• Mercredi, 1er février 2012– (032/2012)

    Mon Dieu, déjà février! Que le temps passe vite! J’ai l’impression qu’avec l’âge, le temps passe de plus en plus vite. Avant-hier c’était l’an 2000, hier 2010, et nous voilà déjà en 2012. Chaque fois que j’entends parler d’évènements dans les années 1990 et quelques, j’ai l’impression que c’était au siècle dernier! Pfffou, ça file…

    Thomas m’a invitée chez lui, mais j’ai refusé parce que je ne voulais ni croiser Pascal, qui habite à l’étage en dessous, ni donner à Pascal l’impression que je cherchais à le rendre jaloux.

    Aoutch, je me rends compte que je suis sur la pente de la fin avec Pascal… Quand je suis dans ce mode là, ça veut dire que je ne fais rien pour faciliter la tâche à l’autre, au contraire, lui laissant le champ libre pour s’enfoncer et me convaincre d’avantage que j’ai pris la meilleure des résolutions! Aïe! Est-ce que c’est vraiment ce que je veux? Est-ce que je ne devrais pas lui expliquer? Afff, non, je n’en ai pas envie.

    Chaque fois que je suis entrée dans ses phases là, ça a été la fin, chaque tentative de leur part était réduite à néant par mon mode destructeur. Je n’ai jamais trouvé comment faire marche arrière.

    Comme je m’en rends compte, peut-être devrais-je bien réfléchir avant de me laisser aller dans ce sens, avant d’être engloutie par mon côté froid et imperméable? C’est un côté de ma personnalité que je n’aime pas trop, mais elle m’a toujours servi à me protéger… A voir… Peut-être que je devrais revoir Pascal avant de me décider… Je réaliserais aussi à quel point le processus a déjà été entamé…

    Ciel, dès le moment où j’ai rencontré Pascal, j’ai été follement et passionnément amoureuse de lui, est-ce que ça pouvait s’évanouir aussi facilement ?

    Ça me fait chier qu’il m’ait appelé, ça m’a chamboulé. Comment dire, il avait été plutôt malin, plus les jours auraient passé, plus je lui en aurai voulu et plus c’aurait été difficile d’arranger les choses. Pourtant, je sens encore grondé la déception et la colère, mais ce qui est rassurant, c’est que je n’ai pas encore commencé à mettre en place les pièges pour nous faire rompre!

    Et zut, son coup de fils a ravivé les bons souvenirs de lui, et du coup, il me manque!


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  • Jeudi, 2 février 2012  - (033/2012)


    Dimanche soir, le 12 février,  j’ai entendu l’annonce de la mort de Whitney Houston le 11 février Triste. Après la mort de Michael Jackson, celle de Whitney Houston est un terrible choc. Je sais bien que c’est la vie, disons la mort, elle frappe au hasard, mais tous ces monstres sacrés du show biz qui partent en fumée… Real sad.


    Je passais mon temps à regretter d’avoir refusé de parler à Pascal et l’autre moitié à me rappeler l’expression froide de son visage et son ton quand il m’a dit; « T’es un grande fille, c’est pas mon problème, fais ce que tu veux », et ça, ça ne me donnait aucune envie de le voir ou lui parler. Là, il avait manqué une occasion de se taire.

    Non, je n’avais pas envie de lui parler, il aurait dû y penser quant il m’a envoyé sur les roses au chalet.

    C’est jeudi, je pense que Pascal et Thomas ont probablement l’entraînement, et peut-être iront-ils prendre un verre après au Tiger, ben, ce soir, ils n’auront pas le plaisir de me voir. L’empêche ça tombait mal d’être en brisbi alors que sa femme n’était pas là, pfff, mais je n’avais pas choisi.

    Lundi 13, la série « The Walking Dead », suite de la saison 2, et Layne a proposé de faire une soirée vidéo vendredi soir, pour revoir toute la saison 1 et les 7 épisodes déjà sortis de la saison 2. J’avais déjà accepté avant de me dire que si j’y allais, je n’aurai aucune chance de croisé Pascal et je crois que j’avais quand même envie de le voir. Afff, d’un autre côté, faut croire que ce n’est pas dans les cartes.

    Ce soir, je suis restée tranquillement à la maison. Pas envie de bouger, puis j’avais prévu de faire un peu de bricolage dans mon appart, sans compter qu’il fallait que je défasse mes bagages et que je flanque tout à la lessive. Mince, je n’ai pas la pêche ces temps, je ne sais pas ce qui m’arrive, en plus, il fait sacrément froid. Je pense que j’avais seulement besoin d’un peu de solitude et de tranquillité. Et de récupérer…

    Thomas m’a appelé après l’entrainement pour me demander si je sortais, je lui ai raconté ce qui c’était passé avec Pascal au chalet et pourquoi je n’avais pas envie de le croiser. Je lui ai aussi parler de son coup de fils et comme j’avais été froide avec lui. Thomas m’a demandé d’éviter de lui parler de mes histoires avec Pascal, qu’il était quand même son meilleur ami, mais aussi le frère de sa femme, sans compter qu’il avait aussi des sentiments pour moi, alors je devais comprendre qu’il n’était pas celui à qui raconter mes histoires.

    Thomas voulait juste savoir si je sortais, rien d’autre. Ça m’a donné l’impression qu’il me rejetait...


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  • Vendredi, 3 février 2012  - (034/2012)Un coup dans l’eau!

    Au moins, je lui ai manqué! Enfin, c’est ce que je pense d’après le nombre de messages en absences. Apparemment, il était sorti dans l’espoir de me voir. Avant d’oser passer chez moi, il avait appelé. J’ai pas répondu. Bon, comme je n’avais pas écouté mes messages, je ne savais pas ce qu’il me voulait. Donc, quant il a sonné, prise par surprise, je n’ai pas ouvert non plus. Je n’avais pas encore décidé ce que je voulais faire, et je savais que si je me retrouvais face à lui, j’allais fondre et le regretter après.

    Avec mon voyage à St-Domingue, je m’étais rendue compte que j'étais encore capable d'éprouver des sentiments pour quelqu’un d’autre, mais aussi, je pouvais contrôler l’ardeur de mes sentiments. Je ne sais pas si ça voulait dire que je n’étais pas si sentimentale, parce que je pense que je le suis, mais en tous cas je pouvais ne pas me laisser submerger. J’avais même commencé à penser que je pouvais et devais rompre avec Pascal pour mon bien. Je n’aimais pas les extrêmes où me conduisait la passion que j’éprouvais pour lui.

    Je me demandais aussi si ce n’était pas simplement une trop forte attraction physique! C’est vrai que quant je le vois, j’ai envie d’être dans ses bras! Iaaah, l’enfer, ça, ça doit me passer et vite fait si je veux me détacher de lui!

    Vendredi soir donc, j’avais rendez-vous chez Layne. L’idée c’était d’y aller en training pour notre soirée marathon à regarder la série « The Walking Dead », mais j’avais dans l’idée de faire un saut après au Tiger ou en boîte. J’avais envie de croiser Pascal, j’étais curieuse de voir comment il se débrouillerait, ce qu’il ferait. Hum, je pouvais aussi ne pas me montrer du week-end et voir ce qui se passerait?!

    Mais la St-Valentin me rendait plus faible, ça me rendait triste qu’on rate encore une fois la fête des amoureux…

    Je donc arrivée chez Layne en training, mais j’avais pris de quoi me changer. J’espérais convaincre Layne de m’accompagner après. Mais en y réfléchissant, je savais que ce n’étais pas possible ; 1 épisode dure 50 minutes, donc en arrondissant à 1h, la 1ère saison compte 7 épisodes, donc 7h, plus encore 7 épisodes de la 2ème saison, ça donne presque 14h; afff, alors ce n’était pas possible.

    J’avais vraiment envie de voir Pascal un petit moment, même de loin, même si je ne lui parlerai pas, je voulais au moins le voir, lui laisser l’occasion de faire quelque chose…

    Layne avait invité ses potes, à part moi, il y avait 3 autres filles que je ne connaissais pas. Il y en avait 1 qui me regardait un peu de haut, et finalement quand on a discuté ensemble, c’était seulement un blindage pour cacher sa timidité. Hihihi, on s’entend bien en fait, elle s’appelle Lisa et elle voulait m’accompagner après en boîte. Cool.

    Dès que je suis arrivée, j’ai remarqué Pascal. Il était debout vers le bar et comme d’hab, il y avait sa petite cours de poulettes, qui lui tournait autour comme des hélices. Caro était là aussi, mais je n’ai pas été lui dire bonjour comme elle était presque collée à Pascal. Comme s’il ne s’était rien passé, comme si on n’était pas en froid, je lui ai fait signe de loin avec un sourire. Intérieurement, ça tremblait à mort. Toujours déstabilisant de sentir les vibrations de tous mes sens, toutes mes bonnes résolutions partent en couille dès que je le vois. Pfff, pas encore guérie!

    Je suis restée vers Thomas, Paul, etc. comme si mes jambes étaient coulées dans le béton. Pas question que j’aille vers Pascal. Je ne sais pas si c’était exprès, mais il s’était assis sur le coin d’un tabouret et s’était tourné dans ma direction, ce qui fait qu’on se faisait presque face. J’ai fait attention de ne jamais croisé son regard. Au bout d’un moment, il s’est déplacé pour venir me faire la bise

    Rhhh, la bise… Franchement, quant t’as déjà fait presque toutes les postions du kamasoutra avec quelqu’un et qu’il te fait la bise, c’est comme recevoir un coup dans les tibias! Sans compter que je n’arrive pas à empêcher mon corps de frissonner à son contact, même pour une ridicule bise.

    Presque immédiatement j’ai remarqué que Pascal plaisait à Lisa et que j’avais oublié de la prévenir que… enfin… en quelque sorte, c’était mon mec, alors pas touche quoi… J’ai rapidement corrigé ça. Ensuite, je me suis dit que Lisa devait penser que j’étais bizarre, parce que Pascal et moi ne nous parlions pas. J’aurai peut-être rien dû dire parce que ça avait éveillé sa curiosité. Après nous avoir fait la bise et échangé quelques mots avec ses potes, Pascal était retourné où il était. De temps en temps, je remarquais du coin de l’œil qu’il regardait dans ma direction (j’espère que c’était pour moi et pas juste comme ça).  Il avait l’air de s’emmerder à 400 à l’heure.

