• Le meilleur anniversaire de ma vie
    Mercredi.27.avr.2011 (117/11)

    Ce matin, Pascal a dû passer chez lui se changer avant de partir au boulot et Jess l’attendait de pieds ferme. Je les ai entendu s’engueuler. On entendait la voix de Jess, difficile de comprendre ce qu’elle disait, mais ça criait. Ils auraient dû fermer la fenêtre. Puis, ça c’est calmé et 30mn plus tard, j’ai vu Pascal partir au boulot.

    S’il le pouvait, il pensait prendre congé l’après-midi, et soit, je rentre ce soir ou alors demain matin quant il part au boulot.

    Je dormais encore quant Pascal est rentré, je ne l’ai pas entendu se déshabiller, ni se glisser dans le lit, mais j’ai senti la chaleur de ses mains caresser mon bras, la douceur de sa joue, de ses bisous parcourir mes épaules,
    ses câlins. J’aime passer mes bras autour de ses épaules, j’aime la chaleur de ses lèvres sur ma peau. God que je l’aime, je l’aime, je l’aime... J’aime les expressions sur son visage, ses grimaces, sa manière de froncer son nez, j’aime regarder la trace de sa montre sur son bras... Jeeez!

    Faim? J’avais oublié d’avoir faim! Tout ce que je voulais, c’était rester dans ses bras pour l’éternité.

    Au travail, Caroline le couvrait au cas où sa femme appelle; il était en rendez.vous à l’extérieur. Jess n’avait pas fermé l’oeil de la nuit, elle n’avait plus l’habitude de ses absences, et oui, elle était furieuse et s’était énervée ce matin. En fin de journée, après avoir appelé Caro, Pascal est rentré chez lui. Je ne l’attendais pas avant 20h.

    J’avais du temps à moi, j’ai pris une douche, et je l’ai attendu en lisant.

    Pascal est arrivé un peu plus tôt que prévu et on a été manger chinois, ma cuisine préférée. Il était tendre, adorable, et c’était bon d’être avec lui. J’aime l’écouter parler, rire, j’aime ses sourires, et la malice qui traverse parfois son beau regard vert.

    Je crois que j’ai senti qu’il était content et impatient de rentrer en Suisse. Il a parlé de tout, mais il évitait soigneusement de parler de sa femme, ou même de Caro, j’ai dû lui demandé pour qu’il me raconte ce qui s’était passé avec Jess ce matin. Il avait l’intention de passer encore la nuit avec moi, c’était mon anniversaire... Ensuite, on a traîné main dans la main, dans les rues de Munich, à regarder les vitrines, été prendre un verre dans un pub de la vieille ville, puis on est rentré.

    Je savais qu’après l’avoir couvert, je savais que Caro nous suivrait, et du coin de l’oeil je l’ai aperçue, mais j’ai fait semblant de rien et je n’ai rien dit à Pascal non plus. Si elle me posait la question, au moins je savais que c’était préférable de lui dire la vérité, que j’étais bien à Munich avec Pascal. C’était une question d’installer la confiance.

    Pour tous les autres, je leur dirai que j’étais avec Thomas. Personne d’autre ne devait savoir...

    Le jour de mon anniversaire, il m’arrive toujours des crasses, pour ne pas changer de l’habitude, j’ai réussi à me bruler le bras contre le réchaud en milieu de table! Franchement! Pour faire passer la douleur (que je ne ressentais pas), Pascal m'a fait des bisous sur la blessure. Miaaaaam.

    C’était le meilleur anniversaire de toute ma vie. Je n’oublierai jamais, que c’est Pascal qui m’a fait ce cadeau là. J’étais avec l’homme de mes rêves, il est mon rayon de soleil, mes yeux sont remplis de ses sourires, ses mimiques, de ses bisous.

    Il m’a fait des tonnes de bisous sur la main au resto et aussi pendant qu’on se baladait, et j’ai même pensé ne plus jamais me laver la main pour garder à jamais ses bisous dessus.

