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    Ven - 11 août 2023 - Anxiété au max

    J'avais pensé que Pascal allait fêter son anniversaire ce soir avec sa famille. Mais en fait, ils vont à une soirée et laissent les enfants avec la nounou. Pascal m'a téléphoné avant leur sortie. Il dit que je lui manque.

    Hum, je voudrais bien le croire. Quand même ça m'a fait plaisir qu'il appelle. Je n'en attendais pas tant.

    C'est demain soir sa fête d'anniversaire. Inutile qu'il me dise que je n'étais pas invitée. Par contre, Jess, cette garce de Jess a personnellement invité Caroline. Elle se doutait bien que je l'apprendrais et que ça allait me faire sauter les plombs.

    Tant pis, je baste, je ne peux rien faire d'autre. Faut que je serre les dents et les poings.

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    Sam - 12 août 2023 - La fête sans moi

    Arh, Pascal n'a pas appelé aujourd'hui. J'imagine qu'il doit être très occupé. Et si j'allais quand même à son anniversaire? Jess n'osera quand même pas me fiche dehors.

    Pascal ne la laissera pas faire. Mais bon, est-ce que j'ai envie de me mettre sous les feux des projecteurs et passer la soirée à essuyer les regards de travers?

    En plus, Pascal ne pourra même pas rester vers moi. Je me sentirais bien seule. Je m'ennuie, et je me sens rejetée. Bon, je pense que c'est ce que Jess espère, et j'imagine qu'elle pense que je tenterai de m'imposer.

    Mais je ne ferai rien de la sorte. De ne pas être là fera que Pascal ne pensera qu'à moi toute la soirée. L'empêche qu'il me manque. Le week-end sans lui, c'est long...

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    Dim - 13 août 2023 - W-E seule

    Je connais Pascal, quant il fait une connerie, il va pas se précipiter pour m'appeler. Donc, s'il appelle, c'est que tout va bien. Alors, j'ai passé ma journée à attendre un coup de fils de sa part. Longue journée. Pas d'appel. Pascal avait dû faire une bêtise, c'était pour ça qu'il n'appelait pas.

    Puis enfin, le soir vers 21h, Pascal appelle enfin. J'avais espéré qu'il avait un plan, ou une proposition. Mais non, c'était juste pour papoter. J'ai compris, il restait là-bas ce soir aussi. Et bien, ça a été un week-end d'enfer. Peut-être que ça lui plaisait d'être avec sa famille. Je m'ennuyais.

    Pas réussi à déceler de signes dans sa voix. On a raccroché et l'angoisse m'a terrassée. L'ont-ils convaincu de rentrer aux States? J'espérais qu'il rentre à la maison ce soir, et me propose de le rejoindre. Il devait être dehors pendant notre appel, parce que je n'ai pas entendu de bruits.

    L'estomac en vrac, j'étais tendue à mort. J'aurai dû lui demander s'il restait, ou s'il voulait me voir au moins. Manque de courage!

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    Lun - 14 août 2023 - Bouche-trou selon Lily!

    Toute la journée, j'ai attendu un appel de monsieur Pascal. Que né-ni. J'ai fini par perdre espoir. J'ai été prendre un verre chez une copine, Lily. Ça faisait des lustres qu'elle m'invitait, mais j'avais toujours autre chose. En fait, ça tombait souvent le week-end, et le week-end, j'étais avec Pascal. Pour une fois, je voulais m'ouvrir à quelqu'un. Ça m'a flingué le moral.

    J'ai vaguement expliqué la situation, marié, enfants, mais elle n'a pas compris. Elle pense que je ne suis qu'un bouche-trou d'occas. D'ailleurs, dès qu'il est avec sa famille, il ne pense plus à moi. Lily pense même qu'il m'utilise pour rendre sa femme jalouse. Alors, je lui ai dis que ça fait plus de 10ans qu'on était ensemble tout de même, pour n'être qu'un bouche-trou.

    • Pourquoi ne t'a-t-il pas demander de vivre avec lui?


