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Comme de toute façon, je ne pouvais pas approcher Pascal, inutile d'aller à Gstaad. La dernière fois, Pascal lui-même m'avait demandé de m'en aller. Non mais, quant j'y pense, ça me fout en rogne. Sur le moment, j'avais pris les choses plutôt bien, mais sur le long trajet de retour, la moutarde a commencé à me monter au nez.

    Afff, ça me rendait encore plus furax à penser que je me suis laissée avoir par quelques belles paroles. Pascal n'osait même pas me regarder en face, et quant je lui en ai fais la remarque; "Je préfère pas, sinon je ne pourrais pas te laisser partir". Pouhhhh, conne conne et conne et demi. Je suis vraiment une idiote finie. Non mais, comment j'ai pu me faire avoir aussi facilement? Dire que j'ai été rassurée par ces paroles ridicules et que j'ai marché à fond.

    Hun! Toute fière, je croyais partir la tête haute, mais je pense que maintenant, tout le monde qui était au chalet doivent savoir. Humiliant. Quant je pense que je souriais comme une patate. Caro, elle, n'a pas été foutue dehors. Que moi. La honte. Tarte et re-tarte. Trop stupide ma pauvre fille.

    Pascal aurait dû dire à sa femme qu'il n'en était pas question. Me défendre. Et non venir me dire de partir comme un vrai lâche. Et moi... Et moi qui part encore comme si j'avais gagné à la loterie. Non mais franchement, je suis trop idiote.

    Chaque fois que j'y pense, une chaleur intense brûle dans mes veines, et je rougis devant ma crédulité et ma totale stupidité. Afff, j'y crois pas, comment j'ai pu me faire berner comme ça. Depuis, je n'ai quasi pas de nouvelle de Pascal. La seule fois que je l'ai entendu, c'était pour me dire de ne plus voir Steven. Non mais! Et en plus tarte idiote, je marche et je prends Caro avec moi. Le plus humiliant encore, c'est que je le lui dis.

    Comme Pascal et Caro ont dû bien rigoler. Et je ne parle même pas de Jess. Je pense que Caro a dû lui raconter qu'il ne s'était rien passé, et que j'ai sagement passé la fin de soirée avec elle. Et moi qui imaginait que Pascal avait dû passer voir si j'étais chez elle. Pfff, je suis la Reine des Stupides. Pascal n'en avait rien à cirer, il savait que sa Caroline allait lui rapporter la soirée. Inutile qu'il se crève le derche.

    Maintenant, je n'ai plus qu'à trouver un trou et m'enterrer dedans. C'était si facile pour Pascal de me faire marcher. Tout le monde avait dû s'en rendre compte... sauf moi. Je ruminais. J'avais honte de ma bêtise avec un "B" majuscule. Non tout en majuscule. J'en étais là quant j'ai vu son nom apparaître sur l'écran de mon natel. La moutarde m'est direct montée au nez.

    Pascal ne s'attendait tout de même pas à ce que je lui réponde??? Quoi? Il est rentré du chalet et il vient aux nouvelles, certain que je suis sagement chez moi à m'emmerder. Il veut la confirmation de ma connerie?

    Il ne m'a pas demandé de monter au chalet ce week-end. Thomas non plus d'ailleurs. Caroline était sûrement avec eux. (Au bord des larmes et gros soupir.) J'avais honte d'avoir envie de mettre mon doigt sur le vert pour prendre l'appel. Mais, j'étais fâchée aussi et j'en tremblais.

    Pour ne pas lui donner l'image d'une mégère frustrée, il était préférable que j'ignore ses appels pour le moment. A son tour d'imaginer le pire. Heum, mais je crois que les hommes n'imaginent pas. C'est une spécialité féminine. Ce n'est que ce qu'ils voient qui les atteint. L'imagination ce n'est pas leur point fort, ça ne fait pas partie de leur fonctionnement de base.

    J'étais contente d'habiter au 8ème étage, au moins là, il ne pourra pas passer et me voir tassée sur mon canapé. Ni être sûr que je suis à la maison. A lui de baliser un peu. Pour jeter un peu d'huile sur le feu, je lui ai envoyé un message en réponse à sa tentative; "Peux pas te répondre maintenant. Te rapp demain".

    Hihihi... Et paf. Ça a marché. Il a demandé pourquoi, où j'étais, ce que je faisais, et pourquoi je ne pouvais pas répondre à mon natel. J'étais méchamment contente de lui voir frire dans sa sauce. Il n'avait pas pris la peine de m'appeler de tout le week-end. Jess n'est quand même pas collé à ses fesses. Il aurait très bien pu m'envoyer un vague "ça va?" ou un petit "bisous". Encore fallait-il qu'il en ait envi. Apparemment, pas le cas. Donc, qu'il aille se faire voir.

