• vendredi, 22 janvier 2010

    Comme Pascal regardait sans arrêt son natel, Thomas lui a demandé s'il attendait un appel de Caroline et s'il avait prévu d'aller la rejoindre. Il a eu un petit rire; "Peuhhh, sûrement pas". Pascal espérait un appel de ma part. Il n'avait pas eu beaucoup de nouvelles dernièrement. Il trouvait que depuis Nouvel An, on semblait s'éloigner l'un de l'autre. Il avait peur que ce soit dû à ce qui s'était passé avec Caroline, même si je lui avais dit que c'était à cause de la présence de mon neveu. Mais c'était vendredi soir, et il avait espoir que je finirait par l'appeler ou peut-être que je passerais...

    Thomas lui a demandé s'il avait des sentiments pour Caroline, s'il était amoureux d'elle? S'il ne pensait pas, qu'en fin de compte, que Caroline lui correspondait mieux que moi? J'étais au bord de l'évanouissement, il m'était beaucoup trop de temps à répondre. Il réfléchissait.

    • Est-ce que tu n'es pas un peu amoureux de Caroline?
    • Non, je ne pense pas. C'est pas toujours facile de savoir où j'en suis... mais, je suis amoureux de Jane. C'est bête à dire après tout ça, mais je l'ai dans la peau. (Il a eu un petit rire) Elle seule à l'art d'occuper toutes mes pensées...

    Owwwwhhh, je l'adore aussi. Iiiik, ça y est, je retombais dans le "bébête". C'est vrai que ça fait du bien d'entendre ça. Ça me fait presque oublier tout le reste. En fait non, ÇA me fait oublier tout le reste. L'essentiel, c'était qu'il m'aimait toujours, le reste, je m'en tape le coquillage parterre.

    Il aimait mon côté timide, réservée. Ma façon de ne pas me laisser si facilement approcher, que je n'avais pas besoin de me faire draguer par tout ce qui bouge pour me sentir vivante. Il pensait que j'étais sûr de moi (aïe-aïe) et il trouvait mon calme et assurance sexy (hou la la... faux!).

    • En fait, si on veut, elle t'a donné carte blanche pour la tromper quoi?
    • Heu, non, pas du tout. L'empêche, quant ta copine te jette dans les bras d'une autre, est-ce que ça veut dire qu'elle t'aime vraiment? Ou au contraire, elle ne t'aime pas tant que ça???

    Glups! Je vois que je n'étais pas la seule à me torturer la tête!!!!

    Et Thomas lui a enfin posé la question cruciale; il a voulu savoir si Pascal avait recouché avec Caroline depuis ce fameux week-end? Par exemple, le week-end passé, puisque je n'étais pas là et qu'ils avaient partagé la même chambre? Thomas se demandait s'il m'en avait parlé?

    Oups... Pascal mettait encore un peu trop de temps à réfléchir....

    Pascal a avoué à Thomas avoir couché avec Caroline ce week-end du petit Nouvel An, que ça avait été difficile de résister. Il avait commis une erreur, et priait pour que je ne l'apprenne pas. Ça le rendait nerveux et il avait peur que Caroline m'en parle. Ça l'avait rendu nerveux de nous voir parler ensemble. Il avait eu chaud. Et il a continué en disant, que... d'après Caroline...

    "D'après Caroline" grrrr... Alors il en avait parlé avec elle? Ça me chauffait que Pascal complote avec elle pour me cacher des choses. Je suis sûre qu'Alexia savait, donc Layne, donc... tout le monde le saura avant moi! Ça me chauffait vraiment. Donc, d'après Caroline, je m'en doutais. Lui se dit que depuis, je ne lui avais pas vraiment fait la tête, donc tout va bien. Par contre, il n'oserait pas me l'avouer, sauf si je lui posait directement la question. Et là encore, il pense qu'il risque de devoir me mentir.

    J'ai sursauté intérieurement quant il a dit que de ne pas avoir le droit de la toucher, en quelque sorte, titillait son envi d'elle!

    Glups. C'est vrai qu'il n'y a rien de pire que les interdictions pour donner l'envie de justement briser ces mêmes interdits. Merde, je ne savais pas où j'avais mis les pieds, mais il allait falloir que je réfléchisse sérieusement. Peut-être qu'il fallait que je sois plus souple pour que ces envies disparaissent?? Pfffou!

    Enfin, Thomas a voulu savoir comment c'était de revoir Caroline le lundi matin après un week-end aussi... bouillant!

    Pascal a dit que c'était étrange. En se voyant, ils s'étaient souri parce qu'ils partageaient un petit secret. Que ça lui arrivait depuis, de penser à elle autrement. Que franchement, ce serait facile de sauter le pas et se retrouver vite fait dans des tonnes d'endroits, que ce serait facile d'engager une aventure en douce; dans le bureau, les archives, les toilettes... Les endroits ne manquaient pas! Non, il ne pouvait pas me faire un truc pareil. Mais, il y pensait parfois, et il faut dire que Caroline le titillait sans arrêt, c'était dur, surtout quant il passait des jours sans me voir. (Aïe!)

    C'était clair que malgré ses sentiments, il se sentait attiré par une autre fille. Ça l'avait un peu troublé au début, puis il s'était dit qu'il n'y avait rien d'anormal à être attiré par d'autres filles. Clairement, il ne pourrait pas me dire ça sans me blesser.

    Mince... ça me blessait, heureusement qu'il ne savait pas que j'entendais tout! En tous cas, on peut pas dire que je n'avais pas la monnaie de ma pièce. Je voulais savoir, ben voilà, je sais!

    • Mais tu l'as dit toi-même, tu éprouve quelque chose pour Caroline. Peut-être que Jane avait peur de te perdre, assez pour proposer et accepter n'importe quoi. Tu crois pas plutôt qu'elle se doute de tes sentiments pour Caroline? Et que par son geste, elle a préféré ça plutôt que de te perdre? Je suis juste curieux. Comment est-ce que tu peux te taper une autre nana, en plus, sous les yeux de celle que tu dis aimer?

    Pascal n'y avait pas pensé sur le moment, après il avait eu peur que ça gâche tout entre nous, mais il avait l'impression que ça n'avait rien changé. J'étais toujours la même, toujours aussi tendre, adorable (hihihi, il m'a tartinée de compliments).

    • Elle doit savoir combien je l'aime... Les seins à Caroline sont froids et les pointes sont un peu bizarres, ceux de Jane sont chauds et... J'aime carrément faire l'amour avec Jane... Zut, elle me manque, j'ai envi de la voir à tel point que ça me rend malade.

    Son natel a sonné, message (de Caroline)... Pascal a regardé l'heure... Passé minuit...

    • Je pense que c'est foutu pour ce soir. Si elle devait m'appeler, elle l'aurait déjà fait. Je me demande ce qu'elle fait...
    • Donc... Tu va aller rejoindre Caro?
    • Certainement pas!

    Puis Thomas a eu une réflexion qui m'a fait sursauté; "Elle est peut-être plus proche que tu ne le pense!" Ça le faisait sourire. Hum... Est-ce qu'il s'attendait à ce que je sorte de ma cachette? Non, sûrement pas. Je ne voudrais pas que Pascal se sente mal de savoir que j'avais tout entendu.

    Thomas a proposé à Pascal de l'accompagner prendre un verre dehors, mais Pascal n'en avait pas envi. Ils ont discuté de comment ils s'organisaient le lendemain pour le match, puis son natel a encore sonné, c'était Caroline encore. Pascal a répondu, et il est rentré chez lui.

    Thomas est venu me rejoindre dans sa chambre et on a discuté de ce que j'avais entendu. On est d'accord, Pascal ne devra jamais le savoir. Thomas avait par moment oublié ma présence et s'en excusait. Tout en discutant, Thomas s'est changé devant moi sans aucune gêne. Wowh! Il me proposait de l'accompagner, mais je ne voyais pas comment sortir d'ici pour l'instant en toute discrétion et j'avais envie d'aller vers Pascal. Ça, il s'en doutait.

    Après son départ, je suis descendue sur la pointe des pieds les quelques marches qui séparaient les 2 apparts. Pascal était vautré sur le canapé, son natel dans une main, la télécommande de la télé dans l'autre. Il zappait tout en parlant avec Caroline..

    Je n'allais pas revenir sur ce que j'avais entendu. Je savais ce que je voulais savoir. Ce qui était sûr, c'est que je ne ferais rien pour l'éloigner de Caro!

    J'avais décidé de rentrer chez moi, toute cette histoire me mettait trop la pression, j'avais besoin de calme, mais impossible de résister à l'envie de le voir. Je lui ai envoyé un message pour lui dire que j'étais de sortie. Ça m'a impressionnée de voir Pascal se dépêcher de raccrocher et courir se changer, lui qui ne voulait pas sortir. J'ai filé rejoindre Thomas.

    Pascal est arrivé peut-être 10mn après moi. Manque de bol, Caroline était déjà là. On a quand même passé une chouette soirée.

    Caroline, comme à son habitude est venue se coller à Pascal. Je n'ai rien dit. Tout n'était-il pas rentré dans l'ordre? Ce n'était plus la guerre entre Caro et moi, mais on n'était pas obligée de se parler non plus. Tout de même, Caro faisait tout pour qu'on se rapproche, je m'en rendais compte, mais je ne faisais rien pour l'aider. Pascal lui parlait, mais il essayait aussi de l'éviter. Hum... après tout, ils s'étaient parlé longuement au téléphone!!