    J'ai dû expliquer qu'il l'avait fait, même voulu rencontrer ma famille, mais que je ne voulais pas.

    • Alors, tu ne l'aimes pas!


    Est-ce que je m'exprime tellement mal, ou elle ne me comprend pas? Ou elle fait exprès pour me saper le moral? Ce qui fait que je m'entends à trouver des excuses pour Pascal. Pour finir, pourquoi me plaindre puisque je ne fais que de le défendre? Du coup, je me sens stupide, et me revoit entrain d'écouter mes copines défendre l'indéfendable.

    • Si tu ne veux pas vivre avec lui c'est que tu ne l'aimes pas assez pour ça. N'importe qui sauterait sur l'occasion. Pourquoi tu ne veux pas qu'il fréquente ta famille? Tu as honte de lui?
    • Pas du tout. Je le trouve même trop bien pour moi. Mais, je ne peux pas lui présenter ma famille... Il est à peine plus âgé que l'ainé de mes neveux... J'aurai l'air de quoi?
    • Aaah...


    Ça veut dire quoi "aaah"? Lily restait silencieuse, semblant réfléchir. Puis, elle me dit qu'elle comprenait mieux. Elle trouve que j'ai de la chance qu'il soit encore là, malgré mon comportement avec lui. Parce qu'enfin, j'avais accepté qu'il soit marié, alors je pouvais l'expliquer à ma famille. Mais l'histoire de la différence d'âge, c'était plutôt à la mode.

    Pascal a appelé entre temps, et quant elle a vu mon changement de ton, elle a demandé tout haut, si c'était mon petit jeunot. Arh!

    Un petit silence gêné au bout du fil. Pascal m'a demandé ce que c'était, où j'étais. Il voulait savoir si on pouvait se voir. Le hic, c'est que, ou j'allais juste vers lui, chez lui, ou lui venait près de chez moi. J'ai voulu savoir s'il restait dormir là-bas. Ben oui. Alors ça me faisait chier. Mais je ne voulais rien dire devant Lily. Je suis restée évasive.

    Je l'ai rappelé en partant de chez elle. J'avais aussi envie de le voir, mais tout ce chemin juste pour 5mn, ça le faisait pas. J'aurai voulu le voir un peu plus que ça. Il a hésité, puis m'a dit que si je voulais, il pouvait venir dormir chez lui, si je restais aussi. Puis, il a changé d'avis. Je crois que ça l'embêtait de faire tout le trajet aussi.

    Ça m'a bousillé le reste de mon humeur. Furieuse de passer en dernier, et que me voir comptait moins que le trajet, j'étais en pétard. Je ne voulais pas qu'il le devine, alors je suis restée toute gentille. Je lui ai fait croire que s'il était venu, je serais restée dormir. Mais, je ne voulais pas être un poids, une obligation. On a remis ça à demain. Hum! Il n'a même pas insisté...

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    Mar - 15 août 2023 - Flemmingite aigüe

    Simple; pas de nouvelles de Pascal. On devait se voir ce soir, mais niet. Pas réussi à le joindre au bureau. Et il n'a pas rappelé. C'est pas très cool. S'il n'avait pas envi de me voir, il suffisait de le dire. Et pas me faire poiroter toute la journée, me préparer et tout pour rien. Après tout, j'avais fait l'effort de l'appeler. C'est à lui de rappeler.

    Je me suis battue avec les 2 chats des voisins. Je sais pas pourquoi, ces sales bêtes viennent toujours dans mon jardin. Et pas seulement pour zoner devant mes fenêtres, en espérant de la bouffe, non, pour faire leurs besoins aussi. Alors je les ai pourchasser. C'est de ma faute, avant, je leur donnais toujours quelque chose.

    On m'a dit de ne pas faire ça, sinon, ils vont toujours venir là. Et tous les matins, c'est recta, les voilà qui se posent sur le bord de la fenêtre, et si je ne donne rien, ils se mettent à miauler comme des malades. Mimi m'a même donné des appareils à ultra sons pour les chasser. Mais ils viennent encore, et je les chasse à coup de produits à vitres.