    Si je peux ruiner un peu son dimanche soir, et ben, ça me ferait plus que plaisir. Et tant mieux si ça gâchait rétroactivement son week-end. Je tirais la langue à mon natel qui n'arrêtait pas de sonner. C'était toujours et encore Pascal. Il appelait frénétiquement et sans discontinuer. Ça a duré une bonne demi-heure. Vache, j'ai rigolé de le voir paniquer. A chacun son tour.

    D'un côté, ce n'est pas à lui que je devrais en vouloir, mais à moi. C'est moi qui avait été stupide, lui avait simplement user de son emprise sur moi. C'était à moi de ne pas me faire avoir.

    Une 1/2 de silence et il a recommencé pendant au moins 20 minutes. Après, c'était les messages; "Où est-ce que tu es pour ne même pas pouvoir répondre à ton natel? Avec ta famille?" (tsss, je voyais à quel point il me sous-estimait) "Répond Bon Dieu, je m'inquiète" (Hun, fais seulement, je m'en fiche). "Jane, c'est pas cool, répond moi". Cool? Pas cool? Ha! "T'es où?". "Pourquoi tu ne réponds pas, au moins pour me dire que tout va bien." (ouais, ouais, encore une entourloupe pour que je l'appelle, en me faisant croire qu'il était sincère quant il disait s'inquiéter). Je constatais qu'il s'excitait, mais, il aurait dû y penser avant.

    S'il s'inquiétait vraiment il m'aurait appelée ce week-end, il ne m'aurait pas laissée sans nouvelles. Déjà le vendredi soir, quant il ne m'a pas vue, il aurait dû s'exciter. Il aurait dû m'appeler. Ou, au pire et au plus tard, samedi il aurait dû tenter quelque chose. Maintenant, tous ses efforts me laissaient de glace.

    Il m'avait prise pour une gourde. J'en étais une. Et comme je suis trop bête, je ne sais pas utiliser mon natel, ni donner de nouvelles. Et ben oui, je suis trop stupide.

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    Vendredi, 29 janvier 2016 - (29/16) - Petite larve

    Wahhhh, le pied géant. Personne à la maison. J’ai prévu une petite sieste en fin d’après-midi et j’ai mon programme d’animés pour ce soir. Peut-être un petit bain de bulles avant de me larver sur mon canapé... En début de soirée, j’ai consacré une petite heure à rappeler ceux qui m’avait laissé des messages, à papoter au téléphone avec Caro, ensuite, j’ai débranché. A moi la soirée!

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    Samedi, 30 janvier 2016 - (30/16) - Sorry Dol


    Samedi et dimanche au repos. Je n’avais pas envie de sortir, pas envie de faire quoi que ce soit à part profiter à 1000% de mon appart et de ma solitude. Kaya était à la montagne et Valério de sortie. Ils ne rentraient pas. Donc, j’avais toute la place et ma chère solitude. Il y avait de l’orage dans l’air, un vent froid balayait l’horizon et me sifflait aux oreilles, magnifique!

    Dol a bien essayé son coup de larmes pour me faire aller chez elle. Soit-disant, son plouk l’avait frappée. J’ai prétendu être sur le point de sortir, pour avoir la paix. J’ai regardé un animé de 24 épisodes. C’était le pied.

    Vers les 2h du matin, j’ai commencé à bailler jusqu’à m’en décrocher la mâchoire. Pourtant, je ne voulais pas écourter ma soirée en dormant, alors j’ai avalé quelques cafés. Et j’ai tenu jusqu’aux environs de 6h du matin. Hihihi, j’ai regardé l’animé en entier. Puis les épisodes de « 100 » et « The Expanse » qui étaient sortis quelques heures plus tôt.

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    Mardi, 26 janvier 2016 - (26/16) - Rôti, purée et choux-rouges

    Souper chez Daddy ce soir. C’est Flora* qui était responsable de faire à manger, et ça va sûrement être bon. Miam. Didine est arrivée plus tard. Ma sœur avait fait un rôti avec une sauce aux champignons, de la purée et des choux rouges. Extra extra bon. J’ai ramené le reste pour Kaya. Malgré l’heure, je me suis resservie une petite assiette.


