• Mercredi, 25 avril 2012  -  (116/2012)  - Ce que je veux pour mon anniversaire ?

    Pascal m’a demandé de réfléchir à ce que je voulais faire le soir de mon anniversaire, et éventuellement le week-end, il allait s’arranger pour le passer avec moi. J’imagine qu’il avait prévu de m’inviter à manger au resto, mais… je crois que je préférais passer toute la soirée en tête à tête chez moi.

    En plus, le jour de mon anniversaire, je ne sors pas de chez moi, c’est pas mon jour de chance! Je voulais le prévenir, alors je lui ai envoyé un petit message. Pascal m’a rappelée direct. Il avait prévu de m’emmener à Londres pour le week-end, on devait partir vendredi soir et manger à Londres.

    Raté! C’est mon grand jour de la poisse, alors hors de question que je prenne l’avion!

    C’était chou comme idée, mais hélas, impossible de me faire changer d’avis, vendredi je m’enferme à double tour chez moi, je ne le verrai qu’après minuit, pas avant. Donc, après 20 minutes de discussions, il a compris qu’il devait annuler les billets d’avions. Tout ce qu’il proposait ne me convenait pas, je ne voulais pas voyager, je ne voulais pas aller trop loin non plus, inutile de passer des heures dans les aéroports ou dans la voiture, je voulais juste être enfermée entre 4 murs avec lui seulement, rien de plus.

    Si j’avais osé, je lui aurai dit que j’aimerai qu’il me soit livré sur un plateau, c’est tout ce que je veux pour mon anniversaire… hihihi. Même mieux, j’aimerai que sa femme me le laisse ce soir là, qu’on puisse sortir avec nos amis, qu’on puisse faire la fête ensemble sans avoir besoin de se cacher, etc, mais c’était surement trop demander! Alors, j’ai suggéré son chalet…

    Aujourd’hui, j’avais beaucoup de boulot, alors je n’ai pas passé trop de temps à baliser. Je voulais tout boucler avant le week-end, et surtout avant vendredi. Je devais pouvoir passer à l’agence demain et leur remettre mes esquisses, après ça, c’est retour maison, et m’enfermer à double tour. Je devais m’arranger pour faire des courses comme je n’avais pas l’intention de ressortir. Ma famille allait certainement tenter de me faire sortir de la maison!!!

    Pascal avait un match ce soir, j’ai pensé qu’il passera peut-être après en vitesse… mais non…

    Béa, Dol, Tchoy, Layne, Thomas ont tous essayé de m’appeler, mais je n’ai pas répondu. Je n’ai pas trop envie de voir du monde ces temps, ni vraiment de sortir… Je crois que j’avais à nouveau une de mes crises; une folle envie de solitude! Ça tombe super mal. Zut, je me sens si fatiguée, j’aimerai tellement être sur une ile déserte pendant quelques jours… J’ai seulement envie de voir Pascal de temps en temps!

    En plus, pas de chance, presque tous nos anniversaires, de mes sœurs et moi, tombent ces temps-ci, et ils le fêtent chaque fois le week-end, ça me gave.


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  • Mardi, 24 avril 2012  -  (115/2012)  -  Courant d’air..

    Lundi matin en rentrant de chez Michael, j’avais pensé aller prendre mon café chez ma sœur, mais j’étais fatiguée, raide, mal partout et j’avais envie de me la couler douce aujourd’hui. Aucune envie de mettre le nez dehors.

    J’ai eu Thomas en ligne en fin de matinée et j’ai réalisé qu’il essayait de savoir si j’étais avec Pascal dimanche soir, avec tout un tas de questions sur ce que j’avais fait durant le week-end. J’ai menti et je lui ai dit que j’avais des trucs en famille, que je n’avais pas beaucoup de nouvelles.

    Sans beaucoup de tacts, il m’a dit que Pascal n’était pas non plus avec Caro, donc il y avait certainement une autre. J’ai ensuite vite appelé Pascal pour lui dire, mais il a rigolé: il avait déjà dit à Thomas qu’on était ensemble dimanche.

    Alors Thomas a cru qu’il mentait? Qu’il m’avait utilisée comme alibi?
    Le rôle de Thomas commençait à me perturber, pourquoi cherchait-il à me briser le cœur?