    « Mais qu’est-ce qu’il attend pour faire quelque chose, ou venir vers moi au moins ? » 1/2h après, comme il ne bougeait toujours pas, j’ai décidé de filer. Lisa voulait rester, elle s’était tout de suite bien entendue avec toute la bande.

    J’espérais que Pascal tenterait de me rattraper, me suivre, quelque chose, mais rien. Ou j’avais été trop discrète dans mon échappée, ou il n’avait pas envie de me courir après. Le bec dans l’eau, je n’avais plus qu’à rentrer. J’aurai pu retourner chez Layne, mais, je crois que j’espérais que dès qu’il s’apercevrait de mon absence, Pascal viendrait chez moi. Je n’avais plus qu’à attendre et espérer!

    Je crois que j'étais trop confiante, alors souvent j'agis comme une tâche, au lieu de baster et arranger les choses, je fais ma pétasse, un peu trop persuadée que les choses finiront par s'arranger comme d'habitude.. Je devrais faire attention, un jour ça risque de me péter à la figure!!!


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  • Samedi, 4 février 2012  - (035/2012)

    J’ai attendu Pascal en vain, pas d’appel, pas de visite. Le rat des bois. J’étais bien trop orgueilleuse pour l’appeler en 1er. Ce soir, je sortais, je voulais le croiser et si j’en ai l’occasion, je lui dirais que son envie de me parler l’autre jour ne devait pas être très sincère.

    J’ai passé la journée rongée par l’impatience et les doutes, je crois que l’attitude de Pascal est trop ambigüe et n’annonçait que des complications. Je ne comprenais pas pourquoi il m’avait ignorée comme il l’avait fait, rien que parce que je ne lui avais pas parlé de mon voyage? Ça me semble un peu léger non?

    Il fallait que je me repose pour être en pleine forme, avoir un teint lumineux, le regard brillant de malice et pas cet air de chien battu, donc, j’ai beaucoup dormi pour me rattraper de ma nuit mouvementé sans sommeil.

    Je me suis donnée la peine d’appeler Thomas pour savoir ce qu’ils faisaient ce soir, si on ne pouvait pas aller manger un truc tous ensemble avant de sortir. C’était surtout une proposition pour ne pas avoir l’air de l’appeler pour voir Pascal.

    Thomas avait prévu de faire une soirée chez lui, il n’avait pas trop envi d’être dehors par ce froid, en plus, on ne pouvait fumer nulle part. J’ai trouvé l’idée sympa et je lui ai promis de ne pas arriver la dernière pour une fois.

    Glups, en arrivant chez Thomas, j’ai trouvé que la maison avait l’air un peu trop calme, et j’avais raison, il n’y avait personne. Je me suis sentie un peu mal, une sale impression d’avoir été snobé, floué, etc. Est-ce qu’il m’avait dit que venir à la maison pour pas que je les suive? Il n’y avait pas de message sur la porte, rien, puis, avec le cœur qui battait à 100 à l’heure, j’ai regardé mon natel la boule au ventre. S’il ne m’avait pas laissé de messages, alors le message était clair. Pffffouh, Thomas avait laissé un message pour dire qu’en fin de compte, ils faisaient la soirée chez Paul au-dessus de Montreux. Incroyable la sensation de soulagement que j’ai ressenti.

    Aïe, je vois que je pense tout de suite toujours au pire!!!

    En tous cas, j’allais être en retard, la dernière certainement pour ne rien changer à mes habitudes. Pourtant, je m’étais donnée de la peine à arriver assez tôt chez Thomas. Il y avait du monde, plein de gens que je ne connaissais pas. Je pense que ce devait être des amis à Paul, donc je comprenais pourquoi ils avaient soudainement décidé de bouger la soirée chez lui.

    Rhhh, comme d’habitude, Pascal était entouré de ses clones habituels, y compris Caro. Je n’ai pas été le saluer. J’ai salué tous ceux que je connaissais, mais ni Pascal, ni Caro, parce qu’elle était à ses côtés. C’est d’ailleurs le 1er reproche que je lui ai fait quant il a daigné venir me dire bonjour. Ça lui avait quand même pris plus d’1/2h, donc, j’étais de mauvais poil.

    • C’est pas de ma faute, ce sont des copines à Paul. On discutait quant elles sont arrivées, et tout à coup, je me suis retrouvé tout seul, planté. Je savais pas comment me tirer sans avoir l’air mal poli.
    • Mouai, c’est toujours ton gros problème, ne pas faire « malpoli » hein? Et c'est jamais de ta faute!!!
    • Jane, tu ne va quand même pas me faire une scène parce que je discute avec 2 ou 3 filles, si?

    Ça m’a énervée encore plus qu’il continue sur sa lancée alors que Caro est venue nous rejoindre, ça me faisait passer pour une emmerdeuse. D’ailleurs, Caro a souri en entendant sa remarque. Sa présence m’emmerdait, parce que je ne pouvais pas lui parler librement et je me suis sentie encore plus conne de demander à Caro de nous laisser, me faisant encore plus passer pour une pétasse de 1ère ! Sa remarque comme quoi c’était pas trop sympa m’a poussé dans mes tranchées, j’avais envie de le mordre, le taper, lui faire mal quoi. Je me demande s’il ne faisait pas exprès pour m’énerver.

    Là, j’ai enfin pu placer ma phrase pour lui dire qu’il n’avait pas l’air de vouloir vraiment me parler.

    J’aurai peut-être pas dû lui parler en étant aussi énervée, mais il avait le don de me mettre sur la brèche. Je n’aurai sûrement pas dû commencer par lui faire des remarques, des reproches, renvoyer Caro, etc, mais je ne pouvais plus contrôler mon humeur, j’avais vraiment, vraiment envie de mordre.

    Pascal m’a dit qu’il avait eu envi de me rattraper, me suivre chez moi, mais il en avait aussi marre qu’on ait une relation en dent de scie. Que c’était sans arrêt le grand huit et ça commençait à l’épuiser. Je crois qu’il a utilisé le mot « énervé » et non « épuisé ». Qu’après tout, je n’avais qu’à pas partir. J’ai rétorqué qu’il avait l’air trop occupé pour avoir envi de parler, qu’après le coup du chalet, j’ai préféré rentrer. Puis autre erreur de ma part, surtout après qu’il m’ait dit qu’il en avait marre de mes sautes d’humeurs, j’ai tourné les talons pour aller me pendre ailleurs sans lui laisser le temps de me répondre après lui avoir dit qu’il pouvait retourner discuter avec ses pétasses.

    Rhhh… Dès que j’ai tourné les talons, je me suis intérieurement baffée, mais c’était fait, je lui avais tourné le dos, planté au milieu de notre discussion et j’étais bien trop fière pour faire marche arrière. C’était une des fois où j’aurai dû descendre de mon grand cheval blanc et retourner sur mes pas et peut-être m’excuser.

    Pascal est donc retourné dans son coin et il évitait de regarder dans ma direction. J’avais commis un impair impardonnable. Je me demande des fois pourquoi j’agis aussi connement!

    Le reste de la soirée est dans un petit brouillard. J’avais un peu trop bu, pas assez mangé et ça m’est vite monté à la tête. Intérieurement, je sais que ça m’énervais de voir que Pascal avait l’air de s’amuser, il m’ignorait complètement. Je n’avais pas l’air de lui manquer du tout. Puis, sans le vouloir, Thomas m’a remonté le moral en m’apprenant qu’hier soir, après mon départ, Pascal était dans un pire état que moi, qu’il avait dû le ramener et qu’il n’avait pas arrêté de lui scier les oreilles à cause de moi.

    Alors comme ça, il s’était saoulé la tête? Alors je lui avais manqué!

    Ça m’a fait un bien fou de le savoir. Tellement de bien, que je riais finalement de tout, dansais avec tout le monde, heureuse de savoir qu’il m’avait sur l’estomac hier soir. Je crois que ça m’a fait ralentir sur la boisson et j’ai cru remarqué qu’il m’observait discrètement de son coin. Malgré tout, je restais à l’écart, je ne voulais pas aller vers lui, je voulais que ce soit lui qui fasse le 1er pas vers moi.


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  • Dimanche, 5 février 2012  - (036/2012)

    Pascal ne bougeait toujours pas, alors j’ai dû utiliser le plus vieux truc du monde, essayé de provoquer sa jalousie et dieu sait qu’il l’était.

    Un des copains à Paul avait essayé de me draguer en début de soirée, je l’avais un peu expédié sur les roses en coupant froidement courts à ses tentatives. Surement dur à piger pour lui, il est venu danser avec moi et cette fois, je ne l’ai pas envoyé promener, bien au contraire. Je l’ai laissé me serrer contre lui quant la musique l’autorisait, il enfilait ses pattes autour de ma taille, essayait de me marmonner des trucs à l’oreille, et je riais comme si c’était drôle. Mais aucune idée quoi, je ne l’écoutais pas, j’étais bien trop occupée à éviter qu’il n’aille trop loin.

    Bon, il était loin de danser comme un dieu! Alors après m’être donnée en spectacle un petit peu, rien que pour les yeux de mon cher et tendre Pascal, j’ai décidé que c’était préférable qu’on aille s’asseoir pour discuter. Exprès, on s’est isolé à l’écart. Comme je l’ai pensé, Pascal n’a pas tenu longtemps avant de se pointer pour me demander si on pouvait discuter un moment. L’autre idiot, dont je ne me souviens même pas du nom lui a demandé s’il ne voyait pas qu’on était occupé et Pascal lui a demandé de la fermer. J’ai failli éclater de rire.

    • Je peux savoir à quoi tu joues?
    • Désolé vieux, elle ne veut pas te parler, alors laisse nous tu veux.

    J’ai cru d’abord que Pascal allait le cogner, mais non, il m’a encore demandé de lui accorder 2mn, mais comme il me l’avait si bien fait l’autre jour, je lui ai demandé de retourner boire son verre, je n’avais aucune envie de parler ce soir. C’était pas très cool, il avait au moins fait l’effort de venir, mais tout aussi vite, je me suis dis que moi aussi, j’avais fait l’effort d’aller vers lui et il m’avait remballé comme du papier mâcher, alors chacun son tour. Ce n’était pas si méchant, juste un prêté pour un rendu!

