• Vendredi, 30 mars 2012 - (090/2012)  -  Pas cette fois et pas pour elle

    Enfin vendredi, c’était enfin le week-end, et avec le week-end, l’espoir de voir Pascal un peu plus qu’entre 2 portes!

    Pascal remplaçait le bassiste pour son pote Varios, il m’avait proposé ensuite de partir au chalet rien que les 2 pour tout le week-end. Sa proposition m’avait fait hyper plaisir, ça voulait dire qu’il voulait passer du temps avec moi. Ce qui me faisait peur, c’est que tout allait de mieux en mieux avec Pascal, ce qui me fait craindre la chute, parce qu’il y a toujours une chute!

    Une fois au concert, Pascal  m’a appelé pour me dire que Caroline était là et qu’il allait la raccompagner avant de passer vers moi. Caro s’était faite déposée, elle n’avait pas prise sa voiture. Comme d’hab, elle comptait sur lui pour la ramener et peut-être même passer le reste de la soirée avec elle. Alors là, elle rêve!

    Le concert avec son pote finissait vers 1h du matin, je lui avais demandé de m’avertir quant il quittait la salle, comme ça je me tiendrais prête et je partirais pour Gstaat quant il m’appellera en arrivant chez Caro. Un message en absence suffira. Je devais prendre ma voiture parce que demain, c’est l’anniversaire à mon papa, et je voulais passer lui faire un bec.

    Si Pascal ne me prévenait pas, j’irai les attendre chez elle, c’est tout.

    En attendant, j’avais déjà préparé mon sac, j’étais prête, je n’attendais plus que son coup de fils. Je lui avais répété les instructions 2x, je voulais être sûre qu’il avait bien compris que je prenais ma voiture. Donc, il ne pouvait plus prétendre qu’il n’avait pas bien compris. Peut-être qu’il m’appellera en partant de chez Caro, j’avais prévu le coup, alors je l’avais averti.

    Je n’avais pas envie de passer la soirée à poiroter, ni me faire poser un lapin. Pas cette fois et pas pour elle.


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  • Jeudi, 29 mars 2012 - (089/2012)  -  Visite surprise

    Rhhh, ce soir on ne peut pas se voir, Pascal avait un truc avec sa femme, et probablement avec ses parents  aussi. Pfff, c’est rasoir, mais bof, alors ça me laisse un jour de repos, sans le petit du rez, sans sortie prévu, rien que peinture, lecture et farniente. L’air de rien, j’aime mes petits moments à moi! J’avais passé ma journée à courir dans tous les sens, boulot, administratif, etc, alors ça me fera un bien fou.

    Vers 22h, Dol a commencé son harcèlement habituel, elle voulait qu’on se voit. Pas de problème majeur, sauf que Pascal passait vers minuit, alors il fallait qu’elle soit partie! Elle a commencé le petit jeu avec les sms ; est-ce que ça te dit, je viens ou je viens pas, ah zut, ben tant pis si t’as quelque chose, etc.

    Ça m’a fait sauter un câble. Je lui ai envoyé un message, dans lequel j’ai essayé de rester calme; Si elle veut passer, elle passe, mais je peignais et que je n’avais pas le temps pour jouer avec elle aux sms, pendant ce temps ma peinture sèche et que ça m’agace!

    Adorable, Pascal m’a fait une petite surprise… Cher et tendre Pascal, il me fait craquer quant il fait des trucs pareils… Il bosse demain, avait eu un match ce soir, après le match, il devait courir rejoindre  sa femme parce qu’ils avaient un truc, mais il est venu jusque chez moi après tout ça juste pour me faire un bisou. Je l’adore, je ne pensais franchement pas le voir ce soir.

    Pascal m’avait dit qu’il voulait passer avant de rentrer, donc je l’attendais vers minuit, je ne m’attendais pas à le voir plus tôt! Et pour être tout à fait franche, je pensais qu’il ne passerait pas, qu’il se confondrait en excuses plus tard. J’avais passé presqu’une heure au téléphone avec Thomas, il est vraiment chou, il m’a demandé de l’accompagné à cette soirée après le match, à la place de sa copine, mais je n’avais pas envie de sortir, puis je pense que Pascal n’aurait pas été ravi de me voir.

    J’avais passé ma journée à peindre, et entre 2, je jouais au Monopoly sur internet, au lieu de travailler! Hum, j’étais dans un de mes trainings ravagé, un vieux t-shirt déjà bien tâché de peinture, et pour couronner le tout, en chaussette, bref, pas très ‘glamour’, pourtant Pascal a eu l’air de me trouver ‘chouky’. Il a dit que j’étais adorablement mignonne comme ça!

    Trop cool. Je trouve trop cool qu’il prenne des initiatives comme ça, c’est hyper rassurant. Par contre, faudra que je fasse attention à ce que je porte même quant on n’ est pas supposé se voir, parce que c’était limite la honte!

    J’aime l’intensité de son regard quant il ne veut pas partir. Il était juste passé en vitesse, sentir qu’il ne voulait plus me quitter, j’adore!


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  • Mardi, 27 mars 2012 - (087/2012) – Trin trin quotidien!

    Stress, stress toute la journée ; boulot à finir et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de travailler sur ma toile, qui est un projet perso. Difficile de me concentrer. L’après-midi, j’avais rendez-vous chez ma frangine pour être le cobaye de son esthéticienne; un massage facial. Je n’aime pas les massages, je m’emmerde, je ne peux pas lire et blablater avec l’esthéticienne, ça me gonfle. Je déteste ces ‘small talk’ de barbier qui n’ont pas de fond. Arf, si seulement je pouvais lire!

    David m’a appelée en fin de journée pour me demander de passer chercher la petite Dobby pour aller chez ma frangine, il était en moto.

    Donc, après un passage rapide chez Marie, encore une fois pour lui faire un petit email, je suis allée chercher ma petite terreur et après une brève balade, on s’est pointé pile poil pour passer à table. Kachouka ma donner 2 séries de mangas complètes à lire, waouh, je suis impatiente, mais je me demande quand je pourrais inclure ça dans mon planning déjà hyper chargé?