    Je l’ai même dit, ce qui l’a fait exploser de rire. Il a dit que si ce n’était que ça, je pouvais les laver, il m’en donnerait encore des tonnes et des tonnes. Hihihi.



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  • Aïe! Il fait marche arrière? Ah non alors!
    Mardi.26.avril.2011 (116/11)

    Je flottais sur mon petit nuage, puis mauvaise nouvelle; Pascal avait des remords , il pensait qu’on s’était laissé emballé, que la situation était carrément impossible, c’était impossible à vivre, bref, il faisait marche arrière. Ca m’a coupé le moral.

    Mais pourquoi? Les choses s’étaient bien passé? Il m’avait dit qu’il n’irait nulle part, qu’il serait là? Qu’il m’attendrait? Alors je ne comprenais pas. D’heureuse, je suis passée à déprime total. Forcément, pleins de questions sont venus s’ajouter à ma déprime; il avait changé d’avis? Est-ce que c’était parce qu’il s'intéressait à quelqu’un d’autre? Il avait trouvé quelqu’un d’autre de moins compliqué? Caro? La chanteuse? Nina? Qui? C’était l’horreur, et en plus, le jour avant mon anniversaire? C’était pas cool.

    En début d’après-midi, je l’ai appelé, j’en pouvais plus, j’avais les yeux comme des pastèques, et pas seulement à cause du rhume des foins.

    Alors oui, il m’aime, oui, il aimerait qu’on soit à nouveau ensemble, mais c’est impossible, tout lui semble trop compliqué, par moment il esst impatient, il aimerait que les choses ne soient pas comme c’était. Je lui ai rappelé ce qu’il m’avait dit, je voulais savoir s’il était sincère ou si ce n’était que des mots en l’air. Thomas ne connaissait pas ma date d’anniversaire, alors j’avais pensé aller à Munich, je voulais passer mon anniversaire avec lui, et là, il m’avait cassé.

    Mon appel n’avait servi à rien, ça ne nous avançait pas des masses. J’ai raccroché avec l’impression d’un vide énorme.

    5mn après, Pascal me rappelait pour me dire de venir, qu’il avait aussi envi de me voir, qu’on pourra parler... peut-être. Il m’a dit d’oublier ce qu’il avait dit, c’était juste que par moment, il ne se sentait pas très fier d’agir comme il le faisait, vis à vis de Thomas ça le rendait malade, mais qu’il tenait à moi, qu’il ne voulait pas avoir à choisir, bref qu’il tenait vraiment à moi. Parfois, il avait même l’impression de me gâcher la vie et qu’il ne le voulait pas.

    Après son coup de fils, j’ai sauté dans ma voiture pour courir à Munich...

    Dès que je suis arrivée aux abords de Munich, je l’ai appelé. Pour éviter que ma voiture traîne près de chez lui, je l’ai laissée à la gare et j’ai voulu prendre le taxi, mais Pascal avait décidé de venir me chercher. Arf, pourquoi mon bat aussi fort? Nerveuse, je suis sortie devant la gare et il était là. Dieu que je l’aime!

    On est rentré à l’appart, pendant tout le trajet, il m’a fait des tonnes de bisous, il tenait ma main serré dans la sienne, si fort que j'avais l'impression que mes doigts allaient être plates. On s’est enfermé dans l’appart où j’avais déjà séjourné. On avait pas eu besoin de parler, pas tout de suite. Ensuite, on est sorti se balader dans les ruelles de la ville à la recherche d’un coin sympa pour manger. C'était si si bon d'être avec lui, serrée contre lui, de sentir le mouvement de ses pas, ses bras autouir de mes épaules, si j'avais été chat, j'aurai pu ronronner en me frontant contre lui, enfin, contre ses jambes!!! Et là, on a discuté un peu, mais on avait juste envi de se faire des bisous, de se toucher, de se dévorer des yeux, alors on a mangé vite fait et on est retourné à l’appart.

    Pascal était sensé rentrer dormir chez lui à l’étage, mais... Il n’a pas pu.