    Je ne fous rien d'autre de la journée. Même pas bosser. Quant Pascal me manque, j'ai la flemmingite aigüe! Pas de motive. Ah oui, j'ai fini le bouquin que j'avais commencé... mais le type n'a toujours pas de nom! Rageant!

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    Mer - 16 août 2023 - Retourner aux States?

    Pour sa carrière, la bonne chose à faire pour Pascal, c'est qu'il retourne aux States. D'après ce que j'ai compris, Thomas a l'intention de retourner aux États-Unis. Ça m'a fichu un coup. Je n'arrive pas à l'imaginer disparaître de mon entourage. Ça me stress. Pascal aussi. Une chance que partager la vie de sa femme ne cadre pas dans ses plans, malgré la pression.

    Pascal m'a dit qu'il était tout le temps entouré de sa famille, alors ce n'était pas possible de m'appeler. Chaque fois qu'il essayait de s'éloigner, ils étaient sur son cas. Ok, je pige. Il aurait pu m'appeler depuis les toilettes par exemple, non? Personne l'aurait suivi là! Mais bon. Ce soir, il passait chez lui pour prendre quelques affaires. Thomas aussi.

    Je me demande si Thomas suivait pour s'assurer qu'il retourne à la villa? Pascal me dit qu'il serait à sa maison vers les 21h. On a pas parlé de son retour à la villa. J'étais un peu tendu. Pas trop la pêche, et si j'avais pu, je ne l'aurai pas vu ce soir, c'était vraiment pas la forme. Mais, comme je ne l'avais pas vu depuis des lustres, je n'avais pas le choix.

    J'étais un peu en avance, alors j'ai préféré attendre dans mon parking habituel. Il faisait une chaleur, mon pauvre ami.

    Ils étaient déjà à la maison. Pascal a vite préparé ses affaires. Je l'ai vu regarder sa montre. Il s'est planté devant les baies vitrées qui donne sur le lac, les mains dans les poches. Il avait un pantalon en flanelle léger, et un simple t-shirt blanc.

    Argh, il était tellement chou. J'avais envie d'aller lui sauter dans les bras. Je m'apprêtais à flanquer mes trucs dans mon sac et courir vers lui, quant Thomas est descendu. Il s'est fait un café. Pascal s'est tourné vers lui, mais ne disait rien.

    Pascal restait préoccupé, dans ses pensées. Thomas lui a demandé si ça allait. Il a haussé les épaules. Il a refusé le café.

    Thomas lui a demandé s'il était toujours à hésité. Pascal a fait oui de la tête. Je me demande de quoi ils parlaient. Thomas estimait qu'il devrait aussi penser à sa carrière. Qu'il ne pourrait pas toujours faire comme il voulait. C'était la vie. Il disait que s'il rentrait, ce n'était pas pour être avec Rox, mais pour sa carrière. Que Pascal devrait aussi y penser.

    Bof, Pascal ne semblait pas convaincu. Il ne s'imaginait pas vivre à nouveau à New York, pour lui sa vie était ici. Thomas l'a regardé bizarrement. Pace ne s'imaginait pas non plus en père de famille. Et Pascal a dit quelque chose qui m'a remonté le moral au plafond; qu'il ne pouvait pas vivre sans moi. Qu'il n'arrivait même pas à l'envisager.

    Ça m'a fichu les larmes aux yeux. J'avais le coeur qui battait la chamade. Thomas lui a demandé ce qu'il pensait alors faire? Jeter son avenir par la fenêtre pour une nana? Ça m'a fait bizarre la réaction de Thomas, sachant que c'était de moi qu'il parlait comme d'une nana quelconque. Thomas lui a suggéré de me proposer de le suivre.

    Pascal était persuadé que je refuserais. Et pour ça, il avait raison. Je ne me voyais pas plantée là-bas, au milieu de cette énorme ville inconnue. Et je devais penser à mon papa. Impossible de m'éloigner pour l'instant. Pascal savait que si d'aventure j'acceptais, il savait que sa famille me mènerait la vie dure.

