• Jeu. 12 Déc 2019 - Tentations

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    Jeu. 12 Déc 2019 Tentations

    Ce soir, même si ce n'était pas dans mes habitudes, j'ai voulu voir Pascal. J'avais besoin de me sentir rassurée après les blablas de Bekky. J'avais passé toute la nuit et la journée à baliser. J'ai débarqué chez lui vers les 21h. J'aurai peut-être dû attendre l'heure du coucher, et le surprendre, pour vérifier si elle partageait vraiment sa chambre dans mon dos. Trop tard, j'avais déjà sonné.

    Devant le piano, Pascal jouait à la guitare. Je les ai observé un moment avant de sonner. On aurait dit qu'il jouait pour elle. et Bekky était assise au bord du piano fermé, à le regarder. Ils discutaient en même temps, tout sourire.

    Hum, si Pascal savait tout ce qu'elle m'avait déblatéré pour nous amener à nous disputer, il n'aurait pas l'air aussi détendu.

    Pascal est venu m'ouvrir, Bekky est restée où elle était. Il portait un t-shirt et un simple jean, et toujours aussi sexy. Il a toujours de petits gestes qui me font carrément fondre. Pascal m'a prise dans ses bras et serré si fort, que je n'arrivais pas à respirer. J'adorais ça, il le faisait souvent.

    Bekky m'a lancé un regard rempli de sous-entendus. Je lui ai souri l'air de rien. Elle s'est dirigée vers la cuisine. Quant ils se sont croisé, Bekky l'a fixé avec un petit sourire entendu, alors que Pascal allait me chercher à boire. Leurs mains se sont effleurés et elle m'a jeté un petit regard amusée. Elle s'est évaporée dans sa chambre.

    Pascal n'a pas eu l'air de remarquer quoi que ce soit d'anormal. En me repassant la scène, c'était clair que c'était elle qui avait effleuré la main à Pascal de son index. J'avais demandé un café et Pascal me l'a apporté en m'installant entre ses jambes, en long, sur le canapé.

    Je lui ai fait remarqué que quant je suis arrivée ses fenêtres n'étaient pas blanks. Si ça avait été le cas, j'aurai pensé qu'il avait quelque chose à cacher. Hors là, j'avais été rassurée. Si j'ai dis ça, c'était pour qu'il ne le fasse pas, sinon, j'aurai des doutes sur lui et Bekky. J'ai vu qu'il avait compris et s'est félicité de ne l'avoir pas fait.

    Il voulait que je reste dormir, mais demain, j'avais une journée bien chargée, alors je ne pouvais pas. De plus, je voulais rester dans les parages pour voir s'il dormait bien seul. Surtout maintenant qu'il savait qu'il ne pouvait pas occulter ses baies vitrées. Je suis partie un peu avant minuit.

    Pascal m'a dit qu'il allait se coucher. Il m'a regardée partir. J'ai foncé parquer dans mon coin habituel, et je suis revenue sur mes pas, mais côté jardin.

    Pascal fumait une clope, toujours debout à regarder côté rue, par où j'étais partie. Bekky avait réapparu dans le salon. Je me suis glissée jusqu'au balcon, mais je savais que je n'entendrais rien. Je me demande si je devais prendre le risque de remettre des systèmes de surveillance??? Non. Trop risqué.

    Bekky l'a rejoint et a voulu lui passer le bras autour de la taille, mais Pascal s'est déplacé, en se plaçant face à elle. Elle a rigolé en penchant la tête de côté. Dès que Pascal a fini sa cigarette, je crois qu'il allait se coucher, elle lui a pris la main. Il s'est tourné à moitié vers elle, sans lui arracher sa main et ils ont encore échangés quelques mots.

    Je n'avais pas aimé qu'il ne lui arrache pas sa main. Il aurait dû. Je me demandais ce qu'ils avaient exactement comme relation. Est-ce qu'elle disait la vérité? Non. Ils sont partis chacun en direction de leur chambre. Je suis restée encore un bon moment, le cœur battant à tout rompre, priant pour ne pas la voir traverser le salon pour aller...

    Et quant je l'ai vue en déshabiller transparent, dans le noir, traverser le salon pour aller dans sa chambre, j'ai failli avoir une attaque. Il y avait de la lumière dans la chambre à Pascal. Comme une folle, j'ai sauté dans le jardin en m'éloignant pour pouvoir voir un peu ce qui se passait. Mes jambes flageolantes me lâchaient.

    Je ne voyais pas Pascal, puis j'ai remarqué qu'il était dans la salle de bains, surement sous la douche. La fenêtres étaient entre-ouvertes. J'ai hésité à me rapprocher pour écouter, ou à rester planquée derrière mon bosquet. J'ai couru grimper sur une des grosses pierres du jardin, quitte à me casser la gueule.

    Bekky s'était allongée sur son lit. NOTRE lit! Je la voyais, mais pas nettement. Ces fichus rideaux.

    Pascal n'a pas eu l'air surpris de la trouver là, mais, et heureusement. Je ne sais pas de quoi ils parlaient, j'étais trop loin. Je me tenais la poitrine, au bord de la crise cardiaque. Et aussi du cœur brisé. J'avais des palpitations et je transpiraient de trouille. Puis, j'ai vu Bekky se lever, l'approcher pour se coller contre lui.

    Là, j'ai eu la vue brouillée. Peur totale. J'avais peur de le voir la prendre dans ses bras. Pascal n'avait pas bougé d'un pouce. Elle s'est approchée, lui a posé une main sur son torse nu. J'ai failli m'évanouir... Pascal lui a enlevé la main et s'est déplacé jusqu'à la porte, qu'il a ouverte.

    Hahhhh, quel soulagement de voir Bekky quitter sa chambre. Pascal a refermé la porte, a fini de se sécher les cheveux, tout en choisissant ce qu'il allait mettre le lendemain. Ciel, c'était comme si je venais de courir 10km, j'étais à bout de souffle de soulagement. Mon cœur cette fois, débordait d'amour. Pascal ne m'avait pas déçue.

    J'ai continué à observer, sa chambre n'était éclairée que par la lumière de la télé. Il a zappé un moment. Je savais qu'il avait dû mettre le "timer" pour que la télé s'éteigne toute seule.

    Ou... Ou peut-être qu'il espérait la voir revenir?? Heu, à sa place, je n'aurai pas résisté, c'est une très jolie femme!

    Bekky a tourné un moment dans le salon. De temps en temps, elle allait poser l'oreille contre sa porte. Se rongeait les ongles. Allait se servir à boire. S'asseyait dans le canapé, le fauteuil, retourner coller son oreille à sa porte. Puis elle a dû en avoir marre et a été se coucher.

    Je ne m'étais pas rendue compte que j'étais congelée, que j'avais traîné dehors à zoner autour de chez Pascal pendant plus d'1 heure.

    Je suis rentrée soulagée, terriblement fière de Pascal et encore plus amoureuse. Si j'avais été un mec, impossible de résister à une aussi jolie femme qui se jette à ma tête... Ouais!

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