    Jess a commencé à le harceler au téléphone quant elle ne le voyait pas rentrer. Il n’a pas répondu pour ne pas avoir à trouver des excuses bidons. Il verra bien demain. A minuit, il m’a souhaité bon anniversaire. Il m’a fait rire, parce qu’il ne s’attendait pas à me voir pour mon anniversaire, alors pendant les fêtes de Pâques quant il était en Suisse, il avait commandé la livraison de fleurs le matin de mon anniversaire, il voulait m'offrir un petit truc qu’il avait caché à son appart en Suisse, et sur la carte avec les fleurs, il me proposait d’aller le récupérer, et voilà que j’étais en Allemagne!

    Trop choui. Je lui ai dit qu’après avoir fait tout ça, il me téléphone et il fait marche arrière? Il avait failli encore me briser le coeur? Mais, je lui avais déjà tout pardonné, oublié le chagrin... Je suis au paradis quant je suis dans ses bras, je revis!



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  • Questionnée par son père sur mes sentiments
    Lundi.25.avril.2011 (115/11)

    Le papa à Pascal m’a piégée en me demandant si j’aimais vraiment Thomas, ou si c’était seulement par vengeance contre Pascal?

    J’ai d’abord pensé lui dire que oui, puis d’éviter la question en lui disant que ça ne le regardait pas vraiment, que ça ne regardait que Thomas et moi. Mais, je me méfiais... Son père pouvait très bien avoir combiné les choses de manières qu’ils puissent m’entendre, ou m’enregistrer, ou me ressortir tout ce que je dirais devant eux, et là j’aurai l’air maligne, je ne pourrais pas mentir à sa face. Peut-être qu’il cherchait à me faire parler pour faire comprendre à Pascal, que sa place était avec sa femme, certainement pas avec une femme comme moi.

    Alors, j’ai choisi d’être honnête, parce que si d’aventure, Pascal et moi, nous nous remettions ensemble, je ne voulais pas qu’il puisse le traîter d’idiot.

    Je lui ai dit que j’aimais toujours Pascal, que Thomas le savait parfaitement et il a voulu quand même qu’on sorte ensemble. Pascal était sorti de ma vie, je n’étais avec personne, j’étais désespérée, Thomas m’avait soutenue et m’avait empêchée de couler. Thomas était adorable, que je me sentais super bien avec lui, on s’entend bien et que je l’aimais aussi parce qu’il était bourré de qualités, ce qui me rendait les choses difficiles pour moi.

    • De toute façon, je n’ai pas à me creuser la tête n’est-ce pas, Pascal est sorti de ma vie depuis longtemps!

    Son père a semblé se satisfaire de ce que j’avais à dire, peut-être rassuré, mais j’ai bien senti qu’il était déçu. Bien sûr que son père voulait que je le laisse tranquille si c'était Pascal avec qui je voulais être, bien sûr qu'il s'inquiètait pour ses fils, je comprenais. Je savais bien que ça ne lui plaisait pas plus de me voir avec Thomas que Pascal. Pascal avait les mêmes yeux, et son père me surveillait avec le même regard perçant pour être sûr que je disais la vérité.

    Quelques instants plus tard, au salon, quant Pascal est venu vers moi, il m’a dit qu’il était dans la pièce d’à côté, Thomas aussi. Son père voulait que Thomas s’intéresse à une fille plus appropriée que moi. Apparemment, il ne savait pas que c’était Thomas qui m’avait fait des avances et pas le contraire. Je crois que les parents à Pascal pensait que je m’étais malicieusement rabattue sur Thomas, je ne voulais pas laisser échapper de si gros poissons. Pascal a cru percevoir que...

    Jeeez, j’ai l’impression que chaque fois que je suis en présence des parents à Pascal, ma manière de m’exprimer change... Pfff.