    Malgré tout, je ne voulais pas le rayer de ma vie, on ne sait jamais. Thomas me tenait toujours au courant de ce qu’ils faisaient, m’invitaient partout, il était proche de Pascal et je pouvais toujours savoir ce que faisait Pascal grâce à lui?! Et malgré tout, je savais qu’il tenait à moi, d’une façon peut-être bizarre, mais il tenait à moi. Thomas m’aimait bien.

    Mardi, rebelote; je n’avais envie de voir personne. Après l’entraînement, Pascal est passé en courant d’air, juste le temps d’un petit câlin, et pffft, il était reparti. Au moins, ce n’était pas sa femme ou Caro qui aurait droit à ses faveurs!

    Pour moi, c’était de petits moments précieux, même s’il ne pouvait pas rester, même s’il ne faisait que passer, que se soulager. Je préfère que ce soit avec moi plutôt qu’avec quelqu’un d’autre!


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  • Dimanche, 22 avril 2012   -   (113/2012)  -  Collante!

    Je ne sais pas ce que Pascal a fait hier soir et je n’avais pas envie de savoir, je ne lui ai posé aucune question. Ca perturbait Pascal parfois, et je lui ai expliqué que ça m’évitait de torturer mon imagination, alors je préférais parfois juste ignorer ce que je ne pouvais pas changer, mais ce n’était pas un manque d’intérêt, bien au contraire.

    Sans que je n’ai pas eu besoin de demander, il m’a raconté qu’ils avaient eu un couple d’amis à dîner. Dès qu’ils sont partis, il s’est précipité pour venir me chercher. On s’était donné rendez-vous dans un parking où j’ai posé ma voiture et on est parti se réfugier chez Michael.

    Ce week-end il faisait attention de ne pas trop froisser sa femme, parce qu’il l’avait prévenu que le week-end prochain, il ne serait pas très disponible pour elle; vendredi, ce sera mon anniversaire. Comment lui dire que je ne bougeais jamais de chez moi ce jour-là parce que j’avais la guigne? Comme tout le monde, Pascal pensait que je me faisais des idées!

    On était chez Michael vers minuit, et il était déjà sorti, donc on a pu passer une soirée en amoureux. On ne l’a pas entendu rentrer, on était déjà couché. Dimanche, après avoir déjeuné tous les 3 ensemble, ensuite on a traîné au salon un petit moment avec lui.

    Dès qu’il est sorti pour aller chez Thomas, on est retourné se coucher. Michael trouvait qu’on était tout le temps collé l’un sur l’autre comme des aimants, mais il trouvait ça chou et trouvait qu’on allait bien ensemble. C’était gentil, je crois que c’est la 1ère fois qu’un des copains à Pascal ait fait une remarque aussi gentille me concernant.

    Le soir, j’avais envi de pizza, alors on est sorti chercher notre bouffe à emporter, puis on s’est larvé à la maison. Intérieurement, j’étais en train de déprimer à l’idée de se séparer le soir venu, je faisais tout pour ne pas le montrer. A mesure que les heures avançaient, j’attendais avec appréhension le moment où il allait me dire qu’il devait y aller. Je ne savais pas que lui aussi avait la même appréhension et qu’il repoussait le moment de se séparer.

    Vers 22h, Pascal a fini par me dire que ça le travaillait, et qu’il n’avait pas envi de rentrer, alors il m’a proposé de dormir chez Michael encore ce soir, il rentrerait demain matin se changer avant d’aller au boulot puis voilà. Ça m’a fait sourire, et je lui ai avoué que je n’avais fait que penser à ça toute la soirée. Une fois qu’on avait réglé ce petit souci, on s’est senti beaucoup plus détendu… J’étais contente de l’avoir encore une soirée entière rien qu’à moi.

    Je me demande des fois s’il ne s’ennuyait pas de ne pas voir ses copains, de ne pas être entouré de son petit monde à faire la foire? L’empêche qu’est-ce que c’était chouette d’être ensemble, je ne voyais pas le temps passer, et qu’est-ce que je pouvais être bavarde!!! Et collante… J’étais tout le temps à lui coller dessus, mais je crois qu’il adore ça!

    Je crois que je lui ai dit un millier de fois que je l’aimais…. Hum, un peu beaucoup! Bon, hihihi, lui aussi!