    Cette fois, il a battu en retraite. Je l’ai suivi plantant l’autre sans un mot. Je l’ai attrapé par son pull.

    • Hum! Il me semble avoir entendu ces mots il y a pas si longtemps, non? Ha oui, au chalet!

    Je lui ai fait remarquer que je n’étais pas si méchante puisque je coupais court à son malaise, moi. Je voulais bien qu’on discute. Oh, mon pauvre petit cœur, il avait le regard brouillé, ça m’a coupé illico l’envie de continuer à l’emmerder. Pascal m’a prise par la main pour qu’on aille dans une des pièces vides pour discuter. On connaît la maison, on avait déjà passé tout un week-end en amoureux dedans.

    Caro s’était précipitée pour nous demander où on allait et Pascal lui a dit qu’on voulait être seul. Miam, miam. A vrai dire, à ce moment précis, je ne me rappelais plus vraiment pourquoi on se faisait la gueule. Dans le petit salon du fond, il y avait un couple qui se bécotait, Pascal leurs ont demandé de libérer la pièce, on avait une réunion là dans moins de 5mn. Ça m’a fait sourire.

    Dès qu’ils sont partis, Pascal m’a demandé si je me rendais compte qu’on se faisait la tête sans raison, que c’était des broutilles, qu’il était le seul qui avait le droit d’être mécontent, après tout, j’étais sa copine et j’étais partie plus de 10jours sans lui en parler.

    Hum… Je n’avais pas vraiment envie de finir la soirée à faire des analyses sur qui avait raison ou tord, j’avais franchement juste envie d’être dans ses bras, le reste, je m’en foutais comme de l’an 40. Mais, j’ai quand même répondu en lui faisant remarquer que la plupart du temps, je ne savais rien de ses faits et gestes, tout le monde oui, sauf moi. Pascal a dit que ce n’était pas la même chose, il ne se sentait pas à l’aise pour me balancer sa femme à chaque phrase, que si j’avais été mariée et que je filais avec mon mari, il comprendrait que je ne veuille pas lui en parler, mais là, ce n’était pas le cas.

    Foutaises… Enfin, pas tout à fait… Je crois que je comprenais, mais disons que si je ne savais rien, je préférerais que personne ne sache, pas être la seule à ne pas savoir. Bon, j’avais peut-être mes tords, mais lui aussi, alors, je préférais qu’on en reste là. J’ai verrouillé la porte, je n’avais pas envie de passer la soirée à bavarder, ce qui est fait, est fait.

    Je me suis approchée et j’ai caressé son visage adoré. Envie de ses bras. J’allais lui demandé s’il attendait le déluge pour me prendre dans ses bras quant il a enfin compris que les hostilités étaient terminés. Il a encore marmonné que c’était toujours comme ça qu’on passait sur les choses, qu’on devrait les régler avant de passer à autre chose, mais il a abandonné en voyant mon petit sourire.

    Pascal a passé son bras autour de ma taille et m’a tirée lentement à lui… J'aime tellement ses gestes, ça me promettait plein de bonheur et j'avais envie de lui de la tête au pieds. Afff, dès que ses lèvres ont trouvés les miennes, j’avais la tête aussi vide que le désert de Gobi!

    • Et si on s’en allait d’ici ? On pourrait aller chez toi, ou chez moi, même au chalet.
    • Je crois que je n’aurai pas la patience d’attendre d’être au chalet!
    • C’est plus près que chez moi?

    Rhhh les hommes, parfois ils ne pigent que dalle! J’avais envie de lui, maintenant et tout de suite, pas question d’aller se refroidir dans les voitures jusqu’à chez lui ou chez moi! Trop long!

    Il a tout de suite compris par contre quand j’ai entrepris de lui enlever son pull et que mes petites menottes se sont chargées de faire glisser la fermeture éclair de son pantalon. Afff, je l’adore… Sa tendresse n’a pas de limite et être dans ses bras valle tout l’or du monde…

    Pascal avait quand même envi qu’on quitte la fête, qu’on aille chez lui et qu’on passe le dimanche à se larver dans les bras l’un de l’autre. J’allais pas dire non, rien de plus facile pour me couper la chique que de faire l’amour avec lui. Mais il n’y a pas à dire, c’est quand même plus agréable d’être chez soi. Toute rouge, je l’ai suivi pour aller saluer Paul qui nous a fait un petit clin d’œil entendu et on a filé.

    Chiant d’avoir 2 voitures! Pascal m’a assez facilement convaincue de laisser ma voiture ici, on viendra la chercher demain.

    C’était un dimanche de rêve… Aussi collante qu’une limace, je l’ai scotché toute la journée. J’aime tellement le regarder, j’aime ses sourires, ses petites expressions étonnées et le reste. J’ai pu m’en mettre plein les yeux et plein le cœur. Je n’aurai échangé ma place avec personne, je lui appartenais et chaque fois que j’étais avec lui, je m’en rendais compte. Je suis folle de lui!

     Pascal a quand même voulu savoir si j’étais allée seule à St-Domingue et pourquoi…


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  • Lundi, 6 février 2012  - (037/2012) – Zurich aller-retour…

    Avec ce froid d’enfer, la glace et la neige sur les route, vers midi et demi, direction Zurich pour déposer mon frère et sa copine à l’aéroport. Env. 6h de route aller-retour, je ne serais pas de retour sur Lausanne avant 19h je pense! Donc, encore une journée de perdue.

    Layne m’avait invité à manger ce soir, normalement le lundi, je mange en famille, mais j’avais accepté pour toutes les fois où il avait été là pour moi et qu’il m’avait sauvée de la déprime. Pourtant, je crois que ce soir, je serais trop claquée et j’aurai les fesses plates après avoir roulé pendant si longtemps, alors aller m’asseoir encore dans un resto pendant 1 à 2h, j’peux pas.


    Mercredi, 8 février 2012 - (039/2012) – Que le monde est petit!

    Mercredi 8 janvier ; J’ai passé ma journée avec ma nièce. L’avant dernier tome du manga ; Bokura Ga Ita (C’était Nous) sortait en librairie, et on avait prévu de se précipiter le chercher et passer l’après-midi à lire.

    Alors qu’on se préparait à s’installer, avec des post-its et tout, pour laisser des notes à l’une et l’autre dans le manga qu’on lira, je suis tombée sur un stylo, un stylo que m’avait donné Christian; j’ai cru que c’était le mien. J’ai appris avec surprise que Christian, celui avec qui j’étais en République Dominicaine, était un copain à Alain, le papa à Kachouka (encore un Alain). Mince, déjà que je m’en sors pas avec les prénoms semblables, voilà que je me rends compte encore une fois à quel point le monde est minuscule.

    J’ai donc appelé Christian et on a rigolé de la controverse et il m’a envoyé une photo qu’il avait prise de ma puce sur son bateau. Pour le remercier, on a pris une photo de nous 2 et renvoyer en retour. Incroyablement incroyable ce que ce monde est petit!

    Ensuite, on a lu comme de vrais « geek » tout le reste de l’après-midi…

    Le soir quand Alice est rentrée, on y était encore. Ma frangine ne rentrait pas tout de suite, alors j’ai commandé chinois et j’ai mangé avec mes « filles ». C’était super. On a encore parlé jusqu’à ce que Kachouka soit obligée de se coucher, parce qu’elle avait école demain.

    Je suis rentrée vers 22h30, je crois. Sur le chemin, j’ai bien vu les appels en absences de Tchoy et Dol, mais je n’avais pas trop envie de passer des heures au téléphones, alors j’ai pas rappelé. Thomas aussi m’a laissé quelques messages adorables. A lui, j’ai répondu en espérant être aussi adorable que lui.

    Pas de nouvelles de Pascal… Ça me bouffe! Il ne pense pas à me faire un petit signe après le week-end on a passé ensemble???


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  • Jeudi - 9 février 2012 - (040/2012) – Tourner ma langue 7x dans ma bouche!

    Afff, parfois j’oubliais que Pascal avait des obligations que je ne comprenais pas toujours et que ses actions sont souvent dirigés par son besoin de me protéger. On ne pouvait pas s’appeler tout le temps, et une fois de plus ce week-end, on avait encore oublié toute prudence en partant ouvertement ensemble, j’étais sensé le savoir depuis le temps!!!

    Une fois de plus, je me rendais compte que j’étais nulle! J’avais tendance à me laisser emporter par la négativité, par mes doutes et j’oubliais tout ce dont on avait parlé… Après, je me demande encore pourquoi il ne me parlait pas! C’est clair que je me faisais du souci, je savais que sa famille tentait de le renvoyer aux États-Unis et mon comportement par moment n’aidait pas. Je devais me montrer patiente, calme et discrète sinon j’allais tout foiré.

    Je sais que ça aurait fait bien de lui dire qu’il pouvait partir, que je serais là encore à l’attendre, mais je m’en tape de faire « bien », je m’en tape d’appliquer ce qu’on essaie de nous programmer dans les films, je ne lui dirais pas cette fois-ci qu’il pouvait s’en aller, ça non.

    Sans nouvelles, j’ai fini par appeler et heureusement que je n’ai pas lancé mon armée de reproches, parce que quant Pascal m’a dit qu’il espérait bien que je finirais par me décider à l’appeler, sachant qu’il devait éviter d’être celui qui initie le contact, je me suis sentie bête.

    J’aurai voulu le voir ce soir, mais il avait déjà quelque chose, ce qui m’a fait un peu tiquer et encore plus quant il m’a dit qu’il allait rejoindre sa femme à New York pour la Saint-Valentin, et je pense que c’était une sorte de compensation, il me proposait de passer le week-end ensemble rien que les 2.

    Jeeez, dur de réfréner mon sale caractère, j’ai voulu l’envoyer sur les roses, je voulais passer la St-Valentin avec lui et ça m’agaçait qu’il pense que je me contenterais d’un week-end en remplacement! J’ai dû faire un gros effort pour ne pas laisser éclater mon ressentiment et ne pas me laisser envahir par l’idée qu’une fois de plus, Jess avait la meilleure part.

    J’avais besoin de réfléchir, de tourner ma langue 7 fois dans ma bouche avant de laisser échapper des mots que je risquais de regretter. Après tout, peut-être qu’un week-end ensemble, même si ce n’était pas le jour de la St-Valentin valait mieux que rien. C’était déjà bien qu’il y ait pensé.