    *Flora n'est pas le nom de ma sœur, mais j'ai décidé de le changer dans mon blog

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    Mercredi, 27 janvier 2016 - (27/16) - Je perds la boule

    Je pensais avoir ma journée aujourd’hui pour bosser. Valério était parti assez tôt pour son cours de musique, et avec Kaya en cours, j’aurai dû en profiter pour travailler. Mais je me suis laissée distraire et au final, je n’ai pas fait grand chose. En milieu d’après-midi, j’ai dû sortir pour m’acheter des clopes, et j’ai encore traîné dans les magasins.

    Je ne sais pas ce que j'ai ces temps-ci, je suis souvent dans la lune. Je perds le fils du temps. Quant je réalise, plusieurs heures ont passés. Parfois, je ne sais plus exactement ce que j'ai fait... à part traîner ci et là. Faut que je me ressaisisse.

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    Jeudi, 28 janvier 2016 - (28/16) - Paillasson

    Arf, je suis sortie de ma bulle pour aller manger avec Steven. Je n’aurai peut-être pas dû, Pascal risque de le prendre mal. Je n’avais pas de nouvelles, et je ne pouvais pas juste l’appeler pour lui demander son accord, comme s’il était mon chef!!! Puis, je pense qu’il s’en foutrait.

    Dans la journée, j’avais fais les courses et tout, fait un tour à l’agence, pour tout régler pour que mon week-end commence ce soir. Hihihi, je n’avais pas l’intention de mettre le nez dehors durant les 72 heures à venir.

    En fin de journée, j’ai pris un bain et j’ai quand même laissé un message à Pascal. Comme je m’y attendais, Pascal a appelé avec la ligne du bureau avant de quitter le travail. Il était un poil furieux. Pascal m’avait demandé de ne plus revoir Steven.

    Il est drôle lui... je n’ai quasi pas de nouvelles de lui et il veut encore me dicter les gens que j’ai le droit de voir? La blague! Alors je lui ai dis que ce n’était que pour qu’il ne l’apprenne pas par quelqu’un d’autre, mais que j’y allais.

    Pour le rassurer, je lui ai dis que je prenais Caroline avec moi. Donc il pouvait être tranquille, je n’irais pas chez Steven après le restaurant, puisque je devrais la ramener. Je pensais passer la fin de soirée chez elle. Pascal a marmonné un « hum » pas très convaincu, mais il a basté. Je suis sûre qu’il avait dû venir voir si on était bien chez Caro. Qu’importe.

    Bête comme je suis, j'avais agi comme une nulle en le rassurant, en me justifiant et tout. Tout ce qui m'énerve chez la plupart de mes copines. Bravo ma fille, maintenant il pouvait tranquillement rentrer ou autre, sachant que sa petite chose était toute sage, encombrée de sa pote. Quelle conne! Une copine m'aurait raconté ça et je l'aurais traitée de tous les noms de lavette que je connais. Et c'est moi la lavette!!! Lamentable.

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    Dimanche, 24 janvier 2016 - (24/2016) - No Time

    Samedi, j’ai emmené Kaya chez ma frangine où elle attendait son cousin pour lui donner son cours de soutien scolaire. Ensuite, ma frangine a tenu à ce qu’on mange là et la grande sœur à Kaya, Lilice et Luka sont venus. Ils voulaient jouer aux cartes.

    Alors on a joué aux cartes jusqu’aux environs de Minuit. A 1h du matin, j’avais déposé tout le monde et je retrouvais mes pénates pour le repos du guerrier. Valério était sorti et Kaya dormait chez Sèb.

    J’étais vraiment contente de rentrer à la maison et de pouvoir enfin me détendre et profiter d’un dimanche tranquille. A force de courir, j’ai l’impression de n’avoir pas eu de week-end.

    Mon dimanche a été un peu écourté, parce que Kaya m’a demandé d’aller les chercher chez Sèb. Ils avaient les guitares, hauts parleurs et le reste. Bien sûr que j’ai accepté. J’adore mes neveux et il n'y a rien que je ne ferai pour eux.
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    Lundi, 25 janvier 2016 - (25/16)

    Je ne pensais pas emmener Kaya chez ma frangine pour le cours de Markus, mais, finalement, j’ai décidé de le faire. De toute façon, on avait le souper en famille aussi, alors... ça ne changerait pas grand chose d’y être quelques heures plus tôt. Vers 22h, j’avais ramené Lilice et Luke, Kaya et moi étions enfin à la maison, avec un bout de soirée devant nous.
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    Vendredi, 22 janvier 2016 - (22/16) - Me suis imposée au chalet

    Je me suis donc imposée au chalet. Si Jess était furieuse, Pascal au contraire semblait plutôt content. Même si je savais d’avance que cela ne servait à rien de tenter de l’approcher.  Je n’ai pas tenté de l’approcher, il aurait eu des ennuis avec sa femme. Je suis restée discrète, et me suis tenue à l’écart du couple.