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  • Samedi, 21 avril 2012   -   (112/2012)  -  Pour vivre heureux, mieux de vivre caché

    Pascal est trop adorable… On a passé une soirée super adorable, malheureusement il devait rentrer.

    Entre 2 câlins, on a beaucoup parlé. Je lui ai rappelé que je voulais lui parler de quelque chose, et je me suis immédiatement lancé sur le sujet pour effacer l’air inquiet dans son adorable regard. (3 fois adorable, mouais, faudrait que je modifie ça…)

    Je lui ai dis que j’avais un peu peur des conséquences, je crois que je préférais que le moins de monde possible soit au courant qu’on continue à se voir. Il y avait bien trop de monde au courant, et je n’avais pas envie de réveiller les foudres de son père encore une fois. J’avais raison d’être inquiète parce que son père était déjà au courant, mais Pascal m’a dit que son père ne tenterait rien, il l’avait averti.

    • Jane, je crois quand même que c’est préférable que Jess soit au courant, ça évite qu’elle ne pique une crise de le découvrir plus tard?
    • Je sais pas, je crois pas que c’est bien… Déjà parce que ça lui fait du mal, je suis sûre qu’elle préfèrerait nettement que tu lui racontes un bon mensonge en t’arrangeant pour qu’elle te crois! Comme moi d’ailleurs! La vérité n’est pas toujours bonne à dire, et quant on aime quelqu’un, on doit faire attention de ne pas les blesser inutilement.
    • Ecoute, elle sait très bien où on en ait, alors je pense qu’on peut mieux se protéger l’un l’autre en se disant la vérité.
    • Mouais… Alors Jess est au courant, Michael bien entendu puisqu’il nous héberge, Paul, Thomas et Caroline… Pfff, ça fait un paquet de monde!

    Je l’ai vu grimacer. Evidemment, listé comme ça, ça avait l’air beaucoup…

    Pascal m’a ensuite avertie qu’il avait parlé à Caroline, comme il me l’avait déjà dit, entre ses entrainements, la musique, Jess, ça faisait beaucoup, il ne pouvait pas continuer à la voir comme auparavant. J’ai compris qu’il avait essayé de rompre gentiment en lui disant qu’il était épuisé, c’était un peu trop la course et qu’il se sentait tiraillé, qu’il ne pouvait pas continuer à ce rythme.

    D’après ce que j’ai compris, Caroline avait fait semblant de ne pas comprendre où il voulait en venir, elle n’a pas cherché à lui poser de questions. C’était malin, j’en aurais fait autant. Ce qui était rassurant, c’est qu’il n’avait pas envi de rompre avec moi. Ou est-ce que comme Caroline, je faisais aussi la sourde oreille ? Non, je ne pense pas.

    Vers les 4h du matin, au retour de Michael, on a décidé de rentrer nous aussi. Il n’est pas rentré tout seul, alors ça tombait bien. C’était pas très malin de ne pas avoir de voiture, Michael a proposé qu'on prenne sa voiture, mais on préférait ne pas se faire attraper avec sa bagnole, ou de devoir la parquer près de chez lui ou chez moi, donc on a pris un taxi, et je le ramènerai. Mais Pascal a appelé Thomas qui avait pas mal abusé de l’alcool, donc, on l’a déposé en ville. Pascal se chargerait de ramener Thomas à bon port.

    A la maison, je n’avais pas envie de me coucher, alors je me suis plantée devant la télé. Je ne verrai Pascal que le soir, et j’avais prévu de ne pas pointer le bout de mon nez, de dormir, lire mes mangas, peindre, etc. J’avais déjà fait les courses, alors je n’avais aucune raison de bouger de la maison. Ça m’évitera aussi de tomber sur ma voisine et de me voir coincé chez elle ou que Roméo veuille passer l’après-midi à peindre chez moi.

    Le rêve, toute une journée à moi… et le soir, je voyais mon petit cœur adoré…


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  • Vendredi, 20 avril 2012   -   (111/2012)  -  I just love him so much…

    Journée de rêve à ne rien faire, juste peindre et lire des mangas... Et attendre de voir Pascal ce soir... Ça m’a fait un bien fou, j’étais crevée et j’avais l’impression que ça faisait des siècles que je n’avais pas eu une journée entière à moi, sans stress, sans personne dans les pattes.

