• Dur réveil...

    Ce matin, j'ai été une peau de vache. Pauvre Maï... elle est partie avec ses affaires sous le bras.

    Je pense que j'ai encore les restes de mon atterrissage de Pascal sur l'estomac. J'ai carrément giclé mes 2 scouateurs dehors. Oust, du balai, j'en pouvais plus. J'ai des tonnes de choses à faire, et ils sont là à me tourner autour. C'est insupportable. Un peu mal fait pour Tchoy. Le lundi est son jour de congé... je rigole, parce que j'ai l'impression que tous les matins sont des congés pour lui.

    Ce soir, il va falloir qu'on ait une discusion sérieuse, les trois!

    J'en ai soupé de les avoir sans arrêts dans les pattes. Je ne supporte plus de voir les affaires de Mai partout. Elle a eu le culot, sans me demander avant (j'aurai dit oui, mais c'est le principe), de déménager une étagère de mon meuble à chaussures pour y carrer les siennes. Woooh, ça va bien là!!! Sa semaine s'est transformée en 2 semaines, arrrr j'en peux plus. Tchoy lui, les 2 semaines, en 2 mois... Tchoy n'a pas osé dire à Mai que ça le dérangeait qu'elle pende ses slips à travers sa chambre. Alors, c'est moi qui m'y colle, je lui le dirais. Comme je l'ai dit à Tchoy, je ne veux pas qu'elle s'installe. Il n'est pas question qu'elle commence à s'étaller dans tous les sens... elle scouate, elle n'habite pas là.

    S'il y a bien quelque chose que je ne supporte pas, c'est le "sans-gêne".

    Elle utilise un bol pour ses prières... hum... j'ai remarqué qu'elle le rince et le remet dans l'armoire! Woooh ça joue? Et laver?? Sans compter les verres ou assiettes qu'elle laisse traîner sur le plan de travail ! Heum... la machine à laver la vaisselle n'est pas là pour faire déco! Je ne suis pas sa mère pour devoir commencer à lui courrir après dans l'appart et ranger derrière elle! Non mais! Suis chiante ou c'est la moindre des choses!!!

    J'ai demandé à Mai de please éviter de s'étaller dans tous les recoins de mon appart sinon j'allais péter un câble, ça l'a vexé, de plus j'ai demandé, à tous les deux, de prendre la tangeante j'étais pas d'humeur à les avoir sur le dos tout la journée. Elle s'est encore vexée. Cela faisait 2h que j'attendais son départ. Elle tripotait je-ne-sais-quoi dans les autres pièces, alors j'ai pété une durite et je lui ai dit de mettre le turbo parce que midi approche et je n'avais encore rien fait de ma matinée!

    Table à manger,
    photo de petit PIERRE en arrière plan

    Mai, au bord des larmes, a pris quelques vêtements sous le bras et elle est partie encore en pyjama. Et ça m'a fait de la peine... Idiote moi, en voyant la voiture encore dehors, j'ai commencé à la chercher dans les étages. Introuvable.

    Je n'ai quand même pas réussi à faire grand chose à part prendre une douche rapide, sortir le chien, et essayé de me concentrer sur mes dessins... J'avais mal au coeur, mais en même temps, contente de ne pas la trouver, parce que, je me connais, je lui aurai dit qu'elle pouvait remonter quand même se changer... et là, j'aurai pas osé re-m'énerver, parce que je la connais, elle aurait traîné là à travers toute la journée. Mince... je suis faible!

    Ce qui me fait de la peine, c'est qu'elle n'a pas tellement le choix, alors elle supporte mes explosions sans répliquer. Si seulement elle pouvait aussi s'énerver, je me sentirais peut-être moins coupable?

    Passé la journée à espérer des nouvelles de Pascal. Niet... Rien de rien. Le seul qui m'envoyait des messages, était encore et toujours Thomas. J'avais une grosse boule à l'estomac. Pas faim. Humeur massacrante, exédée.

    Pris le temps d'aller manger un morceau avec Laurent. J'avais pas faim. Le pauvre. Je ne lui donne jamais de nouvelles. Il a beau essayé toutes les combines; m'envoyer des petits mots doux, des fleurs... Je lui ai servi l'excuse de ne pas vouloir le déranger ou que sa copine tombe sur un geste maladroit; un appel, message ou sms... C'était vrai, mais seulement en partie.

    La vérité, est que je n'y pense juste pas.


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    Dimanche 29.06.08

    Toute la journée j'ai nagé dans une sorte de brouillard pastel rosé... Hahhhh. C'était super chouette. J'en veux encore...

    Même mes scouateurs encombrants et casse-pieds n'arrivaient pas à m'atteindre. Mon meilleur pote s'est tout de suite rendu compte qu'il se passait quelque chose. Mais, je ne voulais pas vendre la peau de l'ours... Tant que cela se passait dans ma petite tête, ça va. Mais je n'allais pas me mettre à découvert.

    Passé une partie de la journée avec une de mes puces, Lilice. Je suis passée chez elle lui apporter des trucs dont elle pourrait avoir besoin dans son nouvel appart. Évidemment, "dummy" était là et scouatait son canapé. Il est "peut-être" gentil, gentil, mais bête à hurler. Enfin, les goûts et les couleurs!

    (Photo;  Alice et son petit frère Marc, en arrière plan)

    En début de soirée, j'ai commencé à me réveiller peu à peu de mon rêve éveillé...

    Pascal ne m'a pas envoyé de textos... pas de téléphone non plus... Rien. Aïe. Pas bon signe du tout. Peut-être qu'il regrettait? Je commençais à déprimer sérieusement...

    Thomas , lui, m'a envoyé de sympathique et adorable textos. Il disait que;

    • je lui avais manqué hier soir..
    • c'était dommage que je sois partie si tôt..
    • qu'il adorait ma compagnie..
    • si ça me disait d'aller prendre un verre..

    Trop trop chou.

    Dimanche 29juin 20h35...
    Encore sortir le chien... la pluie a cessé...

    Je me suis faite arrêtée dans le couloir en descendant le chien par la nouvelle voisine du rez, Marie. En fait, je la connais depuis des années. Elle était la jeune fille de mes neveux. M'a demandé de passer prendre le café.

