• -----------------------------------------------------------------------------------------------------

    Mer. 27 nov 2019  -   Bekky ne décampe pas ? 

    Quand j'étais chez Pascal, que je l'avais en face, j'avalais tout. Je ne m'étais pas posée de questions. Mais maintenant que j'étais seule, j'ai commencé à baliser; qu'est-ce qui l'empêchait de nous prévenir? Pourquoi ne l'a-t-il pas fait? Son excuse est, qu'il ne savait pas quoi dire? Tout ça me semblait tout à coup un peu léger.

    Et qu'est-ce qu'ils ont fait ces 2 jours? Avait-il seulement réellement voulu qu'elle détalle de chez lui? Avait-il vraiment voulu qu'elle aille à l'hôtel?

    Mardi matin, quant on s'est levé, Bekky s'est imposée au déjeuner. J'ai évité de lui adressé la parole, faisant comme si elle n'était pas là. Pascal n'était pas aussi farouche. Quant j'ai eu la désagréable impression qu'elle monopolisait la conversation avec Pascal, je lui ai demandé où est-ce qu'elle pensait s'incruster?

    Elle portait un T-shirt à Pascal. Un que j'avais déjà porté. Je sais qu'il était hors de question que je remette celui-là. Je le foutrais à la poubelle. Ça m'a fait grimper la moutarde au nez. Quoi? Elle n'avait pas de bagages?

    Elle veut que je lui prête des slips aussi peut-être? Et pourquoi est-ce qu'il la laisse mettre ses T-shirt hein?

    Elle a tout de suite regardé Pascal, comme si je venais de lui jeter mon verre à la figure. Pascal m'a lancé un regard, mais n'a rien dit. Mais ils me regardaient tous les 2, comme si j'étais la méchante de l'histoire. J'ai répété ma question. Pascal s'est concentré sur son verre de lait.

    Bekky a voulu ignoré ma question, en demandant à Pascal s'il pouvait lui donner aussi du lait. Alors, je l'ai nommée, et reposé la question;

    • So Bekky, where are you going to stay? You can't stay here, you know that, right?
      (Alors Bekky, où vas-tu habiter? Tu sais que tu ne peux pas rester ici, n'est-ce pas?)

    Au lieu de me répondre, elle a appelé Pascal au secours avec le menton tremblant, comme si elle allait fondre en larmes. Et enfin, Pascal a été obligé d'intervenir, et me soutenir. Sinon, ma colère l'aurait déchiqueté je pense.

    • C'est vrai Bekky, tu ne peux pas rester ici. Puis, s'adressant à moi; Je vais m'assurer qu'elle trouve quelque chose.

    Comme si elle ne faisait pas attention à moi, elle lui a demandé qui allait payer pour son hôtel? Parce qu'elle n'avait pas de quoi aller à l'hôtel. J'ai trouvé qu'elle était gonflée. J'ai dit qu'elle avait dû y penser avant de s'expatrier ici. Que Pascal n'était pas de sa famille, ni son petit ami, donc je ne vois pas pourquoi il payerait son hôtel.

    Elle a lâché sa tasse et a couru s'enfermer dans sa chambre. Après une petite hésitation, Pascal a voulu la suivre, je l'en ai empêché. Non mais!

    Ça me faisait chier de devoir partir et de la laisser ici, sans que rien ne soit fait pour la faire dégager. Ce mardi soir, j'étais la remplaçante aux cartes avec ma frangine et son équipe. Donc, je ne pouvais pas être là. On finissait toujours vers les minuit, donc trop tard pour venir faire une visite. J'étais verte.

    Je me voyais mal revenir mercredi, moi qui n'était pas du genre collante. J'ai pensé que je pouvais raconter à Caro, et compter sur elle pour taper l'incruste. J'étais sûre que ça ne la dérangera pas.

    J'avais souvent besoin d'elle... pour me seconder..., ça m'a fait penser à la crise que j'avais faite quant Pascal était revenu en Suisse. Gênant. Clair, je trouvais qu'elle passait plus de temps avec Pascal que moi. Je devrais faire attention de ne pas me laisser pousser à l'écart.

    Cette histoire avec Bekky était plus grave pour moi, que ce qui s'était passé avec Caro.