    Ce soir, Thomas avait prévu le début de soirée chez lui, pour le reste, c’était selon. J’avais prévu de me rendre à la soirée vers 22h, puis j’ai eu Pascal au téléphone et il m’a demandé de ne pas y aller. Pascal avait plutôt envi d’une soirée tranquille; maison, télé, dodo. Un programme qui me convenait parfaitement.

    Pascal m’a proposé de le retrouver chez Michael, parce que dès que Jess remarquerait son absence, le 1er endroit où on le chercherait serait chez moi. Pas chez Caro, parce qu’elle irait certainement chez Thomas.

    Pascal était passé un petit moment chez Thomas, puis discrètement, il s’est éclipsé après avoir avertir Michael. D’ailleurs Michael lui a prêté sa voiture, il savait qu’il ne serait sûrement pas en état de conduire, donc il rentrerait en taxi.

    J’étais en avance. Avant d’aller chez Michael, je suis passée nous louer des films et acheter des trucs à grignoter. J’étais tellement contente que j’avais un sourire niais collé au visage. J’étais impatiente aussi.

    Pascal ne m’avait pas dit si on passait le week-end ensemble ou pas, ce n’était peut-être que la soirée, ou peut-être la nuit, je n’en savais rien, mais j’avais tout prévu au cas où.

    J’avais un peu peur qu’il y ait un changement de programme, puis qu’il m’avertisse qu’il ne pourrait pas venir avant dieu sait quelle heure. Dans le cas où Pascal me posait un lapin, j’avais prévu d’aller à la soirée chez Thomas, même s’il m’avait demandé de ne pas le faire.

    Mais ce soir, Pascal était là comme prévu… J’étais trop contente, trop heureuse de l’avoir pour moi toute seule, trop heureuse de voir son visage adoré… Je l’ai traîné sans trop d’effort jusqu’au canapé (désolée Michael)… Les DVDs pouvaient attendre…


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  • Jeudi, 19 avril 2012  -  (110/2012)  -  Petit 5 à 7!

    Cool, l’agence m’a appris que le client avait adoré mes idées. Ils aimaient mon idée de faire des tissus comme les box, mais en plus clair, plus pastel; ce serait pour les chambres de jeunes filles ou d’enfants. J’étais contente. En tous cas, l’agence me fait de plus en plus confiance et me demande de plus en plus mon avis même sur les projets confiés aux autres. Bon, peut-être qu’ils font pareils avec les autres?

    J’avais pensé que je verrais Pascal, mais Jess s’est arrangé pour qu’ils soient invités à dîner, et comme c’est jeudi soir et que Pascal bosse demain, on ne se voyait pas.

    Je comprends qu’il ait tenu à m’avertir dès le matin, mais j’aurai préféré que ce soit en fin de journée, comme ça, je n’aurai pas passé presque toute la journée à chercher comment arriver à le voir même 5mn… Juste sentir sa chaleur, sentir sa présence juste un peu, le voir, entendre le son de sa voix, son rire… Juste 5 petites minutes!

    Peut-être 2mn après son 1er coup de fils, il a rappelé; il s’inquiétait de savoir si je lui en voulais de ne pas réussir à se libérer aussi souvent que je le voudrais.

    Non, je ne lui en voulais pas, et surtout pas quant je sais que ça le travaillait autant. Dire qu’il s’inquiétait pour moi, c’est trop chou, ça me fait l’adorer encore plus. Jeeez, ce qu’il pouvait me manquer par moment!

    Rire; en milieu d’après-midi, Pascal a encore rappelé… J’adore quant il m’appelle sans arrêt même si c’est pour rien, c’est vraiment trop chou. Bon, peut-être que si c’était quelqu’un d’autre, ça m’énerverait qu’on me dérange sans arrêt pendant que je bosse!! Pascal avait une question épineuse;

    Pascal voulait savoir si je ne le prendrais pas mal si parfois il me demandait s’il pouvait passer, juste parce qu’il avait envi de moi, en coup de vent? Ça m’a fait rire. Au contraire, je l’ai encouragé à le faire, c’était quant et où il voulait. Cette fois, c’est lui qui a rigolé, alors il a demandé si ce soir après le boulot il pouvait passer? Hihihi, comme si j’allais refuser la chance de le voir, je ne rêvais que de ça depuis des jours! 18h tapante, mon petit cœur sonnait… Afff… Comment pouvait-il être si tendre, si prévenant, si… Je l’aime…

    Il faisait jour de plus en plus tard, Pascal avait pris la peine de parquer à une des places prévues, mais il n’avait pas pu éviter de croiser ma voisine. M’en fou, je n’ai pas d’explications à lui donner, je fais ce que je veux, ma vie privée ne regarde personne.