    Oh le chien... je croyais qu'il ne voyait plus très clair, il a quand même 15ans, mais il a aperçu, comme moi, un petit renard. A peine sorti de la voiture, il l'a pris en chasse. J'ai poireauté pendant 20mn pour qu'il revienne... Arf, il était trempé et des bouts de feuilles partout... Quel nounours. En rentrant, je suis passée prendre un café chez Marie... Ah la la... je sens que je ne suis pas sortie de l'auberge moi... Pourquoi je me laisse toujours entraînée dans des situations qui m'indispose!

    Je me suis couchée, le cœur un peu dans les chaussettes... snif !


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  • Il est extrêmement rare que je ne prenne pas ma voiture, mais ce soir, j'ai fait une exception. Je n'aurai jamais eu, de toute façon, le courage de rejoindre qui que se soit sans être accompagné... et je ne voulais pas que Pascal pense que je lui courais après... hum!

    De petites idées maquiavéliques trottaient dans ma tête. Je me disais que je ne devrais pas sortir. Il me chercherait du regard partout, et niet, pas de moi ;))) hihihi. La prochaine fois, ça lui donnerait la bonne idée de me proposer quelque chose, comme ça il serait sûr de me voir. Du coup, je n’étais pas très chaude pour aller rejoindre les potes parce que s’il était malin, il saurait ou me trouver, du coup mon plan tomberait à l’eau.

    Pendant la soirée, Pascal m’envoyait des petits sms pour me demander où j’étais.  Je trouvais quand même très chou ces petits messages. Chou aussi qu’il continue malgré mon manque de réponses.

    Jeudi soir, on avait passé un chouette moment ensemble. C’était vraiment cool et tout... alors je ne comprends pas pourquoi il n’a rien proposé... ou carrément, je me faisais des idées!!!  J’ai appris qu’il était dans la décoration d’intérieur. Je crois que ses parents ont de l’argent. Aucune idée s’il a des frères et soeurs. Je l’imagine fils unique. Ses yeux verts et son regard ont souvent l’air sérieux malgré ses sourires. Je n’ai pas osé lui demander s’il sortait avec Barbie. De plus, à ma décharge, je ne savais plus son nom et je ne voulais pas qu’il sache que je l’avais surnommée Barbie!!!

    Quant je suis arrivée avec Thomas, j’ai remarqué le léger froncement des sourcils de Pascal. Ses yeux verts ont pris un reflet métallique. Il m’a sourit puis s’est éloignés. Il m’a ensuite scrupuleusement évitée. Ca m’a rendue triste et j’ai dû faire un très gros effort pour ne pas le montrer. J’avais tellement envie de sentir une connexion, d’entendre sa voie... Mais les choses se passent rarement comme on les rêves. Je regrettais furieusement d’être venue et ne rêvait plus que de rentrer. J’essayais de passer une bonne soire et de donner le change. Je me forçais aussi à ne pas regarder dans sa direction. Il n’était pas heureux de me voir arriver, ça c'est certain

    2h passé à sourire et à faire semblant de passer une bonne soirée, j’étais crevée, raide! Alors j’ai décidé de rentrer. Thomas voulait me raccompagner, mais je ne voulais pas lui gâcher sa soirée... et je ne voulais pas. Je préférais rester seule, je me sentais incapable de faire semblant 2 min de plus.

    J'étais heureuse de rentrer en taxi. La solitude me convient bien. J'ai hésité un moment à aller rejoindre mes amis et faire la fête toute la nuit... mais comme je leur avais faussé compagnie, peut-être mieux pas!

    Pascal ne cessait de me surprendre. Il attendait devant chez moi. La surprise était totale, et j'étais à 2 doigts de fondre en larmes de joie! J'aurai pu lui proposer de monter, mais avec mes 2 scouateurs... pas terrible, il s'en doutait bien.

     


     Samedi fin de soirée... mieux que début!

    Alors on a été se faire une petite ballade et prendre un café au Guacano. Puis marcher un peu au bord du lac. Il a été droit au but et m'a demandé s'il y avait quelque chose entre Thomas et moi? Niet, rien, je confirme. Il m'a dit que Thomas est son meilleur ami. Il ne m'aurait pas proposé de prendre un verre jeudi s'il s'était douté pour Thomas. Failli m'étouffer. Non, non, il n'y avait rien de rien. S'il savait que j'avais accepté juste pour le voir... mais je n'ai rien dit. Thomas était son meilleur ami depuis toujours, ils avaient grandi ensemble et leurs familles étaient très proches. Quant on se balladait au bord du lac, il a passé un bras autour de mes épaules, en pote, mais arfff j'ai adoré ça. Il me traitait en simple amie, cela était plus qu'évident. Il m'a proposé d'aller chez lui prendre un café et traîner comme le week-end passé... J'hésitais, je n'avais pas envie d'être encore déçue, alors peut-être fallait mieux rentrer sur une bonne impression. Après tout, c'était aussi une façon de lui montrer que je n'étais pas rentrée plus tôt parce qu'il m'avait ignorée toute la soirée.. hum hum hehumm.

    Sur le chemin du retour à la voiture, Pascal m'a pris la main... Si j'avais été un personnage de dessin animé, je l'aurai mis sur "pause" ,j'aurai sauter partout, fait une danse à la "Joey" complètement déjanté, l'aurait couvert de bisous (et là, vaut mieux qu'il soit sur pause hihihi) avant de lui reprendre la main toute calme et de le remettre en mode "play". Mais j'avais passé 30ans et, quant on a plus de 16ans, on ne fait pas des trucs pareils. On est calme et posée, hum! Alors j'ai fait comme si c'était tout à fait... normal, mais je jubillais de joie; "Il m'a pris la main, na na na, il m'a pris la main". il m'a... Bref, c'était chouette