    Puis Dol m’a harcelé pour que je passe la chercher… Je lui avais dit, il y a quelques jours, par sms qu’il fallait qu’on discute, alors…

    Pour une fois, en voyant mon impatience d’avoir un peu la paix, après avoir survolé son problème d’alcool et de drogue, j’ai accepté de boire un verre de vin blanc-cassis avec elle. Dire qu’elle avait pensé prendre une bouteille. Je suis toujours effarée de voir la vitesse avec laquelle elle arrive à vider une bouteille. Je n’ai pris qu’un verre.

    Dès qu’elle est partie, j’ai bondi sur mon natel pour appeler Pascal avant qu’il ne soit couché. J’avais seulement envie d’entendre sa voix. Il était surpris, mais ravi. Pascal était assez content de voir que je commençais à me lâcher un peu. Je pouvais entendre Jess rouspéter derrière. Après s’être dit bonne nuit une bonne dizaine de fois, on a raccroché et je me suis remise à la peinture.

    Pas bien, mais, je ne me suis pas couchée aux 1ères heures du matin… Je vais être crevée demain!

    Mercredi vers 13h30, Roméo est monté me chercher, j’avais oublié que j’avais promis à Marie de l’aider avec son courrier. Après 2 lettres et 2 emails, j’en avais assez, ça traîne toujours en longueur et après, ils veulent encore que je mange avec eux. Je n’en avais vraiment pas l’envie,  ni le temps, alors j’ai prétendu devoir aller chercher Kachouka, mais je voulais juste retourner à ma peinture. Heureusement, Roméo avait ses leçons de guitare. J’ai donc promis de repasser en début de soirée. Je voulais terminer avec ça et pas l’avoir sur le dos encore vendredi, ni même jeudi!

    Pourquoi est-ce que je m’impose toujours de ces trucs moi, je me le demande! Roméo m’a demandé s’il pouvait venir faire de la peinture avec moi vendredi après l’école, et je n’ai pas eu le cœur de refuser! Grrrr, je suis vraiment super nulle, je pourrais me baffer, mon cher vendredi est déjà fichu.

    Zut, pour ma toile, il va falloir coller les bords, la toile a été coupée bien trop près de la structure!


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  • Lundi, 26 mars 2012 - (086/2012)Je ne veux plus qu’il voit Nina!

    Parce que Pascal avait jugé utile de me cacher la présence de Nina, je ne voulais plus qu’il  la voit en tête à tête, point final. Le fait qu’il ne m’ait rien dit en dit long, il n’était pas clair au sujet de Nina, il avait certainement une idée derrière la tête. Je ne lui ai pas demandé de promesse, il sait ce que j’en pense, après, il fait comme il l’entend, mais au moins il sait ce que j’en pense.

    Je ne lui ai pas caché que je n’avais pas trop apprécié qu’il parte de chez moi pour courir chez Caro, c’était une horrible impression. La prochaine fois, il avait meilleur temps d’y aller direct et on ne se voit pas. Pascal m’a rappelé qu’il n’y avait pas passé plus de 10mn, c’était seulement pour lui faire un coucou parce qu’elle avait cherché à le voir toute la semaine et qu’il n’avait pas pu. Il ne voulait pas louper l’occasion de passer du temps avec mi pour elle. Hum, était-ce vraiment la vérité ?  Je ne lui ai pas caché non plus que j’aurai préféré ne pas l’apprendre, et heureusement, qu’il n’avait pas passé plus de temps chez elle que chez moi, là, je me serais fâchée.

    C’était chouette de passer le dimanche soir rien que les 2, sans Michael dans les pattes, ça nous avait permis de discuter.

    Pascal avait été adorable, on avait passé des moments supers, ce qui m’a fait amèrement regretté de l’avoir condamné sans savoir, sans même lui laisser le temps de s’expliquer. Je dois vraiment faire attention et me méfier de mes réactions, même si Pascal semble comprendre que j’aie pu réagir comme je l’avais fait. Il m’a même taquinée sur ça, parce que d’habitude, j’aurai fait la gueule beaucoup plus longtemps, d’habitude il ramait bien plus pour essayer d’arranger les choses. D’ailleurs, sachant ce que ça pouvait lui coûter, il m’a promis qu’il n’aurait pas risqué un faux pas.

    Dingue, mais je l’ai cru.

    Lundi soir, comme d’hab., mangé chez Rose. Elle ne m’a pas avertie que c’était reporté à demain parce qu’elle avait besoin de moi pour faire une lettre. Donc, j’ai fait la secrétaire ce soir et demain, soirée « Hamburger » avec les enfants. Je suis rentrée vers 22h et j’ai fait de la peinture tout le reste de la soirée.

    Jess n’était pas très contente que Pascal ne soit même pas rentré dimanche soir et qu’il n’ait même pas pris la peine de l’appeler pour l’avertir. Elle ne supportait pas non plus qu’il ne réponde pas à ses appels.  Je m’en doutais, j’avais vu sa photo apparaître sur son natel hier soir. Elle prétend maintenant qu’ils avaient besoin de passer du temps ensemble, donc Jess ne comptait pas rentrer tout de suite. Bleurp!!! Pascal, lui, lui a rétorqué que si elle n’avait pas une si grande bouche, il n’aurait pas eu besoin de réparer les pots casser.

    Ça c’était embêtant, parce que du coup, elle savait qu’il y avait eu de l’eau dans le gaz! Mais moi,  j’suis contente qu’elle en ait parlé!


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  • Dimanche, 25 mars 2012 - (085/2012) – Nina… encore!

    Ben, Pascal n’avait pas jugé utile de réessayer de me rappeler… Les choses allaient plutôt bien ces derniers temps, en tous cas, de mon point de vue, et si j’avais évité cette stupide discussion pour ne rien dire avec Jess, je ne serais pas si mal, j’aurai pu garder mes illusions!

