• Dimanche - 20 Nov 2022 - Amélioration?

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    Dimanche - 20 Nov 2022 - Amélioration?  (1)

    Ok, alors que je rentrais, Pascal essayait de me faire changer d'avis, de me faire faire demi-tour, espérant que je n'étais pas trop loin. Son appel m'a plutôt surprise. Je pensais qu'il s'en foutrait et passerait une meilleure soirée, parce que je n'étais pas dans le coin, à avoir l’œil sur lui. Je pensais qu'il se sentirais plus libre.

    Pascal avait fait appeler Caro et dès qu'elle m'a eu en ligne, il avait pris le téléphone. Il avait même été jusqu'à me promettre de rester collé à moi toute la soirée.

    • T'es fou? Je veux pas d'un toutou... Tu crois que je suis rentrée parce que je voulais que tu restes collé à côté de moi comme un petit chien obéissant? N'importe quoi!  Je t'ai dis, j'ai l'anniversaire d'un de mes petits neveux vers les 16h.
    • Alors tu viens après?
    • Ça n'en vaut pas la peine... Non... Et c'est trop d'aller retour pour rien...
    • Comment ça pour rien? Et moi alors?
    • Tsss... j'ai pouffé de rire... Toi? Ben, on passe chacun la soirée dans son coin, que je sois là ou pas, ça change rien...


    Pascal était déçu. Il pensait que j'allais accourir. L'empêche, ça me faisait drôlement plaisir de l'entendre insister pour que je retourne là-bas.

    Est-ce que je devrais retourner là-bas? Ou accepté pour voir, s'il resterait collé à mes basques? Non, je ne veux pas en faire un petit nullos. C'est vrai que j'étais tentée. Je n'avais pas d'anniversaire, je voulais juste me tirer pour ne pas souffrir.

    Avant que j'arrive à la maison, Pascal m'a rappelée pour savoir ce que j'avais décidé de faire. Je n'en savais rien. Je me suis même demandée s'il voulait juste s'assurer d'être libre comme l'air samedi soir!!! Iak. Je lui ai demandé ce que ça changeait que je sois là ou pas. Je ne comprenais pas. Pascal m'a dit qu'il aimait juste me savoir là.

    Bon, cette fois, c'était décidé, je n'y retournerais pas. Aucune envie de passer ma soirée à le regarder s'amuser, et dormir ensemble, pour rentrer le lendemain, non. Autant profiter de ma tranquillité chez moi, me larver, et avoir tout mon dimanche à moi. Si Pascal avait envi de me voir, il n'avait qu'à se débrouiller.

    Bon au cours de la soirée, je me suis demandée si j'avais bien fait... J'ai balisé en attendant de petits signes, sauté de joie qu'il soit venu me prendre dans ses bras pour dormir, et là... Il fait un pas vers moi et je l'envoi boulé? Peut-être que je devrais en fait y aller pour montrer qu'il ne faisait pas d'efforts dans le vide.

    J'avais trop souvent tendance à lui faire regretter de sortir de sa réserve. Je devrais changer ça. J'ai tellement pleuré, souffert de le voir me fuir, ou m'ignorer, et là, il fait de petits pas, et je le repousse. Wah, ni 1, ni 2, j'ai sauté dans ma voiture pour retourner au chalet. Il était environs 18h, donc je serais là-bas vers les 19h20-30.

    J'ai rappelé Pascal qui a semblé heureux de savoir que j'allais arriver. Il m'a dit que j'aurai pu tout simplement prendre un taxi, comme ça on redescendrait ensemble. J'ai accepté. J'ai appelé un taxi et j'ai fait demi-tour pour ramener ma voiture chez moi. Dans le taxi, j'ai encore changé d'avis... Est-ce que j'ai raison de retourner là-bas?

    Je ne me voyais pas traîner là-bas à regarder Pascal de loin, ni à le voir se forcer à rester avec moi... Arhhh, je déteste mon côté indécis. Pourtant, quelque part tout au fond, j'avais envie d'être là-bas, même si c'est pour ne pas passer la soirée collé ensemble.