    Thomas a passé le temps qu'on est resté là-bas à me faire les yeux doux. C'est vrai que notre petit secret nous rapprochait encore plus. J'ai remarqué que Pascal nous observait du coin de l'œil, je crois que ça le dérangeait un peu. Paul aussi faisait tout pour attirer l'attention et monopoliser la conversation, mais j'avais toujours été plus proche de Thomas que de Paul.

    En rentrant, Pascal m'a fait une petite crise de jalousie... C'était amusant. Je ne lui en veux pas, au contraire, je trouve ça même adorable. Il fallait juste que ça ne devienne pas une habitude! Hihihi, j'étais la seule à avoir le droit de faire une crise!

    De savoir ce qu'il en était me rendait plus calme...

    * * * * * *
    ------ La vérité toute nue! - 22.jan.10.ven - (022...2/2) -----


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  • Vendredi ;  22 janvier 2010

    En rentrant, Pascal avait été prendre une douche et se changer. Thomas et moi avons discuté un petit moment, et ensuite, il a appelé Pascal pour lui demander de passer manger avec lui. Pascal était surpris que Thomas n'ait pas, comme à son habitude, organisé un truc et qu'il n'ait pas tout un tas de gens chez lui. Pascal était monté en training. Il n'avait pas envi de sortir? Thomas avait commandé des pizzas à domicile. Ils avaient à peine commencé à discuter que Caroline a appelé Pascal sur son natel.

    Caroline voulait savoir ce qu'il faisait, s'il sortait et tout. Pascal lui a dit qu'il mangeait avec Thomas, qu'il ne savait pas encore ce qu'ils faisaient. Elle a dû lui demander si Thomas faisait une fête chez lui, parce que Pascal lui a dit qu'ils n'étaient que les 2, il n'y avait pas de pré-soirée. Puis il a demandé à Thomas ce qu'il pensait faire plus tard. Je ne sais pas ce que Caroline lui a dit, mais il a ri. Il lui parlait gentiment, comme à une amie. Je n'entendais rien de vraiment... intime ou câlinou... dans sa voix. Je n'ai pas pu détecté s'ils se donnaient rendez-vous plus tard ou quoi.

    Thomas en a profité pour lancer le sujet sur ses relations avec Caroline. Finalement, son coup de fils était tombé à pic, cela paraissait absolument naturel de venir sur le sujet du week-end de Nouvel An et de Caroline... C'était top.

    Thomas a commencé par lui demander comment je prenais les choses depuis notre retour après les fêtes? Si vraiment j'avais eu un truc perso le week-end suivant ou, peut-être je n'avais pas voulu monter, ou encore, Pascal n'avait pas voulu que je vienne pour être un peu seul avec Caroline?

    Pascal lui a expliqué que j'avais un de mes neveux à la maison et que je ne voulais pas qu'il me voit sortir sans arrêt, comme sa maman, à traîner dans les bars ou les boîtes. Ni qu'il m'appelle, parce que je ne voulais pas être tout le temps planté au téléphone avec des mecs comme la mère de mon neveu. Je voulais donner une image d'une tante, comme un gamin peut se le représenter.

    Pascal était un peu désarçonné par ça. Il ne comprenait pas et avait l'impression que j'avais honte de lui.

    Thomas a ri. Il l'a taquiné un peu en lui, Thomas, pouvait m'appeler quant il voulait. Il y avait peu de chance que je rougisse à l'autre bout du fils comme quant je reçois un appel de Pascal...

    Puis Thomas a été dans le vif du sujet; il a voulu savoir comment c'était? Comment ça c'était passé? Si c'était vraiment moi qui lui a fait une telle proposition? Ou si c'était lui qui l'avait voulu? Si on en avait parlé depuis, etc. Pascal n'avait pas tellement envi de parler de ça, mais Thomas a longuement insisté, et finalement Pascal s'est mis à table.

    Pascal lui a dit qu'on en avait pas reparlé. Je le voulais, mais il se sentait embarrassé d'en parler avec moi. D'ailleurs, il lui a raconté ma sortie d'hier; "je voulais avoir le droit de lui faire une scène si je voulais". Il avait un peu peur que je lui en veuille. J'avais peut-être espéré qu'il refuse et tout, mais voilà, c'était trop tard.

    Thomas lui a demandé ce qu'il ressentait pour Caroline. Mon cœur s'est arrêté de battre pendant une petite seconde.

    • Je peux pas le nier, Caroline me plaît beaucoup, j'aime ses formes généreuses tout comme Jane. Elle a presque autant de poitrine que Jane! C'est assez difficile de résister à une fille qui te plaît et qui te fait sans arrêt du rentre dedans!!!

    Glups! Mal au bide moi... Une fois lancé, Pascal parlait sans retenue...

    En confidence, Pascal lui a dit qu'il en avait vraiment eu envi. Quant je lui en avais parlé au début, il avait pensé que je blaguais, que je me foutais de sa gueule. Il n'avait pas pris ça au sérieux.

    Il lui a raconté que Caroline était venu le retrouvé dans notre chambre.
     Il avait été un peu fatigué et s'était presque endormi, mais du coup, ça l'avait réveillé. Je lui avais promis une surprise, mais il ne s'attendait pas à ça! Il avait failli couché avec elle à ce moment là, mais, il l'avait remballé en pensant que je le testais. Ça l'avait un peu fâché

    Donc, c'était pour ça qu'il l'avait repoussée!!!!!! Pas parce qu'il en avait pas envi...

    Puis, j'en avais encore reparlé, et il a compris que je ne le testais pas, que j'étais sérieuse. A partir de ce moment là, il n'avait pensé qu'à ça. L'idée était même plutôt existante. Il ne s'était pas fait prier après ça.

    Il n'avait jamais couché avec Caroline avant ça. Elle n'avait pas voulu sachant qu'il avait encore des sentiments pour quelqu'un d'autre. Elle avait voulu attendre, et que s'il se passait quelque chose, c'est qu'il avait envi d'être avec elle, et qu'il n'avait plus de sentiments pour moi. Alors il ne s'était rien passé.

    • Hein? Tu te fou de ma gueule?
    • Non, je te promets. Quant on sortait ensemble, on a fricoté bien sûr, mais elle n'avait pas voulu aller plus loin tant que je n'étais pas sûr de mes sentiments pour elle. Elle savait que j'aimais toujours Jane. Alors on l'a jamais fait.
    • Ben ça c'est trop fort!

    C'était la 1ère fois qu'ils couchaient ensemble? Hhhéééé, quoi? La 1ère fois? Ça, je n'arrivais pas à en croire mes oreilles! Mince alors... oui mais... Non, ça n'aurait rien changé... Je l'aurais quand même proposé, même si je l'avais su... Probablement, plutôt deux fois qu'une! Je comprenais mieux le désespoir dans le regard de Caroline quant je l'avais croisée dans les toilettes ce soir là.

    Ça l'avait excité à l'idée que j'étais d'accord. Il lui a raconté que j'avais laissé un mot pour dire que je les rejoindrais plus tard. Il était content que je ne sois pas là. En fait, il ne sait pas si ça l'aurait bloqué ou pas.

    Ça m'a fait un peu mal de l'entendre dire qu'il n'aurait pas pu m'attendre même s'il avait voulu, il n'avait pas pu se retenir. Après, il s'était senti un peu coupable, parce que j'avais insisté que je voulais être là, mais après tout, je lui avais laissé un mot pour dire que je venais plus tard, et en avait déduit que je ne voulais pas être là.

    • Et si elle avait été là? Si, sans que tu le sache, elle était là?

    Pascal avait semblé un peu désarçonné. Il était persuadé que je n'étais pas là et avait préféré ça comme ça, même si quelque part, c'était une petite trahison. Il se rendait compte que ça avait été un peu égoïste de sa part. Quand même, il pensait sérieusement que j'avais préféré les laisser seul.

    • C'était excitant de toucher à une autre fille que sa copine. C'était vraiment excitant, palpitant. C'était chaud. C'était vraiment cool. Caroline était heureuse ce soir là. Elle m'attire beaucoup. Je crois qu'elle me plaît plus qu'avant... Je sais pas, c'est bizarre... Je crois qu'elle a un peu changé... Ou c'est moi?

    Aoutch!!!! J'avais peut-être fait une connerie??? Mince, de l'entendre de sa bouche me faisait mal au bide. J'avais des sueurs froides. Il y avait quand même des trucs qu'il ne pouvait pas faire avec une fille qui n'était pas sa copine et il a raconté à Thomas qui n'avait pas pu aller plus loin que son nombril.

    A la question, s'il aurait envi de recommencé, pas de doute; Oui. Ça lui avait plu. Peut-être le danger? Peut-être le risque? Il se doutait que ça n'avait pas dû être facile pour moi de même l'envisager ou le proposer ou même d'être là, mais il se demandait si ce n'était pas ça, sadiquement, qui rendait les choses aussi hot!!! Ou peut-être le fait de savoir qu'il pouvait couché avec une autre fille sans risquer de perdre sa copine?

    Le rat des bois... savoir que ça pouvait me faire souffrir lui procurait du plaisir? Sadique!

    Avoir 2 nanas, c'était... pas mal. Il utilisait beaucoup le mot "palpitant". Pascal a reconnu qu'il avait même pensé que ce serait chouette de sortir avec 2 nanas, ça ne le gênerait pas finalement, de sortir avec nous 2!!!!!! Alors là, ça m'a scié les pattes!