    Mais Pascal avait dit la seule chose qui pouvait me motiver, et ça m'a fait trop plaisir. Depuis un moment, j'avais l'impression que je ne l'intéressais pas tant que ça, que son amour s'était évaporé. Le reste de la conversation, je m'en fous. Tout ce que je veux, c'était être près de lui. J'avais aussi un peu la trouille; il avait l'air préoccupé.

    Thomas était encore en bas quant je suis arrivée. Il m'a fait un bisou et dit un truc comme; "Je vous laisse... Je pense que vous avez besoin de parler". Puis à l'adresse de Pascal qu'il serait près pour 23h. Pascal m'a serrée contre lui. Waf waf, je fonds. Mais, il était toujours un peu tendu. Je me montrais enjouée pour le décoincer.

    J'ai remarqué qu'il ne me regardait pas dans les yeux, quant j'ai demandé ce que Thomas voulait dire. Il fuyait mon regard. Il m'a proposé d'aller marcher un peu. Que dalle, je n'en avais pas envie. Alors j'ai dis que j'avais juste envie de rester dans ses bras, s'il pouvait arrêter le temps, ça m'irait très bien.

    Mais, il semblait toujours tendu, même s'il était tendre. Il ne parlait pas beaucoup, à part les conneries habituelles que je lui racontais et qui le faisait sourire, il ne desserrait pas les lèvres. Alors j'ai fini par perdre ma bonne humeur et lui demander s'il préférait que je m'en aille, parce que je n'avais pas l'impression qu'il était là avec moi... Je voulais savoir ce qu'il avait.

    Sans me répondre, il m'a demandé direct s'il rentrait aux States, est-ce que je le suivrais? Ça m'a fichu les larmes aux yeux.

    Je continuais à sourire, mais je ne pouvais pas dire un mot, sinon j'aurai fondu en larmes. Il savait bien que je ne pouvais pas. Comme je ne disais rien, cette fois il m'a regardée droit dans les yeux. Et quant il a vu les larmes rouler sur mes joues, il a sursauté. Stressé, il m'a demandé de lui parler, d'arrêter de pleurer...

    Il ne voulait pas que je pleure. Il s'est mis à genoux devant le fauteuil dans lequel j'étais assise, et demandait ce que j'avais. Je ne pouvais rien faire d'autre que secouer la tête, toujours sans pouvoir parler. Il s'est levé pour m'apporter un verre d'eau. Je ne pouvais imaginer la vie sans lui. Comment est-ce que j'allais pouvoir regarder le soleil se lever sans penser à lui? Me réveiller chaque jour sachant que je ne le verrais plus? Mortel...

    Pascal a pris son natel et s'est mis à monter les escaliers pour aller chez Thomas. Ça m'a sidérée; il faisait quoi là?

    Je l'a entendu dire à Thomas qu'il pouvait partir sans lui. Qu'il pouvait prendre sa voiture. Que demain, il n'ira pas au bureau. qu'il le retrouverait après le boulot pour aller chez ses parents. Il préférait qu'il ne leur dise rien. Qu'il ne dise pas qu'il n'avait pas été au boulot. Il est redescendu me bercer dans ses bras. Je me suis calmée.

    Après m'avoir expliqué qu'il préférait ne pas me parler de ce qui se passait entre eux à la villa, il a avoué qu'il subissait un peu la pression. Qu'ils ont beaucoup discuté de lui retournant travailler aux States. Pascal me dit qu'il n'avait pas du tout envi de retourner vivre à New-York, mais c'est clair que ce serait se rapprocher de sa famille.

    Mais je l'avais entendu dire à Thomas, qu'il ne voulait pas se retrouver avec Jess et les enfants sur les bras. Et retourner là-bas, il aurait sans arrêt ses parents sur le dos pour qu'il fasse des efforts pour ses enfants. Ça lui retournait l'estomac. Pascal me dit qu'il aimerait bien que je réfléchisse, qu'il aimerait que je l'accompagne.