    Il m'a ensuite raccompagnée à ma porte, on a encore papauté un peu en chuchotant, parce qu'il ne fallait pas réveiller tout l'immeuble. En partant, j'ai bien cru qu'il allait enfin... m'embrasser... il était à un chouilla de le faire. J'aurai dû en profiter pour lui sauter dessus... mais une jeune fille bien ne fait pas ça.. La prochaine fois, je m'assois sur "fille bien" et je lui saute dessus. Je ne le laisserais pas s'en tirer comme ça. Bon, peut-être pas quand j'ai 2 scouateurs à la maison??!  parce qu'à part l'embrasser, une suite n'étais pas possible... quelle poisse! Il faut que je leur dise que "pension chez la peste" c'est over. Bon alors j'accepterais d'aller chez lui... crap, et s'il n'essaie plus. J'étais tellement préoccupée par toutes ses pensées tout en enfilant la clef dans la serrure que je n'ai même pas réalisé qu'il était revenu sur ses pas. Je me suis retrouvée dans ses bras. C'était le plus parfait des baisers de toute la planète. C'était AOUTCH. Trop trop génial. Il embrasse comme un Dieu. Chaque milli-seconde est gravé dans ma mémoire. Sa main chaude sur ma nuque, sur ma joue juqu'au goût de ses lèvres, la douceur... C'était miam-miam. Si certains garçons auraient bien besoin de leçons, Pascal a écrit le manuel.

    Puis, il a marmoné quelque chose comme il n'aurait pas dû sans avoir parlé avec Thomas... what??? Qu'est-ce que Thomas avait à voir là-dedans??? Thomas, mais Thomas rien du tout. C'était comme si j'étais "Au Pays Merveilleux de Candy" et qu'à travers la fenêtre je voyais un paysage de catastrophe. J'étais entre 2 mondes. Je n'avait pas encore attéri, les mots ne venaient pas. Je pouvais quand même pas me jeter à ses pieds et m'accrocher à sa jambe pour qu'il ne parte pas et qu'il m'explique! Avant que j'ai pu trouver quelque chose à dire, il avait filé. Ca c'était un atterrissage en catastrophe.

    Mais bon, malgré tout, j'avais encore son baiser. Celui-là était gravé à tout jamais. Il n'était pas pédé, ça au moins c'était sûr. C'était meilleur que tous mes plats préférés réunis.

    Si j'avais à choisir, je ne mangerais rien d'autre jusqu'à la fin des temps.


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  • Mes zouzous2
    envoyé par jane-do

    Vendredi soir, mes 2 zouzous ont joués comme des fous, comme ils le font toujours. Il manquait Marco (6ans), le fils à mon frère pour que le petit groupe des tous petits soient au complet. Il n'était pas là ce week-end. Dylan était heureux d'avoir sa cousine pour lui tout seul.

    Samedi aprêm, j'ai ramené ma pupuce à sa maison. Ma soeur nous attendait évidemment. Pour une fois, elle n'a rien dit pour le retard. Dylan regardait les poissons dans le corridor pendant que Kachouka se changeait (je l'appelle comme ça, son papa; Poupette). Le temps de filmer ma soeur et la petite dernière de ses 4 enfants, et Dydy et moi avons repris la route.

    Mai (en blanc, costume de son pays) a joué un moment au foot avec mon petit chou et son papa. Ma soeur préparait le morceau d'agneau qu'on avait apporté pour la grillade. Les deux grands, frère et soeur à Dydy, n'était pas là. Evidemment, je suis derrière la caméra!!! Puis, j'ai filé pour avoir mon appart à moi toute seule un moment...

    Avant de pouvoir profiter d'un moment de solitude bien méritée, j'ai été ballader Maxou. Il faisait chaud alors je l'ai amené à une des petites rivières du coin. Il était heureux de pouvoir patauger dans l'eau et se battre avec des pierres!!!


     

    Pendant la semaine, Thomas m’a envoyé 2 ou 3 textos et appelés. Très sympha. Il m’a proposé d’aller prendre un verre. Quant j’ai compris que c’était en tête à tête, que Pascal n’était pas du voyage, j’ai gentiment décliné son invitation.

    Donc ce samedi soir, je ne sais pas encore si oui ou non, je sortirai rejoindre la bande au Central, notre quartier général. C’est le seul endroit où je rentre sans gêne. Il faut dire que je le fréquente depuis un sacré moment. Je ne rentre dans aucun autre bar ou restaurant sans être accompagnée. Au Central, ce n’est pas la même chose, je connais plus de la moitié des gens qui fréquentent ce bar, alors quant j'y vais, je peux ranger ma timidité au fond de ma poche.

    Autrement, entrer dans un endroit bourré de monde me fiche une angoisse du tonnerre et du coup même si je regarde autour de moi, la personne avec qui  j’ai RV aurait beau être à poil sous les projecteurs que je le la vois pas, tellement le trac paralise mes noeurones... D’ailleurs dans ces moments là, je ne vois et ne reconnait personne, c’est simple.

    Plus tôt, j’avais reçu un sms où Pascal me demandait "ce que je faisais ce soir...?" Prise d’espoir, je lui ai répondu que je n’en avais encore aucune idée... Je pensais qu’il allait me proposer quelque chose. Niet. Il m’a répondu qu’on se croiserait peut-être. Crap. Je n’avais pas envie d’avoir l’air vexée alors je lui ai répondu; "peut-être ;)..." mais j’étais vexée!!!

    Donc,  je n’étais pas très chaude pour sortir. De plus, j’avais peu d’espoir de croiser Pascal et de toute façon, je ne devrais pas. Je lui en voulais quand même de ne pas m’avoir proposé quelque chose... Carrément l’attitude du mec qui a une copine.. hum!

    Bien entendu, comme tous les week-end, comme tous les soirs quant on sort, je ne sais toujours pas pourquoi, mais on passe la soirée au téléphone avant de se retrouver. Comme si on n’allait pas toujours au même endroit !!! De toute façon, je dois me l’avouer, ça me rassure de savoir qui vient, et vers quelle heure... ;)) je vais pas me plaindre !
    Je recevais des sms de Thomas et de Pascal. Plus de Thomas que de Pascal , qui me demandait ce que je faisais, tout comme Pascal, mais à la différence, Thomas proposait de venir me chercher ou de se retrouver quelque part. Finalement, j’ai accepté. Peut-être malgré toutes mes bonnes résolutions, cela me permettait de voir Pascal.

    Je faisais une infidélité à mon groupe... un peu nul ça, mais...


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  • (23h et des poussières) Je viens de coucher les petits...