    J’étais sur mon petit nuage quant il est parti. Bisous et encore bisous, Pascal avait de la peine à partir, et même s’il faisait seulement semblant, je trouve le geste adorable. Il me faisait croire ou sentir son besoin d’être prêt de moi, qu’il avait envi de moi et ça me comblait. De la porte à ma chambre, on n’a pas beaucoup parlé, il n’était pas là pour parler, et j’ai aimé chaque seconde. J’aime le mot aimé, j’aime l’aimer, j’aime parce que je l’aime…

    Waf, waf, wafff, même si on peut avoir l’impression qu’il m’utilise, m’en fou, qu’il m’utilise autant qu’il le veut. J’étais pleine d’énergie après sa visite, j’ai passé la soirée à peindre et j’ai décidé que mon week-end commençait ce soir, demain je prenais congé de tout, qu’on ne me dérange pas. Enfin, sauf Pascal bien sûr! Décidemment, je trouvais que les choses allait bien entre nous ces temps...


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  • Mercredi, 18 avril 2012  -  (109/2012)  -  Faut que ça change...

    Pascal m’a appelé tôt ce matin, Thomas lui a raconté ce qu’il m’avait dit et Pascal était préoccupé. Pascal a voulu me rassurer, me dire qu’il m’aimait malgré ce que Thomas avait l’air de dire, il voulait être sûr que je le savais et que je n’étais pas en train de remettre notre relation en question. Par contre, je lui ai dit qu’on devait discuter.

    Jeeez, je n’aurai jamais dû dire ça comme ça, du coup Pascal était tout inquiet

    J’avais simplement réalisé que je ne serais jamais à ma place, jamais acceptée, et si je voulais avoir une chance de ne pas le perdre bêtement, il fallait vraiment, mais vraiment qu’on soit le plus secret possible, il ne fallait plus qu’on sache pour nous 2, ou le moins de monde possible. D’après ce que je sais, Michael, Thomas, Paul et Caro sont au courant, Jess aussi, mais c’était mieux pas. Je savais qu’on pouvait compter sur les copains à Pascal pour garder leurs langues, mais avec Caro et Jess, c’était une autre histoire. Je ne pense pas que c’était bien que sa femme soit au courant, et pas plus Caro.

    Là là, journée super chargée question boulot. On travaille sur un projet pour des tissus, pour des draps de lits, fourres de duvet pour une grosse boîte suédoise, et je dois dire que j’aimerai bien qu’un de mes dessins soit retenu, ce serait trop super. Bon, c’est clair qu’après la touche du chef de projet, on perd nos droits d’auteurs, on n’est pas reconnu, on ne signe pas son travail, mais moi je saurai que c’est le mien et ça me suffit.

    La boîte suédoise avait déjà utilisé une de mes planches pour des boîtes, je pensais continuer sur la même ligne, les mêmes couleurs et pourquoi ne pas sortir une ligne identique pour les tissus, tout en préparant une autre série, au cas où ils ne veulent pas que les tissus fassent partie de la même série que les boîtes.

    Le soir, j’ai été prendre un verre avec Fred, un copain, et Pascal, toujours inquiet, était passé chez moi… Ben, on ne s’est pas vu. Je n’avais même pas pensé regarder mon natel. Après avoir parlé avec Pascal ce matin, je ne m'attendais pas à sa visite, je pensais l'avoir rassuré. Je ne lui avais pas dit que je sortais ce soir et j'avais un peu peur qu'il s'inquiète en pensant que je prenais mes distances. Je n'ai vu son message qu'en rentrant. Trop tard pour l'appeler.


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  • Mardi, 17 avril 2012  -  (168/2012)  -  Thomas m’a fait mal...