    On était triste, sans savoir quoi dire. Puis Pascal m'a dit qu'on devrait arrêter de penser à ça. Pour l'instant, il n'était pas question qu'il retourne à New-York. Que ses parents repartait vendredi, donc il n'avait plus que quelques jours à supporter. Ensuite, Jess part dimanche, alors après, il pourra mettre ces quelques jours derrière lui.

    On a tous les 2 fait semblant de se dérider, et rigoler de tout et de rien. Mais la tristesse nous hantait... Le nœud dans mon estomac me disait qu'il allait finir par s'en aller. Retourner vivre aux States. La fête était finie. Quelque part, tout au fond de moi, je savais qu'il devra retourner à New-York. C'était ce qu'il devait faire. J'avais raté l'occasion de creuser ma place dans sa vie.

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    Jeu - 17 août 2023 - Stock d'amour

    Cela faisait longtemps qu'on avait pas passé une journée aussi tranquille. C'est génial que ce ne soit pas le week-end, sinon, on aurait été envahie par les amis de Thomas et Pascal. Cela faisait vraiment longtemps qu'on avait pas eu une journée en autarcie. Je l'aime, je l'adore. Il est tendrement tendre. Je suis folle de lui.

    Chacun de ses sourires me fait fondre, son toucher, ses yeux, ses expressions... Comment peut-on avoir autant de charme!

    Mais une chose me brulait la bouche; savoir s'il allait repartir. Je voyais de temps à autre son regard se perdre au loin. Je crois qu'il pensait à ce qu'il allait faire. Ou avait-il déjà décidé? D'un côté, j'aurai voulu continuer à mettre la tête sous le sable; ne rien dire, ne rien entendre, ne rien voir. C'était peut-être un peu lâche?

    On a été faire quelques achats, Pascal voulait me faire à manger. Comme il faisait chaud, il m'a proposé quelque chose de léger. Moi, tout m'allait. De toute façon, je n'allais pas me goinfrer devant lui. Et même, quant je suis près de lui, je n'ai pas très faim, trop occupée à ne montrer que mon bon côté, à le manger des yeux.

    Oui, j'étais obsédée de découvrir ce qu'il allait faire. J'avais peur que Jess ou ses parents l'aient convaincu de repartir. L'idée me faisait trembler. J'étais terrifiée. Mais finalement, je ne voulais surtout pas gâcher cette journée. Trop précieux. Je voulais profiter de chaque seconde. Ronronner dans ses bras, lui faire des tonnes de bisous.

    Je voudrais qu'il retourne à la villa gonflé à bloc. Que malgré femme et enfants, qu'il ne pense qu'à moi. Que s'il le bassine, quoi qu'on puisse lui dire, que le souvenir de cette journée, balaie toute la pression. C'était facile. Amoureuse à fond, je n'avais qu'à me laisser aller sans me retenir pour être la limace du jour.

    On s'est nourri l'un de l'autre, parlé de nous, de vacances, sans aborder les sujets qui fâchent, comme ma famille ou la sienne.

    Pascal n'avait pas envi de retourner là-bas. Je l'ai laissé prendre le volant pour l'amener au boulot rejoindre Thomas. Dans le parking, loin des regards, on a échangé bisous sur bisous. Le coeur serré, je l'ai regardé ouvrir avec son badge et disparaître. Je crois que tout va bien, parce qu'on avait rempli nos coeurs d'amour.

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    Ven - 18 août 2023 - Le petit Patrick

    Quelle chance que les parents de Pascal s'envole ce soir pour New York. Encore 2 jours, et à leur tour, Jess et les gosses vont partir.

    Je suis impatiente de les voir disparaître de notre horizon. Je n'en pouvais plus de les savoir dans le coin. Puis, patatras, Pascal me dit que ses parents ont décidés de partir en même temps que Jess. Ils avaient pensé s'arrêter à Londres, où Jess était sensé les rejoindre pour partir pour New York.