    Mardi soir, Caro l'a passé chez Pascal. L'incruste était toujours là. Pascal n'avait pas réussi à la faire dégager. Ou pas voulu! J'étais vénère. Pascal ne lui avait pas demandé de rester pour la nuit, alors elle est rentrée chez elle. Dès qu'elle est partie, elle a remarqué que Pascal avait voilé ses fenêtres.

    Elle avait espéré surveiller ce qui se passait chez lui, mais elle n'avait pas pu.

    Caro a invité Pascal à manger chez elle le lendemain soir. J'ai eu Pascal en ligne et j'ai été énervée de savoir que Bekky n'avait toujours pas quitté son appart, et je lui ai raccroché au nez. Pascal a essayé de me rappelé, mais je n'ai pas répondu. Après plusieurs essais, il m'a laissé des messages, où il disait faire son maximum.

    Je trouvais son maximum un peu mince... Je ne me suis pas donnée la peine de lui répondre, parce que j'aurai certainement éclaté. Ou j'aurai dit un truc genre; si elle ne partait pas, si elle était encore là ce soir, c'était fini. Peut-être pas la bonne chose à faire. Ce serait trop facile, et ça arrangerait même probablement les affaires de Bekky.

    Je regrettais d'avoir raccroché au nez de Pascal ce mardi soir là, mais il m'avait vraiment trop énervé.

    Mercredi dans la soirée, Pascal a appelé. Il avait été mangé chez Caro. Je n'étais pas seule mais avec 2 copines. L'une avait le moral dans les chaussures, et on essayait les 2 de lui remonter le moral. J'étais sortie me geler le cul dehors pour parler avec lui. Il m'appelait pour me demander s'il pouvait dormir chez Caro.

    Ciel... il en était même à me demander ma bénédiction? Afff, je préfère le savoir avec Caro plutôt qu'avec l'autre poule.

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire
  • -----------------------------------------------------------------------------------------------------

    Jeu. 28 nov 2019  -   Et Bekky par-ci, et Bekky par-là!  

    Pascal m'a appelée en fin de matinée. Il était un peu plus de midi, et ses premiers mots ont été de me bassiner encore avec cette garce de Bekky. J'en avais marre. Je ne voulais plus penser à elle, plus entendre parler d'elle. Ça commençait vraiment à me gonfler. Pourquoi est-ce que ça devait devenir mon problème déjà?

    • Écoute... Je ne sais plus quoi faire. Bekky n'a nul part où aller, je peux quand même pas la foutre dehors!
    • C'est son problème je crois, pas le tien, non?
    • T'as raison... mais Jane franchement...
    • Pascal... Je n'ai pas envie, que chaque fois que tu appelles... passer mon temps à parler de Bekky. On ne quitte pas son travail et son appart et son pays, sans avoir une idée de ce qu'on fait! Ou... Est-ce que tu l'as invitée à te suivre?
    • Bien sûr que non!
    • Ben alors...
    • Je savais bien que ça allait me causer des ennuis! Bien sûr j'ai pensé la larguer devant un hôtel, mais je n'ai pas eu le cœur de le faire. Et...

    Et ça continuait; Bekky, Bekky, Bekky... Je n'en pouvais plus d'entendre parler de cette bonne femme. Quelle connasse prend un billet d'avion pour aller presque à l'autre bout du monde sans un plan, hein?

    Pour finir, j'en venais à me demander s'ils étaient pas de connivence. Non, Pascal n'oserait pas faire un truc pareille.

    Puis, Pascal m'a demandé ce que je ferais, si Thomas avait été à l'étranger, et qu'il revenait sans savoir où aller, est-ce que je le ficherais à la porte? Hun, ben je l'enverrai chez lui. Mais, il avait fait mouche, parce qu'au lieu de Thomas, il aurait pu sortir nu de mes ex, genre Layne, et non, je n'aurais pas pu le fiche à la rue!

    Mais même... je n'avais aucune envie qu'elle reste chez lui. Je n'avais pas confiance en elle. Heu... Ou bien, est-ce que je n'avais pas confiance en Pascal?? Oh!

    Wahhh, exclus que je me montre aussi compréhensive que les autres fois. Pour finir, ça commençait à me faire trop mal. Comme j'ai pu déjà voir, elle allait passer son temps à se balader en petites tenues, à croire qu'elle était chez elle. Et même s'ils ne couchaient pas ensemble... ça finira par arriver. Non, je ne pouvais pas supporter qu'elle reste chez lui.