    Pascal s’était arrangé pour être là, Thomas avait bien essayé de se débarrasser de lui, mais il a dû finir par lui dire qu’on avait rendez-vous. Malin, Thomas s’était tout de même arrangé pour que Jess passe comme par hasard et là, Pascal n’avait plus le choix, il a dû rentrer. J’ai compris après pourquoi Thomas tenait tant à se débarrasser de Pascal…

    Thomas m’a rappelé qu’il m’avait fichu la paix, il m’a demandé pourquoi je ne l’appelais jamais, ne proposait jamais qu’on aille prendre un verre ensemble, s’il ne m’appelait pas, ben on ne se verrait tout simplement jamais. J’ai prétendu que c’était par timidité, que je ne voulais pas le déranger ou l’emmerder. Je ne pouvais tout de même pas lui dire que je n’y pensais même pas, que ça ne m’avait même pas traversé l’esprit.

    • C’est évident que vous n’êtes pas fait l’un pour l’autre, depuis le temps, tu devrais t’en être rendu compte, non? Si tu aimes tellement les mecs qui se foutent de ta gueule et qui te trompe à tire la rigole avec tous les culs qui passent, donne-moi une chance, ça je peux faire aussi!
    • Et qu’est-ce que tu fais de la promesse que tu as fait à Pascal?
    • Ça ne compte pas puisqu’il te trompe avec tout ce qui bouge!

    Thomas a eu un petit rire. Jeeez, il avait l’art de me piquer là où il fallait sans en avoir l’air. Combien d’autres? Aoutch, s’il cherchait à titiller mes doutes, il avait visé juste. Maintenant je n’avais qu’une envie, c’est qu’il me dise ce qu’il savait, mais je ne voulais pas me montrer aussi peu confiante, alors j’ai fait semblant de ne pas comprendre. Aoutch ! Parfois Thomas est un peu dur avec moi!

    Thomas voulait que je lui donne une chance de me rendre heureuse, pour lui, je ne pouvais pas sérieusement m’estimer comblée dans une relation pareille, avec un type qui ne tenait pas vraiment à moi. Si j’aimais tellement sortir avec un mec qui me trompe à chaque coup de vent, il pouvait en faire autant.

    Glups! Est-ce que c’était comme ça qu’on percevait ma relation avec Pascal?

    Ho là là, j’allais devoir encore me justifier et lui dire que j’aimais Pascal et qu’il n’a avait pas la place pour 2 hommes dans ma vie! Thomas s’est moqué de moi en me disant que Pascal n’était pas du genre à manger à plusieurs râteliers à la fois, qu'il n'avait jamais agi comme il le faisait depuis qu'il était avec moi, donc, il ne m’aimait pas vraiment. Thomas peut être parfois un peu dur, mince, il m’a fait pleurer.

    Est-ce qu’il pensait vraiment que Pascal ne m’aimait pas ou est-ce qu’il avait dit ça juste pour me faire réagir? Finalement, je regrettais d’avoir été manger avec Thomas! Il m’a fait sacrément mal…


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  • Lundi, 16 avril 2012   -  (167/2012)  -  Ma tête me joue des tours..

    Après tout ce qu’on avait discuté, je ne m’attendais pas à voir Pascal en rentrant. Il était rentré avec sa femme, et Caro et moi avions dû rentrer avec Thomas. Jeeez, je me suis félicitée d’avoir refusé l’invitation de Thomas, Pascal aurait passé des heures à m’attendre et je pense qu’il aurait été légèrement interloqué de ne pas me voir rentrer. Ouf, ouf, ouf.

    Le voir m’attendre en haut des escaliers devant ma porte m’a fait palpiter de la tête aux pieds.

    En le faisant entrer, j’ai eu une idée bizarre; est-ce qu’il était là pour vérifier si c’était mieux à 3, avec Caro ou rien qu’avec moi? Evidemment, il avait envie de faire l’amour, mais je ne l’ai pas laissé me toucher. Je me suis aussi demandée comment ça se faisait qu’il soit chez moi et comment il avait réussi à sortir. Et j’ai su qu’il avait prétendu sortir prendre un verre avec ses copains. Hum, mauvais esprit, je me suis dit qu’alors, il aurait pu le faire plus souvent et ne pas me laisser des jours entiers sans nouvelles!!! J’ai compris qu’il ne pourrait pas dormir chez moi.