    Pascal me dit que le petit Patrick a demandé si l'amie de sa maman, Nana, savait qu'ils étaient là. Apparemment le petit aurait bien voulu voir Nana. C'est-à-dire moi. Il avait pensé me demander de passer demain, après le départ de ses parents, mais comme ils ne partaient pas avant dimanche, c'était cuit.

    Pascal voulait faire plaisir à son fils, et voulait organiser une petite visite chez lui, au lieu de la villa. Oups, je ne sais pas encore.

    Je voulais qu'il me laisse le temps d'y penser. Je ne voulais pas empiéter sur les plates bandes de sa femme. Ni faire ce genre de truc dans son dos. Je ne voudrais pas qu'on me fasse un truc pareil, alors je ne pouvais pas faire ça. Pascal allait alors voir avec Jess si elle viendrait avec eux chez lui.

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    Sam - 19 août 2023 - Pace, le père

    Jess a voulu que je passe à la villa. C'était hyper gênant. J'ai l'air de faire ça dans le dos de leurs parents. Ça me mettait très mal à l'aise. Il y avait aussi la nounou, une jeune allemande qui voulait apprendre l'anglais je pense. Elle parle déjà drôlement bien. Ou était-ce pour vivre à moindre frais à l'étranger!

    Wah, les enfants sont trop mignons. Le petit Patrick ressemble de plus en plus à son papa. Je suis envieuse de la chance de Jess. La petite est un mélange entre son papa et sa maman, avec un petit quelque chose de la maman à Pascal. Elle sera bien jolie. En tout cas, Jenny ne quitte pas les genoux de son papa.

    Patrick a voulu que j'aille voir tous ses jouets. Ses petites figurines de supers héros. Toutes ses petits voitures, etc. Et j'ai dû jouer avec lui un moment. C'est crevant les enfants, ça cours partout, dans tous les sens, ça parle beaucoup. Je voulais redescendre vers Pascal et Jess, mais je ne pouvais pas décevoir le petit.

    Le petit m'a montré tous les nouveaux jouets que son papa lui avait acheté. Il en avait cassé un et son papa le lui avait réparé. Et le 4x4 qui ressemblait à la voiture de tonton Thomas. Heureusement que c'était la salle de jeux, parce qu'il y avait des jouets partout. J'ai fait attention de ne marcher sur rien. Manquait plus que j'en casse un!

    Patrick a voulu que je le pousse sur la balançoire, que je visite sa chambre, etc. J'étais crevée et impatiente de partir d'ici. Mais, j'avais le sourire, je me suis montrée super cool avec le petit. Sa petite main... Adorable. Il m'avait pris la main pour me traîner à sa balançoire. C'était trop chou sa petit main.

    Pascal avait mis la petite dans la petite piscine qu'ils avaient installé vers les parasols, et surveillait. Patrick voulait aussi aller dedans. Jess était assise à côté et souriait en nous regardant nous faire gicler par les enfants. Pascal prenait ça bien. Moi aussi. Ça rafraichissait avec la chaleur qu'il faisait.

    A part mes neveux et petits neveux, je déteste avoir à faire aux enfants des autres. Avec une petite exception peut-être parce que c'était... les enfants à Pascal. Mais, ça ne tombait carrément pas dans mes fantasmes de me retrouver avec des gosses dans les pattes, ou comme belle-maman! Même ceux de Pascal.

    Si ça devait arriver, je sais que ça me pèserait sur la tête, parce qu'il est difficile de repousser des gosses aussi adorables. Non, c'est difficile d'ignorer les enfants, même quant on déteste ça. Ils sont cash, vous aime ou pas, Ils ne font pas semblant. Je voyais que c'était aussi impossible pour Pascal d'être distant ou indifférent.

    Jess est venu pour prendre la petite. Elle a passé un bras autour des épaules à Pascal. Il m'a jeté un rapide coup d’œil, mais j'ai fait semblant de ne rien remarquer d'étrange. Quoi? Je n'allais quant même pas me fâcher pour si peu. Que pouvait-il y faire! Cela faisait presque 2h que j'étais là, j'étais claquée.