    Même si je ne voulais pas avoir l'air d'une mégère, pas sûre d'elle et tout le reste, rien à faire. Elle doit partir.

    • Est-ce que tu restes avec elle ce week-end ou tu viens à Gstaad? Ou est-ce que tu va avoir le culot de venir avec elle?

    Oups, je me suis rappelée que j'avais des anniversaires ce week-end, donc je ne pouvais pas y aller non plus. Je me suis sentie horrible. Il pensait monter, mais ne savait pas quoi faire avec Bekky. Elle voulait l'accompagner bien sûr. Je lui ai dis alors que je n'irai pas.

    Et j'ai raccroché. Je ne voulais pas risquer de me planter et lui avouer que je ne pouvais pas y aller de toute façon. Pascal a essayé de rappeler, mais j'ai pas répondu. Je voulais lui montrer que j'étais fâchée, donc, je ne voulais pas lui parler. 1h après, il toquait à ma porte. Je n'ai pas répondu, ni ouvert.

    Il est resté là à se geler le cul pendant une bonne 1/2h. Il a essayé non-stop de me joindre sur mon natel, mais niet.

    Trop têtue pour répondre. J'avais pitié de le voir faire les cents pas sous la pluie et tout, mais j'étais bien plus énervée que ramollie par la pitié.

    Dès qu'il est parti, j'ai regretté. Je me suis torturée pour ne pas lui demander de revenir.

    Je n'ai pas fermé l’œil de la nuit, espérant le voir revenir. Je n'avais pas ouvert avant, pourquoi est-ce qu'il reviendrait! J'en veux tellement à Pascal... Afff, je vais l'appeler demain pour m'excuser. Je n'aurai pas dû raccrocher, et aussi, j'aurai dû lui ouvrir.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire
  • -----------------------------------------------------------------------------------------------------

    Ven. 29 nov 2019  -   Mes nuits à pleurer

    Wahh j'en ai marre! J'avais complètement perdu de vue les problèmes que le père à Pascal fait pleuvoir sur nos têtes. J'ai décidé de m'y mettre et je suis en plein dedans. Pour la plupart les délais sont dépassés, mais bon. La moutarde me monte au nez. A quoi servent les lois?

    Nos administrations sont donc si facile à utiliser, même pour un américain? Donc, il suffit juste d'être blindé de frics et tout marche comme sur des roulettes suivant votre désir! Pays démocratique et neutre, mon cul, il n'y a que le fric qui compte finalement! Je suis verte de rage.

    Ce soir, j'ai une réunion de famille pour discuter de nos propriétés au Libéria. A 2 c'est déjà pas facile, alors à 4, c'est carrément mission impossible. J'ai déjà mal à la tête, parce que je sais qu'ils vont tous parler en même temps, et au final, on aura rien réglé.

    Ma mom venait était du Libéria, un pays anglophone. L'anglais est ma langue maternelle, et le français, ma langue paternelle. Je me souviens au début quant ma sœur et moi étions en Suisse, chez ma grand-mère, on se parlait qu'en anglais, quant on ne voulait pas qu'on sache de quoi on parlait, même à l'école.

    Je me souviens de nos lits côte à côte à l'étage chez la grand-mère et de nos longues conversations. On parlait toujours en anglais bien sûr. Je rêvais aussi en anglais. Le français semblait inadapté pour s'exprimer clairement. Et pourtant, on allait à l'école catholique française.

    Je pense que c'est depuis là que j'ai pris l'habitude de prendre une info, soupesé avant de vocaliser ce que j'avais à dire. A cette époque, je devais d'abord comprendre ce qu'on me disait en français et traduire dans ma tête. Parce que mon pauvre ami, l'accent vaudois c'était du charabia et dur à comprendre!

    Nos parents nous manquaient terriblement, nos frères et sœur aussi. Je faisais tout pour éviter que ma sœur, qui avait quelques mois de moins que moi, et qui avait dû me suivre en Suisse, ne passe la nuit à pleurer. Mes parents n'auraient jamais réussi à m'envoyer ici sinon.

