• Jeu, 14 nov 2019 - (part.2) - Blessures émotionnelles

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    Jeu, 14 nov 2019  - (part.2) - Blessures émotionnelles

    Je lui ai dis que je ne savais pas si j'avais tord ou raison, mais je me sentais trahie, blessée, humiliée. J'avais l'impression qu'il m'avait menti, qu'il m'avait caché en toute connaissance de cause que Caro allait le chercher, et moi qui pensait lui faire une bonne surprise, j'ai souris avec tristesse, et haussé les épaules. Je ne pouvais rien dire de plus. La boule que j'avais au fond de l'estomac montait et me bloquait la gorge.

    Il m'a demandé ce qu'il aurait dû faire. Pascal ne pensait pas avoir quoi que ce soit à se reprocher. Pour moi, il aurait dû refuser qu'elle aille le chercher, se débrouiller autrement, me demander d'y aller, ou prendre une voiture, ou... Bref, il aurait dû me faire passer en priorité. Mais impossible de dire tout ça à haute voix. Je l'ai juste regarder parler, et il a vu toute la tristesse du monde dans mes yeux.

    Je haussais les épaules par moment quant il cherchait à entendre ce que j'avais à dire. J'étais aussi triste mortifiée que tout ça se passe juste quant il rentre en Suisse. Ce sera le seul souvenir qui lui restera; les problèmes, reproches de ma part! En plus, je préfère réfléchir avant de quoi que ce soit, sinon, je risquerais de dire quelque chose que je ne me pardonnerais pas plus tard.

    Après un moment, j'ai tenté de me lever pour partir et Pascal m'a encore demandé de rester. J'ai secoué la tête et haussé les épaules. Je ne voulais pas rester là, je ne supportais plus de le regarder. J'étais si déçue, j'avais si mal, comment avait-il osé?. Je l'avais tellement attendu, il avait été loin si longtemps, et c'était pour en arriver là? Hahhh, j'étais terrassée, fatiguée, triste.

    J'ai entendu la voiture de Thomas arrivé côté jardin et je me suis immédiatement levée paniquée. Pascal a encore tenté de me retenir. J'avais oublié que je lui avais demandé de fermer les rideaux, persuadée que Caro nous regardait.

    Je ne voulais pas que Thomas me voit dans cet état. Il devinerait qu'il s'était passé quelque chose...

    Thomas à tenter de rentrer chez Pascal, comme c'était fermé, il a frappé à la porte, puis chez lui il a constaté que la porte communicante était verrouillée. Alors il a appelé Pascal. J'ai fait signe que je partais et Pascal, pour éviter qu'on se croise ou que Thomas devine ma présence, il est monté à contre-cœur chez Thomas. Pascal a dû me laisser partir.

    Ils se sont pris dans les bras. Long time no see. Puis Thomas a dû remarquer qu'il n'était pas dans son assiette et lui a demandé pourquoi il tirait une tête de 3 pieds de long. Pascal pensait sans doute que j'étais déjà sortie, et lui a dit qu'il avait merdé en poussant un gros soupir. Je n'ai pas pu entendre le reste, dommage.

    En arrivant à ma voiture, j'ai vu Caro, congelée qui attendait en sautillant sur place. Rhhhh, je ne voulais pas la voir, et surtout, je n'avais rien à lui dire. Avant même qu'elle n'ouvra sa bouche, je lui ai dis que je n'étais pas d'humeur, que je n'avais pas envie de parler pour l'instant.

    • Jane stp... ne soit pas si... on n'a rien fait de mal, on était juste content de se se retrouver, c'est tout...

    Sans lui répondre, j'ai sauté dans ma voiture et je suis partie. Horrible, mais je me suis sentie coupable de l'abandonner comme ça au bord de la route, alors qu'elle cherchait peut-être juste à me rassurer ou m'expliquer. Évidemment, ces quelques mots m'ont atteint.

    Difficile de ne pas penser à ce qu'elle avait dit. C'est vrai, pourquoi je me sentais si mal, si trahie, alors qu'ils étaient seulement content de se revoir...

    Était-ce cette stupide jalousie qui me bouffait la vie? Ou est-ce que j'ai peur qu'elle me remplace dans son cœur?

    Hum, évidemment, si je suis ma raison et que je le plaque, je vois déjà ce qui va arriver, et ça me faisait peur. Pourquoi? C'est mieux de le savoir avec elle plutôt qu'une autre? Arhhh, me voilà repartie dans mes affabulations destructrices. Je me suis mise à pleurer sans retenue, à tel point que je ne voyais même plus la route.

    Caro avait raison, mais rien à faire, je lui en voulais quand même, j'en voulais aussi à Pascal... Et j'étais blessée...

    Je n'avais qu'une envie, me retrouver dans le secret de mon chez moi pour laisser le trop plein sortir. J'ai pleuré une bonne partie de la nuit; parce que j'avais envie de retourner vers lui et parce que je ne voulais pas avoir envie de retourner vers lui !!!!!

    Dans ma tête, je les entendais toujours faire l'amour et ça me bouffait. Si seulement je pouvais couper le son, effacer les images qui me polluaient le cerveau... Mais c'était impossible. Ça me mettait en colère, puis je sombrais en larmes, puis j'essayais de me convaincre que ce n'était rien du tout. Je les avais déjà entendu faire l'amour auparavant, donc, mais non, rien à faire, ça continuait à me torturer. Pourquoi? Je n'en savais rien.

    Pourquoi avait-il fallu qu'il lui saute dessus à peine de retour en Suisse! Pourquoi avait-il fallu que je leur tombe dessus!

    Pourquoi ne pas m'avoir prévenu de son arrivée? Pourquoi est-ce que j'ai dû l'apprendre par quelqu'un d'autre? Peut-être qu'il avait envi de rester avec Caro, et pas moi. Il n'avait pas eu envi de me voir. Alors il mentait quant il a dit que je lui manquais. Pascal mentait, sinon il m'aurait appelée dès qu'il avait atterri à Genève. Et c'était reparti pour les pleurs.

    C'était simple... Pascal voulait la voir plus qu'il ne voulait me voir moi... et ça, ça me poussait au fond du trou. Ce qui me rendait encore plus désespérée, c'est que je m'étais dis que j'allais mettre un terme à notre relation, et que je souffrais.

    Pourquoi? Parce que je n'avais pas eu à le décider? Parce qu'il avait pris les devants? Et pfff, les pleurs redoublaient, et j'avais mal au crâne. Si seulement je pouvais juste dormir... juste dormir.

    J'aurai voulu que rien ne se soit passé, pouvoir retourner en arrière et aller moi le chercher à l'aéroport, ou qu'il ait été assez malin pour ne pas... je ne voulais même pas y penser.

    J'aurai voulu que son retour se soit bien passé, qu'on ait pu fêter ça dignement, et que ce ne soit pas cet énorme gâchis, ce mauvais souvenir. Pascal devait sûrement regretter d'être revenu ici, peut-être même regretter de m'avoir dans sa vie, parce qu'il ne pouvait pas faire ce qu'il voulait sans que je lui tombe sur le dos.

    Arhhh, je deviens sénile, je ne sais plus où j'en suis. La boule de l'angoisse au fond de mon estomac grossissait et je flippais... Ou est-ce que je ne devrais pas profiter de cette histoire pour arrêter de le voir, rompre? Oui... je devrais!

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