    Quant nos regards se croisaient, Pascal esquissait un petit sourire avant de détourner la tête. Si Jess avait eu des flammes à la place yeux, je serais cramée. Elle avait surpris nos petits échanges et elle a viré au rouge. Jess a agrippé Pascal par le bras et ils ont disparus quelques minutes dans la cuisine. Surprise, j'ai vu Pascal venir se joindre à notre petit cercle; Caro, Justin, Markus et moi.

    J’en avais les chaussettes qui tombent... J’étais titillée par la curiosité... Alors que sa femme est là, comment se fait-il que Pascal s'approche???

    Pascal m’a attirée dans le jardin d’hiver et j'ai appris que Jess l’avait autorisé finalement à me parler, mais pas question de trop s’éloigner. On devait resté visible, de façon à ce qu’elle puisse le voir. J’avais l’impression que cela faisait un siècle qu’on n’avait pas pu se parler face à face, surtout avec nos connaissances dans les parages.

    Ciel, ma main me démangeait, j’avais trop envie de le toucher. De lui caresser la joue, de renifler ses cheveux, brosser sa joue de la mienne. Et la folle envie de l’embrasser. Oh, quant il sourit... Trop charmant, trop lumineux, trop mignon.

    J’avais l’impression que Pascal évitait de me regarder, et je lui en ai fais la remarque. Je ne comprenais pas. Pourquoi s’éloigner pour se parler alors? On aurait presque dit que c’était une corvée. Quant j’ai dis ça, hop, enfin, j’ai pu plongé dans ses beaux yeux verts. Mais, il a aussitôt détourné les yeux en répliquant énergiquement que ce n’était pas le cas.

    A l’intérieur, c’était la vrai flaque, ses mots m’ont fait fondre comme neige au soleil... Pascal a dit que s’il me regardait, ses sentiments traverseraient, tout le monde s’en apercevrait. Sa femme n’aimerait pas ça. Elle se sentirait blessée.


    Pascal était trop chou. Je lui ai dis qu’il me donnait envie de l’embrasser. Il en avait envi aussi. Pour rassurer sa femme, je lui ai dis que je retournais au salon. Je voulais que Jess pense que c’était lui qui me l’avait demandé, ça lui ferait plaisir.

    Barbie et Jess nous surveillaient de près. Tous nos faits et gestes étaient épiés, analysés avec attention. On s’est séparé en retournant dans le salon, et je suis retournée vers Caroline, le visage fermé. Je ne voulais pas que Jess puisse remarqué que je flottais dans un nuage de bonheur.

    Je n’ai pas voulu tout raconter à Caroline qui me pressait de questions. Je lui ai seulement dis que Jess l’avait autorisé à me parler seul à seul, sans qu’on ait le droit de s’isoler hors de sa vue. Je pensais simplement ensuite avertir Caro, que je préférais rentrer. A ma surprise, elle a décidé de rentrer avec moi. Elle s’emmerdait comme un rat mort.

    Caro a voulu savoir si Pascal et moi nous étions pris la tête. Elle, comme sans doute tous ceux qui nous ont vu parler, était persuadée que Pascal m’a demandé de rentrer chez moi.

    Moi, j’étais contente d’avoir pu lui parler, contente d’avoir été à quelques centimètres de lui, contente aussi qu’il ait dit être encore amoureux. Mais, presque aussitôt, je me suis calmée en repensant à ce qu’il avait fait après, en rentrant le soir du Nouvel An.

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  • Mardi, 19 Janvier 2016 - (19/16)

    Argh, femme de ménage aujourd'hui... Mal de tête assuré! J'ai réussi à lui échapé après une petite demi heure. Je suis revenue alors qu'elle s'en allait. Je me demande pourquoi je la garde en fait! Son boulot est couci-couça, et elle parle booooooooocoup trop. J'en voudrais une comme Pascal; une qui fait les courses, discrète, qui fait bien son travail et que quant elle part, tout est bien en place, comme si la petite fée était passée avec son bâton magique.


    Mercredi, 20 janvier 2016 - (20/16)

    Encore une petite journée rien qu'à moi. Comme hier, Valério était loin, la puce à ses cours, le pied. J'étais seule à la maison une grande partie de la journée, alors j'ai flâné. Pascal a appelé un peu tard pour me demander de manger avec lui. D'ici que je prenne une douche, me change, trouve quelque chose à faire à mes cheveux rebelles, midi serait du passé.