    Je passais quand même un bon moment à pleurer en silence, et je me suis rendue compte que ma sœur aussi. Notre famille, la sécurité de la famille, les bruits, le soleil, la plage, tout nous manquait. Je me souviens qu'avant de venir ici, je passais des nuits entières à enregistrer les odeurs, les bruits, à faire le tour de la maison.

    Afff, ces souvenirs me crève le cœur, j'ai perdu ma mom alors que j'étais ici, et elle si loin. Je n'avais même pas pu lui dire au revoir. Ni la serrer dans mes bras une dernière fois et lui dire combien je l'aimais, et que je ferai toujours tout pour qu'elle soit fière de moi.

    Hahhh, je vais refermer ça dans un tiroir de ma tête, sinon je vais pleurer.

    Ce soir, j'aurai beaucoup de lecture et de traduction à faire, étant la seule qui maîtrise les 2 langues depuis toujours. Et demain, il y a l'anniversaire de mon frère et de ma nièce...

    Je voulais absolument monter au chalet, ne serais-ce que pour ne pas laisser penser que je faisais la gueule à cause de Caro ou Bekky.

    Mais, on dirait que ça va être mission impossible. Tous les copains de Pascal vont penser que j'ai été mis hors course, et ça me fait grimper au plafond. Fait chier.

    19h40 - Mon frère est arrivé à 17h30. On a discuté un bout, mais les 2 frangines ne sont pas encore là. Mon frère est donc parti voir son fils à Lucens. 4km d'ici. Ma soirée est rappée! J'attends... 23h13, fin, ils sont partis. Trop tard toutefois pour aller à Gstaad ! Ça c'était mieux passé que je l'aurai cru. Pas autant de prises de têtes.

    23h15 - Petit message à Pascal pour dire que ma réunion était over, qu'il me manquait, et que je m'excusais pour hier.

    23h37 - Il me demandait si je voulais venir chez lui?

    Ha? Je lui ai renvoyé un message pour demander; "Chez lui, Gstaad? Ou chez lui, chez lui?" Pascal m'a répondu avec la même tournure de phrase; "Chez lui, chez lui (Home)". Alors j'ai répondu; "Oh oui alors...". Me faut 1 petite 1/2h pour sauter dans un training et j'arrive.

    En fait, j'étais déjà en training, mais, je voulais me doucher, pour enlever l'odeur de fumée. Me coiffer, au lieu du bandeau que je portais qui m'avait plaqué les cheveux sur le devant de la tête. Être propre et sentir bon quoi, et pas sentir comme un cendrier.

    J'étais trop contente que Pascal ne soit pas monté au chalet. Tant mieux. Au moins, je pouvais le voir un petit moment.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire
  • -----------------------------------------------------------------------------------------------------

    Sam. 30 nov 2019  -   Anniversaires - Thanksgiving!  

    Pascal n'est pas aller à Gstaad et m'a invitée chez lui après ma réunion de famille. Mais, il ira demain pour fêter Thanksgiving avec ses copains. C'est toujours le dernier jeudi de novembre, pas très pratique de fêter ça en semaine. J'étais trop contente d'aller chez lui. Surtout de le voir.

    J'étais un peu surprise qu'il ne soit pas monté le vendredi en fin de journée, comme d'habitude.

    Après ce qui s'était passé entre nous, Pascal voulait arranger les choses avant de monter au chalet. Il avait espéré bien me voir. Si on ne s'était pas vu ce soir, il ne serait pas monté demain non plus.

    Hum, du coup, je regrettais un peu d'avoir été si prompte à coller les morceaux...

    Non, je ne voulais pas être la pétasse qui lui casse les pieds tout le temps depuis son retour. Je ferais le poing dans la poche, sourire et tout. Quant on se séparera, je veux qu'il se rappelle d'une femme adorable, douce, gentille, compréhensive et souriante...

    Et pas d'une mégère râleuse, cherchant des histoires, de prises de têtes à l'infini... Non.

    Je me suis excusée tout de suite en arrivant. Mais, Pascal m'a dit que quant il a reçu mon message, il savait que l'orage était passé. J'ai prétendu que j'étais tendue ces temps, et j'ai tout mis sur son père. Wah, il était furieux contre son paternel... Pascal a mis toutes mes sautes d'humeur sur son père! Ça va chauffer!

    On a passé une soirée adorable, malgré la présence de cette Bekky.