    J’ai voulu quand même savoir pourquoi Jess ne venait pas plutôt ici au lieu de le faire aller là-bas? Est-ce qu’elle oubliait qu’il avait un boulot ici? Bien sûr j’étais de mauvaise fois, parce que je savais que s’il était ici, il pourrait toujours essayer de se débrouiller pour contenter tout le monde, c'est-à-dire, moi d’abord et Jess après! Mouais! Pascal avait bien sûr essayé, mais Jess n’avait rien voulu savoir. Je pense que c’était pour emmerder, elle se doute surement de ce qui se serait passé. Grrrh.

    J’avais pigé, ce soir, je devais rester à l’écart… Dire que j’ai même pas pensé lui demander ce qu’il faisait et il faisait bien trop froid de toute manière pour jouer les détectives! Je n’avais plus qu’à lui faire confiance et c’est pas mon fort.


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  • Vendredi, 10 février 2012  -  (041/2012)  -  St-Valentin en groupe à Verbier

    Un week-end entier avec l’homme de mes rêves, que demander de plus ? Légèrement fébrile et impatiente, j’ai passé la journée à me préparer pour le week-end. J’ai hésité à faire un cadeau en retour pour la St-Valentin, puis j’ai pris le parti de ne rien faire, parce qu’après tout, ce n’était pas la St-Valentin, c’était seulement un week-end en amoureux. Je n’avais aucune idée de ce que Pascal avait prévu.

    En début d’après-midi, il m’a demandé si je voulais qu’on soit en tête à tête ou si l’idée de faire équipe avec Michael me tentait. Ça me tentait bien, se serait sympa je pense. Je crois que Michael avait une nouvelle copine et j’ai l’impression qu’il ne voulait pas se retrouver tout seul avec, ni envi de la mêler à toute l’équipe. Donc, les 2 garçons ont organisés les choses ensembles.

    Je devais être chez Pascal vers 19h, et bien sûr, j’étais en retard, ils m’attendaient tous. Le petit week-end que j’imaginais à 4 s’est transformé en week-end à 7. 3 garçons, 4 filles, aïe, il y en avait une qui allait se sentir bien seule!!! Sa copine était accompagnée par sa meilleure copine, et une autre copine et son copain. Les mecs se sont tout de suite bien entendu. Sa meilleure copine n’était autre que la Valérie, celle pour qui Pascal m’avait quasiment envoyé sur les roses. Glups.

    J’ai pensé ; « Super ! Passer un week-end pour la St-Valentin avec elle en plus, manquait plus que ça! »

    Donc, c’était une copine à Michael, c’était comme ça qu’elle avait attéri au chalet, ah ha. Apparemment, elle ne s’attendait pas vraiment à me voir. 7 était un nombre cahotique. Thomas est passé en vitesse avant de filer rejoindre ses copains, j’ai remarqué un petit regard ironique dans ma direction. Dès qu’ils ont finis leurs verres on a embarqué. J’étais contente d’être seule avec Pascal pour la route. On passait le week-end à Verbier. J’adore Verbier.

    Rhhh, son natel a commencé à vibrer et j’ai vu que c’était Caro. Je l’avais oublié celle-là!

    • Ca ne te fait rien de voir qu’elle essaie de te joindre ?
    • Tu sais bien que ça me fait quelque chose, mais qu’est-ce que tu veux que je fasse? Je ne pouvais pas lui proposer de venir, non?

    J’ai rien dit, c’est clair que j’aurai pété un câble.

    • Tu lui as dit qu’on…
    • Non. C’est mieux pas.
    • Tu ne lui réponds pas?

    Gros soupir derrière le volant. J’épiais les expressions de son visage et je voyais bien qu’il essayait de se contrôler pour ne pas montrer ce qu’il ressentait. C’était admirable, mais complètement inutile, je le connais quand même.

    • Non, je préfère ne pas répondre. Elle me posera des tonnes de questions, me cuisinerait jusqu’à ce que je lui raconte ce que je fais et j’en connais une qui s’énervera…

    En disant ça, il m’a jeté un petit regard de côté avec un demi-sourire qui en disait long. Mais non, mais pas du tout, je ne me serais pas énervée, ou, peut-être un minimum, question de donner la mesure c’est tout, mais rien de sérieux. J’ai décidé d’arrêter de le cuisiner là-dessus, après tout, je n’avais pas à le faire penser à elle, elle faisait ça très bien toute seule.

    Profitant qu’on était seuls, Pascal m’a, sans en avoir l’air, remis les idées en place. Moi qui pensait pouvoir me sentir libre durant ce week-end, j’ai très vite compris qu’à part Michael, qui était au courant pour nous, les autres ne devaient se douter de rien; j’étais juste une copine à lui et on était en copains, c’est tout. Ça m’a un peu fait tiquer, puis je me suis rappelée mes bonnes résolutions, encore mieux que Caro, je devais être capable de donner le change. Au moins, on partagerait la même chambre.

    Mince, en tous cas, le week-end en remplacement de la St-Valentin me semblait quelque peu compromis!

    Le chalet était près du centre de la station, tout sur 2 étages. La cuisine était grande avec cheminée, ouvert sur un grand salon avec TV en bas, et salon pareillement grande, plus la cheminée, en haut des escaliers qui menaient vers les chambres du haut. Il y avait 2 grandes chambres en bas, et 4 chambres en haut. Le chalet était nettement moins grand que le chalet à Gstaad, mais cosy et sympa quand même.

    J’ai laissé Pascal choisir la chambre, moi je suis restée en bas. Ca évitait qu’on devine dans quelle chambre je dormais. C’était idiot, parce que Pascal a porté mes affaires dans la chambre voisine de la sienne. En fait, elles étaient communicantes. Cooool. Une fois nos affaires installés, Michael a proposé de manger au chalet, ensuite de sortir prendre un verre, mais la majorité voulait sortir.

    Je ne disais pas grand-chose, je restais un peu à l’écart. Une fois de plus, je mesurais ma difficulté à me fondre dans la masse. Jeeez, ma timidité me bloquait toujours autant. Tout le monde semblait de bonne humeur, ils s’étaient immédiatement tous intégré les uns aux autres, sauf moi. Je n’arrivais pas à trouver quoi dire, ni à comprendre les blagues, ou même à participer aux discussions autour de la table. J’avais un énorme mur infranchissable autour de moi et des barreaux qui m’empêchaient de communiquer avec les autres.

    Pascal était assis à côté de moi, de temps en temps, je sentais sa main serré me caresser le genou, il essayait de me faire participer, mais j’étais comme une coquille vide, je n’y arrivais pas. Pas de tenir les mains, pas de bisous dans le cou, pas de bras autour des épaules, rien, et j’avoue que je me sentais un peu seule.

    Valérie, un peu intimidée au début, semblait avoir réussi à faire abstraction de ma présence. Elle était assise en face de nous et parlait joyeusement avec Pascal. Elle lui posait des tonnes de questions sur son boulot, sur ses années d’écoles, sur ses sports, ses entraînements, la musique, etc. Bref, des questions que je n’avais même jamais pensé poser!!! J'ai vite déviné que Valérie était venue ce week-end parce que Pascal était là. Je soupçonne même que c'était son idée que Michael invite Pascal.

    En arrivant au Pub après avoir dîner, je me suis retrouvée derrière, un peu perdue à les suivre comme un chien. Ils se sont installés au bar, comme un pak de loups, collés, pas de place pour que je puisse m’insérer à côté de Pascal. Je me suis presque retrouvée debout dans le passage, comme si j’étais toute seule. Je ne savais pas quoi faire, partir, m’enfuir aurait été le plus simple, mais la main de Pascal m’a trouvée et tirée vers un des tabourets du bar, et il s’est placé lui dans le passage. Bizarrement, j’ai trouvé que le groupe s’était ouvert comme par miracle et qu’il était évident qu’il faisait parti du groupe, contrairement à moi à l’instant.

    J’ai senti le regard curieux de Valérie se poser sur moi un instant, comme si je ne comptais pas. C’est vrai que je ne participais pas à grand chose, je n’avais rien à raconter, rien à dire. Après quelques verres, les rires ont commencés à fusés de partout, sans moi, Valérie adossée au bar face à Pascal se trémoussait au son de la musique. Et moi, je restais raide sur mon tabouret à regarder les autres s’amuser.

    Je n’ai pas bronché quant Valérie a passé un bras autour du cou à Pascal pour le faire bouger. Il a esquivé son geste en lui murmurant je-ne-sais-quoi à l’oreille en riant. Tout à son honneur, il discutait avec Michael et l’autre type et ne semblait pas faire très attention à elle. Honnêtement, je pense qu’il se forçait pour moi. C’était gentil.

    1h plus tard, j’en avais marre, mal au dos, et je regrettais de n’avoir pas été assez courageuse pour rester tranquillement au chalet à lire au coin du feu. Pascal devait sûrement s’en douter, il a essayé de s’accouder à côté de moi à plusieurs reprises et de me parler, mais pas grand-chose ne sortait de ma bouche. Mais, je n’avais pas le courage non plus de lui dire que je voulais rentrer, ni le courage de rentrer seule. Tous ses petits gestes d’attention tombaient à l’eau, j’étais carrément trop coincée, je me sentais hors du coup, déplacée, incapable de me montrer cool, ni même amusante.

    Puis, ils ont décidés de finir la soirée en boîte, là je me suis dit que j’en profiterais pour me diriger au chalet. Pas question de continuer ma torture personnelle encore en boîte.  Pascal a dû deviner ce qui se passait dans ma petite tête, il m’a proposé de retourner au chalet. Je suis sûre qu’il aurait aimé aller en boîte avec les autres, et je pouvais toujours l’encourager à y aller une fois rentrée.

    Mais, je ne sais pas si je voulais l’ignorer ou pas, une fois rentrée, il a eu l’air d’être content d’être là et qu’on se retrouve enfin un peu seuls. On a même pas pu en profiter longtemps, quelques petits bisous bisous et les autres sont arrivés 1/2h plus tard. Flûte! Ils sont donc resté à la cuisine à discuter et rigoler, tous sauf moi. Peut-être 5mn après leurs retours, Pascal s’est proposé de préparer les drinks, Valérie l’a suivi. Ils étaient à moins de 2m et je me suis retrouvée à table avec tous ces joyeux lurons, tous à parler à batons rompus et je me suis à nouveau sentie très seule.

