_________________________________________________________________________________________________________

Dim - 8 oct 2023 - 1er pas...

Pascal est rentré très tard. Je ne l'ai même pas entendu arriver. Je me suis réveillée quant il a proposé à Caro de la raccompagner. Elle aurait voulu rester, mais il semblerait que Pascal n'y tenait pas. Je me suis peut-être assoupie une 1/2 seconde. Je me suis complètement réveillée quant j'ai pensé que c'était peut-être pour être seul avec elle.

Impossible de refermer l’œil. What? Je dérangeait donc. S'il l'avait retrouvée toute seule ici, il serait resté? Je me suis maudite d'avoir des pensées aussi destructeurs. J'ai commencé à regarder dehors, je comptais les secondes. Il devrait être de retour. J'aurai peut-être dû montrer que j'étais réveillée, et même proposé de les accompagner?

Ahhh, que faire? Me remettre au lit et continuer à faire semblant de dormir? Faire semblant que je ne savais pas qu'il était rentré si tard? Faire semblant que je ne savais pas qu'il avait ensuite passé des heures chez Caro, après être rentré si tard? Soit.

• Qu'est-ce que tu fais?
• Ah...
• Qu'est-ce que tu regardes comme ça?

Je ne l'avais pas vu approcher. Ni traverser le jardin d'ailleurs. Oups, je me sentais bête, prise en flag. Il était debout à côté de moi, et moi, j'avais le nez collé dans la fenêtre à scruter la nuit. Je lui ai dis que je l'attendais. Que je me demandais s'il était rentré, je cherchais à voir si sa voiture était là. Il a passé son bras autour de moi, en me collant à lui. Je me sentais fondre.

Toute ma rogne, ma colère, tout s'est envolé. Je me suis réfugiée dans ses bras, et murmuré qu'il m'avait tellement manqué. Un brasier s'est allumé en moins d'un millième de seconde, et le reste se passe de commentaire. J'avais la tête aussi vide qu'une pastèque, je ne vibrais plus que pour ses caresses, ses baisers...

Arh, le matin, je n'avais aucune envie de me lever. Aucune envie de devoir supporter les amis qui se glandent ici. J'avais juste envie de rester au lit. Me larver dans ses bras. Pascal était d'accord, mais ç'aurait été bizarre de rester cloîtré dans la chambre alors que du monde circulait dans la maison. Mais on allait essayer.

Pascal est revenu de la cuisine avec un plateau déjeuner, et on a déjeuner au lit. Il avait verrouillé la porte communicante entre Thomas et lui, donc on pouvait espérer un peu de d'intimité. Aujourd'hui, si je pouvais, je voudrais le garder pour moi toute seule. Pascal naviguait entre le salon et la chambre, pour nous apporter à boire et à manger.

Heum, j'aurai peut-être dû le faire, mais voilà, j'aimais bien me faire dorloter un peu. On a flemmardé toute la journée au lit. Le soir, on a fait l'effort de se lever, se doucher et s'habiller. Pascal m'invitait à manger dehors. En sortant, on a croisé Michael, bientôt rejoint par Thomas, sur la terrasse en haut. Ils nous souriaient bizarre...

Ils nous ont titillé, lancé quelques blagues salaces, parce qu'on s'était caché toute la journée chez Pascal. Moi, malgré les blagues vicieuses, j'étais aux anges. Je l'avais eu pour moi toute seule. J'ai adoré nos longues conversations allongés sur son lit, les rires, et les moments de tendresses. Je l'adore. Je sais, je suis pathétique... J'adore son corps...

_________________________________________________________________________________________________________