• 26/2013 - Pascal, Pascal, Pascal... (1)


    Samedi - 26 Janvier 2013  - (26/2013) - Pascal, Pascal, Pascal… (1)

    Pascal est arrivé vers les 2h du matin. Il a déposé sa femme, ils ont discuté un moment, et il est monté. Il a eu l’air amusé de me voir couchée, les draps rabattus sur mes jambes à lire. Je lui ai souri et j’ai posé mon livre pour le regarder se déshabiller. Il a défait sa cravate comme si elle l’étouffait.

    • Wahhh, cravate et tout ce soir… T’es mignon en tux!
    • Merci Babe… Arrête!
    • Quoi?
    • De me dévisager comme ça…
    • Je ne te dévisage pas, je t’admire et je te dévore des yeux… Je te trouve mignon!

    De m’entendre parler comme ça. C’était rare que je sois aussi franche. Non. Plutôt rare que je lui lance des compliments. Ça m’a fait sourire qu’il ait été interloqué. Je crois bien qu’il a légèrement rougi. Il avait enlevé sa veste et avait commencé à déboutonner sa chemise, mais il a interrompu son geste pour venir se jeter dans le lit à côté de moi. La tête appuyé sur une main, il me croquait de ses yeux verts; Alors comme ça, tu me dévore des yeux?.

    J'aurai voulu lui dire que je le trouvais beau, que j'aimais ses sourires, ses yeux, sa façon de sourire. Que j'aimais plonger mes mains dans ses cheveux. Que je l'adore tellement que j'ai le coeur qui fait des loupings rien qu'en le regardant, que j'adorais tout chez lui... Mais, je ne pouvais pas. A haute voix, les mots semblent dérisoires, bêtes mêmes. Et ça m'aurait embarassée.

    On a commencé à se taquiner, puis j’ai voulu savoir si sa femme se doutait de ma présence, mais il m’a fait taire avec un baiser. Il ne voulait pas parler de sa femme.

    Pascal sentait si bon, ses cheveux en bataille me caressait le visage tandis que ses mains me ramenait tout contre lui. J’ai fondu comme un glace. Sentir sa peau sous mes doigts, c’est comme de l’aphrodisiaque. J’aime parcourir les monts, sentir  ses muscles rouler sous mes doigts. Les merveilles cacher sous sa chemise. Il se mordillait souvent la lèvre, j’adorais le regarder faire. Il a souri de voir que je ne portais pas grand chose, et a passé la main dans mon slip pour me caresser les fesses. Ses lèvres taquinaient les miennes. J’aime son souffle chaud dans ma nuque.

    Avec gourmandise, il m’embrassait, ses mains fortes et chaudes tout partout, et moi, j’avais le coeur qui débordait de ma poitrine. Chaque caresse me faisait frissonner de plaisir et d’anticipation. Puis, il a plongé son regard dans les miens avec son petit sourire en coin que j’adore tant. Il s’était relevé à moitié ses bras musclés de chaque côté de moi. Avec sa chemise ouverte, je pouvais admirer son torse, ses muscles bien dessinés. Son sourire me faisait craquer comme toujours. Dans un souffle, le regard flou, je l’ai supplié de ne pas s’arrêter, de continuer.

    Avec une petite grimace amusée, il s’est retourné pour s’asseoir au bord du lit, sans me quitter des yeux. C’était de la torture ça!

    • Tu fais quoi?
    • Soif?
    • Non… De toi oui…

    Il a rigolé. Comme il est sexy quant il rigole. Waouh, je suis raide dingue de lui. Ça me déstabilise toujours de me l’avouer, même dans le petit coin secret de ma tête. Je l’aime à en mourir.

    Pascal s’était levé. Ça me déstabilisait. Comment pouvait-il me laisser, comme ça, toute pantelante. Et vouloir quitter la chambre, sous prétexte de boire? Il a repassé la tête à travers l’ouverture de la porte, pour me dire que c’était ma punition de n’avoir pas voulu le voir jeudi soir. Rhhh, c’était bien une petite torture. Le rat. Bon, il allait revenir dans 1mn, et il ne pourra pas résister. Mais tout de même, comme refroidissement, casse ambiance, c’était top. J’avais les palpitations.

    Il est revenu avec 2 verres à la main. Pourtant, j’avais dit que je n’avais pas soif. Se mordillant la lèvre, il s’était appuyé à la porte et me m’observait toujours avec son petit sourire. Il attendait que je lui demande de revenir au lit. Pas question. Yeux dans les yeux, on attendait que l’un des 2 craque. Ce ne sera pas moi. Mais, il tenait bon. Alors pour l’emmerder, j’ai pris mon livre. Et crac, ça a marché.

    Je sais bien qu’il adorait me titiller, me taquiner, il aimait me voir tenter de lui résister. Me voir fondre ensuite, perdre  mon côté timide, l’excitait. Comme ça me gênait, et j’avais tendance à rougir.

    Epuisé, on s’était endormi et vers 5h du matin, ses petits bisous dans le cou m’ont réveillé. Je me suis retournée pour me caler dans ses bras. “Chou... ce serait bien que tu y ailles…”. Ah oui, j’avais oublié. Il ne fallait pas que Jess me retrouve ici demain matin. Du coup, ça m’a complètement réveillé.

    Le temps de me rhabiller en quatrième vitesse. Assis dans le lit, cette fois, c’était lui qui me regardait m’habiller. Ça me gênait. J’ai failli lui demander d’arrêter. Le temps de m’habiller en quatrième vitesse, j’ai voulu me pencher pour l’embrasser, et il m’a attrapée pour me coucher dans le lit. Son baiser avait un goût de menthe et de miel comme le thé qu’il venait de boire.

    Pascal m’a averti que Thomas venait de rentrer, qu’il était peut-être encore au salon. Glups. Après avoir enfilé un jean, pied nu et à torse nu, il m’a raccompagnée à la porte. Miam, j’aurai voulu le croquer encore un peu. Thomas était en toujours dans son smoking, la cravate qu’il venait de dénouer pendait sur son épaule. Il n’a pas paru surpris de me voir. Thomas m’a fait un petit signe avec sa tasse à la main.

    Un petit bisou rapide dans l’entrée et j’ai filé. En soupirant, j’ai jeté un oeil aux fenêtres. Je ne pouvais pas les voir, mais je les imaginais toujours debout à discuter devant le bar de la cuisine. J’aurai bien voulu pouvoir rester. Non, ça ne nous ferait que des histoires.

    Mais, j’avais l’espoir de le revoir encore ce soir…


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