    ...... suite


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  • Jeudi, 21 janvier 2010

    Je suis assez courageuse dans beaucoup de domaine, mais quant il s'agit de ma relation de couple, là, je pêche; je suis d'une lâcheté totalement lamentable. Ce soir pourtant, j'avais décidé de parler avec Pascal.

    • Depuis Nouvel An, on a jamais reparlé des événements, et moi j'en ai envie. Je veux avoir le droit de te poser tous pleins de questions, avoir le droit de te faire une scène aussi si j'en ai envie. Ça ne veut pas dire que je regrette ce qui c'est passé. En fait, si c'était à refaire, je recommencerais... Peut-être par la sauna en 1er...

    Pascal me regardait avec les sourcils légèrement froncés. Il avait certainement voulu me dire qu'il ne voulait pas en parler, mais il n'a pas osé. Heureusement.

    Mal à l'aise, il m'a demandé si on pouvait remettre ça à plus tard, il avait un truc avec Jess ce soir. Il ressortait. Pascal proposait d'attendre son retour, et qu'on prendrait le temps de parler.

    Pfff, attendre des heures plantée chez lui, non.

    Ça tombait hyper mal ce soir, et Pascal travaillait le lendemain. Apparemment, il ne s'attendait pas à me voir ce soir, et s'était donc arranger pour voir Jess ce soir, pour être libre le vendredi soir. Il n'était rentré que pour se changer.

    Je ne sais pas comment, mais j'ai réalisé qu'il n'avait pas prévu de rentrer dormir à la maison, à moins qu'il y soit obligé, sachant que je l'y attendais. Pour vérifier mon doute, je lui ai posé la question; et effectivement, Pascal pensait passer la nuit chez ses parents.

    D'accorrrrrd! Je tombais donc comme un cheveux sur la soupe.

    Après avoir voulu malicieusement l'obliger à rentrer, j'ai préféré battre en retraite. Après tout, ça me permettrait de mieux me préparer et revoir mon journal pour faire une liste de tout ce que je voudrais savoir. Et demander de l'aide à Thomas...

    Dès que Pascal a tourné les talons, j'ai appelé Thomas, pour savoir si lui aussi, allait chez ses parents. Non. J'avais pensé demander de l'aide à Paul, mais Paul refuserait sûrement, et pire, il irait droit tout dire à Pascal. Je pensais avoir plus de chance avec Thomas.

    Puisque Pascal pensait que c'était plus facile de parler des événements du Nouvel An avec un copain qu'avec sa copine, il me fallait l'aide d'un de ses plus proche copain, et Thomas semblait être le meilleur choix.

    Après des heures de discussions, Thomas a fini par accepté. Bingo!

    Thomas n'en avait pas vraiment parlé avec Pascal, et il était tout aussi curieux de connaître vraiment ses sentiments. Toutefois, s'il le faisait, on était d'accord, Pascal ne devra jamais le savoir. Il pourrait le prendre pour une trahison et cela pourrait mettre leur longue amitié fraternelle en péril.

    Après avoir mis les choses au point, je suis rentrée, soulagée.

    * * * * * *
    ------ Besoin de l'aide de Thomas! - (021) - 21.jan.10.jeudi ------


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  • Lundi, 18 janvier 2010

    Aujourd'hui, j'avais la "flegmengite aiguë" alors j'ai larvé la journée entière. Le soir j'avais, comme d'hab mon souper de famille. Et je ne pouvais pas y couper! Je crois que tant que mon neveu sera chez moi, il faudrait que je trouve le moyen d'utiliser mes lundis soirs pour voir Pascal!!


    mardi, 19 janvier 2010

    Mince, j'avais envie de voir Pascal... mais pas possible. Quant j'ai appelé à son bureau un peu avant midi, c'est sa secrétaire qui m'a répondu. Il était en réunion. Elle lui laissait le message et il m'appellerait après. J'aurai pu laisser un message sur sa boîte vocale.

    Le soir, il avait l'entraînement et me proposait de passer après chez lui, alors j'ai accepté.

    J'avais accepté un peu vite. J'ai changé d'avis. Je me doutais que Caro avait été à son entraînement, et qu'il allait certainement la ramener chez elle avant de rentrer. J'ai attendu qu'il soit chez lui et qu'il m'envoie un message pour savoir si j'arrivais bientôt, avant de lui dire que je ne viendrais pas.

    Mon neveu étant à la maison, je ne pouvais pas sortir.

    J'avais pensé renouer avec Layne qui n'avait pas arrêter de me relancer. Si j'étais sortie, j'aurai certainement vu Layne plutôt. J'avais aussi une petite idée derrière la tête! Une petite idée qui pourrait m'aider à répondre à toutes mes questions... mais il me fallait de l'aide...


    mercredi, 20 janvier 2010;

    Rien fait de spécial de la journée. J'ai essayé de commencer la toile pour mon frère, mais c'est la page blanche. Mon bébé ne va pas trop bien et ça m'inquiète un peu. Je n'ai pas voulu avertir Mathieu, je ne voulais pas qu'il se fasse du soucis.

    Quant je dis que ça m'inquiète un peu, je minimise ce que je ressens; en fait je m'inquiète à mort. Je balise. Je sais qu'il va avoir 16ans, il est vieux, et chaque pas de travers me fait trembler de peur. Je devine, je sais qu'il ne passera pas l'année, mais je le voudrais tellement...

    Passé la soirée avec Marie à faire les rideaux pour David. Elle me les fait gratuitement, alors, je peux lui tenir compagnie, c'est la moindre des choses. J'ai appelé ma sœur pour savoir où ça en était pour son appart. Toujours rien de précis. Elle ne sait pas si elle déménage ce week-end ou pas.

    Carmine, lui, est toujours en prison. Il a certainement des tas d'autres choses à se reprocher! D'habitude en Suisse, comme dans la plupart du monde, tu peux agresser les gens, surtout les femmes, et même les liquider, sans faire une minute de prison!!! Le pire, c'est qu'il croit que les choses ne sont pas terminés entre eux... Chaque semaine, il donne des messages à son fils, Lucas, pour elle!

    Y en a qui doute de rien!!!

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    ------ Pas de news, pas vu - (019) - mar.19.jan.10 ------


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  • Dimanche - 17 janvier 2010

    Pascal m'avait envoyé un message pour me demander si on pouvait se voir, qu'on pourrait au moins passer la journée ensemble... sans se disputer? Ou si on se disputait, tant pis, au moins on pouvait être ensemble... Après avoir tourné en rond à essayer de me convaincre de ne pas le voir... Après tout, il n'avait pas tenté de me retenir, ce qui ajoutait à ma colère... Il aurait dû.

    Folie furieuse, je n'ai pas pu résister, et pourtant j'étais encore fâchée.

    Pascal était planté sur le canapé devant la télé, son natel à porté de bras quant j'ai débarqué chez lui. Paul et Thomas était aussi chez lui. Comme il était chou aïe. J'avais trop envie de le voir, je n'avais pas envie qu'on passe le peu de temps qu'on avait à se disputer.

    Il a voulu reparlé d'hier soir, mais je n'y tenais pas, ça aurait mal fini autrement.

    Caroline continuait à le harceler au téléphone, mais il ne répondait pas. Elle était vraiment tenace et avait du culot! On a passé l'après-midi devant la télé. Je ne voulait pas le laissé me toucher, je n'en avais pas envie, parce que l'air de rien, j'étais quand même fâchée contre lui et la soirée d'hier était encore trop présente dans ma tête. Mais bon, c'était de la théorie, j'ai craqué, pfff, nul.

    Quant on en a reparlé, je me suis contredite de manière grandiose en lui disant que sa manière d'être avec Caro ne me dérangeait pas, je trouvais normal qu'il soit gentil avec elle, ça je m'en foutais (pffffou, mensonge éhontée), mais que j'avais l'impression que ça ne lui disait rien de me voir ces temps-ci. Il a bien sûr dit que ce n'était pas vrai, que lui aussi avait l'impression que je ne voulais pas vraiment le voir non plus.

    Je suis partie de chez lui avec le cœur battant furieusement, la tête dans les nuages. Mince, je l'adore quoi qu'il fasse, je l'adore. Je me détestais d'être si faible, d'avoir craqué, même d'avoir passé la journée avec lui, j'étais toujours fâchée, Pascal le savait, mais voilà, je l'adore trop fort.

    C'était vraiment trop nul de baisser ma garde, Pascal allait penser que tout baigne, ce n'était pas ce que je voulais. Il fallait que je le sorte de ma tête... Je ne connaissais qu'un moyen pour ça, changer de train, regarder ailleurs!

    Vers les 18h, je suis rentrée. Mon neveu allait certainement rentré sous peu, je voulais être à la maison avant et en training comme si je n'avais pas quitté la maison. C'est dingue que je me comporte parfois comme une petite fille prise en faute! Mais je me confortais à l'idée que je me comportais que comme une tati c'est tout.

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    ------ Lâche et faible! - (017) - dim-17.jan.10 ------


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  • Samedi - 16 janvier 2010 - (3/3)

    Le samedi soir, on est sorti un petit moment. Bien sûr, Caroline avait été voir son match, moi non! Après le match, Caroline l'a bien sûr accompagné prendre un verre avec toute équipe.