    J’hésitais à me lever et aller me coucher ou lire dans la chambre, parce que je n’arrivais pas à participer. Pascal discutait avec Valérie en préparant les verres, et je me demandais comment ils faisaient tous pour savoir quoi dire et si facilement se lier aux autres. Mais j’ai tenu bon en faisant l’effort de faire semblant de m’intéresser aux discussions. J’attendais que Pascal revienne, je me sentirais moins seule.

    Après quelques verres, Pascal a commencé gentiment a oublié toute prudence, il a commencé à me passer le bras autour des épaules, puis à me prendre la main et de temps en temps à me faire de petits bisous dans la paume. J’ai vu le regard étonné du couple d’amis à Michael et même de Valérie. Je crois qu’elle a cru qu’il se lâchait parce qu’il avait peut-être trop bu et elle a essayé d’en profiter pour se rapprocher. J’ai gardé mon sang-froid. Chaque fois qu’il s’éloignait, ne serait-ce que pour aller chercher des chips ou préparer du pop-corn, rapporter du coca ou autre, elle l’accompagnait sous prétexte de l’aider. Sous prétexte d’un fou rire ou autre, elle le touchait ou posait sa tête sur son torse. Pascal n’a pas bronché. Je pense qu’il n’était pas si saoul que ça, mais elle ne le connaissait pas autant que moi. Elle pensait sans doute qu’il se lâcherait, mais non. Bravo mon petit homme.

    Après quelques verres, j’ai enfin commencé à participer un peu, à rigoler de bons cœurs et ça ne m’a pas coupé dans mon élan quand Pascal s’est installé au salon avec Valérie. Elle s’était assise à côté de lui, un peu trop près à mon avis, et passait son temps à lui poser la main sur le genou, mais même là, il n’a pas bronché. Ils riaient et de toute façon, ils étaient visibles.

    Quant le couple a décidé d’aller se coucher, j’en ai profité pour monter aussi. Pascal est monté 20 minutes plus tard. Hihihi, j’ai rigolé quant il m’a dit qu’il se demandait quant j’allais me décider à monter, il n’en pouvait plus. Il n’avait jamais pensé que j’allais durer si longtemps en bas à voir comme j’avais l’air crevée depuis le début de la soirée. Crevée? Dire qu’il a pensé que j’étais crevée! Heureusement qu’il n’a pas deviné que je me faisais mortellement chier!!!

    On avait pas encore fini avec la Valérie…

    On a été se changer chacun dans nos chambres, la porte entre nous était légèrement entre-ouverte, j’aime mon intimité. En entendant frappé, Pascal a enfilé son bas de training et je me suis précipitée pour fermer la porte, mais le chalet est en bois et la paroi entre nos deux chambres n’a pas de mûr, seulement de fines plaques en bois, donc on entend tout. Valérie avait osé venir frapper à sa chambre, j’hallucine. C’est moi ou les filles sont beaucoup plus culotées de nos jours??? Une fois changée, je me suis assise sur mon lit à attendre son départ pour aller rejoindre Pascal, mais ça traînait. Puis je me suis sentie stupide à attendre comme une tarte, soit j’interviens, soit je me couche, mais attendre comme ça était ridicule.

    J’ai donc fait celle qui vient elle aussi frapper à sa porte. J’avais entendu Pascal essayé de lui faire comprendre qu’il voulait dormir, mais, ou elle faisait semblant de ne pas comprendre, ou elle pensait qu’il finirait par lui proposer de rester. J’imagine qu’elle espérait qu’il se passe quelque chose entre eux!

    Valérie était couchée en travers du lit et Pascal était adossé contre le haut du lit et ils discutaient. Mon arrivée ne l’a pas encouragée à partir, je crois qu’elle attendait que je m’en aille moi. Glauque. Donc on est resté là, sans avoir grand-chose à se dire toutes les 2. La conversation passait à travers Pascal, moi, comme en début de soirée, j’écoutais sans rien dire et j’attendais. Pascal a donc dû abréger et nous dire qu’il était raide et nous mettre toutes les 2 dehors. Je l’ai vu attendre que je parte, mais Pascal lui a fait la bise en 1er en lui souhaitant bonne nuit, je lui ai fait un bisou et je suis revenue par l’autre porte.

    Enfin seuls… Piiiouhhh! Enfin, Pascal était tout à moi… Miam!


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  • Samedi, 11 février 2012  - (042/2012) – Tous des chiens en ruts !

    Je ne m’étais pas posé la question à savoir comment Pascal imaginait que l’on puisse fêter la St-Valentin avec toute cette équipe autour? On était censé rester discret, mais je voulais quand même qu’on fête la St-Valentin? Alors comment? J’espère qu’il avait prévu une combine sinon j’allais vraiment me sentir blessée! Je crois que je lui en voudrais. Pfffih, je ne dois pas penser comme ça, zut, je commence déjà, grrr. On verra bien et je devrais accepter les choses comme Caro savait si bien le faire. J’espère en être capable!

    Heureusement qu’en fin de compte, on a eu l’idée de dormir dans ma chambre et pas dans celle à Pascal, parce que vers 11h, quelqu’un a frappé à sa porte. On a eu envi de rester trainer au lit, on ne s’est pas levé avant le début de l’après-midi pour aller faire du patin avec les autres. Après avoir avalé un semblant de déjeuner en 4ième vitesse, on a dû suivre.

    Je croyais qu’une des filles était la copine à Michael, mais pas du tout, les 2 mecs avaient ramenés des filles au chalet. Les mecs ne sont vraiment que des chiens en ruts. Ils avaient rencontrés ces nanas hier soir et les avaient invitées à faire du patins aujourd’hui. Je ne connaissais pas ce genre de plan drague, mais ça avait l’air de marcher du tonnerre! Comme ils n’avaient rien essayé hier soir, du coup, elles pensaient être plus que des plans culs. Elles souriaient, faisaient des mimiques et pour finir se laissaient embrasser et tout. Hum, donc l’autre fille n’était pas la copine à Michael, j’avais tout faux.

    Je suis assez nullos en patin, mais j’avais la chance d’avoir un petit chou hyper attentif, qui m’a baladé en me tenant par la main et parfois même les 2.

    Hihihi, je crois que si je devenais une pro, je ferais encore semblant de ne pas me débrouiller juste pour le plaisir qu’il s’occupe de moi. De temps en temps, il faisait une petite virée et revenait me prendre par la taille ou me tirer avec lui. C’était vraiment fun. Et il chantait aussi et j’adore. Après 1h sur la piste, j’avais mal aux pieds, froid et chaud, alors j’ai capitulé.

    J’avais tout prévu et j’avais pris un manga avec moi, alors j’ai été me réfugier au café.

    J’avais à peine posé les plaques que Valérie s’était agrippée à Pascal. Hum. Gentiment, presque comme il avait fait avec moi, il l’a prise par la main et ils ont fait des tours ensemble. Ils discutaient et riaient. J’adore voir Pascal rigoler et s’amuser, il était trop chou. J’ai noté qu’il ne l’a pas prise par la taille, ni placée devant lui pour patiner, au moins quelque chose qui m’était réservée.

    Je n’arrivais toujours pas à m’intégrer aux autres. J’ai entendu 2 des filles dire que ce devait être parce que j’étais plus âgée, donc je devais les trouver un peu trop gamins. Elles se demandaient pourquoi j’étais venue en fait. Elles ne savent pas que je les ai entendus. Pfff, rien à voir, je suis timide c’est tout et parfois j’ai de petites attaques! Il y en a vraiment qui ont de ces idées préconçues, je ne vois pas ce que l’âge avait à faire là-dedans!

    Après la patinoire, on a été manger des crêpes. L’ambiance était sympa, malgré tout, je n’arrivais toujours pas à participer.

    Si on mangeait déjà, c’est que Pascal n’avait pas dû prévoir quoi que ce soit pour nous. Pas de tête à tête? Rien? Hum! Je me demande si je devais lui poser la question. En tous cas, il fallait que je trouve le moyen de me décoincer et d’arriver à aligner 2 mots et rire des blagues, parce qu’à ce rythme, je risque d’avoir envie de courir me planquer dans ma chambre.

    Ce soir, ils avaient envi de faire un truc à manger au chalet ensuite, sortir traîner au Pub, et je ne sentais toujours pas de signe comme quoi Pascal avait prévu autre chose. Donc, quant il m’a demandé ce que je voulais faire, j’ai fait celle qui était super enthousiaste à l’idée d’aller scouater les tabourets de bar du Pub.

    En quittant la crêperie, le ventre prêt à exploser et proche de la phase de digestion-sieste, Pascal m’a passé le bras autour des épaules, et en chuchotant à l’oreille, il m’a demandé si j’avais vraiment envie d’aller au Pub. Tout sourire, j’ai prétendu que ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire, c’est là qu’il m’a dit qu’il avait pensé qu’on irait manger tous les 2. Il avait envi qu’on soit un peu seuls? Quel iiiiidiot, pourquoi il ne m’avait rien dit plus tôt? Il n’y a plus de place dans mon estomac pour quoi que ce soit, si j’avais su, je n’aurai pas mangé autant de crêpes, tsssh!!!

    Alors, je lui ai avoué que je m’étais demandé s’il avait pensé à nous, que j’étais contente de voir que oui. On a donc décidé de faire une… petite sieste… puis de sortir un moment de notre côté. Enfin, sortir si on en avait envi, moi ça ne me gênait pas de rester à la maison ce soir, tant que j’étais avec lui, j’étais bien. Finalement, je ne regrettais pas d’avoir mangé, on n’aura pas besoin de sortir, hihihi. Une fois enroulée dans ses bras, je n’ai envie d’aller nulle part ailleurs.

    Glups,on avait oublié qu’il était difficile de disparaître tous les 2 dans un chalet si petit et avec si peu de monde!!!