    Jeudi, 21 janvier 2016 - (21/16)

    Demain la puce fait sa soirée du petit-petit Nouvel An avec ses camarades du Gymnase, alors on avait des courses à faire. Elle a fini les cours tôt, et on est parti en piste. 17h30, elle avait rendez-vous chez l'esthéticienne à Morges, après on est parti sur Aubonne. On a trop traîné chez Ikéa. 18h38, on n'avait pas encore été chez Denner et à la Migros.

    Heureusement qu'il y avait un bouchon d'enfer sur l'autoroute, alors on a pris la route du Lac. Grâce à ça, on a aperçu un Denner et une Migros près d'Ikéa.

    Donc départ sur les chapeaux de roues pour faire les courses. 18h45, je parquais devant le centre commercial. On s'est partagé les tâches; Kaya; Denner pour les boissons, Moi; Migros pour les courses. Pas de caddy? C'est une blague? C'est quoi comme Migros!

    19h, je ressortais de la Migros avec les 12 pizzas sous les bras, le fromage râpé, 4 paquets de macaroni, le lait, etc. Kaya sortait aussi du Denner. Le gros sac Ikéa bleu était bien trop lourd. On a tout enfilé dans la voiture, soulagées d'avoir réussi à tout faire malgré l'heure. Le frigo était plein à craquer.

    J'ai décidé de lui laisser ma chambre, donc je ne rentrais pas dormir. J'irai... je ne sais où encore! Je pourrais peut-être aller m'imposer au chalet chez Pascal et Thomas? Oui, probablement! En tous cas, je suis déjà carrément épuisée. Je n'ai pas l'impression que je vais avoir un week-end tranquille!!!



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  • Lundi, 18 Janvier 2016 - (18/16) - Fratrie!

    Comme prévu, c’était la course. Repos? Inutile d’y penser, ça n’avait pas sa place dans mon planning aujourd’hui. Je suis arrivée chez ma frangine crevée, mais pendant que Kaya faisait travailler son cousin, on a joué aux cartes. C’est ce qui a réussi à me faire oublier ma fatigue.

    Son cousin a beaucoup de retard, mais apparemment, elle pense réussir à l’aider. On a aussi discuter de nos propriétés au Liberia. Maintenant, je me vois à nouveau chargé d’envoyer des emails, pour confirmer ceci ou cela. Ce qui me gonfle, c’est qu’ils ne m’écoutent pas.

    Hum, mon frère m’a demandé si je pourrais héberger Markus si jamais il le met dans une école privée. Argh, encore un gamin chez moi? Pourquoi je n'ai pas pondu une ribambelle de gosses moi? Parce que je n’en voulais pas. Et me voilà tout le temps à m’occuper des gamins de ma fratrie!!!



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    Samedi, 16 Janvier 2016 - (16/16) - Reconduite



    Vendredi soir, quant quelqu’un a sonné chez Steven, il s’attendait à trouver un copain devant sa porte. Hors, il s’agissait de Pascal. C’est vrai, je lui avais dit que j’étais chez Steven, et j’espérais une réaction. Mais vu la présence de sa femme, je ne m’attendais certainement pas à le voir arriver sur les chapeaux de roues chez Steven.

    Sans un mot, il a bousculé Steven, traversé le salon en trombe pour venir m’extirper du canapé et m’a ordonné de le suivre. J’aurai pu dire; par la peau du cul. Heu, j’étais en chaussette et il me fallait ma veste. Pascal ne m’a pas laissé le temps de prendre quoi que ce soit. Mon natel était aussi en haut.

    En bas de l’immeuble, il a réalisé que je ne pouvais certainement pas sortir comme ça. Il n’a pas voulu me laisser monter chercher mes affaires. Il préférait remonter tout seul. Assise sur les escaliers, j’ai enfilé mes baskets et ma veste et on est parti. Dans la voiture, silence radio. Il n’a pas voulu me laisser prendre ma voiture. Et ça, c’était chiant.

    Dans ma tête, je repassais les dernières images; le regard surpris de Steven, qui l’a regardé entrer, me choper par le bras et me trainer derrière lui jusqu’à l’ascenseur. Je revoyais aussi la tête de Pascal. A cause de ça, je ne disais rien. Valait mieux se la coincer. Finalement, il a parqué au bord du trottoir en regardant droit devant lui.

    Après un long moment de silence, il a dit qu’il ne voulait pas que je revois Steven. Je n’ai rien répondu tout de suite. D’ailleurs, je ne crois pas qu’il attendait de réponse.

    A plusieurs reprises, mon coeur a fondu, mais aussitôt, les images de lui avec sa femme le 1er suffisaient à le durcir, pour éviter que je craque. C’était vraiment dur de ne pas craquer, il était si attendrissant.