    J’avais pensé zapper la soirée chez Thomas, mais en même temps, ç’aurait été plus qu’évident pour Jess, qu’elle avait visé juste… Alors, j’ai décidé d’y aller. Je ferai le poing dans ma poche, j’afficherai mon plus grand sourire, et je passerai une soirée sympa. Après, je pourrai toujours rentrer pleurer dans mon coin, et personne n’en saura rien.

    Je suis arrivée dans les 1ers, Pascal n’était pas encore monté. J’ai donc pu me mettre à l’aise et dans l’ambiance et donner un coup de main à Thomas et Julien pour tout préparer. C’était en quelque sorte, prendre ma place. Malgré tout, dès que j’ai aperçu Pascal, mon cœur a commencé les boum-boums et j’ai dû me forcer à détourner le regard pour qu’il ne sache pas que je l’avais vu. Je ne voulais pas avoir à aller vers lui.

    Pascal est tout de suite venu me saluer. Lui non plus ne montrait aucun signe de problèmes latent. Après quelques minutes de discussions avec les potes présents, tout en souriant, comme s’il me racontait un truc perso,  il a demandé si on pouvait se voir 2mn. Il m’a fait signe de le suivre sur la terrasse. Je l’ai suivi, toujours souriante, une vrai pote quoi; comme si on allait simplement fumer une clope.

    La terrasse était déjà occupée, et Pascal a discuté 2mn avec un de ses copains de baskets, puis on s’est écarté un peu. Mais ce n’était toujours pas possible de discuter, alors on a discuté de tout et de rien en attendant. Jess nous avait vus sortir et elle est venu rappeler que c’était justement ce genre de petits trucs qu’elle ne voulait pas.

    Pascal lui a fait remarquer qu’on n’était pas venu ensemble, donc??? Puis Caroline a pointé le bout de son nez, et là Pascal leur a demandé si on pouvait avoir 2mn tranquille ou s’il fallait qu’on s’en aille pour ça. Glups, il était un tantinet de mauvais poil. Bon, le regard que lui a décroché sa femme l’a tout de suite calmé. Dingue!!! Bon, comme elles sont restée plantée là et Michael et  Debby, une petite blondinette un peu nunuche sont venus se joindre à nous, j’ai voulu rentrer. Pascal m’a emboîté le pas et m’a proposé de descendre dans le jardin pour aller s’asseoir dans la pergola, au moins là, on sera tranquille.

    Enfin, on avait un peu d’espace et on pouvait parler un peu…

    Pascal n’est pas con, il savait exactement par où commencer, il se doutait bien que   derrière mon sourire couvait l’orage!  

    Il m’a donc expliqué, qu’effectivement, après être parti de chez moi, il était passé vers Caro, mais qu’il n’était pas resté longtemps. S’il était rentré si tard, et d’après Jess en avait déduit, comme moi d’ailleurs, qu’il y avait passé la nuit, c’était faux. Sa présence l’ennuyait un peu et il n’avait jamais envi de rentrer, il était passé chez Thomas et pour finir, il s’était endormi sur le canapé. Il s’était réveillé en sursaut et il est descendu chez lui. Que si je ne le croyais pas, je pouvais demander à Thomas.

    Je ne sais pas si c’était vrai ou pas, il avait eu tout le temps de mettre son histoire au point avec Thom.

    • Et cette histoire de Nina?

    Pascal a rigolé, Nina avait aussi voulu savoir où il en était dans sa vie, si on se voyait toujours, etc. Comme s’il suivait ses réflexions, à haute voix, il s’est demandé pourquoi il se sentait obligé de se justifier envers moi, puis il m’a expliqué qu’elle était en stage dans son département depuis 1 semaine et ils avaient passé un peu de temps ensemble, c’est tout. Bleurp? Et puis? Son histoire me laissait perplexe, il pensait que cette explication suffisait? C’était un peu raide pour moi. Continuant sur sa lancée, il m’a dit que quant il était en Allemagne, elle lui avait servi de liaison, de guide pendant les 1ères semaines de son séjour, et ici, il se sentait obligé de lui rendre la pareille. Je soupçonne que ça ne le dérangeait pas trop non plus!

    Et là, ça m’a fait TILT… TILT… Mais bien sûr! Cette Nina, c’était son Allemande…  Nina… Ben oui, j’aurai dû m’en rendre compte illico!

    Mais, ça ne me plaisait pas pour autant, ils étaient tout de même sorti ensemble par le passé et de savoir qu’ils avaient passé plusieurs soirées ensemble ne me plaisaient pas, ça me rappelait trop de mauvais souvenirs. Donc il avait passé du temps avec elle? Pourquoi n’en avoir rien dit??? Même chose pour Caro? Pourquoi attendre que je l’apprenne de la bouche de sa femme? Il se doutait bien que ça allait me faire flipper, non? Est-ce qu’il me cachait encore tout plein de trucs comme ça?

    Je n’ai pas voulu en savoir plus, je me suis contentée de ce qu’il a bien voulu me raconter. Je ne voulais pas faire d’histoires, en fait, je n’avais pas envie de me prendre la tête, il était là, non? Alors ça me suffisait. Pascal a dû sentir mon humeur, sentir que je m’étais calmée ou que je ne lui en voulais pas. Il a prétendu qu’il avait préféré ne rien me dire pour Caroline et encore moins à propos de Nina, il voulait éviter que je me fasse tout un tas d’idées.

    Les hommes sont parfois de grands idiots, mais à quoi pensait-il, si je l’apprenais et qu’il ne m’en avait pas parlé, bien sûr que j’allais me faire des idées! Peut-être qu’il aurait préféré que ça reste secret au cas où? Ok. Stop ma fille, ne recommence pas! J’avais trop tendance à sauter à des conclusions terribles, puis, ça ferait trop plaisir à Jess de nous voir fâcher.