    Le soir, comme je pouvais sortir, je lui ai demandé de passer me chercher, mais je ne voulais pas monter dans sa jeep, alors il est passé me chercher avec sa 2ème voiture qui n'a pas de pneus pour l'hiver. Mais qu'importe. Il m'a demandé si ça m'embêtait qu'il passe prendre Caro. Là, sans faire la tête, j'ai rigolé en lui demandant de me ramener parce que je ne voulais pas entendre de plaisanteries sur notre supposé "ménage à 3". Intérieurement, je bouillonnais de colère. On a pas été la chercher. Ouf.

    Thomas avait du monde à la maison, et comptait aussi sur nous...

    Pascal voulait qu'on ne fasse qu'un rapide passage puis, qu'on s'enferme chez lui pour avoir la paix. Je n'étais pas contre, mais je redoutais de me retrouver seule avec lui. J'avais peur de ne pas savoir tenir ma langue, parce que je n'avais pas encore eu le temps de réfléchir aux questions à lui poser, je ne voulais pas commettre d'impairs. Donc, la soirée de Thomas était la bienvenue!

    Caroline était déjà là quant on est arrivé. Après le coup de fils de Pascal, elle avait pris un spoutnik ou quoi??? Incroyable cette fille! Sans gêne, elle est venue se coller à nous. Ça faisait vraiment ménage à 3! On aurait dit que Pascal se sentait à l'aise là au milieu...

    Un moment donné, piquée au vif en ayant l'impression qu'il s'occupait plus d'elle que moi, j'ai décroché. Thomas s'est immédiatement porté à mon secours. Je me suis donnée beaucoup de mal pour pas montrer mon désarroi. Apparemment, ma situation le préoccupait aussi. Il m'a dit de faire attention et de me méfier de Caroline. Que Pascal passait beaucoup trop de temps avec elle, que je ne devais pas laisser les choses continuer comme ça sans réagir. Thomas m'a proposé de lui en toucher 2 mots, mais j'ai refusé.

    Pascal semblait avoir oublier qu'on ne devait que faire un passage rapide. Il était à moitié assis sur un des tabouret du bar, Caroline à ses côtés. Ils étaient épaule contre épaule, quant ils ne discutaient pas avec les copains, ils se chuchotaient des trucs à l'oreille. J'évitais de les regarder, mais je pouvais les observer dans les baies vitrées. J'étais en nage.

    J'en avais assez, je voulais rentrer... mais pas sous le nez à Caroline. Je serais bien avancée; moi partie, ils n'avaient plus qu'à finir la soirée ensemble. Pfff, je n'aurais pas dû sortir ce soir! Non, je ne pouvais pas partir.

    Je m'appliquais à rire, sourire, participer aux discussions, avoir l'air de m'amuser et de passer une bonne soirée, mais je me sentais abandonnée et seule... Notre petit passage chez Thomas s'était transformé en heures, et je n'avais pas passé plus de 10mn avec Pascal. Je déprimais.

    Finalement, Pascal a enfin réalisé que j'étais là, mais à peine 5mn plus tard, un de ses copain l'a appelé et il s'apprêtait à partir, alors je lui ai dit que j'allais rentrer. Franchement, je ne voyais pas très bien ce que je foutais là? Il ne faisait pas vraiment attention à moi!

    • On ne devait ne passer que 5mn chez Thomas et ça fait maintenant 1h30 qu'on est là. Tu ne fais pas attention à moi, je ne t'ai presque pas vu de la soirée...
    • Oh! Une petite crise on dirait, hein?
    • Tu as passé tout le week-end dernier avec Caroline, tu l'as vu toute la semaine, cet après-midi sûrement après ton match et là... tu passes presque toute la soirée avec elle! C'est la même chose si je n'étais pas là...

    Woups, j'étais au bord des larmes, j'avais les oreilles en feu aussi. Je venais de lui faire une petite crise de jalousie. Ça m'embarrassait plus qu'autre chose. Je n'ai pas pu me retenir, c'était trop! Il abusait quand même!

    • Oh... Je m'excuse... Je pensais que tu t'amusais... Je ne...
    • Ha, ben, quant on parle du loup.. La voilà qui arrive!

    J'ai fait un sourire à Caro, je ne voulais pas qu'elle sache ce qui se passait. Pascal voulait lui faire comprendre qu'elle me dérangeait... Non mais oh! Puis quoi encore!

    Caroline est venue nous demander si on allait en boîte, Pascal a dit que non. Il m'a jeté un regard de côté. Pfff, il était tout à coup un peu distant avec elle, et ça m'énervait. Je lui ai dit que Pascal irait sûrement, moi non, j'étais crevée. Caro a dû croire que c'était la raison de l'attitude de Pascal.

    • Tu veux bien nous excuser...

    Il m'a attrapée par la main et on a filé sur la terrasse fermée. Il disait n'avoir pas l'intention d'aller en boîte sans moi, et ne comprenait pas pourquoi je ne voulais pas qu'il dise à Caro qu'elle nous collait un peu trop.

    J'ai fait comprendre à Pascal que je n'avais rien à reprocher à Caroline, que c'était lui qui voulait ça, que ça m'énervait grave. S'il voulait lui dire que ça ME dérangeait, c'est parce que lui non! S'il voulait passer la soirée avec elle, il aurait dû me le dire et je serais restée chez moi. Là dessus, Pascal m'en embarquée chez lui. C'était évident que tout n'était pas rose dans notre petit paradis et qu'on se prenait la tête.

    En gros, je lui ai dit que c'était clair qu'apparemment, il ne l'avait pas assez vue ces derniers temps, que cette situation lui convenait parfaitement bien. C'était aussi clair que, s'il se mettait à l'éviter après avoir parlé avec moi, il n'avait pas besoin de lui spécifier que c'était moi que ça dérangeait, pas lui, elle le comprendrait de suite, comme tout le monde d'ailleurs. Que j'avais autre chose à faire que de sortir pour leur tenir la chandelle.

    J'ai failli lui dire que c'était fini, mais je me suis retenue juste à temps!

    En partant, je lui ai dit que je pense que maintenant, il pouvait courir la rejoindre, qu'il n'aurait peut-être même pas besoin de monter, elle se rendrait vite compte que j'étais partie et viendrait me remplacer et comme il ne savait pas comment la tenir à distance sans me faire porter le chapeau...

    Qu'il devait juste m'envoyer un petit message pour que je sache qu'elle avait passé un bout ou toute la soirée chez lui, à défaut de se donner en spectacle pour m'humilier devant tout le monde! Juste que je sache pour ne pas l'apprendre par quelqu'un d'autre et que je ne mette plus les pieds chez lui. Que je ne voulais plus fréquenter tout ceux qui se trouvait à l'étage qui verrait son comportement.

    Il a bien compris que les "je comprends pas... je savais pas... je ne pensais pas..." ça marcherait pas cette fois ci. Owwwhhhh, j'étais morte de chagrin. Dire qu'on aurait pu passer une chouette soirée, rien que les 2 et ça avait fini en queue de boudin. J'allais terminer la soirée à pleurer parce qu'il me manquait, et lui... Ben lui, je ne sais pas!

    Heureusement que les larmes n'avaient pas encore fait leurs apparitions parce que, en ouvrant la porte, je suis tombée nez à nez avec Thomas. Thomas a tout de suite remarqué l'expression sur mon visage et il m'a repoussée à l'intérieur. Pascal était toujours debout, exactement ou je l'avais laissé. Thomas voulait juste nous avertir qu'ils bougeaient pour aller en boîte.
    Je me suis recomposé un semblant de normalité parce que dehors, les autres avaient commencés à s'éparpiller vers les voitures et à former de petits groupes pour limiter les véhicules.

    • Afff, moi non, mais Pascal sûrement... (je me suis retournée vers lui). Pour aller retrouver Caro, hein chou?

    Après le départ de Thomas, Pascal a essayé de discuter et de me faire changer d'avis. Il s'est confondu en excuses. Il a prétendu être juste gentil avec Caro, rien de plus. Mais, je ne voulais plus discuter.

    • Rien à cirer que tu sois sympa avec celui-ci ou celle-là, c'est juste que... Mais, c'est quoi comme soirée ça? C'est, ça, passer 5mn chez Thomas? Pfff... Je veux même plus en parler, j'aurai dû rester chez moi.

    Bref, on s'est disputé et je suis partie en larmes. J'ai pleuré toute la nuit. J'avais un peu moins de peine de voir que Pascal tentait de me joindre, mais je n'ai pas répondu. Je me connais, sinon je me serais trouvé toutes les raisons du monde juste pour passer la nuit avec lui. Il me manquait tellement, j'avais tellement mal au cœur aussi que c'était l'enfer.

    * * * * * *
    ------ Et ça continue!  (3/3) - (016) - sam-16 janvier 10 ------


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  • Samedi - 16 janvier 2010 - (2/3)

    Sachant que ça ne me posait pas de problème, Caro n'avait pas ressenti de blocages par ma présence. (hum, si ça ne me posait pas de problème??? Va savoir!). Elle s'est ensuite lancée dans un délire concernant Pascal, ce qui m'a fait penser à moi; comme il embrasse, sa bouche, son toucher, etc. Ça me faisait monter la température! Caro a eu peur d'avoir trop parlé, et a demandé pourquoi je n'en parlais pas avec Pascal.

    • Tu veux que j'en parle avec lui? T'es sûre? Si j'avais fait ça, il t'aurait peut-être évitée, se serait senti coupable ou Dieu sait quoi, il t'aurait probablement évitée...

    Je voulais entrer dans le vif du sujet. Et pour la pousser encore plus à la confidence, et en savoir plus... 

    • ...il ne t'aurait probablement plus touchée... Je ne veux pas qu'il regrette quoi que ce soit. Je n'étais pas au chalet ce week-end, alors, c'était bien? J'espère que vous en avez profité?

    Grrr, en profiter? GGM (Gros gros mensonge), j'espérais que non, mais j'avais besoin de savoir...

    Caro m'a appris qu'ils avaient partagé la même chambre tout le week-end, donc ils avaient dormi ensemble. Vendredi en partant pour le chalet, Pascal l'avait appelée. Le salopard. Je retenais ma respiration, et j'espérais que mes yeux ne trahissaient pas ce que je ressentais; une profonde déception. Pascal avait sauté le pas malgré tout ce qu'on avait discuté. Arfff, je lui en voulais. Est-ce que j'en avais le droit? Après tout, c'était de ma faute, ou... un peu seulement. Il avait oublié que ça pouvait me faire du mal?

    Caroline m'a appris aussi que Jess avait bien failli tout gâcher samedi soir. Jess avait essayé de faire en sorte que Pascal passe la nuit avec elle, mais il avait préféré Caro. J'avais l'air impassible, le regard juste un peu surpris et l'invitant à me raconter, comme si on avait été des complices. Intérieurement, je me tordais de douleur et grimaçait; il avait préféré passer la nuit avec Caroline! Re-Salaud.

    Quant Jess a réalisé que Pascal préférait passer la nuit avec Caro, Jess avait voulu m'imiter, et inviter Caro à se joindre à eux. Pascal avait refusé. Caro m'a appris que ça l'avait perturbé. Il n'avait pas voulu la partager? Ça me rendait malade. Comme d'hab, il ne voulait pas perdre 1 seule minute avec Caro? Pas voulu faire souffrir Caro? Moi, ça ne lui avait pas posé de problème? Mince, je lui en voulais à mort.

    • Tu crois que c'est parce qu'il ressent toujours quelque chose pour Jess?(moi)
    • Je sais pas, je crois pas. Pascal m'a dit qu'elle n'avait pas droit au chapitre, tu étais la seule qui avait le droit de décider avec qui ton petit ami passait la nuit, pas Jess. (Caro)

    Même moi je ne comprenais pas trop! Il devait sûrement toujours avoir des sentiments très fort pour Jess!!!! C'était perturbant. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer dans la tête à Pascal à ce moment là?

    C'était vraiment génial d'avoir pu discuter avec Caro, un vrai puits de renseignements. Tout ce que je n'osais pas demander à Pascal, je l'ai appris par elle. J'avais bien fait de lui parler avant. J'avais bien dit que ce n'était que ce week-end là, rien de plus, et Pascal l'avait oublié. Ou il avait simplement passé par dessus. Le raton laveur.

    Je comprenais mieux pourquoi il n'avait pas cherché à me joindre en rentrant, pourquoi il m'avait totalement ignorée. C'était vraiment pas très cool. Du coup, je commençais à regretter de lui avoir fait confiance et d'avoir voulu lui faire plaisir. J'suis trop nulle.

    Je voulais encore savoir pour dimanche soir, quant j'ai trouvé sa voiture chez elle. Mais elle n'a pas tout de suite compris.

    • On pouvait pas se voir dimanche soir, j'espère qu'une fois Jess hors du champ les choses se sont arrangés?
    • Je ne crois pas que Jess lui posait de problèmes. Enfin, je ne sais pas, peut-être que oui finalement... Ça l'avait perturbé je pense, parce qu'il était de mauvaise humeur...

    De toute façon, qu'est-ce que je raconte moi; que j'espérais que les choses se sont arrangés? Tssss-h! Comme si j'étais d'accord qu'il se passe des choses entre eux? Comme si ça ne me posait pas de problèmes, qu'ils continuent à se voir dans mon dos??? Comment est-ce que j'allais redressé la barque après des paroles pareilles? Elle ne comprendrais rien! Pascal non plus, et je ne suis pas sûre que moi aussi!!!!! Jeeez, j'étais sur un terrain glissant! J'ai modifié ma question;

    • Ben, je veux dire que Jess hors de vue, Pascal s'est détendu, non? Qu'en quittant le chalet, il était à nouveau lui même ou il était toujours aussi tendu? Ou est-ce qu'il est rentré avec Jess?
    • Non, non. On est rentré ensemble, sans Jess. Oh, il était détendu ou il en avait tout l'air. Mais je sais pas s'il a été la retrouvé après? Je lui ai proposé de manger un truc chez moi, ou de rester, mais il n'a fait que me déposer. Après m'avoir aidé à monter mes affaires, il est parti aussitôt. J'avais pensé qu'il venait te retrouver, mais si tu ne pouvais pas le voir, alors je sais pas...

    Mince... alors? Alors, il n'était pas resté chez elle? Gros gros soupir intérieur. Alors, il n'a pas dormi chez elle. Damn, j'étais contente, j'espère que ça ne se voyait pas!!! J'étais partie trop vite, et je me suis laissée bouffée en les imaginant ensemble. Bon, il avait peut-être été rejoindre Jess? Parce que c'était sa femme après tout, et que, presque depuis le début, j'avais assimilé le fait que j'aurai à le partager avec elle, bizarrement, ça me faisait moins mal. En tous cas, moins que si ça avait été Caro?

    Glups... je suis trop bizarre!!!

    A l'intérieur, Pascal était presque qu'en face de nous, debout les bras croisé, il bavardait avec des copains. Il était moins jovial que d'hab. De temps en temps, Pascal jetait un regard inquiet dans notre direction. J'ai appris plus tard, qu'il était juste fatigué. Comme on ne s'était presque pas parlé de la semaine, c'était l'occasion de se voir et passer un peu de temps ensemble. Alors même crevé, il attendait que je sorte de mon tête à tête.

    D'ailleurs, à peine après avoir mis le pied dans le salon, Pascal a voulu savoir quelles étaient mes projets pour la soirée; si je pouvais rester encore ou si j'avais prévu de rentre et quant... Je pensais papillonner un peu à droite et à gauche, discuter avec Thomas et tout, surtout maintenant que j'étais plus calme et que j'avais appris ce que je voulais savoir. Une fois qu'il a réussi à me soutirer une réponse, Pascal m'a attrapé par la main, salué en vitesse tout le monde et je me suis retrouvée chez lui.

    Pascal était crevé en effet, mais il a quand même essayé de me convaincre de passer la nuit chez lui. Mon chien m'attendait, et j'avais mes ragnagnas, alors pas question de me retrouver à l'horizontal. Puis, je lui en voulais de ne pas m'avoir appelée plus souvent, et surtout le dimanche soir en rentrant.

    • T'es drôle toi... C'est toi qui m'a demandé de ne pas t'appeler. Tu ne veux pas que je t'appelle de peur de ne pas être seule ou qu'on remarque qui t'appelle, parce que tu ne veux pas que ta famille sache que tu vois quelqu'un. C'est vachement désagréable pour moi, j'ai l'impression d'être le vilain secret que l'on cache.
    • Oui t'as raison, heu non, je voulais pas dire... Ne m'appelle pas. J'avais oublié...

    Oups, j'avais oublié avoir lourdement insisté pour qu'il ne m'appelle plus, chose que je n'avais pas demandé à Thomas ou à mes autres copains. Afff, je suis pas nette moi! Ça m'était complètement sorti de la tête.

    • Tu crois quoi? Dès que j'ai repris mon natel, c'était la 1ère chose que j'ai voulu faire. Tu ne m'avais pas appelé non plus, ni laissé de message. Chaque fois que j'avais pu discrètement mettre la main sur un téléphone, je t'ai appelée, tu n'as jamais répondu. Et toute la semaine non plus, hein...

    Ok, j'étais mal dans mes pompes, je m'étais fais des films :@

    • J'espérais qu'au moins tu penserais à m'appeler? Pour finir, j'ai pensé que t'étais fâchée, mais je ne savais pas pourquoi? Ensuite, tu me dis que tu l'étais pas, tu passe ici en coup de vent, et après, que dalle encore! Et dire que ce soir, tu pouvais sortir et tu n'as même pas pensé me le dire? Pourquoi? Je ne t'ai pas manqué? Tu n'avais pas envie de me voir? Finalement, dimanche, je n'ai pas eu envi de t'appeler, on n'aurait pas pu se voir de toute façon, alors ça ne servait à rien.

    Il fronçait les sourcils, il n'avait pas l'air content, même plutôt déçu, mais il était tellement mignon comme ça. J'avais envi de lui sauter dessus et le couvrir de bisous. Je me suis retenue. Je ne savais pas si j'avais fait le tour de toutes mes questions, si je faisait ça, tout allait s'effacer et après ce serait impossible de revenir en arrière et le cuisiner ou me fâcher après avoir baissé ma garde. Il a voulu me prendre dans ses bras, mais je ne pouvais pas le laisser faire, j'allais encore perdre mes moyens, et il me fallait rentrer. Pascal avait l'air tellement déçu que j'ai fini par lui dire que j'avais mes trucs. Il s'en fichait, moi non.

    • Tu m'as tellement manqué... et même là, tu me manques...

    C'était trop chou, comment résister. Il savait toujours dire des trucs qui me ramollissaient. Je suis vraiment une lavette. Pascal avait l'air tellement triste que j'ai fini par accepté de rester un peu et le laisser me prendre contre lui et attendre qu'il s'endorme pour partir. C'était vraiment difficile de résister à l'envie de rester, tellement difficile de résister à ses bisous dans le cou... J'ai préféré filer avant de flancher comme une mauviette...

    * * * * * *
    ------ Ils ont passés le w-e ensemble... (2/3) - (016) - sam-16 janvier 10 ------


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  • Samedi - 16 janvier 2010 - (1/3)

    Les 1ères heures du samedi matin, le 16 janvier 2010...

    Thomas a voulu qu'on déplace la soirée chez lui. Ils ne pouvaient pas se permettre de sortir en boîte, ils avaient un match en début d'après-midi. En tous cas, ça allait être galère pour virer tout le monde!!!

    Je me suis demandée si Pascal avait voulu ramener Caroline pour éviter qu'on se parle? Caroline m'avait proposé d'aller chez elle discuter comme Pascal semblait vouloir rentrer. Tout à coup, je me sentais hors jeu; Pascal semblait vouloir??? Comment pouvait-elle me dire, à moi, ce que Pascal semblait vouloir?

    C'était quand même curieux de nous voir, Caroline et moi, se chuchoter des trucs à l'oreille. Je pouvais aisément imaginer la réaction de ceux qui nous observaient. Je me suis détachée pour parler avec un copain, qui bien sûr, m'a posée des questions; "Quoi? Caroline et toi êtes amies maintenant, c'est quoi ce binz?" Bref, trop bizarre.

    C'est là que Pascal en a profité pour venir me demander si ça me gênait pas qu'il la ramène pour venir me rechercher ensuite. Je ne pouvais pas lui dire ouvertement non, sans passer pour une "jalouse".

    • Tu as peur de nous voir parler ensemble ou quoi?
    • Tsss, pas du tout. C'est quoi comme question ça? Pourquoi j'aurai peur de vous voir discuter ensemble?
    • Je sais pas, à toi de me dire?
    • J'ai juste envi qu'on soit seul, tous les 2, qu'on rentre... Qu'on puisse discuter un peu...

    Je n'avais pas envie de rentrer et je n'avais pas envie d'avoir l'air d'être effrayée. Mais j'avais peur, j'étais angoissée! Donc, je préférais repousser l'échéance. Je lui ai dis que j'allais chez Thomas. Tant qu'il y avait du monde, impossible de discuter, et je crois que j'avais envie de parler avec Caroline avant de me retrouver seule face à lui.

    Chez Thomas, dès que je suis sortie sur la terrasse fermée, une sorte de jardin d'hiver, pour fumer, Caroline est venue me rejoindre. Je m'y attendais. J'avais été surprise de la voir, je pensais qu'elle voulait rentrer? Mais puisqu'elle était là, j'allais la cuisiner pour savoir ce qui me préoccupait enfin, mais je ne voulais pas initialiser la discussion. Si elle voulait m'apprendre que Pascal et elle étaient ensemble, je crois que je préférais que ça vienne de sa bouche que de la sienne!

    Pascal nous observait depuis le salon, les sourcils froncés, ça le tracassait de nous voir discuter.

    • Jane? Je ne te dérange pas?
    • Non. Ca va aller. Viens.

    On s'est calé dans les fauteuils, et j'ai attendu qu'elle lance la discussion. Elle ne savait pas comment. Elle a commencé par me remercier encore pour mon geste à Nouvel An.

    • C'est pas facile de discuter ensemble sachant qu'on est toutes les 2 amoureuse du même garçon. Je ne sais pas très bien comment me comporter... Est-ce qu'on est devenue amie? Est-ce qu'on est toujours des ennemies? Je ne sais pas très bien comment qualifier notre... relation?!
    • Hum... Je crois qu'on est plutôt des rivales!

    Je ne souriais pas.

    • Mais alors pourquoi? Je veux dire... Tu le sais, je suis folle de Pascal. Jamais un garçon ne m'avait autant plu. Je le veux toujours autant et je suis toujours prête à n'importe quoi, mais... Je dois dire que tu m'as... scotchée avec ce que tu as fait et depuis, je ne sais pas très bien sur quel pieds danser...

    Je la laissais parler, je n'avais jamais été très forte pour les discours, ça m'embarrasse.

    • Tu disais vouloir que les choses redeviennent comme avant, mais en même temps, tu as été si généreuse. Peut-être que tu le seras encore? L'espoir fait que je ne sais pas très bien quoi faire... Je ne sais pas si... Est-ce que je peux le voir, enfin, est-ce que ça ne te dérangerait pas trop si... rhahhh, je ne sais pas comment dire... Je voudrais savoir ce que je dois faire... Et comment on est sensé se comporter ensemble?
    • Je comprends pas très bien ce que tu veux dire?
    • Je sais, j'ai un peu de mal à m'exprimer...

    Pascal a passé la tête par la porte, il voulait me parler 2mn, mais à la manière dont on l'a regardé, il a dû se sentir comme un intrus, alors il a battu en retraite. J'avais l'impression qu'il essayait de nous empêcher de se parler. Je voulais d'abord parler avec Caro.

    Malgré le fait que Pascal lui avait dit que j'avais des obligations familiales, Caro a voulu savoir si c'était vraiment la raison de mon absence. Est-ce qu'elle espérait qu'on se soit disputé?

    Pour en revenir d'abord au week-end du Nouvel An, j'ai prétendu qu'il y avait des trucs dont je ne me souvenais pas vraiment. Elle m'a dit que je pouvais lui poser toutes les questions que je voulais, mais je voulais qu'elle me raconte comment elle avait vécu les choses, ce qu'elle avait pensé, ressenti... Si elle aurait préféré que ça n'arrive pas, ou autrement, alors comment, etc...

    Caro me voyait comme quelqu'un de distante, limite froide. Dès qu'elle avait rencontré Pascal, elle n'avait eu qu'une envie; d'être avec lui et pour ça, elle était prête à tout. Dès qu'on s'est rencontré, elle avait garder ses distances, sachant très bien qu'elle ne pouvait pas être amie avec une fille à qui elle voulait voler le petit ami. Elle n'aurait jamais imaginé qu'un jour, cette même fille la laisserait approcher du garçon de ses rêves. Surtout que Pascal l'avait immédiatement prévenu qu'il avait quelqu'un dans son cœur et qu'il savait ce qu'elle cherchait.

    • Quand même, tu t'es retrouvée plus d'une fois avec Pascal dans les jeux... Tu n'avais pas besoin de moi pour l'approcher. D'autant que tu travailles avec lui, tu fais du jogging, et en plus, il s'arrange pour faire des sorties avec toi, non?

    Elle a ri avant de me balancer avec candeur que Pascal était distant, limite froid dans l'enceinte du travail, et pour les sorties, c'est elle qui s'arrangeait pour se retrouver là où il était. Non, il ne s'arrangeait pas du tout pour faire des sorties avec elle. Tout comme pour le jogging; même si Pascal n'avait jamais montré de signes d'agacements, il ne lui avait jamais proposé d'aller courir avec lui.

    Oh mon bébé, j'étais vraiment contente d'apprendre ça, et j'adorais mon petit mec du coup. J'étais aussi assez fière de moi, réussir à la faire parler aussi facilement en aiguillant la discussion vers ce qui m'intéressait. Je dois dire que j'étais assez forte à ce jeu!

    • C'est vrai qu'il n'est pas facile à cerner par moments.
    • Ça tu peux le dire. Et pour les jeux... Hum... s'il m'embrassait ce n'était que pour montrer qu'il participait.
    • Il y mettait du cœur, c'était parfois assez hot.
    • Oui hein? Ôfff, il embrasse si... et sa bouche, il est trop sexy... Je sais que je lui plais, il me l'avait dit... heu, excuse moi, je...
    • T'inquiète pas, je le savais... sinon, je n'aurais jamais proposé ça voyons!
    • Ça ne te dérangeait pas? Moi ça m'aurait énervée! Mais quant on se retrouvait seuls, fini les embrassades etc. Ce n'était que parce qu'ils y avaient les autres qu'il le faisait.

    Hum, j'aurai pu lui révéler que quant Jess était de la partie, ces jeux étaient le seul moyen qu'on avait de se retrouver et protéger notre secret, alors on participait. Bientôt, on risquait d'être à nouveau séparé, alors ces jeux allaient nous permettre de nous retrouver... Mais ça ne l'a regardait pas.

    • Tu ne peux pas savoir comme j'ai été heureuse ce soir là. Je crois que je n'avais jamais été aussi heureuse de ma vie. Être dans ses bras et dormir près de lui, c'était le rêve. Un rêve devenu réalité. C'était encore mieux que tout ce que j'avais imaginé! Il est tellement, tellement... C'était tellement bon...

    Owh, please! Quelle s'écrase sur les détails! Elle se tenait la poitrine avec un petit sourire aux anges. Je me demande pourquoi elle avait dit "mieux que tout ce qu'elle avait imaginé"? Que je sois là??? Un peu étrange comme fille!

    • Qu'est-ce qu'on va faire maintenant?
    • Qu'est-ce que tu veux dire?
    • Je n'arrive pas à m'empêcher d'espérer que peut-être... J'espère toujours... Je ne peux pas m'empêcher de lui courir après, j'espère que ça ne te dérange pas, je ne veux pas que tu me prenne en grippe et que... Je... Non rien.
    • Dis... vas-y, dis moi...
    • Heu, que tu me prenne en grippe et que ce soit une autre qui prenne ma place la prochaine fois... Je veux dire que tu laisse une autre prendre ma place, sachant ce que j'éprouve et que... Ça me tuerait!

    Waouh, elle était d'une franchise assassine! Hum, je n'y avais pas pensé... Une autre hein? Va falloir que j'y pense.

    Apparemment, contre toute attente, Caro pensait que je n'étais pas du genre à me sentir menacée par une autre fille, que je semblais sûre des sentiments de Pascal. Elle ne pouvait pas faire plus fausse route; je n'étais qu'un être humain avec ses peurs et ses faiblesses. Menacée? pfff, bien sûr que je me sentais menacée, et par toutes les filles qui posaient les yeux sur Pascal, je l'aimais trop pour ne pas me sentir menacée, mais je devais vivre avec.

    Je lui ai demandé comment ça c'était passé la 1ère fois, ce soir là, quant je les avais laissé seuls?
    Elle avait été dévastée. Caro a cru que je parlais de la fois où Pascal l'avait renvoyée. C'était bien ce que je pensais, Caroline ne se doutait pas que j'avais été présente les 2 fois! Caro avait effectivement été blessée parce qu'il n'avait pas voulu d'elle. Elle n'aurait jamais imaginé qu'elle aurait une 2ème chance et pensait que Pascal n'accepterait jamais, pas devant moi. Ça l'avait surprise que je les laisse seuls, comme le dernier matin où j'avais quitté la chambre pour les laisser ensemble. Pascal avait été beaucoup plus tendre, beaucoup plus... tout.

    Aïë, ça je savais pas. Glups. Je ne m'en étais pas du tout doutée... Dimanche matin, alors que je courais me jeter sur la 1ère tasse de café de la journée... Ils faisaient l'amour? Aïïïïïe. Ça faisait mal. Pourquoi est-ce que ça me faisait autant mal? J'suis nulle ou quoi? Je crois qu'on y peut rien, ça me fera toujours mal. Elle savait par Pascal que, lui et moi n'en avions pas reparlé de ce week-end là. Dire qu'ils avaient pensé que j'avais quitter la chambre pour les laisser seul... MAIS PAS DU TOUT! Ça ne m'avait même pas traversé l'esprit. Stupide. 

    Elle me parlait tellement ouvertement que soit, elle me prenait pour une bille ou elle imaginait qu'on était comme cul et chemise!!! Elle imaginait quand même pas qu'on était devenue de grandes amies!? Si!

    C'était ce qu'elle avait espéré tout du long, même si c'était à 3, c'était pour ça qu'elle voulait partager notre chambre. Elle avait trouvé vraiment cool que je les laisse ensemble. C'était l'occasion de faire l'amour avec lui encore avant de quitter le chalet. Elle m'a avoué que chaque fois qu'ils avaient fait l'amour l'avait rendu encore plus amoureuse de lui. Qu'il était génial, tendre... qu'elle m'enviait. Ces moments pour elle étaient inoubliable.

    Yeahhh   pour moi aussi...

    * * * * * *
    ------ Discussions intéressantes avec Caroline! (1/3) - (016) - sam-16 janvier 10 ------


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  • Vendredi - 15 janvier 2010

    Jeeez, est-ce que c'était moi ou les choses avaient changé depuis Nouvel An? Pas de nouvelles de la journée, ça ne lui ressemble pas! Ou est-ce qu'il m'évite? Mince j'étais à 10'000 lieux en dessous. La déprime totale. Pourquoi Pascal ne m'appelait pas?

    J'avais eu peur qu'ils aillent au chalet ce week-end, Thomas m'avait dit que non. Ouf, un soucis en moins. Mais en attendant, je ne savais pas si Pascal avait envi de me voir ou pas, je n'avais pas eu de nouvelles. Je n'allais pas l'appeler non plus. Enfin... j'espère que je saurai me retenir!

    Le soir, mon angoisse était à son paroxysme. Je n'en pouvais plus, mais je ne pouvais pas me résoudre à l'appeler non plus. J'ai failli appelé Thomas pour lui demander s'il savait ce que faisait Pascal. Je ne l'ai pas fait; ce serait avoué ma défaite. Je piaffais et j'avais mal aux os de l'imaginer quelque part en train de s'amuser, de rire sans une seule pensée pour moi.

    • Il ne t'a toujours pas appelée? (Vania)
    • Toujours pas...
    • Rho, c'est vache! Ben, ça te dit une petite soirée tranquille entre nanas, glace et grand film sur petit écran? (Vania)
    • Heu, je voulais plutôt savoir si tu sortais?
    • Hé? Tu va quand même pas lui courir après, non?

    J'avais tellement envie de le voir que ça me faisait mal partout.

    • J'ai un match demain, alors pas trop... Ok, j'ai compris, t'as juste besoin de moi pour le tracer et entrer avec toi, ensuite je m'éclipse, c'est ça?

    Vania avait tout compris. On s'est donné rendez-vous et on a commencé à sillonner tous les recoins habituels, niet. Pour finir, Vania a appelé Thomas. Maligne. Elle lui a demandé s'ils faisaient quelque chose demain après le match (Ha! je savais même pas qu'ils avaient un match), et elle a appris tout ce qu'il fallait savoir. Elle aussi avait un match.

    • Dis vous avez un match demain non? ...

    Comme elle a appris que toute l'équipe mangeait dehors et où, on a été se posté vers le resto. Quand même, Pascal aurait pu m'avertir, c'était terrible de ne pas savoir et d'être là à attendre, le suivre pour savoir où il va et faire une entrée imprévue. C'était d'un nul. J'ai failli laisser tomber et rentrer, c'était trop humiliant. Mais, encore mille fois plus de le voir quitter le resto avec Caro. Moi, qui d'habitude ne pleure jamais devant quelqu'un, je n'ai pas pu retenir mes larmes, ils sont sortis tout seul.

    Caro, elle savait où il était? Elle, elle passait la soirée avec lui? Elle, elle savait ce qu'il faisait? Elle, elle l'avait accompagné au resto avec ses copains?

    Heureusement, Vania était au volant, je tremblais tellement que je n'aurai pas pu conduire. Elle m'a lancé un regard rempli de pitié, ça m'a encore plus brisé le cœur, puis elle a mis une main sur mes genoux. Un geste de consolation. On les a suivi. Pascal a parqué chez Caro et ils sont montés à son appart. Là, je pense que si je n'avais pas le cœur solide, il aurait lâché. Il était déjà tellement lourd et j'avais de la peine à respirer. J'étais en miette.

    • On fait quoi?

    Je ne savais pas. En plus, je n'arrivais pas à parler. Aucun neurone dans ma tête ne semblait fonctionner. Je peux dire que c'était le grand néant. Ca faisait 1/2h qu'on était là à réfléchir quoi faire. Vania me poussait à aller sonner et lui demander des explications sur le champ, mais mes jambes n'auraient pas pu me porter jusque là... Et ils sont sortis de l'immeuble pour remonter en voiture. On les a suivi jusqu'au Tiger.

    Je ne mettrais plus les pieds dans sa voiture!

    Rien que de le voir j'avais le cœur en bataille. Je ne sais si je tremblais toujours à cause d'avant et de l'angoisse qui me tenaillait l'estomac ou de le voir. Toujours avec Caroline sur les talons, et je ne pouvais pas voir s'il lui tenait la main ou pas, Pascal a salué quelques copains avant de se diriger vers Thomas et son groupe.

    Là, je devais y aller... ou pas? Si j'avais pu, je serais restée là pour essayer de retrouver mes esprits, réfléchir à ce que je devais faire, me recomposer une mine et tout avant de faire quoi que ce soit. Mais Vania me poussait avec raison de bouger et de ne pas rester comme ça, à me laisser faire. Il s'agissait seulement de figurer un semblant de sourire et seulement de mettre un pied devant l'autre et entrer. Mais pour aller où? Pour faire quoi? Afff, je me sentais un peu perdue, j'avais envie de fuir. Peut-être que je devrais rentrer et attendre qu'il m'appelle? Si je ne lui manquais pas autant, alors peut-être que ce serait le bon moment pour tirer ma révérence et le laisser sortir de ma vie. Je vivrais certainement plus longtemps et j'aurai moins de problème de cœur! Woups, ma lâcheté probablement... Non, si je devais le perdre, mieux vaut maintenant que plus tard.

    Vania a décidé d'attendre dans la voiture, et venir à mon secours au cas où. Mais entrer avec moi, ce serait trop évident qu'elle avait appelé Thomas pour moi.

    J'avais repéré 2 copains qui discutaient près de l'entrée, j'ai été directement vers eux. Je savais où se trouvait Thomas et la bande, dont Pascal bien sûr. J'avais des sueurs froides dans le dos. J'ai fait mine de les ignorer. Il fallait que je retrouve mon calme et que les tremblements cessent. 2 verres de vodka ferait l'affaire. Mes copains étaient content de me voir, j'ai réussi à sourire. Je crois que mon sourire n'était pas trop de travers.

    Je n'ai pas eu le temps de finir mon 1er verre, de petits frissons le long de la colonne vertébrale m'ont signalés l'approche de Pascal. Nièse comme je suis, ça m'a fait frissonner encore plus quant il a passé ses bras autour de moi en me faisant un bisous sous l'oreille. J'suis vraiment à chier!

    Pascal est resté collé à moi et m'a laissé finir de discuter avec mes copains. Ensuite, il a tenté de me tirer à l'écart, mais je voulais aller saluer Thomas et les autres. J'ai eu un petit pincement de trac en me demandant comment réagir face à Caroline. Mais, ça c'est bien passé. On s'est juste salué de la tête.

