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Mer - 30 août 2023 - Ça me coule dessus

Je crois que je comprends pourquoi Pascal ne voulait pas que je sois par là, à cause de Barbie. Dès le moment où je suis arrivée chez lui, elle n'a pas arrêté avec les piques. Même parfois très direct. Elle cherchait à m'énerver je pense. Pascal sait que je n'aime pas qu'il intervienne, et que j'aime mener mes batailles toute seule.

Mais là, comme c'était quand même son amie, j'évitais de m'énerver, ou de lui répondre. Dès que je suis arrivée, comme pour se rattraper, Pascal était tout collant, m'entourant de câlins, d'attentions, alors Sophie a décidé que ce serait mieux d'aller manger dehors. Barbie se sentait invisible depuis que je suis arrivée.

Sophie ne nous supportait surtout pas de voir Pascal presque à genoux devant moi. Même le restaurant ne l'a pas empêchée de continuer à m'agresser. Soit elle parlait de trucs qui me laissait hors de la discussion, comme ça, elle ne parlait qu'avec Pascal. Soit elle parlait de Jess et des enfants. Ou de la période où il était avec Jess.

Déjà en entrant dans le restaurant, elle s'était accrochée au bras de Pascal, me laissant derrière. Rien à foutre, je l'ai laissée faire. Pascal se retrouvait entre 2, mal à l'aise devant les proportions que cela semblait prendre. Pourtant, à la maison, avant qu'on sorte, Pascal lui avait demandé d'arrêter, sinon, il l'enverrait à l'hôtel.

Pourtant, elle continuait, avec de petites remarques comme quoi, je devais être sur la Lune de sortir avec un mec plus jeune, et pas mal en plus. Ou est-ce que c'était le besoin de courir après un mec marié, pour me sentir mieux dans ma peau? Ou son fric? Je souriais sans rien répondre. Je crois que ça l'énervais encore plus.

En rigolant, comme si c'était sur le ton de la plaisanterie, qu'elle pouvait comprendre qu'on puisse vouloir se taper un jeune, mais en plus, j'avais gagné le gros lot, non seulement plus jeune, mais beau et friqué! Pascal est sorti de ses gongs, et lui a demandé encore d'arrêter. Il lui a dit que c'était lui qui m'avait couru après, et pas le contraire.

Mais, elle ne semblait pas vouloir en rester là, alors Pascal a voulu qu'on s'en aille. Si c'était dans cette ambiance qu'elle voulait manger, lui, ça ne lui disait rien. Il s'est levé et j'ai dû utiliser tout mon clame pour qu'il s'assied. J'ai prétendu que ça ne me dérangeait pas, j'avais faim. En fait, j'avais aussi envie de rentrer.

Elle m'agaçait grave. Mais, je ne voulais pas lui laisser croire qu'elle me touchait d'une quelconque manière. D'ailleurs, j'en avais rien à foutre de ce qu'elle pouvait dire. Je savais qu'elle finirait par se taire si elle n'avait pas de répondant. Et c'est exactement ce qui s'est passé. En plus, Pascal faisait comme si elle n'était pas là.

Après quelques instant à tripoter ce qui était dans son assiette, elle a fini par poser ses services. Elle préférait rentrer. Pascal lui a dit de prendre un taxi. D'ailleurs, il en avait appelé un, et elle n'avait qu'à rentrer. On pouvait rentrer aussi, j'avais mangé. Je prendrais le café à la maison. Elle n'avait pas réussi à me couper l'appétit.

Elle n'était pas assez futée pour réaliser que son attitude nous soudait. Ça réveille l'envie de défendre et protéger chez l'homme.

Barbie faisait la gueule parce qu'elle n'avait pas réussi à me mettre mal à l'aise. Elle avait voulu se mettre devant, et Pascal lui a dit que, quant j'étais là, c'était ma place. Il me faisait des bisous dans la paume, sur la main, des petits sourires, les yeux tout brillant. Je l'adore quant il est comme ça. Et aussi parce que ça énervait Barbie.

A la maison, elle a été s'enfermer dans sa chambre. Elle est ressortie 1 ou 2 fois, avec juste un linge autour! Mouais...

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