    Alors qu’on retournait à l’appartement, Pascal m’a demandé si je pensais rester longtemps ou si l’idée de partir tôt et se retrouver chez Michael me tentait. Un petit sourire a suffi comme réponse. Bien sûr que ça me faisait plaisir, j’avais déjà fichu en l’air la soirée d’hier, je n’allais pas refuser!

    Mais, les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait…

    Je n’osais pas abréger aussi brutalement la soirée chez Thomas après avoir visiblement discuté avec Pascal, Thomas ne l’apprécierait pas et regretterait de m’avoir invitée. Pascal avait pensé la même chose, on a rigole quant on a osé se le dire. On s’était donc résolu à passer la soirée avec nos potes. Comme de toute manière, j’avais prévenu Thomas que j’avais autre chose, ça ne paraitra pas trop bizarre de me voir quitter la soirée assez tôt, donc on a prévu que Pascal n’aurait plus qu’à me rejoindre plus tard.

    J’étais sur le point de quitter la soirée quant Nina s’est pointée, invitée par… je vous le donne en mille…  Jess!

    Jess est quand même une petite pouffiasse par moment… Et dire que j’avais commencé à avoir pitié… Parfois, elle a l’air si innocente, presque humaine, puis à d’autres, c’était un petit monstre déguisé en plante aux longs cheveux noirs avec des yeux perçants, presque effrayant. Elle avait osé? Tout pour foutre la merde quoi. J’ai failli changer d’avis et rester, mais j’avais déjà dit au revoir à la ronde, alors je ne pouvais plus faire marche arrière.

    Jess s’est précipitée pour l’accueillir comme si c’était une amie de longue date. Pfff, quelle garce! Elle m’a lancé un petit regard avec un de ses petits sourires espiègles, et elle a bien sûr vu ma réaction. Contente d’elle, Jess a traîné Nina vers Pascal. J’en ai profité pour filer, inutile que Pascal remarque mon manque de confiance.

    En tous cas, s’il trainait trop à me suivre chez Michael, je saurai pourquoi…

    J’avais vraiment tendance à trop baliser, Pascal n’a pas trainé malgré la présence de Nina, donc pour moi, ça voulait dire quelque chose. 1h après, il était là et l’air de rien, je me suis sentie vachement rassurée. Il allait falloir que je fasse attention, que je maitrise un peu mieux ma tête, que je ne la laisse pas m’entrainer vers le bas aussi facilement!

    Peut-être à cause de ce qu’elle avait fait, c’est-à-dire inviter Nina, alors que Pascal n’avait peut-être pas envi de la mêler à ses amis d’ici, Pascal avait prévenu sa femme qu’il ne rentrerait que dimanche dans la soirée. On allait donc pouvoir passer tout le dimanche ensemble, dans notre petit nid d’amour secret.

    C’était vraiment chouette, malgré la présence de Michael dimanche. Devant lui, on pouvait rester nous-mêmes, et on pouvait se tenir par la main, je pouvais m’asseoir entre ses jambes, il pouvait m’entourer de ses bras, me faire des bisous et moi aussi. Je l’adore, j’adore ce côté hyper câlins chez lui, c’est un tendre et j’adore ça chez lui. Petit à petit, je commençais à m’habituer et je me sentais de mieux en mieux et à l’aise pour aller vers lui. Comme dimanche, alors qu’il jouait à un jeu vidéo avec Michael, j’ai préparé du pop-corn et j’ai été me caller contre lui. Normalement, je n’aurai pas osé, j’aurai attendu que Michael ne soit pas à la maison pour le coller comme ça, et normalement quant il y a quelqu’un, je le laissais lui faire tous les 1ers pas.

    Dimanche soir, Pascal n’a pas voulu rentrer… alors on est resté encore une nuit. Michael était sorti, alors on avait tout l’appartement pour nous. Afff, plus je passe du temps avec lui, plus ça me donne envie de vivre avec lui! Et ça, c’est étrange de ma part! Je n’avais pas envie que le week-end se termine. Gros snif.


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  • Samedi, 24 mars 2012 - (084/2012) - Petites discussions entre femmes... et une bombe puante...

    Afff, je suis peut-être un peu jalouse de sa femme, c’est idiot…

    Je bavardais avec Thomas et un de ses copains de basket, Claude je crois, quant Jess est venu passer son bras sous le mien pour m’emmener discuter. J’ai compris. Je l’ai vu faire signe é Caro et avant, j’étais calme, ça m’a fichu mal à l’aise, une sorte de boule à l’estomac, je me sentais coincée comme si je me dirigeais droit dans un piège. Contre elles 2,  je n’avais aucune chance. Mais, j’ai essayé de me calmer en me disant que ça se passerait bien, Jess n’avait pas l’air de mauvais poil et elle était justement en train de me rassurer et de  dire qu’elle préférait qu’on soit entre filles.

    J’espérais que Pascal nous avait vu quitter la fête… J’espérais qu’il vienne nous rejoindre…

    Il n’y avait pas de raison de paniquer, ça c’était très bien passé…

    Jess n’a rien dit de nouveau. Bien sûr au passage, quelques petites piques dans le genre ; parmi les maitresses de son mari, ou encore, on était celles qu’il fréquentait depuis plus longtemps, ou encore avec les autres ça ne durait pas plus d’une nuit… Mouais. Jess voulait juste nous rappeler qu’elle ne voulait pas de comportement déplacé en publique, et qu’elle tenait à ce qu’on soit le plus discret possible, même insoupçonnables. Elle voulait qu’on fasse très attention de ne jamais se trouver dans des situations compromettantes, pas seulement pour elle, mais pour Pascal surtout.

    Avec un petit sourire, elle a fait remarquer qu’il avait tendance à oublier, à foncer sans réfléchir, à être tout feu, tout flamme, c’est ce qui faisait son charme, mais qui lui causait souvent beaucoup de problèmes aussi.

    Jess avait établi des règles qu’elle voulait qu’on applique; si on arrivait ensemble, elle voulait pas voir Pascal planté toute la soirée à côté, qu’il accorde son attention aux autres, et que nous aussi on fasse pareil. Elle ne voulait pas voir Caro coller derrière Pascal alors qu’ils sont déjà arrivés ensemble.