    Il avait inventé une excuse bidon, sans fondement pour se tirer et venir me ramener à la maison. Ce n’était pas pour qu’on passe la fin de soirée ensemble, il ne pouvait pas. Il voulait que je rentre, que je reste chez moi. Il voulait pas que je fréquente d’autres hommes, point barre. Et surtout et surement pas un qu’il connaissait.

    Steven était un collègue de boulot, il ne supportait pas l’idée de nous savoir ensemble. Je lui appartenais. Même si on ne pouvait pas se voir, il voulait que je reste dans mon coin, chez moi si possible. Il était sous le coup de l’émotion et avait presque les larmes aux yeux.

    Pascal devait rentrer. D’ailleurs, je sentais son inquiétude. Jess n’arrêtait pas de le relancer au téléphone, mais il ne pouvait pas lui répondre; pour lui dire quoi? Il a voulu que je promette de ne pas retourner chez Steven dès qu’il aura tourné le dos.

    Je ne voulais rien promettre de ce genre, mais, à voir sa tête, et il faut dire qu’il était trop chou tout inquiet, tout angoissé, tremblant et perdu, alors, j’ai promis... si on allait chercher ma voiture. Je ne pouvais pas le laisser chez Steven, sinon, demain, je serais forcée d’aller là-bas.

    Pascal a alors fait demi-tour. Avant que je prenne ma voiture, il m’a demandé de jurer; j’ai juré!

    Il voulait me suivre jusqu’à la maison, pour être sûr que je rentrais, que je rentrais bien chez moi. Mais, je pense qu’il devait lui aussi rentrer, et j’avais promis juré, alors il pouvait rentrer en toute tranquillité. Rien à faire, Pascal m’a suivi jusque chez moi.

    Malgré sa tension et son inquiétude pour sa femme, il a quand même pris le temps de me dire au revoir, me serrer dans ses bras, me rappeler qu’il ne voulait pas que je vois quelqu’un d’autre, qu’il voulait être le seul homme de ma vie. Qu’il regrettait de ne pas me voir plus souvent, m’a encore demandé d’être compréhensible, que je le lui l'avais promis, etc...

    Je l’ai regardé partir le coeur serré. Oui, il me manquait, oui, j’avais promis, mais c’était trop dur. Et oui, je lui en voulais d’avoir osé touché une autre femme, alors qu’on venait à peine de se quitter le soir du Nouvel An.

    Pour s’assurer que je n’irais pas chez Steven, il m’a donné sa chaîne et m’a demandé de faire une photo  portant sa chaîne où il pouvait voir mon appart, et lui l’envoyer, toutes les heures. Il a dit qu’il allait essayé de m’appeler dans une heure, mais je savais qu’il ne pourrait pas.

    Donc, toutes les heures, je lui envoyais une photo de moi sur mon canapé... Je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour rien. Entre 2, j’ai appelé Steven pour m’excuser, c’était trop bête. Je voulais surtout m’assurer qu’il n’en parle pas au boulot, ni à ses copains. Je ne voulais pas que Pascal passe pour un « jaloux ».

    Steven était impressionné que Pascal, ce mec sérieux et si renfermé au boulot, fasse un truc pareil pour une femme. Pour lui, c'est clair qu'il m'aime et que ça va être difficile pour moi de réussir à le quitter ou faire ma vie comme je l'entends.

    Et le samedi, ben, je suis restée chez moi, comme Pascal le voulait. Je me suis reposée, j’ai lu... le soir, l’angoisse m’a tenaillée, j’aurai voulu pouvoir le voir... même une petite minute, chiotte. Mais, ce qu'il a fait hier soir m'a rassurée. Pascal a été irrésistible. C'était trop chou. Il m'aime encore.

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    Dimanche, 17 Janvier 2016 - (17/16) - 1 jour de repos

    Dimanche, j’ai dormi tard et me suis levée en fin fin de matinée. Il neigeait. Dans le congèle, j’avais une tresse, donc je me suis préparée un bon petit dèj; oeufs aux bacons et de la gelée de coing maison. Pendant le déjeuner, j’ai lu mes messages;

    Pascal est sorti courir un moment, Jess avait tenu à l’accompagner. Probablement pour le surveiller. Jess avait fait une crise le soir que Pascal était venu me récupérer chez Steven. Ils n’ont pas fermé l’oeil de la nuit. Il n’avait pas cherché à se constituer un alibi, parce que presque tous nos potes sont au chalet. Alors il a prétendu avoir eu besoin de prendre l’air.