    Juste savoir qu'il est là, juste le regarder, juste sentir que je faisais un peu partie de sa vie... Ok. Je dois y retourner alors basta. Faut que j'arrête de me mastiquer la tête comme ça.

    Pascal surveillait mon arrivée. Je ne connaissais même pas l'adresse du chalet, j'avais dû le rappeler pour qu'il parle avec le chauffeur directement. Tsss, nulle. Pascal est sorti payer le chauffeur et le remercier de m'avoir ramenée à bon port. Je me suis sentie un peu intimidée de voir à quel point il semblait content.

    Caro attendait vers la porte du chalet. Je l'ai retenu, parce que je ne voulais pas le dire devant Caro. Je ne voulais pas qu'il change quoi que ce soit, ce n'était pas pour ça que j'étais revenue. On est tous là en tant que copains, alors je ne voulais pas qu'il reste à me coller toute la soirée. Ça me va d'être celle qui dort dans ses bras.

    Ma dernière phrase l'a fait sourire, et il m'a embrassée. C'était un petit baiser léger. Adorable. Mon sac à la main, il a dit qu'il allait le déposer dans le dortoir. Ou j'avais dormi le soir précédent. Je voulais monter défaire mon sac (en fait pour me cacher 1mn), mais il m'a dit qu'il saurait quand même aller jusqu'à mon lit sans se perdre. Il rigolait.

    Caro m'a prise par le bras et on a été se prendre un petit verre. Ils n'avaient pas encore mangé. Moi non plus. J'arrivais à point nommé, parce qu'ils avaient fait des réservations pour 21h. Fondue. Trop cool, ça faisait des jours que je rêvais de Fondue. Je n'ai pas eu envie de la faire chez moi, parce qu'après ça pue dans toute la maison. C'est mieux au resto.

    J'ai vu à l'expression de Natacha qu'elle était déçue de me voir. D'ailleurs, elle avait fait une ou 2 remarques pour bien signifier que j'avais dis que j'avais quelque chose et me revoilà. Est-ce que c'était pour que Pascal me court après? J'ai ignoré ses remarques. Pascal aussi. Je ne comprenais pas qu'elle en fasse toute une histoire.

    J'étais assise à gauche de Pascal et Caro à sa droite. Et parfois, il posait sa main sur ma cuisse en me faisant un sourire. Oups, il va imaginer que c'est ce que je voulais? Et tout le monde aussi, vu les remarques de Natacha. Mais bon, j'étais aux anges de sentir une certaine complicité. Notre complicité n'avait pas disparu.

    Je n'étais pas assez idiote pour imaginer que les réticences de Pascal avait subitement disparu. Je sais ce qu'il doit ressentir par moment, j'ai déjà eu ce genre de sentiment. Faut laisser le temps au temps, c'est tout. Je l'aimais de toute façon, et j'étais prête à tout pour le récupérer.

    Après, avoir mangé, on est passé par le Pub au centre de la station avant d'aller en boîte. Je me suis rappelée que ce n'était pas la 1ère fois que je prenais un taxi pour venir ici. C'était avec mon mari. J'avais fichu le camp, raide enragée.

    Puis, il m'avait fait mal au coeur, il pleurait au téléphone et voulait que je revienne. Triste souvenir. aujourd'hui, ça me fait un peu mal au coeur pour mon ex.

    Dans le bar, je suis restée près de Pascal, sans pour autant le coller. De temps en Pascal me tirait vers lui sous prétexte de me dire quelque chose à l'oreille. Mais c'était pour me faire un bisous. En boîte, je suis restée à la table. Je n'avais pas spécialement envie de danser. Je regardais Pascal danser et ça me serrait le coeur. Il était trop beau. Trop bien pour moi.

    Il a essayé de m'attirer sur la piste, mais ce soir, j'avais 2 pieds gauches, et je me sentais lourde. Pascal a donc voulu rester assis aussi. Je lui ai dis que ça me mettait mal à l'aise. On s'était ignoré pendant des semaines, et maintenant il reste là, à chercher à me faire des câlins? Je ne voulais pas de ça. Je préfère qu'il soit comme normal.