    Pascal m'a reprochée de ne pas l'avoir appelé pour lui dire que j'avais quartier libre ce soir. Je n'ai même pas cherché à lui répondre, j'étais trop occupée à contrôler les battements dans tout mon corps et faire taire le malaise que je ressentais en masquant tout ça derrière un sourire.

    J'ai compris que Pascal voulait me parler... Je n'y tenais pas. Ça me fichait la trouille. Puis Pascal voulait rentrer, je n'y tenais pas trop. Il avait un match samedi, ne voulait pas faire tard et ne voulait pas aller en boîte. J'ai pris ça pour une lamentable tentative d'éviter à Caroline de se sentir mal à l'aise depuis mon arrivée.

    Entre temps, j'avais oublié Vania... Lamentable copine moi!

    Caroline aussi cherchait à me parler, j'ai lancé un vague "plus tard d'ac?", mais je ne savais pas si j'en avais vraiment envie. J'avais plutôt envie de prendre mes jambes à mon cou et rentrer me terrer chez moi. Mais, Caroline a finalement réussi à ce qu'on ait un tête à tête. J'allais peut-être avoir l'occasion de savoir tout ce que Pascal ne m'avait pas dit???

    Vers les minuit et demi, avant que Caroline et moi ayons pu nous isoler pour discuter, Pascal a eu le culot de me demander si ça me gênait pas qu'il ramène Caro...

    * * * * * *
    ------ Il n'a même pas appelé... Il est sorti avec elle - (015) - ven-15 janvier 10 ------


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  • 14 janvier 10 - jeudi

    Tard ou tôt, vers les 1h du matin, j'ai parlé avec Vania. Encore une fois, je me suis laissée avoir par le sourire et la gentillesse de Pascal. Vania m'a dit que je ne pouvais pas vraiment lui faire de reproches ou une scène après avoir accepté qu'il se tape Caro. Je leur avait laissé le champ libre et je pouvais difficilement faire marche arrière. Elle avait raison.

    Vania m'a demandé s'ils avaient passé le week-end ensemble, s'il avait couché avec elle? Je ne savais pas. Elle a voulu savoir s'il avait passé la nuit chez elle dimanche soir? Encore une fois, je ne savais pas. Il y avait beaucoup de choses que je ne savais pas. Je me sentais désespérée, si impuissante. Vania ne trouvait pas tout à fait normal qu'il ne m'ait pas appelé en rentrant, donc pour elle, il avait dû passer la nuit chez Caro, sinon, il m'aurait appelé, cela semble normal.

    • Tu aurais l'air crétine de lui faire une scène maintenant après l'avoir foutu dans les bras de celle-là! A quoi tu pensais franchement! Tu ne peux pas faire marche arrière... Tu lui as demandé ce qu'ils ont fait le week-end? S'ils ont passé leurs nuits ensemble?
    • J'ai... On en a pas parlé...
    • Hé! Il ne voulait pas en parler?
    • Heu non, je n'ai pas eu le temps de lui parler, il, heu...
    • Je vois, tu t'es faite avoir. Tu l'as laissé t'embrouiller! Haaa Jane, t'es trop nulle. Trop gentille, mais nulle! Bon, de toute façon, tu dois l'amener à te parler du week-end, et lui poser des questions... Bon si tu lui pose la question, pas de scène ou de pleurs... alors peut-être, c'est mieux de ne rien demander, laisse lui t'en parler! Juste comme ça, on pense tous qu'ils ont passé la nuit ensemble vendredi et samedi!
    • Mais je veux savoir...
    • A quoi ça va te servir? Tu va le lui reprocher? Le quitter? Non! Alors demande rien... Enfin, ça c'est mon opinion, à toi de savoir. Et il t'a même pas appelée dimanche soir, tu ne l'as pas vu non plus? Qu'est-ce qu'il a inventé comme excuse? Il était trop crevé, c'était quoi?
    • Il m'a pas appelée lundi, enfin en fin de journée quant il savait très bien que j'avais mon truc de famille, tu sais... Alors j'ai pas répondu, ça ne servait pas à grand chose. Et j'étais trop fâchée!
    • Waouh, tout le lundi rien, pas un coup de fils? Waouh, à mon avis, il avait des choses à se reprocher c'est pour ça!
    • Vania? Vous êtes sorti en boîte samedi? vous avez fêté le petit Nouvel An non?
    • Ha oui, pour ça... Tu l'avais vu vendredi soir, non?
    • Oui...
    • Ben, on a été un peu surpris quant il est arrivé vendredi soir, il nous a retrouvé en boîte. T'aurai dû voir comme l'autre là était contente. Elle a foncé sur lui comme un épervier et l'a plus quitté de la soirée. Ils... Oh, écoute..
    • Raconte.

    Ben, ils ont beaucoup dansé ensemble, très... fusionnel, tu vois? Enfin, tu sais comment il est ton homme, très gentil, câlins... Ils avaient l'air de 2 petits amoureux. Mais, ils ne se sont pas embrassés, en tous cas, j'ai pas vu, et s'ils l'avaient fait, on en aurait entendu parlé. Je veux pas être négative, mais ils ont peut-être attendu d'être seul, tu vois!!! En tous cas, elle avait l'air ravie que tu ne sois pas là!

    J'étais mal. Tout ce qu'elle me racontait me rendait encore plus triste et me faisait mal au cœur. Mais ça ne devait pas, ou peut-être seulement la partie que je ne savais pas... ce qu'ils ont fait après!

    • Ils sont rentré ensemble? Avant tout le monde?
    • Mouais. Quant on est rentré, ils étaient déjà parti se coucher, ensemble ou pas, je sais pas!

    I needed to suck it in... Vania m'a demandé si je sortais ce soir, je ne savais pas. Finalement, je pouvais sortir un moment. Pascal avait eu l'entraînement mercredi, donc je l'avais vu après, ce soir, il n'avait rien, je me demande ce qu'il faisait? Si seulement j'avais le courage de l'appeler! J'ai demandé à Vania de m'attendre dehors, je n'avais pas le courage de rentrer dans le bar toute seule. Trop nerveuse.

    Quant je l'ai appelée, Vania m'a appris que Pascal n'était pas là-bas. J'ai donc filé voir chez lui. Est-ce que j'aurai même le courage d'aller le voir?

    Pascal avait des copains à la maison. Que des copains. Je ne pouvais pas débarquer comme ça, je me sentais assez mal à l'aise. Pas normal. J'ai envoyé un sms à Vania pour lui raconté brièvement ce que je faisais et que j'allais rentrer. Je suis restée là un moment, sans trop m'approcher de la maison, à cause des traces que je risquerais de laisser.

    Caroline est arrivée peut-être 30mn après moi. Pascal l'a accueillie à la porte. Je ne sais pas s'il ne l'a pas laissée entrer ou si elle a décidé de partir toute seule étant donné qu'ils étaient entre mecs. Un de ses copains l'a regardé partir. Je suis sûre qu'ils en ont parlé, mais j'étais trop loin pour entendre quoi que ce soit. Vers les 22h30, une partie des copains et Thomas sont partis. Les autres sont partis petit à petit. Paul était resté une petite 1/2h, il était le dernier à partir. Étonnamment, Pascal ne semblait pas sortir, il s'est planté un moment devant la télé. Est-ce qu'il attendait Caroline?

    J'avais le cœur qui battait fort et des frissons. J'espérais qu'elle ne viendrait pas, sinon, je ne remettrais plus les pieds chez lui. Oups, il ne pouvait pas venir chez moi non plus!!! J'ai attendu presqu'1h en hésitant à aller vers lui, mais inutile, il n'avait qu'à m'appeler.

    Quelqu'un l'a appelé, et ils ont discutés pendant qu'il éteignait pour aller se coucher. Caroline est arrivée à ce moment là, son natel à l'oreille. J'ai pensé que c'était elle au téléphone, mais apparemment non, Pascal a pris le temps de dire au revoir à son interlocuteur en faisant signe à Caroline de garder le silence. J'étais verte. J'ai failli foncé chez lui illico presto, mais pour faire quoi? Une scène et me taper le ridicule devant Caro? Non. Les dents serrés, j'ai fait le poing dans la poche. J'étais désespérément triste, un gros cailloux dans la gorge.
    C'était donc ça, il l'attendait....  :/

    Je me préparais à partir, les larmes pleins les yeux. Pourquoi? Comment peut-on se sentir aussi mal sans mourir? Puis, surprise, j'ai remarqué que Pascal ne l'avait pas fait entrer, ils discutaient sur le pas de la porte??? Puis, Caroline est partie? Heu? Elle est partie? Quelque chose m'échappait? Ensuite, Pascal a été se coucher. J'ai quand même attendu encore quelques minutes au cas où il avait prévu de sortir. Mais non!!! Ben, j'étais étonnée et... souuuulagééééée! Cette fois, les larmes étaient des larmes de soulagement; ils ne restaient pas ensemble, ils ne passaient pas la nuit ensemble... Ouf!

    Je suis rentrée en me retenant de lui envoyé un message débile pour lui dire que je l'adore! Ce serait stupide sans savoir ce qui s'était passé le week-end. Est-ce qu'ils allaient au chalet ce week-end aussi? Est-ce que je pourrais y aller cette fois?

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    ------ Grosse frayeur - (014) - jeudi - 14 janvier 10 ------


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