    Je n’ai pas eu à lui répondre, parce qu’il y avait bien des chances que sa femme soit avec lui. Certainement tout le temps. Pascal savait aussi que je ne répondrais pas. Je ne suis pas très « téléphone ». Je n’aime pas trop téléphoner, je préfère les faces à face. Un dimanche entier, tranquille à la maison, j’adore. J’ai donc passé un bon dimanche.

    J’ai eu Steven au téléphone. Il a essayé de me faire aller chez lui. J’avais promis à Pascal que je ne le ferais pas, alors je ne l’ai pas fait. Et puis, j’avais aussi beaucoup plus envie de rester dans mon canapé, que d’aller me balader par ce temps effroyable. Je savais aussi que ma semaine allait commencer sur les chapeaux de roues dès demain matin.

    Lundi matin, j’avais promis à Kaya de lire sa dissertation, ensuite en route pour Cugy chez Maria. L’après-midi, dès la fin de ses cours, hop pour Moudon, où Kaya va faire les devoirs avec Daryl. Il a beaucoup de retard à l’école. Ensuite, souper en famille. Mardi, en fin de matinée, je devais subir la femme de ménage.

    C'est seulement à partir de mercredi que je peux commencer à profiter de ma semaine pour bosser, faire mes trucs à moi.

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    Vendredi, 15 Janvier 2016 - (15/16) - Corvée

    Un de mes voisins me drague. Si j’en étais pas sûre avant, maintenant, j’en suis certaine. Quel calvaire. Cela faisait des mois qu’il avait pris son courage à 2 mains pour venir sonner et me proposer d’aller prendre un café chez lui, à l’étage au-dessus. J’avais le rhume, la toux, alors je lui ai dis une prochaine fois.

    Il avait été gentil de nous laisser la chambre à lessive, alors que c’était son jour. Il avait même pris la peine de ramasser et plier notre linge et ranger la chambre à lessive. Hum. Depuis, je ne l’avais plus croisé, alors je me suis sentie honteuse de l’avoir presque envoyé balader. J’ai donc mis un petit mot dans sa boîte.

    Il m’a aussitôt répondu en me donnant son numéro de natel. Quelle poisse de lui avoir envoyé un message, maintenant, il n’arrête plus, allant jusqu’à m’appeler x fois dans la soirée. Jeeez, il est plus petit que moi, et j’aime les hommes plus grand.

    Chez lui, il a pleins d’oiseaux de toutes les couleurs, qui volent partout. Je n’avais jamais vu un oiseau de si près. Il a même été jusqu’à peindre des oiseaux sur ses mûrs. Il était tout nerveux et avait préparé un apéritif. Ciel, il m’a proposé de boire du champagne à 19h!!! J’ai opté pour un porto. Inutile de préciser que je ne bois qu’en sortie.

    J’avais convenu avec ma nièce qu’elle m’appelle pour me dire qu’ils avaient faim. Une porte de sortie pour me tirer. Il a presque failli verser une larme! Il voulait que je leur propose de monter et de nous préparer quelque chose à manger. Non mais, sûrement pas! Il m’a fallu 10mn pour passer la porte tellement qu’il parlait.

    Ensuite, il n’a pas arrêté avec des messages pleins de coeurs, de bisous, etc. Aiiiiiak. Pas du tout mon genre! C’est clair que s’il avait été mignon, d’avoir un amant d’occas dans la maison aurait été pratique; le côté chacun chez soit et tout. Mais, il est un peu collant. Un amant ou une maîtresse ne doit surtout pas être collant, c’est mauvais.

    « Pascal, j’avais tellement envie d’entendre ta voix, pourtant, j’ai hésité avant de t’envoyer ce message. Peur que ta femme tombe dessus. Tu me manques... Tellement envie d’être dans tes bras, ou même seulement près de toi. Arh, je débloque, excuse-moi. Qu’est-ce que tu fais ce week-end? Tu crois qu’on pourrait se voir? ».

    1h après, toujours pas de réponse. Aïe, sa femme est peut-être tombé dessus et a effacé mon message? Ou il s’en fiche. Il n’a peut-être pas eu envi de me répondre. Ou ne savait que dire. Donc, il ne voulait pas me voir, pas envi que je le rejoigne. Pfff. Alors, j’ai pété un câble et je lui ai écris que; ça ne jouait plus, que j’avais rendez-vous chez Steven.

    Quant Steven m’avait proposé de repasser chez lui ce soir, j’avais refusé, de peur de passer à la casserole. Surtout d’en avoir envie. Comme Pascal ne répondait pas, j’ai fini par accepter. Au moins comme ça, je ne penserais pas trop à Pascal.

