• 89/2013 - Pascal m'a jetée dans le caniveau!


    Samedi, 30 mars 2013  - 89/2013 - Jetée dans le caniveau!

    Horrible. J’étais morte de chagrin. Dès qu’on est arrivé chez moi, j’ai sauté de la voiture, en lançant un vague “Bye”. J’avais rageusement essuyé mes larmes. Je ne voulais pas lui donner le plaisir de me voir pleurer. Surtout pas elle. J’ai entendu les portes, elle avait dû s’installer à l’avant. Ils sont parti presque aussitôt.

    Comment pouvait-il me faire un truc pareil. Me laisser sur le bord de la route, comme un chien? Afff. C’était pas totalement ça, mais presque. Je sais bien que j’exagérais. Folle de douleur, j’ai pleuré longtemps avant de m’endormir. J’espérais le voir soudainement devant ma porte. Le voir revenir. 1h plus tard, j’avais perdu espoir.

    Chaque voiture qui passait me redonnait espoir. Je courais à la fenêtre, mais ce n’était jamais lui. Mon imagination s’est enflammé. Je les imaginais ensemble. Ça me rendait folle. Je ne tenais pas en place, ne supportant pas mon mal de tête, et de ne rien savoir. Affolée, j’ai appelé Caroline en larmes. Bien sûr qu’elle l’avait suivi. Il était bien chez l’autre. Elle m’a proposé de la rejoindre. Mais, je ne pense pas que j’aurai pu rester sagement dans la voiture à attendre. J’irai certainement sonner, et Pascal risquait cette fois de m’envoyer balader.

    On ne connaissait même pas le nom de cette fille. Qu’est-ce qu’on aurait bien pu faire. Et ne pas pouvoir empêcher les évènements, en étant si proche, je n’aurai pas supporter. C’est clair que je ne supportais pas non plus, même en étant chez moi. Mais, ça avait l’avantage de ne pas me laisser aller à pleurer devant qui que ce soit. Mon chagrin m’appartenait.

    Je l’ai appelé, lui ai laissé au moins 5 messages. Rien. Pascal ne rappelait pas. Impossible de dormir… Pourquoi est-ce que ça fait si mal…

    Samedi, je n’étais plus qu’un zombie. J’avais mal partout et encore plus à la tête. Mes yeux étaient tout enflés. Pas très sexy. J’avais parlé des heures au téléphone avec Caroline. Elle aussi en larmes finalement. J’avais rechargé mon natel complètement à plat après 1h30 de conversation. Les heures tournaient, et Pascal ne semblait pas partir de chez elle. C’était affolant. A 6h du matin, il y était encore. 8h, du matin, rien n’avait bougé. On a comprit que Pascal dormait sur place.

    Pascal n’allait pas avoir encore le culot de me raconter qu’il ne s’était rien passé? Qu’il s’était endormi sur le canapé, alors qu’ils discutaient. Cette fois, je ne pense pas que je le croirais. Caroline avait attendu jusque vers 9h du matin, puis elle est venue à la maison. On s’est lamenté ensemble. On était pas belle à voir; déprimée, triste à mourir, les yeux rouges! Peu avant midi, elle est rentrée dormir.

    Midi. Pascal avait dû écouter mes x messages larmoyant. Pourtant, il ne rappelait pas. A 14h, elle m’appelait pour savoir si je dormais. Ben non, toujours pas. Elle non plus. J’ai décidé de tenter encore ma chance, question de dormir quelques heures. Ensuite, j’irai peut-être chez lui. Ça faisait “pauvre idiote”, mais tant pis. Même si je n’en avais peut-être pas le droit, je lui demanderais des explications.

    Je me suis réveillée vers 20h. Merde, j’avais trop dormi. Je n’avais même pas entendu mon réveil, réglé pour sonner à 18h!

    Quant j’ai voulu appelé Pascal, pour m’assurer qu’il ne parte pas avant que j’aie pu lui parler, j’ai vu son message. Ce n’était pas grand chose, mais c’était toujours ça. Une petit geste de rien du tout, mais un geste quand même. C’était rassurant. Il me disait; De ne pas prendre les choses aussi à coeur. De ne pas pleurer. Qu’on pouvait bien sûr se parler, que si j’y tenais, on irait manger ensemble la semaine prochaine. Il rigole? Attendre la semaine prochaine? Je ne pouvais pas.

    Caroline aussi lui avait laissé plusieurs messages. A elle, il avait dit qu’il allait rejoindre ses potes au chalet. Caro s’était réveillée en recevant son message, donc elle a immédiatement été chez lui. Il n’y était pas. Alors, elle l’a harcelé au téléphone jusqu’à ce qu’il réponde.  Elle a voulu aller avec lui, mais il ne voulait pas. Maligne, elle a demandé à Paul où ils étaient. Elle m’a proposé de l’accompagner, mais je n’avais pas le courage d’essuyer encore un rejet. C’était bon, j’avais ma dose.

    Puis, l’air de rien, j’étais rassurée de savoir qu’elle y allait. Elle me raconterait ce que j’avais besoin de savoir. Puis, je savais qu’elle était plus “stratégique” que moi, plus forte. Caro s’incrusterait s’il le fallait. Pascal ne pourra pas faire un pas sans l’avoir dans les pieds. Il ne pourra rien faire. Merci Caroline.

    On avait déplacé le rendez-vous à ce soir avec Aurore, ma copine. Alors, les yeux toujours enflés, j’ai été prendre un verre chez elle. Le rendez-vous m’était sorti de la tête. J’ai voulu annulé, mais je n’ai pas osé. Vers 22h, j’étais rentrée. Je n’avais fait qu’une petite demi heure chez elle. Ensuite, je me suis plantée devant la télé avec mes mangas. De temps en temps, Caro m’envoyait un message pour me raconter les évènements

    Pascal a essayé de se débarrasser de Caro, mais elle s’accrochait. Finalement, il a baissé les bras. Ce n’était pas facile de semer Caro. Ravie, elle m’a dit qu’elle lui avait cassé tous ses coups. Ils ont passés la fin de soirée presque ensemble, et sont rentrés aussi ensemble. Elle a dormi avec lui. M’en fou, j’étais rassurée de savoir qu’il était avec Caroline. Et pas avec une inconnue, de je-sais-pas-où!


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