    -Comme vous êtes les 2 principales femmes qu’il fréquente avec assiduité, je me recommande que vous fassiez attention à vos faits et gestes. Etant donné que, et ça je le dis pour Jane aussi, vu que Pascal a décidé qu’il allait désormais s’afficher avec toi, puisque vous arrivez ensemble et repartez ensemble, en publique, Pascal doit vous traiter comme de simples copains …

    Et elle a continué comme ça à insister là-dessus, moi au bout d’un moment, j’ai décroché. Je ne me sentais pas concernée, je ne collais pas à Pascal, j’avais déjà pris l’habitude de lui laisser de l’espace. Donc, j’estimais que ces recommandations s’adressaient à Caro, pas à moi.

    -Bien sûr si je devais être parfaitement honnête… je ne vais pas mentir et dire que tout ça ne me fait rien, ni prétendre que je ne fais pas d’efforts pour me montrer compréhensive. En fait, je ne sais pas quelle attitude adopter, du fond du cœur, je sais que je vous en veux à toutes les 2. Honnêtement, j’aimerai vous dire d’arrêter de tourner autour de Pascal, de le laisser tranquille, de ‘nous’ laisser tranquille, que si je vous prends encore à le voir en douce, je vous fais une tête au carré, mais je sais que c’est inutile…

    -Et ça ne dépend pas que de moi, mais de lui aussi, tu ne crois pas ? (Caro)

    Jess avait hoché la tête. Sa bouche dessinait un petit pli amer, et elle a ajouté qu’elle avait du mal à rester insensible, que c’était une des raisons pour lesquelles elle s’absentait souvent, qu’elle ne voulait pas rester ici en Suisse; elle ne pouvait pas supporter de nous avoir sous les yeux tout le temps.

    Pascal est arrivé à ce moment, il avait remarqué notre disparition. Je n’avais pas ouvert la bouche, mais Caro avait osé lui dire que ça ne dépendait pas d’elle, ni seulement de nous, mais de Pascal. Je ne sais pas depuis combien de temps il était là, ni ce qu’il avait entendu, en tous cas, j’étais contente de n’avoir rien dit. Pascal a voulu mettre fin à la réunion, mais avant, Jess a lancé une petite bombe; elle voulait savoir avec laquelle il avait passé la soirée du dimanche?

    Pas de blêm, il était avec moi. Après avoir passé la journée à boutiquer autour de la maison, il avait mangé avec toute l’équipe, ensuite il avait fait un saut chez moi. Il n’était pas resté très longtemps, juste 1h, donc vers 21h, il devait être rentré, mais pas d’après ce que disant sa femme. J’ai appris qu’il était rentré bien plus tard, c’était passé minuit, et en voyant la tronche de Caroline, j’ai compris illico qu’il était avec elle.

    Ça m’a tordu l’estomac, mais ce n’était encore rien, parce que mardi soir après l’entraînement, Pascal n’était rentré que vers 4h du matin…

    Dire qu’il n’avait passé qu’1h chez moi, et bien plus, bien bien plus chez Caro! J’ai senti les larmes se bousculer au fond de ma gorge, mais je ne pouvais pas m’effondrer devant eux. Pascal allait devoir m’expliquer ça. Puis non, je ne voulais pas, je ne pouvais pas ne pas lui demander, mais j’espérais un petit mensonge que je ferais semblant de croire, parce que ça m’arrangeait.

    Non, ce n’était rien, parce que quant Jess a mentionné la nuit du mardi, j’ai su qu’il n’était pas avec Caro, parce que tous nos regards se sont braqué sur lui. A son expression, pas de doute, il était pris la main dans le sac! Sans trop se démonter, il a prétendu être chez Michael, mais Jess a rétorqué qu’il était avec Nina.

    Hé? C’est qui cette Nina? Pourquoi Pascal ne se défendait pas? Pourquoi cette grimace? Et il était avec cette Nina… chez Michael? Ou juste avec elle sans être chez Michael?

    C’était comme un monstre coup de poing dans l’estomac, et moi qui pensait que les choses allaient de mieux en mieux entre lui et moi !!! Je dois être un peu crétine! Encore pire, il semble qu’il ait passé la fin de soirée du mercredi chez Caro. Hum, je suis bête, pendant tout ce temps, j’avais imaginé qu’il était chez lui. J’avais de la peine à déglutir et encore plus de peine à le regarder, il aurait remarqué la surprise et le choc dans mon regard. J’ai baissé les yeux. J’avais vu Caroline pâlir quant Jess a parlé de Nina, alors je pense qu’elle ne le savait pas non plus.

    Qui était-ce encore celle-là, cette Nina?

    J’ai décidé que c’en était assez, j’en avais assez entendu. Impossible de tenir le coup si je remontais chez Thomas, mes sourires auraient l’air visiblement faux, et Pascal risquait de croire que tout baigne, que je n’avais rien compris. Pire, il pourrait penser que j’étais idiote. Non, je rentrais chez moi, si on devait en parler, s’engueuler, autant que ce soit entre 4 mûrs, seulement lui et moi. Ça me permettait aussi de réfléchir à l’attitude à adopter. Pascal ne s’était pas défendu quant Jess avait mentionné cette fille, donc c’était vrai.

    Super, la soirée avait bien commencé, maintenant, je ne me sentais que super épuisée, complètement down.

    Après avoir supporté Dol, après m’être efforcée de faire face à Jess, c’était pour entendre ça ? Je me rends compte que je m’étais relâchée, je ne surveillais pas assez mes arrières,  et je me laissais trop facilement envahir par un sentiment de félicitée dès qu’il s’occupe de moi, mais voilà, il ne s’occupait pas seulement de moi, mais de toute une ribambelle de nana… Ben, je le déteste en ce moment!

    J’ai quitté les lieux avec le sourire et la tête haute. Pascal a bien essayé de me demander d’attendre un peu, il voulait dire 2 mots à sa femme avant de me rejoindre, mais Caro attendait aussi, et je ne voulais pas me lâcher, j’étais à 2 doigts de craquer. J’ai prétendu lui avoir dit que je ne pouvais pas faire long, que je devais y aller et en voyant les flammes dans mes yeux, il a compris que ce n’était pas le moment d’insister.

    Je suis partie comme une flèche, à bout de souffle et en larmes. Toute la journée, j’ai zappé ses appels et ses messages, et j’en ai profité pour m’occuper loin de la maison. Pas question que je lui parle, j’étais dégoûtée et trop mal.

    En fin d’après-midi, Thomas a appelé, et à lui, j’ai répondu. J’aurai dû me douter qu’il cherchait à savoir ce qui se passait, il avait dû remarquer que j’étais partie hier soir sans lui dire au revoir. Mais ce n’était pas tout à fait ça. Thomas cherchait effectivement à savoir ce qui se passait parce qu’il paraît que Pascal était de super mauvais poil et agressif, alors il se doutait qu’il s’était passé quelque chose hier soir, il voulait savoir si ça avait à voir avec ma discussion avec Jess.

    Merde, Jess allait se douter qu’elle avait frappé juste… et qu’elle m’avait atteint où ça fait mal… Aïe!

    J’ai donc prétendu que j’avais juste plein de trucs à faire, que Pascal le savait, et non, on était pas du tout fâché, quelle idée! Thomas m’a donc invitée à la soirée pizza chez lui ce soir et j’ai dû joyeusement lui dire que j’avais un truc, mais j’y serais. Quant j’ai raccroché, je me suis demandée si je devais rappeler Pascal ou simplement aller chez Thomas ce soir et faire semblant de rien, sourire et rigoler avec Pascal devant tout le monde? Mais si on se retrouve seul, est-ce que je devrais lui cacher ma colère?

    J’avais donc décidé aussi de répondre si d’aventure il essayait de m’appeler à nouveau, mais après avoir essayé toute la journée de m’appeler, au moins une bonne vingtaine de fois, Pascal avait abandonné. Quel nul, il aurait déjà dû se donner autant de mal hier soir, et pas attendre la journée pour tenter quelque chose. Et d’abord, qu’est-ce qu’il a foutu hier soir, hein?

    Je me battais intérieurement pour ne pas me laisser aller à mes vieux démons et commencer à tout voir en noir, mais j’avais bien du mal. J'avoue que j'en avais un peu marre d'être super super heureuse, puis l'instant d'après d'être super super down.


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  • Vendredi, 23 mars 2012 - (083/2012)  -  Dol chante comme une casserole

    Si les garçons n’avaient pas eu de match ce soir, on aurait été passer le week-end au chalet. Bon, peut-être que ce n’aurait pas été si chouette que ça, vu que miss Jess ne s’était pas encore décidée à partir. Donc, Thomas avait organisé la soirée chez lui, ceux qui le voulait ou qui n’était pas en état pour rentrer pouvait dormir sur place.

    J’ai passé ma journée à courir, faire des courses, acheter des bouquins, de la peinture, passer à l’agence, etc. L’agence avait trouvé intéressante une de mes idées, et voulait me voir pour discuter de quelques modifs question couleurs et placement pour leur client. Après ça, je suis rentrée sur les rotules et j’ai croisé Marie dans la cage d’escaliers, du coup, petit café chez elle.

    J’avais l’intention de faire une petite sieste, prendre un long bain-lecture, puis d’être prête vers 22h pour aller chez Thomas. Mais, les choses ne sont pas du tout passés selon mes plans. Une fois de plus, j’ai eu la stupide idée de répondre aux appels incessants de Dol. Je n’aurai jamais dû!

    J’avais vu ses appels ces derniers jours, et je n’avais pas trop eu le temps de la rappeler, alors, par culpabilité, j’ai répondu et accepté de passer la chercher. On était d’accord pourtant, juste un petite heure! J’ai essayé de me contrôler au téléphone, parce que je frisais l’agacement. Je n’avais pas trop le temps de la voir, j’avais rendez-vous et surtout, l’envie de faire une sieste me taraudait dans un coin de ma tête, et je savais que si j’allais la chercher, je pourrais faire une croix dessus.

    Puis, ça a été pire que ça…

    Elle m’a fait courir à travers tout Lausanne pour aller lui chercher sa merde, en plus comble du comble, elle a appelé le type avec mon téléphone sous prétexte qu’il ne lui répondrait pas. Elle m’agaçait très fort, mais j’ai essayé d’être le plus calme possible parce que je voyais bien qu’elle était déjà saoule. En plus, elle a gâché ma musique. Elle chante comme une casserole percée et elle veut dominer de la voix, alors impossible de pouvoir même apprécier mon CD. Grrr.

    Après avoir couru jusqu’à Crissier, après qu’elle ait rappelé encore et encore le type avec mon natel, on est revenu chez moi. Je lui ai dis en montant les escaliers que je serais obligée de la ramener dans l’heure et elle a commencé à jouer les victimes et à se plaindre. Et c’était parti pour toute la litanie habituelle; j’étais fâchée avec elle, je n’avais pas envie de la voir, je préférais Tchoy, etc. Bref, fatiguée de l’entendre se lamenter, j’ai basté mais avec la ferme intention de la ramener pour que j’aie le temps de me préparer.

    Mais bon, j’ai souvent tendance à être bien trop gentille et à vite me sentir coupable, je n’ai pas eu le cœur de la jeter dehors… En plus, je devais la ramener.

    Bref, 1h du matin, soit env. 2h30, après qu’elle ait pris le soin de vider complètement mon bar, taxé toutes mes clopes, et avoir dû insister comme une malade, je l’ai enfin déposée devant sa porte. J’étais crevée, légèrement énervée et loin d’être prête. Pascal m’avait envoyé au moins une 10zaine de messages pour savoir où j’en étais, si je venais, etc, je n’avais pas le temps de prendre un bain, ni de traîner, donc après une douche éclair, je me suis jeté ce que j’ai trouvé sur le dos et départ.

    En voyant la moue désenchantée de Caroline, j’ai compris qu’elle ne s’attendait plus à ce que je paraisse de la soirée… Sorry ma belle, il est à moi celui-là! Pascal lui était aux anges.

    Je déteste arriver la dernière, parce que tout de suite, on sent que de petits groupes c’étaient formés çà et là, et on ne fait partie d’aucune. On se sent un peu déconnecté, hors champs, mais grâce au ciel, Thomas est un hôte hors pair et il m’a tout de suite traînée avec lui. Pascal était aussi tout de suite venu me dire bonjour, mais sa femme s’était précipitée pour s’accrocher à son bras, question de s’assurer qu’il ne resterait pas collé vers moi. Dès qu’on est resté seuls tous les 3, elle m’a immédiatement rappelé qu’elle voulait qu’on parle. Je savais que je n’y couperais pas, quant Jess a une idée derrière la tête, elle ne l’a pas ailleurs!

    Pascal voulait être présent et d’après son expression quant il l'a dit, il n’avait pas l’intention de se laisser emmerder ce soir.

    Il y avait trop de monde, trop de bruit, c’était pas possible de se parler. En tous cas, j’avais trouvé de bonnes excuses pour éviter ce tête à tête qui ne me disait rien, mais Jess a suggéré qu’on se retrouve «chez elle» dans un petit moment. Chez elle? Hum, c’est chez Pascal, pas chez elle.


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  • Jeudi, 22mars 2012  (082/2012)  -  Et une lamentable petite amie aussi..

    Quelle journée de merde!!! J’avais promis à Laurence d’aller à Pontarlier avec elle, donc c’est ce que j’ai fait. C’était… ennuyeux! Franchement, aller si loin juste pour faire des courses, je trouve ça idiot.

    A part ça, c’était sympa de bavarder, prendre des verres ensembles. J’avais rendez-vous pour un soin du visage à 15h, alors juste après, j’ai mis le turbo pour ne pas être en retard.

    Je ne pensais pas faire très long, juste le temps d’avoir mon soin et rentrer faire une sieste pour être en forme ce soir… Mais voilà, j’ai traîné comme d’hab, puis j’ai ramené mes nièces, parce que ma sœur ne rentrait pas, elle dormait chez son copain.

    On avait déposé Lilice sur le chemin, et en voyant que la petite était toute seule, je suis restée manger avec ma puce jusqu’au retour de sa grande sœur. Finalement, je suis rentrée vers 21h30, après avoir déposé Lilice en ville pour aller retrouver ses copines…

    Voilà… Pas de sieste, pas de temps pour prendre un long bain, pas le temps de me laver les cheveux, et j’étais hyper crevée. En plus, en arrivant à la maison, je me suis mise à faire quelques rajouts à la toile que je travaille. Bref, Pascal m’avait demandé si je voulais aller au match et ensuite, sortir prendre un verre avec lui, vu mon retard, je n’avais plus qu’à lui envoyer un message pour dire que je ne pouvais pas aller au match, mais prendre un verre, pourquoi pas.

    Mon message était un peu nul, mais, je n’ai pas trouvé mieux…

    Pascal a appelé sur la route alors qu’il rentrait. Hum, je n’étais même pas encore prête. En fait, j’avais traîné sur ma toile, oubliant tout le reste. Pauvre chou, il était assez crevé, si ce n’était pas pour moi, il serait rentré directement se coucher. Je me suis sentie honteuse de n’avoir même pas fait l’effort d’aller à son match, d’être encore à traîner dans mes haillons et de ne pas encore être habillée, je ne pouvais même pas lui proposer de le retrouver dans les minutes qui suivent.

    Donc, je lui ai dit que ça ne faisait rien pour ce soir, on se verra demain…

    Mais apparemment, Pascal avait vraiment envi de me voir, et était déjà en route pour chez moi. Aoutch, branle-bas de combat dès que j’ai raccroché pour me rendre visible, laver mes mains pleines de peintures, ranger et laver mes pinceaux, ranger un peu mes couleurs qui traînaient sur les tables dans le salon. J’étais un peu fâchée contre moi-même de m’être laissé déborder aujourd’hui, et surtout, de n’avoir pas fait d’effort pour mon petit chou.

    Dieu sait que j’aime le voir, être avec lui, mais parfois quant je peints, je suis déconnectée, j’oublie tout le reste de la planète. Ça me faisait mal au cœur qu’il fasse tous ces kilomètres juste pour qu’on puisse passer quelques minutes ensemble, et tout ça, parce que je n’ai pas été capable de m’organiser mieux.

    Chaque fois que je suis face à lui, je me rends compte à quel point il me plaît ; ce petit sourire, ces cheveux, cette stature, cette manière de m’attirer contre lui ou de caresser mes lèvres du bout des doigts, jusqu’à sa manière de porter sa montre, ahhh, je l’adore jusqu’au bout des ongles. Jeeez, mon cœur me lâche chaque fois que mes yeux se pose sur son visage, le son de sa voix me fait palpiter, et son rire… juste magique.

    Ce soir, j'ai fait un truc à manger pour mon petit coeur, et il a adoré mes pâtes à la crème!

    Une pensée qui m’a traversé l’esprit tout à coup ; je ne l’ai jamais vu aller aux toilettes? Ni chez moi, ni chez lui? Bien sûr ça doit être comme tout le monde, ce n’était qu’un être humain rien de plus, rien de moins. J’ai même essayé de l’imaginer pour briser la magie, briser mon état d’énamourée, mais rien à faire, mon imagination le trouvait mignon même assis sur le trône! Ouais, ouais, je sais, je suis bizarre, hihihi!

    Gavé et raide mort, il est parti peu après minuit… pour aller retrouver sa chère petite femme!

    Hahhh, m’en fou, m’en fou, m’en fou… Elle a peut-être la chance de dormir près de lui, mais il m’a dit et redit je ne sais combien de fois qu’il m’aime ce soir, alors tous mes soupçons se sont envolés. Il ne pouvait pas être aussi adorable, aussi passionné, aussi tendre, juste pour la rendre jalouse, ça ne se pouvait pas, ce ne serait pas très logique. Non et non, son cœur m’appartient et ses pensées aussi. Je l’aime à la folie!


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  • Mercredi, 21 mars 2012  - (081/2012)  -  Une copine minable…

    Levée tôt, j’avais l’intention de passer la journée à peindre et peut-être passer l’après-midi avec ma nièce, seulement, j’avais oublié qu’elle allait chez sa répétitrice. Vers 10h, Marie m’a envoyé un message pour me demander si je voulais bien les accompagner à Montreux pour acheter une trottinette freestyle pour Roméo.

    Je n’en avais pas envie parce que ça m’embêtait de m’arrêter au milieu de ce que je faisais...

    D’un côté, heureusement que j’ai été avec eux, parce que j’ai pu me rendre utile. Roméo avait mal noté le nom de la rue, il n’y a pas de Rue du Musée à Montreux. On a parqué à côté de l’Office du Tourisme, et il a suffit de demander pour trouver la Mecque de la Trottinette Freestyle.

    Dol n’a pas arrêté de me harceler au téléphone, donc quant je suis rentrée, je l’ai appelée pour tomber sur son plouk, parce que comme d’hab, elle ne répond pas quant ça n’arrange pas madame. Une fois que je me suis remise au travail, elle a essayé de me joindre, mais cette fois, c’est moi qui ne voulais pas répondre. Je n’avais aucune envie de perdre du temps au téléphone, et encore moins qu’elle vienne passer la soirée chez moi à vider mon bar, j’avais juste envie de travailler.

    J’ai eu aussi Laurence au téléphone. Hum, je devais la rappeler lundi, mais j’avais complètement oublié, alors quant elle m’a proposé de l’accompagner à Pontarlier en France demain matin, je n’ai pas eu le cœur de refuser.

    Ca fait des années qu’on se connaît, je ne sais même pas si on est de vraies amies, ça faisait plus de 6 mois qu’on ne s’était pas vue, et c’est tout le temps elle qui m’appelle. D’ailleurs, je me demande bien pourquoi elle m’aime bien! Zut, ça me fait penser que ça fait plus d’1 semaine que je devais rappeler Aurora!

    Mince, je suis une amie minable, je délaisse mes amis pour tourner autour de Pascal et sa bande!


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  • Mardi, 20 mars 2012  (080/2012)  -  Pas de face à face avec sa femme

    Bon, rien à cirer, j’ai décidé de ne pas aller à la petite sauterie organisé par Jess. Pascal ne pouvait pas louper l’entraînement juste pour ça. Je crois qu’il a été content de savoir que je n’y allais pas. Je savais que d’ici ce week-end, je risquais de la croiser, alors si elle avait quelque chose à me dire, elle n’aura qu’à en profiter.

    Par contre, surprise surprise, Caro m’a appelé… Avec la manière dont je l’avais traitée la dernière fois, je trouve qu’elle a du courage…

    Je lui ai dit que j’avais décidé de ne pas aller chez Pascal, surtout si lui n’était pas présent, je me méfiais trop des manigances de sa femme.

    • Elle risque de le prendre mal, de prendre ton attitude pour du dédain ou un manque de respect?
    • M’en fiche. Je n’ai pas envie de vivre ça. Je n’ai pas envie de recevoir d’ordres de sa part, je n’en reçois que de Pascal lui-même.
    • Tu sais, je ne crois pas que ça se passera mal, je ne pense pas qu’elle cherche à se disputer mais plutôt à mieux se comprendre. Je crois qu’elle cherche juste à ce qu’on s’entende bien toutes les 3!
    • Tu joues les ambassadeurs ou quoi?
    • Pas du tout, c’est juste que j’aurai aimé que tu sois là, je me sentirais moins seule…

    Hum, j’ai failli lui demandé si elle me prenait pour une conne! La dernière fois, elles avaient l’air d’être cul et chemise, alors qu’elle vienne pas me dire qu’elle ne voulait pas être seule avec elle, pfff.

    • Si Pascal avait été là, je pense que je serais venue, mais là, non. Aucune chance que je change d’avis.
    • Ben, je crois qu’elle voulait qu’on passe une soirée entre filles, à discuter. Seulement nous 3. Y des choses qu’on ne peut pas dire devant un mec, tu le sais bien. Dis Jane… Est-ce que tu es toujours fâchée… Ou est-ce qu’on est encore amies ?

    J’ai coupé court. Je ne voulais pas répondre, je ne savais pas quoi dire. Puis, je ne pouvais pas vraiment lui tourner le dos, elle s’était donnée de la peine à appeler, c’était pas mal. Puis, c’était difficile de la détester. Ensuite, j’ai été obligée d’appeler Jess pour la mettre au courant. Elle a insisté, proposé de passer chez moi, proposé qu’on aille chez Caro, rien à faire, je ne voulais pas.

    Etonnamment, Jess ne s’était pas énervée, ne s’était pas mise en colère, ne s’était pas démontée et a fini par proposer qu’on aille dîner ensemble, Pascal, elle et moi, jeudi soir si Pascal était d’accord. Je préférais vendredi!

    A part ça, journée tranquille à bosser et travailler sur mes toiles. Je mets une petite photo de la toile que je prépare pour Carmine, elle n’est pas encore terminée, même loin d’être  finie, je la travaille toujours. Longuement discuté avec Brig sur Skype. On s’est montré nos peintures en travail et je dois dire que j’aime nettement mieux ce qu’elle fait maintenant, ça lui ressemble plus.

    C’est bizarre, mais au début, elle copiait tout simplement le travail de quelqu’un d’autre en le faisant passer pour le sien et le type l’a remarqué et s’est énervé. Normal.


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