    5mn après mon message, voilà que Pascal me répondait. Donc, j’avais raison, Pascal avait vu mon message, mais n’avait pas bougé le petit doigt. C’est seulement en apprenant que je retournais chez Steven qu’il a daigné agir. Pfff, trop tard.

    Steven m’attendait, j’avais un petit 1/4h de retard. On a balancé des pizzas congelés au four, en attendant que ce soit cuit, on a préparé la salade ensemble. Miam, j’adore les concombres. On avait posé sur la table des tas de trucs à grignoter et on s’est installés devant la suite des Star Wars.

    C’est drôlement agréable de passer la soirée en bonne compagnie. Avec quelqu’un de chouette, et d’adorable. C’est un très bon remplaçant. C’est vendredi soir, alors je crois que je vais rester dormir chez lui. Après tout, personne ne m’attend ailleurs!



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  • Jeudi, 14 Janvier 2016 - (14/16) - Etre libre le week-end

    Course poursuite pour être libre le week-end. Courses diverses, comme du parquet pour remplacer le petit carré abîmé par la pluie, un câble HDMI pour ma puce, des fruits et du papier ménage que j’ai oublié!

    Arrivée à la maison, j’ai enfilé mon training pourri favori, pour me larver devant la télé. Pascal a appelé pour me dire qu’il avait un entrainement entre potes, Jess n’avait pas voulu l’accompagner, alors il pouvait ne pas aller à l’entrainement et qu’on pouvait se voir. Hum, oui et non...

    J’avais déjà accepté de passer un moment chez Steven. Je ne pouvais pas annuler pour aller me geler les fesses dans une voiture. Quoique? Non, non, Pascal aurait dû m’avertir plus tôt.

    Je lui ai dis que j’avais promis de passer chez Steven. Bizarrement, ça lui a coupé la chique pendant une bonne dizaine de secondes. Puis, il a répété le nom de Steven comme si c’était une hérésie. Comme si ça le surprenait, il me demander; « Alors, tu ne veux pas? ». Il était déçu.

    Ce n’est pas que je ne voulais pas, mais je ne peux pas courir chaque fois qu’il me sonne. Et j’avais déjà prévu autre chose, étant donné que j’avais tellement l’habitude de ne pas le voir. Ouais, désolée Pascal. On a raccroché et j’ai filé en direction de la salle de bains pour me préparer. Mon natel, que j’avais laissé sur la table du salon, a sonné à nouveau.

    C’était encore Pascal. Sans y aller par 4 chemins, il m’a demandé d’annuler mon rendez-vous avec Steven et qu’on se voit. D’après lui, on avait besoin de se parler. Hum, voulait-il vraiment me voir ou cherchait-il seulement à remplir un creux dans son emploi du temps?

    Steven m’avait demandé de venir en training, parce qu’on ne sortait pas. J’avais troqué mon training pourri contre un potable, et une bouteille de Côte du Rhône sous le bras, j’ai sonné chez lui avec 5 minutes d’avance. Je suis rarement en avance.

    Steven s’était donné la peine de cuisiner; rôti entouré de légumes avec des pâtes aux safran et une salade de petites feuilles vertes (connait pas le nom, il me l’a pourtant dit), des lardons des morceaux de pommes, du kiwi et des petits carrés de fromage. Délicieux. Tout était délicieux, mais la salade avec les lardons chauds et cette fine sauce au Basmati; une vrai tuerie!

    C’est terrible, mais, le fait d’avoir un mec qui cuisine pour moi m’a fait penser à Pascal. Horrible de penser à lui alors que j’étais avec un autre homme.

    On a regardé le 1er film de la nouvelle saga "La Guerre des Etoiles". On pensait regarder les 3 avant la sortie du dernier. Je n’aime pas les vieux Star Wars, juste ennuyeux et décors à chier. Bon, c’était la mode, mais la tronche des acteurs est ringarde, tout comme Harisson Ford.

    Arhh, Steven était très câlin. Hmmm, je me suis dis qu’il cherchait à me mettre les 4 fers en l’air, ou que je reste dormir. Hélas, le fait d’avoir parlé à Pascal avant de venir chez lui, perturbait mon fonctionnement. Normalement, j’aurai répondu favorablement à ses avances et serais restée avec plaisir. J’aime beaucoup Steven, même s’il a un style un peu hippie.

    J’aime ses cheveux mi-longs, son air de surfeur, et sa petite boucle d’oreille créole. J’aime son sourire aussi. Parlant de son sourire, ça me ramène à celui de Pascal. Le sourire de Pascal, avec sa petite fossette, fait battre mon cœur. Argh.



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