    Etendu amoureusement dans le canapé, avec la télé en bruit de fond, on se faisait des câlins et discutait de nos trucs; moi, ma réunion de famille, l'anniversaire demain soir. Lui, qui allait le lendemain rejoindre ses potes à Gstaad, il pensait quand même emmener Bekky.

    Je n'ai rien dit et continuais à faire comme si cela ne me faisait rien, mais j'étais mécontente. Un peu moins quant, au cours de la conversation, Pascal a mentionné que Caro l'attendait. Il n'avait pas eu le temps de la prévenir pour ce soir. Il a d'ailleurs, devant moi, envoyé un message à Caro pour dire qu'il serait là-bas samedi vers midi.

    Caro me racontera ce qui se passera pendant mon absence... parce que je n'avais pas confiance en cette Bekky...

    Elle a passé la soirée à se balader en petite tenue à travers l'appartement, sous prétexte d'aller au frigo pour se chercher à boire, attirer Pascal dans sa chambre pour une raison ou une autre, venir s'étendre sur le canapé d'en face en déshabillé blanc transparent... Tsss.

    Bekky préparait soi-disant son sac pour aller au chalet et avait besoin de l'avis de Pascal. Pfff. Il m'a raconté qu'elle avait enlevé son pull et ne portait rien dessous. Il savait bien qu'elle essayait de le tenter. Pascal m'a dit qu'ils n'avaient jamais couché ensemble. Il la trouvait un peu bizarre.

    Heureusement, je n'ai rien eu à dire! C'était bizarre de suivre un type à travers la planète, et maintenant, venir s'incruster chez lui !!!

    Et encore plus, maintenant que je savais qu'il n'y avait rien eu de précis entre eux. Enfin si Pascal dit la vérité. Je trouvais même un peu dangereux ce genre de comportement.

    Je n'ai pas voulu alarmer Pascal, mais je lui ai dis de faire attention ce qu'il dit ou fait, parce qu'elle risque d'imaginer les choses différemment. Il s'était aussi fait la même réflexion, parce que Pascal la trouvait étrange.

    La 3ème fois qu'elle nous a dérangé pour attirer Pascal dans sa chambre. Après avoir sourciller, Pascal m'a prise par la main et on a été ensemble voir ce qu'elle voulait. Mise à part un string, elle était à poil, et faisait semblant de trier les vêtements qu'elle hésitait à prendre.

    Quant elle m'a vue dans l'embrasure de la porte, Bekky a changé de couleur. Elle a tenté de cacher sa poitrine et a pris la couverture sur son lit. Pascal souriait, il était content de lui. Bekky avait bafouillé trop surprise et gênée. Bien fait. Pascal s'attendait à une de ces tactiques, et s'était dit qu'elle arrêterait.

    J'imagine qu'elle devait être furieuse que ses petites manigances se soient retournées contre elle.

    En tous cas, elle nous a fichu la paix le reste de la soirée. On a enfin pu profiter de ce petit moment ensemble. Pascal m'avait demandé de dormir chez lui. On a même pas vu Bekky au déjeuné comme la dernière fois. J'imagine qu'elle faisait la tête. Je ne l'ai croisée qu'au moment du départ pour le chalet.

    Nos regards ne se sont pas croisés. Elle ne m'a ni dit bonjour, ni au revoir. Elle m'a ignorée. J'en ai fait autant.

    Question de me retaper pour ce soir, je me suis recouchée dès que je suis rentrée. J'étais fatiguée. Ça allait être un très longue soirée à faire la fête, boire, etc. D'ailleurs, à minuit, on commençait à peine la soirée. Il y avait un buffet, ce qui m'a rappelée que je n'avais rien mangé depuis hier soir chez Pascal. Au déjeuner, je n'avais avalé qu'un café.

    En arrivant à Gstaad, Pascal a essayé de m'appeler, mais je dormais.

    Pascal m'a laissé un message, pour me dire qu'il était bien arrivé. Il m'invitait à manger dimanche soir. Je devais lui redire si je voulais manger avec l'équipe, ou en tête à tête. Je penchais pour manger avec nos potes, qu'ils voient que tout allait bien entre Pascal et moi.

    Bien montrer que Bekky ne comptait pas, qu'elle ne me posait aucun problème. Que j'avais confiance en Pascal.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique