• 88/2013 - (1) - Pourquoi Caro et pas moi???


    Vendredi, 29 mars 2013  - 88/2013 - Pourquoi Caro et pas moi?

    Apparemment, Pascal ne montait pas au chalet. Je le voyais se balader d’un coin à l’autre de son appart. Il vidait sa valise, avait sans doute pris une douche, puis à torse nu, il a répondu à son téléphone. Ben oui, je pourrais l’appeler? Pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt. J’ai donc composé son numéro, et j’ai attendu qu’il ait terminé son autre appel. Et j’ai appelé Pascal. Il a regardé son natel, vu que c’était moi, et n’a pas répondu.


    Ça, c’était trop. J’ai donc été sonner…

    Pascal ne montait pas au chalet, il sortait avec des copains. Il a hésité à me laisser rentrer. Je l’ai tout de suite senti. Après les banalités d’usages, je lui ai demandé s’il ne voulait toujours pas me parler de ce qui l’ennuyait depuis plusieurs semaines. Il ne voulait toujours pas aborder le sujet. Ça c’était encore plus trop.

    • Pourtant tout le monde le sait, Caro en 1er… Et avec moi, tu ne veux toujours pas en parler? Tu sais comme ça m’a énervée de savoir que tu cours en parler avec Caro. Et à moi rien, c’était toujours pour plus tard et encore plus tard?
    • Et au lieu de me dire que tu savais et que tu voulais aussi en parler, tu cours te consoler dans les bras de cet abruti?
    • Au moins j’ai trouvé quelqu’un avec qui parler.
    • Pfff…
    • Oui. Je lui ai raconté, et lui aussi savait déjà. Pourquoi t’en as parlé encore à Caro en premier et pas à moi?
    • Pour que tu ailles te jeter dans les bras du premier venu!

    Il m’énervait. Même là, il ne semblait pas vouloir m’en parler, mais parler de ma petite erreur. Il évitait même de me regarder. Il me disait que me regarder le faisait m’imaginer dans les bras de Layne. Têtue, je suis revenue sur le seul sujet qui m’intéressait; pourquoi Caro? Pourquoi à elle et pas à moi?

    • Je suis sorti d’ici, trop énervé pour savoir ce que je faisais… C’était l’endroit le plus proche à pieds, et j’étais encore à chaud, et j’ai explosé devant la première personne là. Ça aurait pu être n’importe qui. Si tu avais habité à côté, j’en aurai parlé avec toi. J’étais trop furax pour conduire, ou même penser à prendre la voiture. Fallait que je prenne l’air, que je m’éloigne d’elle. Rien que de la voir, me foutait en rogne. Alors tu vois, ce n’était pas pour lui parler que mes pas m’ont conduit chez elle. Une fois la rage tombée, je ne voulais voir personne.

    Mince, Pascal arrivait encore à retourner la situation et me faire me sentir coupable. Je détestais ça. Bon, je comprenais mieux. Mais j’aurais aimé qu’il m’en parle ensuite. Je ne trouvais pas normal de me laisser dans le flou. Je le lui ai dis. Et il a répondu qu’il ne savait pas ce qu’il allait faire. Chaque fois qu’il y pensait, ça le foutait encore en rogne, c’est pour ça qu’il ne voulait pas me parler. Et me voilà encore en train de m’excuser. Horrible. Ça aussi je déteste.

    • De toute façon… C’est toi qui a rompu, donc, ça ne te regarde plus!

    Waouh, il pouvait être vache quant il le voulait. Est-ce que je devais le supplier de me reprendre?

    • Je ne voulais pas… Je ne pensais pas ce que j’ai dit. J’étais seulement en colère.
    • Trop tard… Ton message a été bien compris quant je t’ai vu chez Layne Jane. Pas la peine d’essayer de noyer le poisson. Je trouve aussi que c’est très bien comme ça. Tu montes au chalet ce week-end?

    Son changement de sujet me signifiait que le sujet était clos. Mais, pas pour moi. Alors la queue entre les jambes, je lui ai redis que je n’en pensais pas un mot.

    • J’espérais seulement que tu m’en parles, c’est tout.
    • C’est mieux ainsi. On va pas remuer ça encore. En tous cas, moi ça me va.

    Et sans me laisser le temps de rassembler mes mots, il s’est dirigé vers la porte. Il me foutait dehors. Pascal sortait prendre un verre chez un pote ce soir, et il était déjà en retard. Sympa! Mais, je n’avais pas l’intention de le laisser aussi facilement se débarrasser de moi. En bredouillant, je lui ai demandé chez qui il allait. Le regard en coin, il a dit qu’il allait chez Michael. Je n’ai pas osé demander si je pouvais aller avec lui. Mais, j’ai eu le courage de lui demander, à ma plus grande honte, si Caro allait avec lui. Si ça, ça faisait pas la fille jalouse, alors je sais pas ce qui le fait!!!

    Pascal a dit que non. Caroline devait sans doute être au chalet. Du coup, il s’est rappelé avoir vu mon appel, puis j’avais sonné. Alors, il a voulu savoir pourquoi j’avais appelé si j’étais devant la porte. J’ai prétendu être en chemin, et je voulais juste le prévenir. Ça avait l’air convaincant. Puis, avant qu’il ne referme la porte, j’ai demandé s’ils allaient quelque part après prendre un autre verre. Mais, Pascal n’en savait rien. Ou, ne voulait rien me dire.

    Alors, j’allais le suivre… Dès que je suis sortie, j’ai appelé Caro. Elle était ici aussi. Elle m’a invitée chez elle. On allait le suivre, où qu’il aille. En tous cas, je suis soulagée de l’avoir dans mon camp. Caro avait même pris la peine d’emprunter la voiture à Alexia. Il fallait que je trouve le moyen de lui parler encore. D’essayer de renverser la vapeur. Je voulais rester dans sa vie. Faire partie de sa vie. Comme avant.

    On l'a pris en filature, et quant on l'a perdu, on a filé chez Michael. Là, on a vu sa voiture, parquée à l'extérieur. On a attendu patiemment. Caro a poussé le vice en contournant la maison pour essayer de voir par les fenêtres. Il y avait des filles. Ça m'a fait un choc. Donc, Pascal aurait très bien pu m'nviter à l'accompagner. Je le déteste. Il ne voulait tout simplement pas me voir, ou m'avoir dans ses pattes! Ça allait être une longue soirée...


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