    J'ai été sauvée par le retour de Thomas et Roxanne, les bras chargé de courses. Patrick a été se jeter sur son tonton. La petite aurait bien voulu aussi, mais elle ne tenait pas encore bien sur les petites jambes. J'ai enfin pu me relaxer sur une des fauteuils de jardin avec Jess et Roxanne. La nounou tenait des linges dans les mains.

    Je ne reconnaissais par l'homme qui jouait avec les enfants. C'était un papa qui s'occupait de ses enfants. Il avait la petite dans les bras et elle avait ses petits bras autour de son cou. Le petit courait après Thomas, qui faisait semblant de se faire rattraper et se laissait tomber à terre. Le petit s'est mis à courir après son papa aussi, et s'agrippait à son short.

    Pace a failli le perdre, tellement que le petit s'y accrochait. La petite riait, comme si c'était après elle que son frère courait.

    Ouais, je ne reconnaissait pas Pascal. Ce n'était pas l'homme que je côtoie, c'est un mec qui joue avec ses gosses, alors que je bois un coca avec sa femme. A part quant il m'a jeté un œil avant, Pascal ne faisait pas attention à moi. Il m'a dit plus tard, qu'il se sentait embarrassé. Ma présence devait le gêné j'imagine.

    J'ai décidé que j'avais fait ma B.A., je pouvais me tirer. C'est pas que la conversation avec Jess ou Roxanne m'ennuyait, mais j'avais juste envie de fuir. Vite fait. On avait parlé de ce qu'on faisait, Roxanne de son envie d'avoir des enfants. Mais, je ne la trouvais pas très maternelle, alors je n'arrivais pas à l'imaginer avec un gosse.

    Une fois sur la route, je me suis sentie abattue, raide de chez raide. Je ne rêvais que d'aller mourir sur mon canapé, dans un de mes vieux training pourri. Pascal m'avait fait un bisou sur la joue et était retourné vers ses enfants. Patrick insistait pour que je reste encore, il aurait voulu que je joue avec eux (Pace et Thom). Pour que je reste, il campait sur mes genoux.

    Le voir les larmes au yeux m'a brisé le coeur. Mais j'étais contente de pouvoir filer. Cette après-midi m'avait épuisée. Je ne reconnaissais pas mon Pascal, ce n'était qu'un père de famille cet aprêm. Il semblait heureux dans sa vie de famille. Complètement à l'opposé de l'image que j'avais de lui. Arh, ça ne correspondait pas non plus à ce qu'il me racontait. Ça me retournait l'estomac.

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    Dim - 20 août 2023 - Je panique

    Chaleur étouffante. Même dans ma chambre il fait 28 degré. L'horreur. Ventilation et air conditionné et je suis quand même trempée, et ça me réveille. D'ailleurs, parfois, ça me réveille, et il faut que je me change pour espérer encore un peu. Souvent, je n'arrive même pas à retrouver le sommeil. Flûte. Pour finir je me lève et je me mets à dérailler mentalement.

    Rhhhh, Jess devait partir aujourd’hui, mais elle veut rester encore jusqu'à mercredi. Soi-disant pour que les enfants puissent profiter de leurs papa. Tsss. J'ai peur qu'elle reste encore scotché ici jusqu'à perpète. C'est un peu la faute à Pascal. S'il ne restait pas planté là-bas pour lui faire plaisir, elle serait déjà partie. Thomas et Roxanne sont aussi la-bas.

    Non, je n'ai pas à penser comme ça, après tout, Pascal fait pour le mieux. Je suis sure que je ferais pareil. Parce qu'après tout, ce n'est que quelques jours sur toute une année. Alors pourquoi pas. Je suis sûre que je ferait la même chose. Mais alors pourquoi est-ce que je panique?

    Débile, j'ai beau me raisonner, je balise! Je cherche encore le bouton pour déconnecter mon cerveau... Il tourne en vrac tout seul...

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