• 045/2012 - St-Valentin sans lui... encore!

    Lundi, 13 février 2012  - (044/2012)  -  Parti rejoindre sa femme à NY
    Mardi, 14 février 2012  - (045/2012)  -  St-Valentin sans lui

    Lund matin, Pascal s’était levé tôt, le temps de prendre un café ensemble et il était parti pour aller prendre son vol pour les Etats-Unis. Snif. Je l’aime à la folie et je crois bien qu’il m’aime aussi. C’est assez difficile en fait d’être la maitresse de quelqu’un qu’on aime vraiment, facile quant c’est seulement physique ou que la personne nous plaît un peu, sans plus. Mais quant on développe des sentiments trop fort et qu’on rêve de passer tout son temps avec cette personne, ça devient chaotique… Et Pascal, je l’aime trop pour arriver à gérer la situation! Halala, je dois me reprendre et faire attention, sinon j’allais tout gâcher et le perdre dans la course.

    Pascal m’a appelé depuis l’aéroport avant de prendre son vol et à son arrivée, pour que je sache qu’il était bien arrivé. Il a dit que je lui manquais déjà, je ne sais pas si c’est vrai, mais je l’ai cru.

    Sa femme était passé le chercher et on était en train de parler, il n’a pas réalisé qu’il n’avait pas raccroché correctement. Je suis donc restée accrochée au téléphone à les écouter jusqu’à ce que ça coupe. J’ai presque failli oublier de lui demander quant il rentrait (moi franchement des fois!!!). « Ça me bouffe ma semaine! Oups, voilà Jess, je dois raccrocher. Je t’aime crapule. », « Dis Pascal… Ne la touche pas… Promis? », il y a eu un petit moment de silence. J’avais peut-être été trop loin, j’avais fermé les yeux et je faisais la grimace, « Promis ». Ha! J’ai été super soulagée de l’entendre ce « promis », son ton était tout à fait sérieux et bien réfléchi, alors je l’ai cru.

    D’après ce que Jess disait, ils mangeaient avec ses parents, ensuite, elle avait invité leurs amis à la maison. Pascal s’inquiétait d’être peut-être un peu fatigué pour faire la bringue, mais Jess lui a rappelé qu’il ne restait pas longtemps, et ses amis avaient envi de le voir, donc elle pensait que c’était une bonne idée. J’ai remarqué que Jess ne lui laissait presque jamais le choix Elle était comme ça, elle organisait des trucs sans lui demander son avis, et s’attendait à ce qu’il suive comme un petit chien. Il devait aimé ça. Je l’ai entendu se frotter dans ses bras et lui dire combien elle était contente de le voir, qu’elle avait craint un moment qu’il ne vienne pas. Perplexe, j’ai entendu Pascal lui dire qu’il était content d’être là!

    Tsss, ils se faisaient des mamours ou je rêve? Ou il mentait très bien, et c’était pour lui faire plaisir, ou s’il le pensait, alors c’était à moi qu’il avait menti en disant qu’il n’avait pas envi d’y aller!!! Bah, j’ai pris le parti de penser que c’était à elle qu’il mentait. Ou… Ou peut-être que maintenant qu’il y était, ben, il était content? Mouais, ça pouvait être ça aussi. Wafff, il fallait que j’arrête de tout analyser par le détail, c’était crevant et ne me menait nulle part à part me faire mal à la tête.

    Epuisée par la tension, j’ai enfin raccroché… Une sinistre St-Valentin, encore sans lui, m’attendait…

    Pascal m’a rappelé que l’année passée, on avait passé la St-Valentin ensemble, ça, je ne m’en souvenais pas. Puis en relisant le passage de mon journal, j’avais mal au cœur en me souvenant de tout ce qui s’était passé, je me rends compte que je suis faible et que j’avais souffert le martyre avant et j’ai passé sur tout juste pour être avec lui. Lamentable, mais je n’avais pas changé.

    Mardi, je me suis préparée à me faire un petit dîner en tête à tête avec moi. J’avais refusé l’invitation de Thomas, j’aurai eu l’impression de l’utiliser, pourtant, il m’avait dit que ce serait en toute amitié, rien de plus. Non, je ne pouvais franchement pas accepté. Je crois que c’est là que j’ai réalisé que je le voyais beaucoup moins depuis quelques temps.

    Dans la soirée, Pascal m’a appelé juste pour me faire un coucou et me dire qu’il m’aimait. Je me suis empressée de le remercier pour les fleurs qu’il m’aimait fait livrer. Pour une fois, je n’ai pas oublié. Je ne lui ai pas dit que Thomas en avait fait autant. Soulagée d’avoir eu le courage de ne pas choisir la facilité et accepté de voir Thomas, je me suis préparé mon petit dîner et j’ai mangé devant la télé. Pendant la soirée, j’ai envoyé des sms à tous mes friends, parce que pour moi, l’amitié est même plus importante que les amoureux.

    Je me sentais fatiguée et abattue, j’ai pensé que c’était parce que Pascal me manquait. Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il soit marié? Pfff, c’est nul. Mais en fait, je couvais un rhume de tous les diables!
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