    Je suis sortie fumer une clope. Pascal est venu se coller à côté. Il avait son sourire adorable scotché sur la figure, j'ai souri. Pascal m'a demandé si c'était grave qu'il reste un peu vers moi? Il en avait envie, alors pourquoi je voulais qu'il garde ses distances? Ça m'a fait sourire. A ce moment là, je ne pensais à rien. Pascal faisait d'énormes efforts et ça me rendait heureuse.

    • C'est un peu pénible de te regarder draguer ces femmes, mais...
    • Je ne drague pas. Je ne drague jamais, c'est un truc que je ne fais pas.
    • Ha bon, alors c'est quoi... T'es tout le temps entouré...


    Wahh, je ne devais pas aller sur ce terrain, c'était ridicule, alors je me suis tût. Pascal m'a regardé un moment avec un de ses petits sourires coquin, amusé par ma réaction.

    • Je ne drague pas... Tu ne peux pas dire que tu m'as déjà vu aller vers une femme et la draguer? Jamais.
      En fait, tu es la seule que j'ai dragué...


    En y réfléchissant, c'était vrai, il n'allait jamais tourner autour des femmes. C'était plutôt Thomas, ou certains de ses copains. Quant j'y pense, c'est juste que je ne l'avais jamais vu partir en chasse. Oups. En général, c'est elles qui viennent à lui, qui passent par un copain ou autre pour l'approcher.

    Je l'avais vu regarder certaines avec intérêt, mais après rien. Il n'allait jamais vers elles, et ne cherchait même pas le contact. Je n'aurai pas dû le dire comme ça. Je me suis trompée. En voyant mon air contrit, consumée par la réflexion, Pascal a ri en cherchant mon regard et m'a passé le bras autour des épaules.

    Caro est sortie aussi pour fumer. Dès que j'ai fini ma clope, je suis rentrée. J'étais congelée. Si j'y avais pensé, j'aurai enfilé un bonnet. Comme j'ai les cheveux tous courts, j'ai vite froid aux oreilles, et aux joues. Mais comment venir dans un bar ou une boîte surchauffée avec un bonnet? Ça coupe l'envie de fumer!

    On a continué la soirée, chacun dans son coin. Je suis restée collée à Caro, qui restait toujours près de l'endroit où se trouvait Pascal. On entendait quelques fragments de ses discussions. Il semblait vraiment détendu et discutait avec tout le monde. On était assis à côté, sauf que je lui tournais le dos.

    Adossé au bar, Pascal échangeait des mots avec nous, tout autant qu'avec les autres. Il a été danser avec Natacha, et Caro a été les rejoindre. Moi, ben, toujours des poids aux pieds, je suis restée scotchée à mon tabouret de bar. Thomas a laissé sa femme aller danser avec Pascal, Paul et les filles et est venu me tenir compagnie.

    Pascal nous a fusillé du regard et est revenu se coller à nouveau au bar et a attendu le départ de Thomas pour me proposer de rentrer. Je voulais rentrer, mais seule. C'aurait un peu exagéré qu'on rentre ensemble tout à coup. On croirait que j'avais fait ma mauvaise tête, et que j'étais rentrée pour rendre Pascal docile.

    Dès que Pascal était occupé à discuter avec ses potes, j'ai filé discrètement. J'avais juste averti Caro que je partais, mais je préférais qu'elle garde ça pour elle. Je ne voulais pas voir Pascal courir pour retourner au chalet parce que j'étais partie. Je lui avais expliqué pourquoi. J'ai pu tranquillement prendre une douche et me coucher.

    Il y avait peut-être 5 personnes au chalet quant je suis rentrée. Tous occupés à boire des shots et à plaisanter bruyamment. Je les entendais dans le dortoir, même avec la porte fermée. Je n'entendais pas ce qu'ils disaient, mais j'entendais leurs voix et leurs rires. Peut-être 2h plus tard, j'ai senti Pascal venir se coucher en me prenant contre lui.

    J'ai bien fait de revenir. J'ai l'impression qu'on a un peu avancé, que les choses s'arrangeaient... Je ne l'avais pas encore perdu...

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