    Pascal avait été un peu insistant, mais malgré tout adorable. Il est rentré vers les 2h du matin, il va être crevé demain au boulot!

    Ce soir, je n’avais pas trop envie de sortir, il faisait moche, alors j’ai averti ma sœur. J’étais crevée et j’avais envie de peindre si je retrouvais un peu d’énergie. Et je crois aussi que j’avais envie et besoin d’être un peu tranquille, surtout maintenant que j’étais débarrassée de Béa, j’avais à nouveau mon petit havre de paix pour moi toute seule.

    J’avais averti Pascal pour demain soir avec Thomas, il n’aimait pas trop l’idée. Pascal pensait que Thomas risquait encore de se faire des idées et préfèrerait nettement que je trouve une excuse pour annuler, sinon, il allait s’arranger pour venir aussi, mais ça, j’en doute! Après avoir passé beaucoup de temps avec moi le week-end, et une partie de la nuit d’hier ici, ça m’étonnerait que Jess soit ravi de le voir traîner après l’entrainement…

    Et je ne pense pas qu’il s’amuserait à pousser sa femme à bout juste pour tenir la chandelle. On verra bien…

    Afff, je rougissais en pensant à ses câlins… Pascal était chaud quant il est parti, lui qui était tellement porté sur le sexe, je me demande s’il s’était soulagé ailleurs? Avec sa femme peut-être? Ou Caroline? Zut, je n’aurai   peut-être pas dû faire la maligne   et simplement accepté la chance que j’avais, qu’il soit venu jusque chez moi au lieu de laisser mon imagination me jouer des tours. Mince que je suis nulle!!!


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  • Dimanche, 15 avril 2012  -  (106/2012)  -  Se retrouver les 3 dans le même lit n’était pas prévu au programme!

    J’aime les week-ends au chalet parce qu’on s’amuse, on fait la fête non-stop, et surtout parce que j’ai l’occasion de passer plus de temps avec Pascal, de discuter avec lui et tout. Alors j’adore. J’aime le regarder vivre, l’observer s’amuser, blablater avec ses potes, les petits sourires qu’on s’échange, le croiser que ce soit dans les escaliers, la cuisine ou ailleurs, me baigner avec lui ou nos petites séances de saunas, les petits bisous volés dans les petits coins ou au détour d’une pièce, et j’adore danser avec lui ou même seulement le regarder…

    Ces week-ends me comblent toujours, j’en reviens toujours la tête pleine de souvenirs de bons moments et remplie d’énergie.

    C’est aussi amusant parfois de rencontrer de nouvelles personnes, même si la plupart du temps, je ne souviens pas de leurs noms, et ça me permet aussi de sortir de ma coquille. Bon parfois, ça m’arrive aussi de flipper parce que les mecs ramènent toujours des filles des bars qu’on fréquente, ou même parfois, ils nous ramènent des gens qu’ils ont rencontrés sur Genève ou Lausanne.

    Les filles sont beaucoup plus agressives que quant j’avais 16 ou 18ans, elles ne se gênent pas pour se jeter à la tête des mecs, ni même à carrément  leurs faire des propositions, et ça c’est la partie que j’aime le moins. Elles ne se gênent pas de carrément dire à un mec qu’il leurs plaît, et ça malgré tout, ça me choque toujours. Faut dire que les mecs en profitent et s’amusent dans ses relations sans lendemain. J’aimerai bien être un tantinet aussi téméraire!

    On en avait assez discuté, quant Jess semblait vouloir être avec son mari, Pascal s’exécutait et se transformait en petit mari chéri. Bon, ça devait être facile, il avait tendance à souvent toucher son partenaire, que ce soit pour lui passer les bras autour, lui faire de petits bisous, et je crois que je commençais à m’y faire. Jess savait que la plupart de ses copains savaient qu’on continuait à se voir ou que Pascal fréquentait d’autres femmes, mais Jess tenait à ce que les apparences soient sauf pour les autres. Je comprenais parfaitement.

    On avait aussi discuté à propos de notre relation… J’étais pour la discrétion, j’aurai préféré que Jess ne soit pas au courant, je me méfiais des répercutions. Mais apparemment, on ne réussissait pas à garder le secret bien longtemps.