    Oui encore une soirée de baby-sitting. Mes neveux, les plus petits, avaient envi de dormir chez tati.. Ma petite nièce me l'a demandé, et je ne peux rien leur refuser!  Hier soir (ou était-ce le jour d'avant... aoutch, faut que je mette à jour...) Donc, un de mes neveux m'a demandé si lui et sa cousine pourraient venir dormir à la maison un de ces week-end... Je me suis dit, qu'autant les prendre le vendredi soir et comme ça, je pourrais espérer profiter de mon samedi et dimanche!

    Ils sont absolument adorable. JE les adore et ils me le rendent bien. Je suis sur les rôtules. Presque pas dormi depuis 48h... j'encaisse le coup!

    Passé la journée à courir. Quand même réussi à me débarrasser pour le coup de mes 2 scouateurs... Ils sont quand même passé pour se changer... Peut-être aussi voir si je ne leur racontais pas des cracks...

    Mon ex est passé me déposer Maxou. Je devais être à la maison vers les 18h30. Hélas, je n'ai pas réussi. Prévoyante, j'avais laissé une clef au cas où... drôlement utile! Il a pu laisser Maxou dans l'appart. Maxou aboyait à tue-tête quant je suis arrivée avec les enfantsl... rire.

    Demain, le petit garçon (6ans) a un match de tennis. Je pense que je serais de piquet, donc "devoir de tati oblige", je devrais être au bord du terrain, caméra au poing. L'après-midi me semble plutôt compromis. Puis, je ramènerais ma puce (11ans) à ma soeur. Ensuite je foncerais m'enfermer chez moi pendant 2 jours. Pas de scouateur sur mon canapé, ni dans la chambre d'ami... hahhh le rêve! Ma soeur a insisté pour que j'aille à une grillade au bord du lac... Niet. Ca ne me dit rien. Faut que je dorme. J'ai envi de larver à mord. Même si un petit coin de mon cerveau a envi de sortir et croiser Pascal, tellement crevée que je vais m'accorder un petit répi.

    J'ai absolument envie, qu'est-ce que je dis, non, BESOIN d'avoir mon appart entier à moi. Dormir, faire ce que bon me semble pendant 2 jours et réfléchir, entre deux... à propos de mes 2 scouateurs, comment m'en débarraser ou me faire une raison et... supporter...


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  • Jeudi, 26 Juin 2008 - 178/2008 - Une bise seulement...

     

    On a été chez Didine pour faire la grillade avec ce truc à l'agneau. Je ne sais pas comment on appelle ce gros morceau qui ressemble à une demi jambe... J'aime pas l'agneau en plus.

    Mon petit neveu, m'a demandé quant est-ce qu'il pourrait venir dormir chez moi avec Karen,sa cousine. Arrrrghr. Chez moi? Maintenant? Pas trop la frite pour ça en ce moment. J'ai dit que je m'organiserais pour un de ces week-end. Après réflexion...

    Dimanche 29juin 18h31...
    oups... faut que j'aille sortir le chien avant la

    tempête de pluie qui a l'air de se préparer!!!!

    Comme je n'aime pas l'agneau, et surtout l'envie folle d'être un peu tranquille, j'ai larguer Mai chez ma soeur et je suis rentrée.

    Juste eu le temps de me préparer pour aller prendre un verre avec Pascal. Ciel, est-ce qu'il arriverait à être plus sexy! Il était à l'heure et même un peu en avance pour venir me chercher. Evidemment, je n'étais pas encore prête. J'ai mis le turbo. J'ai descendu les escaliers en courant, arrivée en bas, je me suis accordée une minute pour reprendre mon soufle et prendre mon air calme et désinvolte avant de sortir de la maison.

    Pascal était appuyé contre sa voiture quant je suis sortie. Hahhh qu'il est mignon. A l'intérieur, j'étais tremblante et la gorge serrée, à l'extérieur calme et souriante. Il m'a demandé où je voulais aller. J'en avais absolument aucune idée, alors je l'ai laissé décidé. Evidemment, pas manger, je n'aurais rien pu avaler!!!!

    On a été mangé, j'ai picoré dans mon assiette...

    Dimanche 29juin 20h35...
    encore sortir le chien... la pluie a cessé...

    Dimanche 29.06.08: Je me suis faite arrêtée dans le couloir en descendant le chien par la nouvelle voisine du rez. En fait, je la connais depuis des années. Elle était la jeune fille de mes neveux. M'a demandé de passer prendre le café.

    Oh le chien ... je croyais qu'il ne voyait plus très clair, il a quand même 15ans, mais il a aperçu, comme moi, un petit renard. A peine sorti de la voiture, il l'a pris en chasse. J'ai poireauté pendant 20mn qu'il revienne... arf, il était trempé et des bouts de feuilles partout... Quel nounours. En rentrant, je suis passée prendre un café... Ah la la... je sens que je ne suis pas sortie de l'auberge moi... Pourquoi je me laisse toujours entraînée dans des situations qui m'indispose!


    J'ai seulement picoré dans mon assiette comme un moineau. Bizarrement, je n'avais pas du tout faim. POISSE! Je pensais qu'avec le temps, j'arriverais à me faire à ces rencontres avec Pascal, que je ne serais pas aussi impressionnée! Pffff... Peine perdue. A l'intérieur, je tremblais encore comme une ridicule midinette. Quelle POISSE!

    Me suis aussi rendue compte que je disais oui à tout. Tu veux faire ci? moi; oui.. Ou ça; oui.. Madame oui-oui. J'écoutais le son de sa voie comme une musique. Je regardais les différentes expressions de son visage quant il parlait. La manière que ses lèvres formulait les mots... arfff. Du coup, il restait peu de place pour l'écoute alors... oui, oui, oui. Nulle. Je savais qu'après, j'aurai envie de me frapper la tête contre les murs en me disant que j'aurai pu dire ceci ou encore cela, et pas avoir l'air d'une parfaite... conne. J'espère qu'il ne me trouvera pas bête à mourir. Puis bien sûr les questions qui me hantaient; est-ce que lui et Barbie? poisse, est-ce qu'il était d'un autre bord? iak. Bon il fallait que je me reprenne... Peine perdue. J'ai été d'un bout à l'autre pratiquement monosyllablée...

    Il a proposé de rejoindre ces copains qui prévoyaient une petite scéance de cinéma plein-air. J'ai dit oui... mais noooon, non, non non non, je préfèrais rester qu'avec lui... mais j'ai dit oui!

    J'étais très mal à l'aise. Et ça n'allait pas tarder à devenir encore pire!!!!! Je me posais la question de savoir si peut-être il n'avait pas vraiment envi de rester seul avec moi, probablement les "oui"... Passé le moment des bonjours, ou j'ai fait l'effort de trouver plus que 2 mots, pas pour épâté la gallerie, mais pour éviter de passer pour une parfaite idiote... Grâce au ciel, après, il faisait nuit, et l'écran, le bruit et chacun à fixer l'écran.

    En vrai gentleman, il a été nous chercher à boire. Evidemment, mes yeux ont rapidemment fait le tour pour vérifier que Barbie n'était pas dans les parages. Elle n'y était pas. Puis on s'est installé près de Paul et sa copine (je crois) pour regarder le film; I Am Legend. J'avais déjà vu, mais j'aime bien.

    C'était une super bonne idée. Vraiment très sympha. Je me détendais. Puis j'ai sentie sa main prendre la mienne. Hahhh sentiment indescriptible, j'aurai pu m'évanouir de plaisir. J'avais sûrement les oreilles violettes, seuls parties de mon visage qui rougit. Mon coeur a doublé de volume, ou c'est l'impression que ça m'a donné parce que c'était lourd. Pendant les premières secondes, il a dû penser qu'il tenait un bout de bois ou plastique, parce que je n'osais plus bouger un seul muscle. Tellement tendue, j'en avais presque des crampes. Je ne sais pas pourquoi il me fait autant d'effet. Jamais été comme ça. Ce n'est ni dans mon caractère ou ma nature... J'ai fait un gros effort pour me détendre et lui tenir la main aussi. Il s'est penché pour me faire un petit bisous sur l'épaule. Oh la... je crois que je suis folle de lui, là, de suite. C'est encore plus chou--x que d'essayer de m'embrasser.

    Je crois que j'avais, à ce moment-là, la tête complètement vide. Je ne pensais à rien. J'aurai été également incapable de dire ce qui se passait sur l'écran ou même où j'étais. Il n'y avait plus que 2 mains et le bisous sur l'épaule.

    Il n'était pas avec Barbie alors, ni pédé. GGS (gros gros soulagement). Mais tout aussi sec, mode débile; MAIS POURQUOI NE M'EMBRASSAIT-IL PAS et qu'on a parle plus!!!

    Après le film, on est resté à bavarder avec ses copains. Bon, bavarder, ouais, je ne disais pas grand chose. J'étais toujours à l'épisode "mains-bisous-épaule", je nageais sur un petit nuage violet pastel. Je le regardais discuter, sa manière de pencher la tête, de temps en temps me lancer un de ses sourires secrets... Je me rendais bien compte que j'étais à côté de la plaque et que je ne touchais plus terre. J'espèrais que personne ne le remarque.

    Thomas est venu bavarder un moment avec moi, je ne me souviens plus de quoi sauf quant il me regardait absolument amusé et a sous-entendu que je craquais pour Pascal. Sous-entendre... hum... il avait raison. Puis il a dit un truc qui allait me travailler plus tard; comme quoi il avait beaucoup de succès auprès des filles.. difficile de ne pas le croire. J'en faisais l'expérience!!! Un moment donné, il m'avait entouré de ses bras (bronzés et solides) et se tenait derrière moi tout en bavardant avec ses potes. J'ai adoré... Je me sentais comme une petite chose chouchoutée...

    Mais en y repensant, peut-être que tout ce cinoche est pour la galerie. J'avais l'impression qu'il me traîtait comme si j'étais sa copine, mais il ne s'était encore rien passé entre nous... J'allucine!

    Evidemment, c'était jeudi, alors on a pas fait trop tard. Pascal m'a ramenée, on a bavardé un moment dans la voiture... ce qu'on avait prévu pour le week-end sans pour autant qu'il m'ait demandé à sortir... crap! De plus, il m'a gentiment fait la bise, et il est parti.J'étais un peu déçue...




  • Mercredi, 25 Juin 2008 - 177/2008 - Arf Laurent !

    J'ai vu le sms de Pascal un peu tard...

    J'ai pas vraiment osé lui répondre à cette heure là, et je me suis dit que c'était tant mieux. Ça fait moins accro . Puis, il aurait dû le faire au saut du lit quant il a vu que je n'étais pas là, non? Pourquoi avoir attendu? Mais bon, c'était chou--x. En gros, il demandait, pourquoi je m'étais éclipsée comme ça et si ça me disait d'aller croquer un truc (c'est lui que j'avais envie de croquer.. hihihi) et prendre un verre? Ça c'était dimanche en début de soirée. J'ai reçu son message datée du dimanche, lundi soir. C'était une adorable intention.

    Donc il ne s'était pas dit "ouf, elle est partie, pas besoin de la jeter dehors..." . S'il savait qu'une partie de moi avait pris la poudre d'escampette pour éviter le malaise du matin. Et au cas où il tentait une action, j'avais le slibar GM, j'aurais fui, et il n'aurait rien compris! Ça évitait beaucoup de malaise. L'autre partie, par raison. C'était plus simple et je gardais le contrôle du quant etc.

    J'ai passé toute la soirée à réfléchir à une bonne réponse, pas trouvé. Puis finalement, c'était une bonne chose, la balle était dans mon camp, et comme il m'avait écrit en 1er, ça me permettait de lui écrire aussi. Seulement, faut que je trouve le text super cool, sympa et tout. J'avais un peu peur qu'il me considère que comme une amie. Honteuse aussi d'être prête à ignorer le fait que peut-être lui et Barbie sont ensemble. Ça, ça ne me ressemble pas du tout.

    Après réflexion, je ne connais pas cette Barbie, et c'est à lui de mettre les choses au clair. Ou devrais-je lui poser la question?

    Mercredi, je lui ai finalement répondu. A peine mon sms reçu, Pascal a appelé droit derrière. Ça c'était encore chou--x. Sa voix me fait l'effet d'un aphrodisiaque. Douce, chaude, arfff, je craque. Bon, ok, ç'aurait été un type qui ne me plaît pas, je n'aurai pas trouvé ça chou, mais emmerdant! Je n'aurai probablement pas répondu non plus. J'ai aussi mis un moment avant de répondre, 4 sonneries je crois. C'était comme si mon natel était tout à coup brûlant. Le trac aussi. Il m'a mise de suite à l'aise et on a bavardé un bon moment.

    Pascal joue au basket et que le jeudi soir, il jouait avec des potes. Il m'a demandé si prendre un verre me tenterait après? Evidemment que j'avais envie de dire oui, mais j'hésitais; serais-je en forme, était-ce une bonne idée si tôt après le week-end... bahhh... j'en avais trop envie pour dire non. Et je pouvais toujours dire que j'avais quelque chose à la dernière minute...

    Drôle aussi que j'ai reçu un message d'une de mes plus anciennes et meilleures copines; Aurore. Qui, au hasard, chaque fois qu'il se passe des choses palpitantes dans nos vies, on se fait signe! On doit être connectés, c'est pas possible autrement!!! J'espère qu'on est pas en train de fréquenter le même type une fois de plus!!!!

    Les choses vont lentement avec Pascal, trop lentement. J'aime quant ça va lentement, mais là, j'ai déjà envie d'être à plus tard!

    Un de mes... Laurent m'a appelé aussi pour aller manger. Pas envie. Pas vraiment envie de le voir ces temps-ci. Je crois qu'il le sens bien, mais bon. Je ne me fais pas trop de soucis pour lui, après tout, il a une copine.




  • Mardi, 24 juin 2008 - 176/2008 - Touche pas à ma cuisine!

    Mon meilleur pote et aussi 1er scouateur, Tchoy, avait évité l'appart. Il ne voulait pas devoir aider! Flemmard.

    En rentrant dimanche soir, Maï a remarqué les 2 bouteilles de Whisky qu'elle n'avait pas rangé. Je les avais emporté, étant donné que les bouteilles étaient pleines (neuves). Immédiatement, elle me dit qu'elle est contente que je les ai monté, blablabla... Le culot de la nana!

    Je lui ai dit que ces bouteilles étaient à jeter. Vu qu'ils n'avaient pas jugés utilent de se bouger le popotin pour débarrasser leur "shit", ces bouteilles étaient à moi maintenant et resteraient dans mon bar.

     

    •  J'avais oublié de les descendre avec mes affaires! qu'elle dit.
    • Ouais... comme tout le reste! Le canapé en cuir bleu aussi? et ton micro-ondes? Pour ça, t'as du bol, si quelqu'un en avait voulu, tu n'aurais plus de micro-ondes. T'avais qu'à t'occuper de vider ton cheni, maintenant c'est trop tard. 

     

    • C'est un copain qui..
    • Inutile de te fatiguer, c'était à jeter. Comme vous l'avez si bien dit, tout ce qui restait était à débarrasser. Considère que ces 2 bouteilles ont été jetés. Sans compter la vaisselle de plus de 15 jours que vous avez laissé dans l'évier. Le four qui n'a pas été nettoyé depuis au moins 6 mois, le frigo encore plein de bouffe, les armoires aussi, la friteuse encore pleine d'huile de la dernière fois que tu as fait des frites pour tes gamins, collée carrément au fond de l'armoire... bref, ce n'est qu'un petit aperçu. Alors ces 2 bouteilles, tu les oublie, noté!

    Maï boudait. Elle est partie se changer dans la chambre. Intérieurement, je riais. Je n'allais pas garder le whisky, je déteste ça. Mais ça lui faisait les pieds. Non mais...

    J'étais dans la cuisine en train de laver la friteuse. Elle est venue voir et m'a demandé si je gardais la friteuse. Grrr... Non, je ne gardais pas la friteuse. Alors elle m'a demandé si elle pourrait l'avoir. J'étais excédée.

    • C'est un peu facile, non? Je la débarrasse, la lave et tu n'as plus qu'à la prendre? Non. Je la lave pour Lilice (ma nièce).

    Puis elle a essayé de revenir sur le sujet des bouteilles. Je l'ai laissé utiliser toutes ses cartes pour m'amadouer. Niet. Puis j'ai éclaté de rire. Je lui ai dit que je n'aimait pas le whisky mais si cela avait été de la vodka, elle aurait pu toujours courir. Qu'ils étaient des abrutis et qu'au lieu de s'occuper de leur déménagement, ils s'étaient défilés. Je trouvait ça trop nul, que cela m'avait mise hors de moi et que j'ai passé mon week-end à le faire à leur place. Comme pour son gros truc d'agneau dans le congélateur... qui traînait dans mon frigo!

    Puis, j'ai remarqué que Pascal m'avait envoyé un sms (texto) dimanche... et j'étais trop occupée avec mes 2 zigotos... j'ai même pas vu... Poisse!

    Elle m'a demandé si elle pouvait, faire son truc d'agneau... dans mon four?! Woooohh... évidemment NON. Attend, je réfléchi mummmm.... NON. Et blablabla que ce n'était pas elle, etc.

    • Remember, j'ai nettoyé votre cuisine pendant que tu faisais je ne sais quoi à Zurich. Alors j'ai vu la gueule de la bavure. Tu ne touche à rien dans ma cuisine, et surtout pas quant je ne suis pas présente. Parce qu'on est 3 là-dedans, alors le coup du "c'est pas moi c'est lui" je connais. Vous n'avez aucun respect pour les affaires des autres, alors chez moi, tu ne touches à rien.

    Mais je m'étais arrangée pour qu'on passe chez mon autre soeur pour le faire au grill dans le jardin. Entre elle et Nicolas, ils ont pratiquement détruit l'appart du rez. Mon frère les avaient recueilli chez lui au rez. Nicolas; 4 enfants, Mai; 3 enfants. Le grand frigo Américain qui vaut dans les 5000 francs suisses, foutu, et aucun des 2 n'a offert de payer la réparation du moteur grillé (900frs). Le jacuzzi, foutu aussi, bref, de vrais abrutis. On est tellement con, mon frère et moi, on essaie de les aider et ils nous le font regretter aussi sec.

    Au moins mon four ne sera pas détruit, aujourd'hui du moins!!!



  • 175/2008 - Lun 23 juin 08 - Le QI d'un asticot
     

    Quant je me suis tirée dimanche matin de chez Pascal alors qu'il dormait, je m'attendais au moins à un petit coup de fils dès son réveil, ou dans le courant de la journée. Mais... niet. Du coup, je commençais à regretter d'avoir filé en douce. Pourtant dans MON manuel des trucs infaillibles, celui-là était l'un des incontournables. Je pestais à l'intérieur.

    Pas eu le temps de tenir mon journal à jour... et pourtant...

    Il ne s'est rien passé de faramineux... On a passé un moment sympa ensemble. Mais il n'a absolument rien tenté. On a pas gazouillé; pas de bisous bisous, ni de mains moites qui se cherchent. Rien.

    Passer mon temps à fixer mon téléphone. Le pire, c'est de se rendre compte qu'on tourne autour du fichu téléphone. Que quoi que je fasse, je m'arrange pour que ce soit à proximité immédiate du téléphone! C'est ringue et ridicule. Il va falloir que je me donne un gros coup de pied au c.. et que je me sorte de cette idiote et lente descente aux enfers.

    Qui a dit; j'irai au paradis car l'enfer c'est ici... Il a raison. J'ai tellement d'autres soucis plus grands que la Tour Eiffel, j'ai pas vraiment le temps d'être dans cet état "énamouré". Ouais. Je suis allée faire un petit jogging avec mon chien. J'adore ça. Ca me détend. J'aime ces moments dans la nature. J'aime entendre la forêt, j'aime son odeur, j'aime cette indépendance. Ca m'est vital. La souffrance aussi dans l'effort me plaît. Je me suffit à moi-même et j'aime ça. Alors quant je perds le contrôle ça me stress un max.

    Ne pas avoir envi de quitter la maison parce qu'on espère un stupide coup de fils... pathétique. Ce que ça peut consumer quand même quant on a plus le contrôle de sa tête et de son coeur... Ca m'épuise. Perdu aussi quelques kilos en quelques jours...

    Etre amoureux rend maigre!


     Dimanche de M....!

    Rentrée, j'aurai dû au moins en profiter pour dormir, j'étais crevée. Mais impossible... peur de ne pas entendre le téléphone sans doute! En début de soirée mes pupilles commençaient à prendre la forme d'un téléphone, j'imaginais entendre le téléphone sonner sans arrêt. J'ai même vérifié à plusieurs reprises si ce machin fonctionnait correctement. Me suis faite appelée par le natel du scouateur pour être sûre.

    Mon frère et Mai étaient supposé finir de débarrasser leurs affaires de l'appart du rez et surtout, vider la cuisine... hum... sous prétexte qu'ils avaient leurs gosses... ils n'étaient pas là. Maï à Zurich, quelle tâche celle-là; "On a décidé de se faire un petit week-end à Zurich avec les enfants" qu'elle me dit. Non seulement, elle a demandé de venir scouater chez moi, mais en plus on lui a prêté la voiture d'une de mes soeur et cette... cette... va à Zurich avec!!! Y en a qui ne manque pas d'air quand même! Elle est incapable de faire 10km sans commettre d'infractions ou d'avoir un accident, pffff. Mon frère était aux abonnés absents. Quant j'ai enfin réussi à l'avoir au bout du fils, il m'a dit qu'il voulait passer du temps avec son fils... pffff. Et je me suis vue entraînée, je ne sais comment, à faire leur déménagement. Colère.

    Une de mes nièce vient d'emménager dans son propre appartement, alors je suis sûre qu'elle aura besoin de quelques trucs comme vaisselles ou autre. Etant donné que mon frère jetait tout... J'ai appelé ma puce en lui proposant de faire un saut. Elle est passée avec son copain. Mon Dieu quel plaie son copain. On devrait avoir le droit de choisir pour eux (nos enfants, neveux)...

    On a aucune idée de la personnalité de quelqu'un vraiment si on vit pas dans leur intimité. Et lui il est... bête. Il a le QI d'un asticot. Le copain de ma petite Malice se prend pour un super canon. Il croît être tombé de la cuisse de Jupiter. Il se trouve hyper beau et pense que toutes les filles tombent à la renverse en le voyant... Quel crétin. Il est tellement idiot, je me demande bien ce qu'elle lui trouve. Quant je dis idiot, il est idiot et stupide.

    A Noël, on avait organisé avec des potes de passer les fêtes à la montagne. Un soir, on a organisé une soirée CARTES. Il voulait jouer (ou plutôt, ne supportait pas de faire autre chose pendant que ma puce jouait aux cartes) Il n'arrivait même pas à comprendre les règles du jeu. et on avait beau lui expliqué. Il disait sans arrêt qu'il avait déjà joué (hum... je me demande bien avec qui????) Rien à faire, le mec n'arrivait pas à saisir. Il ne savait même pas reconnaître "Le Roi", ni à piger l'ordre des cartes; As, Roi, Reine, Valet... Diable que le mec est con.

    On triait, jetait, portait cartons et autres et lui restait là, les mains dans les poches. Vérifiant dans toutes les surfaces-miroir possible si son jean ou ses cheveux étaient en place... ciel ! Fallait tout lui dire. Un moment donné, fallait enfiler une friteuse dans un cornet, il n'y arrivait même pas tout seul. Sous prétexte que le cornet ne restait pas bien ouvert... pfff, il a tout posé parce qu'il n'y arrivait pas. Alors je lui ai prêté mains forte. Je tenais le cornet, et il n'arrivait même pas à deviner comment tourner la friteuse pour qu'elle s'enfile aisément dans le cornet. Bref, je l'ai fait en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et toute seule. Pas si compliqué. Et en plus, il te sort des conneries du style; "ouais t'es une fille, c'est pour ça" tsssss... Ouais, parce qu'on est née avec une puce "mettre dans cornet?"... ARFFF

    Pendant tout ce temps, COLERE contre mon frère et Maï. COLERE de me taper leur déménagement. COLERE contre moi-même d'être assez tarte pour être en train de le faire.  RONGEE par un coup de fils qui ne venait pas. Le plus pénible, je trouve, est de faire semblant de rien. Dans ces moments là, on a vraiment envie d'être seul. J'étais plus cool en surface, alors qu'une tempête sévissait derrière la façade. Je méritais une "Palme d'Or" pour une telle performance. Le fait d'être envahie dans mon appart me rendait agressive, mais je ne le montrais pas.

    J'étais complètement raide, complètement à cran, une boule de nerf. Si je faisais de la boxe, j'aurai été me faire une séance d'entrainement.

    Ce n'était pas les minuscules 2h où j'ai dormi dans ses bras... amicale... qui allait me retaper.




  • 174/2008 - Dim.22.juin.2008

    Petit café du matin

    Donc, j'avais accepté d'aller prendre un dernier verre chez lui. J'avoue que même après avoir passé la soirée, pas en tête à tête, mais tout de même quand même avec lui... et toute sa bande et la mienne. Il me mettait toujours la tête à l'envers.

    Un moment donné, quant on roulait, il m'a dit qu'il trouvait que j'étais bien silencieuse. Ma voui, je n'arrivais pas à croire et à réaliser que j'étais assise là à côté de lui.

    Toute la soirée, je m'étais torturée l'esprit (ok, peut-être encore) à me demander si Barbie était ou non sa moitié!

    Quant elle a grimpé en voiture avec nous, devant en plus, je me suis dite que c'était effectivement sa copine. Elle m'a même demandé où j'habitais pour savoir qui on déposait en 1er.

    Je souriais comme si ça planait toujours et que je ne trouvais rien d'anormal ou de désagréable. Au contraire; sympa de me ramener. Mais en dedans, j'étais déçue, même un peu mélancolique.

    J'évitais même de le regarder, même si j'avais envie de le dévorer des yeux... Je ne voulais pas qu'il remarque que je le scrute dans son rétroviseur. Je participais à la conversation, tout en baillant avec force, pour montrer que si je n'avais pas plus d'entrain, ce n'était que par fatigue et non par déception... Puis, je suis sortie de ma léthargie quant j'ai cru entendre Barbie lui dire qu'il s'était trompé de route pour me déposer. Pascal a lancé un "mince" qui semblait dire qu'il l'avait fait exprès. Ou était-ce encore mon imagination!!!

    Et mon petit coeur s'est mis à cogner d'une force...


     Le coeur suspendu

    On a raccompagné Barbie. Si le regard pouvait tuer, je serais morte. Barbie tout à fait civile jusque là, m'a jeté un de ces regards noir et narquois... Bien sûr que j'étais mal à l'aise, parce qu'évidemment j'avais un faible pour le même garçon. J'avais passé la semaine à le rêver, même si une partie de moi aurait voulu que je ne m'impose pas. Même si j'aurai voulu suivre les propagandes standards  cinématographiques des "comportements à adopter", tristement, je savais qu'il m'était difficile de résister à l'attraction fatale qu'il m'inspirait.

    Je l'ai regardé accompagné Barbie jusqu'à sa porte. Ciel, je crois qu'une petite pique de jalousie... arf, faudra que je travaille ça. Horrible. Il est hors de question que je me laisse emporter sur ce chemin là.

    Je ne voyais pas très bien d'où j'étais s'ils s'embrassaient ou pas. Non, non, je pense que j'imagine des choses. Barfff. Puis ce qu'elle m'a dit quant on était en boîte m'est revenu; que le verbe "papillonner" avait été inventé pour lui... Elle avait ri en me disant qu'elle savait qu'il m'avait tapé dans l'oeil... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien essayer de me faire comprendre?

     


    A SON APPARTEMENT

    Son appartement est vraiment très chouette. Il habite au rez d'une villa dans les vignes. Super vue sur le lac. Il semble qu'un de ses potes habitent aussi la même villa. Sympa. J'étais un peu sur la défensive. J'essayais d'éviter tout rapprochement. Slibar GM oblige. Il me plaît vraiment beaucoup, alors j'ai décidé d'être direct. Je lui ai dit que, ça me faisait plaisir de prendre un dernier verre mais, ce n'était pas  pour autre chose, ni pour me retrouver dans un exercice compliqué de jeux de jambes.

    Son regard très direct et très concentré posé sur moi, je regrettais déjà d'avoir parlé. J'aurai peut-être dû me taire et simplement la jouer fine en évitant que les choses ne dérape c'est tout. "Oh fille, ta grande gueule. Si seulement t'apprenais à la fermer de temps en temps". Il a rit. "T'inquiète pas. Je ne vais pas te sauter dessus si c'est ce qui t'inquiète. Relax". Les mots de Barbie résonnait furieusement dans mes oreilles. C'est un peu difficile de s'y retrouver; Ce que tête veut et ce que fille veut, pas tout à fait en accord.

    Il est à moitié américain et sa mère est de je ne sais d'où. Je comprenais tout à coup pourquoi il avait autant de carisme et pourquoi il était si bien fichu. Il a un adorable petit accent. Ou ciel, c'est peut-être parce qu'il me plaît autant je trouve tout super chez lui ???

    On a passé la soirée à discuter. C'était super de se retrouver enfin seul. Il est vraiment super. J'aime le son de sa voie, j'aime sa manière de contracter sa mâchoire, son sourire en coin. J'étais suspendu à ses lèvres. Tout ce qui sortait de sa bouche semblait intéressant... Ha, il est trop mignon.

    On a dû s'endormir, je ne me souviens pas quand. Un moment, on papotais assis l'un à côté de l'autre, et...  Je me suis réveillée dans ses bras, tout habillée. C'était très agréable. J'ai filé sans le réveillé. Je voulais laisser un mot, mais je savais pas quoi écrire.

    Finalement, j'ai mis; "Doit filer, pas voulu te réveiller. A plus...". Pour être nul, c'était nul. Mais, je trouvais que c'était neutre, sympa et laissait la porte grande ouverte. J'aurai peut-être dû mettre que j'avais passé une bonne soirée?

    Qu'il n'ait rien tenté, ça c'était vraiment cool.... ou peut-être pas!!!! Mince!! Il est peut-être pédé (quel gâchis)! Ou il me trouve seulement sympa? Ou juste qu'on soit des potes, oh non pas ça.. (j'ai assez de potes, pas besoin d'1 de plus)!

    Zut, voilà que ma tête recommençait à fonctionner en mode *débile*.






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