    On a donc dû rester un moment avec tout le monde. Quant ils ont parlé de sortir, Pascal leur a dit qu’on avait prévu autre chose, on avait envi d’aller manger en tête à tête. Glups, gros coup de chaleur, ça m’a fait un peu rougir. Valérie lui a demandé si on se connaissait depuis longtemps. Hum, ils étaient derrière moi et elle chuchottait, mais j’ai toujours une oreille qui traîne pour Pascal. Ils ont bien sûr essayé de lui faire changer d’avis. Puis je suis montée pour faire une sieste. Sourire; je savais que ça allait être dur pour Pascal de trouver un moyen de s’éclipser. Pauvre chou. A voir la tête qu’il a fait quant il m’a vu partir, il devait se sentir coupable ou un truc du genre.

    On a fait notre petite soirée en tête à tête et c’était super!

    Pascal est un petit cachotier, il avait fait des réservations et malgré le fait que je déteste les surprises parce que la plupart du temps, je ne sais pas comment réagir, ou comment vraiment montrer mon appréciation, j’ai trouvé trop chou. Il avait fait préparer un coin rien que pour nous et chargé de roses, avec des petits mots d’amours sur chaque bouquet. J’étais surprise de voir que c’était son écriture, ce petit fou. Mince, j’avais les larmes aux yeux et je me suis sentie mal de n’avoir rien prévu pour lui faire aussi une surprise, je suis trop nulle.

    Rhhh, Pascal m’a offert un billet pour aller avec lui à New York… Malheureusement, je ne pouvais pas… Il se réjouissait tellement de me montrer son New York, de me faire visiter les coins où il aimait traîner, où il a grandi, son appart s’il pouvait et surtout passer du temps ensemble pendant le voyage et après sur place. Il avait prévu de s’arranger pour passer un bout de la soirée de la St-Valentin avec moi. Hélas, ça voulait dire partir lundi et c’était trop tôt pour moi, rien que l’idée me stressait.

    Afff, c’est horrible de devoir décevoir celui qu’on aime… mais je n’ai pas l’âme d’une aventurière moi…

    Ça m’a fait quand même très, très plaisir de savoir qu’il avait envi de m’emmener partout avec lui, rien que pour ça, je l’adore! J’ai fait ce que j’ai pu pour le lui montrer et je l’ai dit sur tous les tons. Je savais qu’il était déçu, qu’il avait l’impression de m’avoir fait un cadeau débile, mais pas du tout. Tant pis pour la discrétion, je me suis penchée vers lui pour l’embrasser. J’étais vraiment touchée que malgré les risques, il était prêt à déplacer les montagnes justes pour moi.

    S’il n’en était pas convaincu, il l’était après qu’on soit rentré… Hihihi.

    On a fait les sauvages et on est resté au chalet. Ils étaient tous sortis, donc le chalet était vide, mais on est resté enfermé dans ma chambre pour mon plus grand bonheur. On avait besoin de personne… J’ai tout de même eu une petite pensée désolé pour Caroline, elle devait se sentir bien seule. Je m'en voulais d'être si égoïste.


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  • Dimanche, 12 février 2012 (1)  - (043/2012)

    Rien de mieux qu’une petite soirée d’amour et de complicité pour se sentir d’attaque. Toutes les idées noires qui m’avaient obscurci la tête avait disparu comme par enchantement. Je me sentais prête à supporter la présence des autres, on est donc allé au Pub retrouver les autres.

    Quelques uns de l’équipe étaient sur le point de rentrer quant on est arrivé au Pub, de se retrouver toute l’équipe leur a fait changer d’avis, mais on est pas resté trop longtemps. J’avais pensé pouvoir mieux m’intégrer après avoir repris confiance en ma relation avec Pascal, mais apparemment pas. Ou c’est les autres qui ne me parlaient pas vraiment ou j’étais trop coincée. Ce n’était pas grave, j’avais du plaisir à regarder autour de moi, voir Pascal s’amuser et danser, même si c’était pas avec moi. Au moins, je ne me sentais plus aussi seule, j’avais le cœur rempli d’un gros bonheur secret.

    Tout à coup, parmi la foule du Pub, j’ai cru reconnaître une silhouette familière… Noooon? Caroline?

    Comment est-ce qu’elle avait fait pour nous trouver? Oh! Suis-je bête, Caro est passée maître dans l’art de la filature quant il s’agit de Pascal. Je me demande pourquoi j’étais si étonnée. Caroline essayait de passer inaperçue noyée dans la foule, et elle y arrivait très bien. Elle ne sait pas que je l’avais vue, elle avait les yeux rivés sur Pascal. Dès que j’ai pu, je l’ai averti. Je lui avais demandé de ne pas le faire, mais il l’a aussitôt cherchée du regard. « Ohhh Caro… » ; il avait dit ça d’un ton navré, comme s’il regrettait de ne rien pouvoir y faire, ou comme s’il regrettait qu’elle soit obligée d’en arriver là, mais pas d’agacement, ni de colère. Pascal s’est dirigé illico vers elle, j’aurai aimé qu’il demande mon avis!

    Bah, même si je m’étais retrouvée toute seule entouré de cette bande de pétasses, ça allait. Elles se posaient des questions sur la personne avec qui Pascal discutait, elles n’avaient pas reconnu Caro. J’ai pensé que Pascal allait la ramener à la table, mais non. J’ai hésité à aller vers lui, mais je me sentais gênée de le faire et d’avoir l’air de le surveiller ou de mettre mon nez dans ses affaires chaque fois qu’il discutait avec une fille. D’habitude, elles m’ignoraient complètement, mais tout à coup, elles ont commencés à s’adresser à moi. Oh, ce n’était que pour me poser des questions sur lui et cette mystérieuse fille, mais pour une fois, on me parlait et me considérait comme la meilleure amie à Pascal. J’ai bien sûr noté qu’on ne me considérait pas comme sa copine.

    Puis, une d’elles m’a fait remarquer que Pascal me faisait signe d’approcher. J’ai donc été le rejoindre.

    En arrivant vers eux, Pascal a dit; « Regarde sur qui je suis tombé? » et j’ai compris qu’il ne lui a pas dit que c’était moi qui l’avait repérée. J’ai donc jouer la surprise. Elle était un peu embarrassée. Je crois que Caro espérait se faire inviter à se joindre à nous et au chalet. J’ai voulu jouer la grande fille et je lui ai proposé de l’inviter. Pascal ne voulait pas, il n’y avait pas de places au chalet, elle devra partager la chambre de quelqu’un, et si c’était la mienne, c’en était fini de nos petites retrouvailles derrières les portes closes. Je n’avais pas pensé à ça. Puis, aussi soudainement que son refus, il a changé d’avis et m’a dit qu’il allait le lui proposer, qu’elle pouvait partager sa chambre puisqu’il n’y avait pas d’autres places.

    Hhhôh? Ça m’a coupé la chique. Il blague ou quoi?

    Bon, j’étais trop fière pour montrer mon envie de pleurer ou de lui planter mon poing dans la figure. J’ai fait mon petit sourire « ok coral » et j’ai battu en retraite pour cacher mon trouble. Il m’avait demandé de ne rien dire aux autres. Il voulait garder sa petite surprise pour la fin?! En regagnant la table, j’ai vu Caro ressortir des WC alors j’y ai foncé pour aller calmer mes nerfs. Je crois que Pascal se fou de ma gueule quand même!

    Puis, calme, la tête haute, je suis retournée m’asseoir dans la fosse aux lionnes.

    Elles m’ont bien sûr illico posés des questions. J’étais soudainement l’un d’elles et elles me faisaient partager leurs curiosités. Mais je n’avais pas le droit de dire quoi que ce soit, alors elles se sont rapidement détournées. Pfff, m’en tape, j’avais assez à faire avec mes propres interrogations.

    Michael a été vers eux. Il a fait la bise à Caro et il est resté un moment à discuter avec eux. Dès qu’une des filles de la table s’est décidé à faire elle aussi une petite incursion vers eux, Michael est revenu. D’après ce que je pouvais entendre, lui non plus n’avait pas le droit de briser le secret. Petit haut le cœur quant j’ai vu Pascal partir avec Caro.

    Il n’allait quand même pas me planter ici avec ces connasses? Et bien si! Il est passé ramasser sa veste, m’a lancé un petit sourire et c’est tout. Pas d’explications, rien. Les autres l’ont pressés de questions, et j’ai cru que j’allais m’incruster dans la matière du fauteuil où j’avais posé mon cul quant il a répondu qu’il repasserait peut-être sinon, on se retrouverait au chalet.

    Si je n’aurai pas eu l’air con, je serais retournée au chalet…

    J’avais les joues en feu, j’ai pensé attendre 20mn et ensuite de partir, mais le moment venu, je n’en ai pas eu le courage. Je trouvais que ç’aurait trop l’air que je voulais le suivre, que j’étais jalouse ou un truc du genre. Je piaffais d’impatience tout en essayant d’avoir l’air détendue. J’étais persuadée que Pascal était rentré au chalet avec Caro pour lui laisser le temps de s’installer avant notre retour. Je priai pour que quelqu’un se décide à rentrer pour que je puisse leur emboiter le pas.

    Pascal est revenu tout seul après 35mn!


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  • Dimanche, 12 février 2012  - (2)  - (043/2012)

    Comme si de rien, Pascal s’est assis sur le coin de mon tabouret. Il discutait avec tout le monde la conscience tranquille. Il n’est pas bête, il a tout de suite remarqué, malgré mon sourire, que je lui faisais la tête. Il m’a proposé de sortir fumer, j’ai refusé. J’ai décidé qu’il était temps pour moi de rentrer et il a voulu m’accompagner. Du coup, tout le monde a décidé de rentrer. Zut, je voulais voir Caro seule à seule et lui laisser ma chambre, ou lui dire de s’en aller. Ouais, je l’avais sur l’estomac.

    Je marchais devant d’un pas rapide. L’air me faisait du bien, ça me calmait. Pascal est venu me passer un bras autour du cou, j’ai voulu le repousser et il avait dû prévoir mon geste, parce qu’il a attrapé mon bras. Puis en rigolant, il m’a demandé si ça fumait là-haut (dans ma tête), j’ai vu qu’il se moquait de moi. J’ai senti que ma réaction devait être excessive, alors je me suis tout de suite calmée.

    Hum, c’était excessif en effet, Pascal m’a raconté qu’il n’avait nullement eu l’intention de proposer à Caroline de venir au chalet, donc il l’avait convaincue de rentrer. C’était seulement pour me taquiner  et parce que, comme d’hab. j’avais voulu la laisser venir s’imiscer entre nous, il aimerait bien que j’arrête ça, il voulait aussi voir ma réaction et il était content de voir que je pouvais encore être jalouse. Il rigolait comme un petit fou, et moi je me sentais minable. Le rat des bois!

    De retour au chalet, j’ai quand même été discrètement vérifier dans sa chambre… On ne sait jamais!

    Pascal oublie que je suis une emmerdeuse et par esprit de revanche, j’aurai pu  appeler Caro sur son natel et lui proposer de venir nous rejoindre pour voir qui serait le dernier à rire. J’aurai voulu voir sa tête en la voyant débarquer… Mais, je ne pouvais pas, parce qu’une fois ici, on l’aurait dans les pattes et nos petits rendez-vous secrets serait compromis, et demain elle serait encore dans mes jambes.

    J’étais soulagée… C’était malin, il avait presque failli me faire marcher…

    Au chalet, Pascal et Valérie ont préparé des spaghettis bolognaises. J’avais été cherché un bouquin, comme armure au cas où je n’arriverais toujours pas à m’intégrer. Dans des moments comme ça, Thomas me manquait, il savait me mettre à l’aise. D’ailleurs, en pensant à Thomas, je repensais à la manière que je me sentais en sa compagnie et la différence d’avec Pascal. Je n’ai jamais eu de problèmes de blocages comme avec Pascal, c’est assez dingue.

    Pourtant, Pascal était détendu, plaisantait et bavardait avec tout le monde, parfaitement à l’aise comme un poisson dans l’eau. Etrange, mais je le trouvais plus détendu quant tout allait bien entre nous, autrement, il reste sur la défensive, mais pas là. Il ne restait pas collé vers moi, bien au contraire. En fait, il était plutôt collé vers cette Valérie, mais adorable, il m’a fait un petit feu pour que je puisse lire bien au chaud. Je sais que Valérie m’observait en se posant des questions sur la nature de notre relation, normal, vu ce qui c’était passé à Gstaad.

    Pour manger, Pascal m’a tirée à côté de lui. J’étais déjà en train de m’installer à l’autre bout, vu que Valérie s’était flanquée d’office à côté de lui. Avec un sourire innocent, il m’a plantée entre eux. Trop chou, ça m’a donné envie de lui sauter au cou et lui collé un bisou d’enfer.

    Mouais, toujours incapable de me lier aux autres, je ne faisais rien d’autre que les écouter et de temps à autre, à sourire comme si je comprenais de quoi ils parlaient. J’étais hors du coup. Après avoir mangé avec eux, j’ai préféré monter dans ma chambre pour lire. Une fois de plus, je m’excluais moi-même, c’était nul, alors je me suis vite installée dans le salon du haut. J’osais pas redescendre.

    Le salon en bas était juste en dessous, alors les discussions qui me parvenaient par la cage des escaliers. D’après ce qu’il me semblait, Pascal était installé juste en dessous, et Valérie le questionnait sur nos relations ; depuis combien de temps on se connaissait, s’il y avait eu quelque chose entre nous, etc. Il a confirmé qu’on était sorti ensemble, mais maintenant on était juste amis, de très bons amis. Valérie a voulu reparlé de Gstaad, et Pascal lui a dit en rigolant que ça nous arrivait souvent de nous disputer comme un vieux couple.

    Valérie avait en effet demandé à Michael pour ce week-end. Au départ, ce n’était pas prévu que ce soit un week-end, elle voulait simplement le revoir et quant elle a su que Pascal partait pour le week-end, elle a insisté que Michael se débrouille.

    Malgré son petit rire gênée, Elle n’avait aucune honte à lui raconter, je pense qu’elle voulait qu’il sache qu’il lui plaisait. J’aurai aimé voir la tête à Pascal juste là!!! C’est là que j’ai tout à coup remarqué que je pouvais les voir à travers la photo encadrée d’une pub ancienne dans la montée des escaliers. Si je pouvais les voir, ils pouvaient surement me voir aussi.

    Pascal avait les jambes croisés sur la table basse du salon, les bras aussi, Valérie s’était mise à moitié accroupie sur le canapé et avait passé un bras sous le sien. Ça aurait pu me faire sauter au plafond, mais même pas, il y avait du monde tout autour, j’étais certaine qu’il ne se passerait rien. Les copines à Valérie s’étaient amassées autour, et je crois qu’un des garçons aussi.

    Quelqu’un a lancé l’idée d’un jeu, et je me suis demandé si je ne devais pas redescendre pour participer aussi. Mais bon, coincée comme je suis, je n’arriverais surement pas à m’amuser. Pascal a voulu monter avant dans la chambre, je pense que c’était pour voir ce que je faisais, ou peut-être pour s’assurer que ça ne me gênait pas s’il traînait en bas. Quant il m’a vue en train de lire, il a proposé que je vienne participer aussi au lieu de faire bande à part. Hum, donc il a remarqué mon manège?!

    J’ai prétendu que je n’en avais pas envie, mais que ça ne me gênait pas du tout s’il voulait rester avec les autres. Mais, avant qu’il ne tourne les talons pour descendre, je lui ai demandé s’il pensait faire long? Hum, je n’aurai peut-être pas dû, c’était comme si je voulais qu’il reste vers moi. Après ça, j’ai été me coucher. Ca ne servait à rien que je traîne au salon à faire semblant de lire, de toute façon, je n’y arrivais pas. J’entendais les rires et les cris d’en bas, c’était très dur de dormir. D’après le bruit des voix, ils avaient l’air de s’amuser comme des fous.

    Curieuse, j’avais bien envie de descendre pour voir à quoi ils jouaient…

    Je suis descendue sous prétexte de boire, mais j’avais emporté mon bouquin...

    Les filles avaient bandés les yeux des garçons, elles s’étaient dépêchées de modifier ce qu’elles avaient sur le dos, les garçons devaient les palper et reconnaître qui était qui et ensuite l’inverse je pense. En tous cas, elles étaient très excitées, et riaient comme des petites poules, sauf quand les garçons les approchaient de trop près. Valérie s’est autorisé à voler un baiser à Pascal, évidemment, il l’a donc reconnu mais elle n’a pas arrêté le jeu, il a dû la tripoter pour confirmer, ensuite elle lui a enlevé son bandeau. Ça avait l’air rigolo.

    Bien sûr que j’ai un peu tiqué, mais sans plus. Ça ne me dérangeait pas trop et j’aime le regarder faire le fou. Ses mains s’étaient un peu trop attardées sur sa poitrine, je me demande si c’était le baiser ou la poitrine qu’il a reconnu??? Je lui poserai la question. Quant elle a enlevé son bandeau, je me suis éclipsée pour remonter. Je ne voulais pas qu’il me voit et que ça lui coupe son entrain.

    En tous cas, je ne sais pas ce qui s’était passé mais quant il est monté, il était chaud,  il avait envi de faire l’amour. Que je faisais semblant de dormir ou non ne l’intéressait pas trop. Et moi, ça ne me gênait pas du tout même s’il était tard. Enfin… tôt.

    J’ai laissé Pascal descendre en 1er. C’était déjà midi, et il fallait commencer à penser au retour. A vrai dire, je n’avais pas franchement envie de partir, l’idée me déprimait. Peut-être parce que je savais qu’il partait le lendemain et que je n’avais pas l’impression d’avoir bien marqué mon territoire dans son cœur. Je ne sais pas, mais je me sentais angoissée et déprimée.

    D’un autre côté, j’étais contente de devoir nous séparer de la bande, j’avais envie de l’avoir pour moi toute seule et il me semble que le temps passait trop vite.

    Je lui ai posé la question à propos du jeu d’hier soir, et Pascal a prétendu ne pas se rappeler. Ils avaient fait plein de jeu. Mouais, je passe pour cette fois. Pascal était un peu plus chaleureux et proche malgré la présence des autres. Il me passait souvent le bras autour des épaules, cherchait à savoir si tout allait bien, si je voulais qu’on y aille et tout. Michael a proposé qu’on aille tous manger ensemble en arrivant sur Lausanne, mais Pascal a décliné, il devait préparer ses bagages pour le lendemain. Ils ont voulu venir s’incruster chez lui, mais là aussi il ne s’est pas laissé avoir.

    Enfin, on était rien que les 2… Même le voyage de retour dans la voiture m’a semblé béni des dieux!

    Parfois j’oublie que Pascal est extra sensible… A la maison, sa valise était prête en moins de 15mn, et j’ai voulu proposé de sortir manger un truc. J’suis bête parce qu’en femme parfaite, j’aurai dû penser à préparer quelque chose vite fait, mais niet. Pascal n’avait aucune envie de traîner dehors parce qu’on aurait été obligé de rester sur nos gardes, alors il a préparé lui à manger. J’ai manqué une occasion de briller et de me montrer pratique.

    Thomas est passé et a voulu nous scouater, mais Pascal l’a vite expédié. Enfin on avait un peu de temps et c’est là que j’ai remarqué qu’il semblait un peu déprimé de devoir partir. D’ailleurs, il me l’a dit, il n’en avait pas du tout envi. Comme il m’avait demandé d’arrêter de vouloir arranger tout le monde quitte à me laisser de côté, je lui ai demandé alors de ne pas y aller et de rester… Hum… J’ai vu un petit éclair passer dans son regard, je suis presque sûr qu’il le voulait aussi, puis la raison a refait surface et il a dit qu’il ne pouvait pas faire ça. Il m’a demandé pourquoi je m’arrangeais toujours pour dire ces trucs là quant c’était trop tard.

    Malgré tout, il a passé un coup de fils à sa femme. Aoutch, la discussion semblait s’envenimer. Ils ont raccroché, puis Jess a rappelé et ils ont remis ça, et encore une fois, et encore. Pfff, je n’aurai peut-être rien dû dire…

    Pascal a tenu à me faire prendre conscience que même s’il réussissait ce coup là, il ne pourrait peut-être même pas me voir le jour « J » parce que Jess se méfierait. De toute manière, ça n’a pas marché, Jess ne voulait rien savoir et elle s’était mise à lui faire toute sorte de menaces. Il a donc capitulé, mais, je l’adore d’avoir essayé!