    Pour les personnes qui ne nous connaissaient pas, on n’avait pas l’air d’être ensemble, j’étais une bonne copine, voir sa meilleure copine sans plus. Le rôle de Caroline semblait plus… consistant… Elle ne se gênait pas de le coller, de le suivre partout, et il n’était pas du genre à l’envoyer sur les roses, donc, sa place pouvait sembler plus enviable que la mienne par moment.

    La soirée s’est prolongée jusqu’au matin et on a même dépassé les bornes certaines fois avec les jeux que Jess nous imposait. On riait aussi pas mal, on buvait aussi beaucoup jusqu’à ne plus avoir de limites, et ça étouffait pas mal ma timidité.

    Vers les 3h du matin, on s’est mis à jouer à un jeu de cartes. Je n’ai pas compris les règles ce qui fait que j’ai dû avaler pas mal de verres. J’étais hyper pompette au milieu de la partie. Je ne me souviens pas clairement de la suite. Je crois que Pascal m’a ramenée dans ma chambre et il est resté. Je crois me souvenir que Caro est venue scouater dans la chambre au lieu de nous laisser tranquille, mais ça ne nous a pas dérangés plus que ça vu notre état. Elle aussi avait dû pas mal boire.

    On a fini par se retrouver les 3 dans le même lit. On a profité toutes les 2 de Pascal dans tous les sens du terme, jusqu’à ce qu’il soit épuisé et à plat. Je me souviens aussi avoir embrassé Caro et on a invité Pascal à se joindre à notre duo. Cette fois, plus que les autres fois, je me souviens de la douceur de sa poitrine sous mes doigts, de son parfum, du goût de sa peau, de ses lévres, et j'étais consciente de ses soupirs de plaisir, c'était peut-être l'alcool, mais je sais que j'ai pensé que c'était ce que Pascal devait ressentir aussi.

    Le matin, on était les uns sur les autres, entrelacés, raide. Jeeez, je n’avais pas envie de me lever même pour un café, c’est dire que j’étais raide! Comme des larves, on est descendu avant midi question de profiter de la journée avant de rentrer…

    J’étais trop fatiguée pour faire attention à ce qui se passait autour de moi. Jess était déjà en bas quant on est arrivé et elle a tiré Pascal par son sweat et ils ont disparus un petit moment. Sur le moment, je n’ai pas réalisé que vu qu’il avait dormi avec nous, elle avait dû passer la nuit toute seule, donc elle n’était pas de très bonne humeur. Petit à petit, quant mes cellules grises ont recommencés à fonctionner, j’ai réalisé que Caro devait penser qu’on n’était peut-être plus fâché!?!

    Se retrouver les 3 dans le même lit n’était pas prévu au programme, et voilà pourquoi je ne voulais pas qu’elle partage ma chambre!

    C’est vrai que je lui en voulais toujours pour son parti pris avec Jess, mais je la comprenais. Je ne savais pas encore ce que je voulais faire la concernant, si j’allais oui ou non demander à Pascal de faire un choix, alors je ne voulais pas qu’elle sache que je n’étais pas vraiment fâchée.

    Pascal et sa femme sont revenus comme si rien ne s’était passé, comme s’ils ne s’étaient pas disputés…

    L’après-midi, les garçons ont été dévalés les pistes en motoneige, bob, ski, snowboard, en bref avec tout ce qui glisse. La plupart des filles sont restés au chalet à papoter. Moi je me suis installée dans un coin pour lire.

    Pascal m’avait proposé de dormir au chalet ce soir, il avait pris congé demain matin, mais vu la fin de soirée, les choses avaient changés, il allait être obligés de rentrer avec sa femme. Cette fois, Caro et moi devions repartir avec Thomas ou quelqu’un d’autre, il ne pouvait pas nous prendre avec. Je m’étais arrangée pour rentrer avec Thomas et Caro s’est incrustée avec nous, ce qui fait qu’on n’a pas pu discuter.

    Après l’avoir déposée, Thomas m’a invitée à manger avec lui, mais j’étais trop crevée, je rêvais de rentrer à ma maison, alors j’ai prétendu avoir déjà quelque chose. On a reporté à mardi soir après son entraînement. L’air de rien, je me réjouis d’aller manger avec Thomas. Je vais juste devoir le dire à Pascal avant, je ne veux pas qu’il y ait de malentendu.


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