de la tête et je me suis écroulée dans les coussins.

Mais, je ne devais pas m'endormir, sinon, j'étais foutu. Je me suis alors traînée jusqu'à la douche. En ressortant, Caro était là, assise sur le coin du lit à m'attendre. Elle a demandé sans tourner autour du pot si on avait fait l'amour. Elle m'enviait. Comme Pascal était monté tout seul, elle s'était dit qu'elle pouvait venir me tenir compagnie.

Caro a commencé à tourner autour du pot, mais je savais où elle voulait en venir; elle voulait qu'on passe la soirée ensemble tous les 3 comme on le faisait souvent. Wah, je ne suis pas si bête, j'avais très bien compris, mais, je lui ai dis que Pascal et moi devons discuter. Il y avait des choses qu'on devait régler.

Sans perdre le nord, elle m'a demandé si j'avais vraiment envie de gâcher mes moments avec lui, et si je ne pouvais pas attendre demain? Elle avait sans doute raison. Je voulais effacer qui que ce soit qui sillonnait autour de Pascal. Lui rappeler pourquoi on allait bien ensemble, que personne ne pouvait me remplacer.

Et en jetant un regard sur Caro, je me suis dis que je pouvais l'utiliser pour lui rappeler ce qui nous liait. Clair qu'après une nuit avec nous 2, Milan pouvait toujours manigancer ce qu'il voulait, il ne pourra pas me battre. Même Emma ne pourra rien faire dans l'immédiat. Pascal serait complètement sous notre influence.

Sans tourner autour du pot, j'ai demandé à Caro si j'avais bien compris; "tu voudrais passer la nuit ici, avec nous, tous les 3, c'est ça?". Caro a rougi et ça m'a fait rire. Je voulais la charrier un peu, alors j'ai rajouter; "tu veux que je laisse mon homme te baiser, et tout ça devant mes yeux, tu rigoles ou quoi? Tu crois que ça m'emballe?".

Elle est devenue encore plus rouge et s'est mise à bafouiller, en disant que ce n'était pas comme ça, qu'elle enviait notre relation, qu'elle aurait aimé être avec nous... J'ai arrêter son calvaire en éclatant de rire et en lui disant que c'était une blague, je voulais juste la charier un peu, que je préférais qu'elle soit "cash".

Soulagée, elle a rigolé, me disant que c'était un peu méchant. Alors sans détourner les yeux, elle a dit que oui, elle aimerait bien passer la nuit ici. Et oui, elle avait envie de baiser avec Pascal. Avant, Caro m'a proposé de monter le chauffer un peu. J'ai accepté pour dire bonjour, elle pourra faire ce qu'elle veut quant je descends.

Pascal n'est pas resté longtemps après mon départ. Caro l'a suivi, et en haut des escaliers, elle s'est jetée sur lui. Il a essayé de la repousser, parce que j'étais en bas. Mais Caro ne s'est pas démontée, et a descendu les escaliers. Pascal s'est précipité pour l'arrêter, et lui demander de partir, parce que j'étais là.

Sur la pointe des pieds, lui volant un baiser langoureux, elle s'est mise à se déshabiller tout en s'accrochant à lui. Pascal lui a chuchoté que c'était préférable qu'elle rentre chez elle. Elle s'est collée à lui, et il l'a embrassée, lui répétant de partir. Il a voulu la repousser, mais elle avait déjà ouvert la porte de la chambre.

Pas besoin d'être devin pour savoir qu'il était chaud, vu le renflement sous son pantalon, mais embarrassé à cause de moi. Si je n'avais pas été là, il l'aurait déjà renversée sur le canapé. En relevant légèrement sa jupe, Caro a fait glisser son string avant de sauter dans le lit à côté de moi. Pascal s'est mordillé le coin de sa lèvre inférieur...

Il a compris. Pourquoi pas. Il n'allait pas se priver d''une nuit de plaisir...

Pascal était pris au piège de ses 2 femmes, excité sachant ce qu'on avait derrière la tête. Il nous a fait 1 signe qui nous demandait d'attendre 1mn et il a été verrouiller les portes. On l'a pris dans nos filets pour lui infliger une douce torture. Il hésitait par qui commencer, et j'ai laissé la priorité à Caro... C'était son idée.

De plus, je l'avais déjà eu avant, donc avant elle. Et elle savait y faire. Elle l'a vampirisé, l'attirait vers elle sans honte. Elle l'a poussé sur le lit et s'est mise sur lui en tirant sur sa braguette. Il a souri avant de la renverser sur le lit. Il est entré en elle d'un coup. Caro a poussé un petit cri, lui a tendu ses lèvres avant de renverser la tête en arrière.

Je ne le quittais pas des yeux. Après l'avoir embrassée tout en la chevauchant, je me suis penchée pour l'embrasser à mon tour. J'ai promené ma main sur ses seins, jusque vers le bas de son ventre. Je la sentais frissonner au bord de l'extase. Pascal a tressailli avant de s'emparer de ma bouche.

Avant qu'elle n’atteigne son 1er orgasme, Pascal s'est tourné vers moi, la laissant sur sa faim, mais pas pour longtemps... Ça me plaisait qu'il tombe dans mon piège. Ça me plaisait de le voir prendre son pied, et ce soir, il allait être gâté. Ça me plaisait de lui rappeler qu'on était pas comme tous les couples. On était différent.

Après avoir batifoler des heures, Pascal étendu, une tête sur chaque bras, a murmuré dans un souffle, qu'il nous aimais; "Je t'aime Jane, et je t'aime Caro. Je vous aime toutes les 2 très fort". Ça sortait du coeur, ça me faisait trop plaisir. Je ne m'attendais pas à ce qu'il nous sorte quelque chose comme ça. Je l'adore.

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