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Jeu - 24 Nov 2022 - Petit tête à tête

Aïïïch, j'avais rendez-vous avec Pascal vers 20h30. Avant notre rendez-vous, il avait le tennis avec un copain. Et je n'étais pas encore prête. Pourtant, j'avais eu tout le temps. Vers 20h, j'ai essayé de l'appeler pour repousser d'1h. Hélas, pas de réponse. Alors, j'ai laissé un sms. Mes cheveux ne voulaient pas se laisser faire.

Je ne pouvais pas aller à un rendez-vous avec Pascal avec une tête d'épouvantail ! Arh, et rien ne m'allait, je me sentais soit engoncé dans mes habits, ou j'avais l'air de porter un sac.

Aiiich, quelle poisse. Je m'étais faite les ongles et j'en ai flingué quelques uns en faisant mes essayages. Je suis partie de la maison à 21h20... mince.

Sur le chemin, je réfléchissais pour proposer à Pascal d'aller boire un verre dans un bar. Parce que dans les bars, c'est un peu sombre, pas de lumières violente, donc je me sentirais plus à l'aise. Manger, je veux pas, je n'arriverai à rien avaler, et ça commence à être tard. La majorité des cuisines ferment à 22h. J'étais en retard.

Pascal avait faim, parce qu'il avait fait du sport et n'avait rien mangé, donc on a opté pour un pub. Là, les cuisines sont ouvertes jusqu'à minuit, parfois même 1h du matin. Retour au rôle de la femme légèrement intimidée, timide, sur ses gardes. Je ne vais rien faire à part être charmante et attendre, pour le forcer à avancer ses pions.

Pascal s'est commandé un hamburger, les meilleurs de Lausanne, et je l'ai regardé manger tout en racontant ma semaine et les problèmes qu'on avait avec 1 de mes sœurs. Je profitais de chaque moment qu'il avait le regard ailleurs pour le dévorer des yeux. On a, automatiquement, de concert, évité les sujets qui fâchent.

On a parlé de ces week-end dans des stations différentes. On a partagé ce qu'on en pensait. Pascal a rigolé quant je lui ai dis que s'il ne faisait pas aussi froid, je lui aurai proposé d'aller se balader au bord du lac, mais là, il faisait si froid, que mes oreilles auraient gelés sur place. Il trouve que je fais toujours des sorties marantes.

Il riait encore en me rappelant ma sortie; "je rentre pour aller mourir sur mon canapé devant la télé". Il se demandait où je trouvais des sorties pareilles. Il riait aussi en pensant qu'au début qu'on sortait ensemble, j'enfilais des culottes de grand-mère, pour être sûre de ne pas craquer. A cause de ça, il ne peut pas s'empêcher de rire d'une scène similaire dans "Briget Jones".

Dans "Bridget Jones", c'est pour tenir ses rondeurs, moi, c'est pour être sûre que, même si le mec me plaît à mort, jamais je ne le laisserais découvrir mes dessous très loin d'être sexy! Jamais. Mais c'est vrai que quand j'ai vu ça dans ce film, j'étais morte de rire en pensant à moi et mes petits trucs pour ne pas être une "marie-couche-toi-là".

On a passé une belle soirée, sympathique. Une soirée à flirter. J'aurai voulu pouvoir lui dire que, si j'aie ou non couché avec Thomas, je voulais qu'il soit capable de passer par-dessus, comme moi j'avais passé par-dessus bon nombre de ses coucheries. Et pour ça, je ne pensais pas que c'était nécessaire qu'il sache si oui ou non.

Mais, c'était pas le soir pour ça. Ça me faisait plaisir qu'on se voit, et qu'on passe une bonne soirée ensemble. Pascal m'a proposé de venir prendre un verre chez lui. Il a même proposé que je dorme là-bas. Wooooouh, pas aller trop vite hein! J'ai dis que j'avais un truc demain matin tôt, alors je ne pouvais pas. Alors on a traîné en longueur.

J'étais contente de voir qu'il n'avait pas envi qu'on se sépare si vite. Pour moi, c'était comme marqué un point. Je savais que ce n'était pas son genre de donner rendez-vous à une femme. C'était toujours dans l'autre sens, mais qu'il ne l'a fait que parce que c'était moi. Ou est-ce que je me monte la tête???

Ce week-end, c'était retour au chalet à Gstaad. Je ne savais pas encore si j'irai ou pas. Je pense que je ne devrais pas, question de laisser les choses sur une bonne impression. Si j'y vais, et qu'on reste à distance comme d'hab. ce serait gâcher les choses et tomber dans la "Friend Zone". Et ça, je n'en veux pas.

Pascal n'avait pas cherché à me prendre les mains, pourtant, je les avais laissé bien en vue sur la table. Bon. Avant de se quitter, j'ai eu droit à un petit bisou rapide sur les lèvres. C'était plus comme un effleurement. Pas top. Bon, on va dire que ce sont de petits pas, et que je ne devrais pas me décourager...

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