    On a essayé de profiter un max du temps qui nous restait du week-end…


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  • Lundi, 13 février 2012  - (044/2012)  -  Parti rejoindre sa femme à NY
    Mardi, 14 février 2012  - (045/2012)  -  St-Valentin sans lui

    Lund matin, Pascal s’était levé tôt, le temps de prendre un café ensemble et il était parti pour aller prendre son vol pour les Etats-Unis. Snif. Je l’aime à la folie et je crois bien qu’il m’aime aussi. C’est assez difficile en fait d’être la maitresse de quelqu’un qu’on aime vraiment, facile quant c’est seulement physique ou que la personne nous plaît un peu, sans plus. Mais quant on développe des sentiments trop fort et qu’on rêve de passer tout son temps avec cette personne, ça devient chaotique… Et Pascal, je l’aime trop pour arriver à gérer la situation! Halala, je dois me reprendre et faire attention, sinon j’allais tout gâcher et le perdre dans la course.

    Pascal m’a appelé depuis l’aéroport avant de prendre son vol et à son arrivée, pour que je sache qu’il était bien arrivé. Il a dit que je lui manquais déjà, je ne sais pas si c’est vrai, mais je l’ai cru.

    Sa femme était passé le chercher et on était en train de parler, il n’a pas réalisé qu’il n’avait pas raccroché correctement. Je suis donc restée accrochée au téléphone à les écouter jusqu’à ce que ça coupe. J’ai presque failli oublier de lui demander quant il rentrait (moi franchement des fois!!!). « Ça me bouffe ma semaine! Oups, voilà Jess, je dois raccrocher. Je t’aime crapule. », « Dis Pascal… Ne la touche pas… Promis? », il y a eu un petit moment de silence. J’avais peut-être été trop loin, j’avais fermé les yeux et je faisais la grimace, « Promis ». Ha! J’ai été super soulagée de l’entendre ce « promis », son ton était tout à fait sérieux et bien réfléchi, alors je l’ai cru.

    D’après ce que Jess disait, ils mangeaient avec ses parents, ensuite, elle avait invité leurs amis à la maison. Pascal s’inquiétait d’être peut-être un peu fatigué pour faire la bringue, mais Jess lui a rappelé qu’il ne restait pas longtemps, et ses amis avaient envi de le voir, donc elle pensait que c’était une bonne idée. J’ai remarqué que Jess ne lui laissait presque jamais le choix Elle était comme ça, elle organisait des trucs sans lui demander son avis, et s’attendait à ce qu’il suive comme un petit chien. Il devait aimé ça. Je l’ai entendu se frotter dans ses bras et lui dire combien elle était contente de le voir, qu’elle avait craint un moment qu’il ne vienne pas. Perplexe, j’ai entendu Pascal lui dire qu’il était content d’être là!

    Tsss, ils se faisaient des mamours ou je rêve? Ou il mentait très bien, et c’était pour lui faire plaisir, ou s’il le pensait, alors c’était à moi qu’il avait menti en disant qu’il n’avait pas envi d’y aller!!! Bah, j’ai pris le parti de penser que c’était à elle qu’il mentait. Ou… Ou peut-être que maintenant qu’il y était, ben, il était content? Mouais, ça pouvait être ça aussi. Wafff, il fallait que j’arrête de tout analyser par le détail, c’était crevant et ne me menait nulle part à part me faire mal à la tête.

    Epuisée par la tension, j’ai enfin raccroché… Une sinistre St-Valentin, encore sans lui, m’attendait…

    Pascal m’a rappelé que l’année passée, on avait passé la St-Valentin ensemble, ça, je ne m’en souvenais pas. Puis en relisant le passage de mon journal, j’avais mal au cœur en me souvenant de tout ce qui s’était passé, je me rends compte que je suis faible et que j’avais souffert le martyre avant et j’ai passé sur tout juste pour être avec lui. Lamentable, mais je n’avais pas changé.

    Mardi, je me suis préparée à me faire un petit dîner en tête à tête avec moi. J’avais refusé l’invitation de Thomas, j’aurai eu l’impression de l’utiliser, pourtant, il m’avait dit que ce serait en toute amitié, rien de plus. Non, je ne pouvais franchement pas accepté. Je crois que c’est là que j’ai réalisé que je le voyais beaucoup moins depuis quelques temps.

    Dans la soirée, Pascal m’a appelé juste pour me faire un coucou et me dire qu’il m’aimait. Je me suis empressée de le remercier pour les fleurs qu’il m’aimait fait livrer. Pour une fois, je n’ai pas oublié. Je ne lui ai pas dit que Thomas en avait fait autant. Soulagée d’avoir eu le courage de ne pas choisir la facilité et accepté de voir Thomas, je me suis préparé mon petit dîner et j’ai mangé devant la télé. Pendant la soirée, j’ai envoyé des sms à tous mes friends, parce que pour moi, l’amitié est même plus importante que les amoureux.

    Je me sentais fatiguée et abattue, j’ai pensé que c’était parce que Pascal me manquait. Pourquoi est-ce qu’il fallait qu’il soit marié? Pfff, c’est nul. Mais en fait, je couvais un rhume de tous les diables!

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  • Vendredi, 17 février 2012 - (048/2012)

    Mercredi 15, après la Saint-Valentin, je suis tombée comme une masse; j’avais un rhume, et pas un tout petit! Depuis 3 jours, je suis restée au lit, je n’ai jamais autant dormi.

    Pas de sortie pour moi ce soir, j’ai une fièvre carabinée. Je suis bouillante, c’est le cas de le dire. Après le boulot, Pascal s’est précipité ici, j’avais envie de coca, alors il m’en avait acheté et il m’a tenu longtemps dans ses bras. Je frissonnais de froid, mais j’avais la peau bouilante, mal de tête, l’impression d’avoir les oreilles bouchées, même ma respiration est chaude.

    C’était chou qu’il soit venu, m’avoir fait du thé, des bouillons, tout ce qu’il pouvait pour que j’aille mieux. J’ai mal partout, à la peau, aux articulations et j’ai peur de prendre trop de médics. Sa femme l’a appelé 2 fois, il n’a pas voulu lui dire où il, il lui a proposé de passer chercher des pizzas ou chinois et qu’ils passent la soirée tranquille à la maison, je pense que ça a dû lui faire plaisir. J’ai adoré qu’il soit passé! Trop chou.

    C’est vrai que je préférais le voir partir, j’étais trop mal, je n’avais rien à dire à part râlé à chaque mouvement, à renifler, tousser. Pfff. Ça fait longtemps que je n’avais pas été si mal. Pascal n’a pas essayé de me sauter dessus, je n’étais pas en état, et heureusement, il n’est pas du genre à faire un truc pareil.

    Et mardi je dois aller chercher mon frère à Zurich, si j’suis dans cet état, ça va pas être possible!!!


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  • Samedi-Dimanche, 17-18 février 2012 - (049-050/2012)

    Toujours mal fichue, mais d’un côté ça arrange tout le monde… Jess était rentrée en Suisse avec son mari, je ne sais pas si Pascal le savait avant d’aller aux Etats-Unis, et alors, je ne vois pas pourquoi elle n’avait pas voulu venir ici pour la St-Valentin, puisqu’elle venait de toute façon… Trop bizarre. De toute façon, j’étais trop malade pour manifester une quelconque émotion quant il me l’a appris à son retour jeudi. J’imagine qu’ils sont sortis ou peut-être pas, je n’en sais rien, je n’ai rien demandé, trop malade.

    On n’avait pas pu se voir jeudi soir, pourtant j’aurai pensé que Pascal se débrouillerait puisque je lui manquais tellement, il a dit en avoir envi, mais qu’il pouvait difficilement disparaître aussitôt de retour, Jess se douterait immédiatement de quelque chose. Bon, Pascal s’est rattrapé en se précipitant chez moi vendredi.

    Arf, un samedi coincée au lit, jeeez, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé!

    Dire que le monde entier est en train de s’amuser, faire la fête, rire, passer du bon temps en famille ou entre amis, et moi, ben, je suis dans les plumes avec un mal de crâne du tonnerre, le nez qui coule, la toux qui ne me laisse pas de répit, grrrr, pas de chances! Et quant je pense au monde entier, Pascal est dans ce monde entier qui prend du bon temps sans moi, en plus, comme c’est le week-end, je n’ai presque pas de nouvelles… Chiant qu'il soit rentré et que je ne puisse même pas le voir... Snif.

    Ce qui est rassurant, c’est que Caro n’en avait pas des masses non plus…


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  • Lundi 20, Mardi 21, Mercredi 22, Jeudi 23… Février 2012  -  (051-052-053-054/2012)

    Mardi soir, je sais que Pascal a vu Caro, je sais même qu’ils ont été manger ensemble à midi, puis le soir, après son entrainement, il est passé chez elle avant de rentrer chez lui. Quant c’est comme ça, il évite soigneusement de m’appeler durant la journée, ce qui me fait immédiatement me méfier de quelque chose.

    J’ai donc appelé Caroline, qui est toujours au courant de tout ce que fait Pascal. Ce n’est pas très difficile de la faire parler.

    Avec ma retraite forcée à la maison, je me suis transformée en fée-bricoleuse du logis, dès que je pouvais m’extraire de mon lit. Je me suis fait faire une plaque en bois pour couvrir la plinthe au-dessus de la fenêtre, et maintenant au lieu de les entassés, j’ai pu y poser les livres que j’ai déjà lu.

    Je garde sous la main ceux que je dois encore lire, et j’en ai une masse vu que j’achète une quantité incroyable de bouquins. Je suis assez fière de moi, je suis une bricoleuse hors pair. Hihihi, je me flatte un peu!

    D’avoir surestimé mes forces le jour d’avant, j’ai passé les 2 jours suivants au fond du lit!

    Mercredi, Pascal est passé un petit moment, alors je me suis forcée à sortir du lit. Avec la crève que j’ai, évidemment, pas de bisous-bisous. Il m’avait apporté une pizza, mais je n’avais pas très faim. Il a remarqué que j’avais pris soin des fleurs qu’il m’avait fait envoyer, il a aussi remarqué les roses qui venaient de Thomas. J’ai prétendu que c’était une petite attention de ma copine Dol. Dès qu’il est parti, je me suis replongée au lit, je n’étais vraiment pas d’attaque.

    Jeudi, je n’étais pas plus en forme que le jour d’avant, alors dodo toute la journée! Je n’arrive pas à me débarrasser de ce rhume!


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