    Pascal a cru voir que Thomas semblait heureux d’entendre que je l’aimais aussi, qu’il était bourré de qualité, etc. Pascal a voulu savoir si je pouvais en dire autant pour lui; si je me sentais super bien quant j’étais avec lui ou pas, si je trouvais qu’il étai aussi bourré de qualité, et lesquels? Heureusement, Thomas nous a rejoint, et à son petit sourire, je voyais qu’il était content. On s’était tu quant il a pointer le bout de son nez, alors il a demandé de quoi on parlait, et Pascal lui a dit que je savais qu’ils étaient dans la pièce d’à côté. Tout content, il m’a entouré de ses bras et sans gêne par la présence de Pascal, il cherchait à m’attirer à l’étage.

    Ha non! Avec les parents circulant au rez, Pascal et les autres... Non, ça je pouvais pas!

    Le dîner s’est passé mieux que le jour précédent, on m’a laissé tranquille. Jess avait bien assez de truc à raconter pour toute l’assemblée. Elle était toute pétillante, se réjouissait de retourner à New York, elle se réjouissait de retrouver ses amis, son boulot et de faire les boutiques avec la maman à Pascal. D’ailleurs, ils avaient l’intention de refaire la décoration du chalet avant l’hiver prochain et Jess sollicitait l’aide de sa maman pour aussi redécorer leur appartement à New York. Pascal a refusé net tout en riant quant Jess a voulu aussi s’attaquer à son appartement. Malicieusement, il a suggéré qu’elle s’attaque à celui de son frère, mais Thomas n’était pas d’accord non plus, il trouvait son appart très bien comme il l’était. A les voir, Pascal avec Jess, c'était difficile de croire qu'il n'était pas amoureux d'elle, alors je pense qu'il l'est... Faudra que je lui demande. Puis non, je sais ce qu'il dira.

    Je n’avais pas très faim, j’étais impatiente de rentrer. Après le dîner, les parents se sont installés sur la terrasse alors que Paul, Pascal et les autres ont été se baigner à la piscine. J’avais voulu lire tranquillement dans mon coin, mais Thomas toujours bouillant d’une joie débordante avait envi de papoter, de câlins, alors, on s’est installé dans le jardin d’hiver pour discuter, serré l’un contre l’autre. Il me racontait ses projets, et il rêvait qu’on parte tous les 2 quelques part, même une semaine, juste histoire de se retrouver un peu seuls. L'empêche que je me demandais ce qui le rendait si heureux!!!

    Pour éviter qu’il n’insiste des heures, et aussi parce que je ne voulais pas couper son entrain, j’ai fait semblant de me réjouir aussi à toutes ses propositions.

    Enfin vers 17h, je pouvais espérer qu’on rentre bientôt, loin de ses parents, et retrouver ma retraite et ma tranquilité. Pascal n’avait pas envi de partir, c’était la 1ère fois que je l’entendais râler sur la longue route à faire. Il se réjouissait que ce soit la dernière fois qu’il avait à le faire. Je me demande s’il ne l’avait pas fait exprès pour les oreilles de ses parents. Intérieurement, je me réjouissais aussi, contente de l’entendre le dire, j’avais failli oublié. Du coup, mon humeur était nettement plus ensoleillé.

    Après des adieux qu’on a dû garder uniquement amicale, on les a regarder, lui et Jess partir avant de pouvoir nous aussi sauter dans sa voiture pour partir. Apparmemment, ses parents restaient encore quelques jours.

    Je ne sais pas si je l’avais déjà mentionné dans mon journal, mais le côté un peu “m’as-tu vu” de Thomas me gênait parfois. Il a une lamborghini, il vient de reprendre un modèle plus récent, enfin je crois, j’y connais rien en voiture, mais celle-ci est jaune! Alors plus voyante que ça, tu meurs.

    Je me sens toujours un peu mal à l’aise quant on roule là-dedans, difficile de passer inaperçu, et je ne trouve pas très prudent d’étaler sa richesse de cette manière. Thomas a tenu à rejoindre quelques potes dans un bar au bord du lac, et bien sûr, rien que le bruit du moeur, on nous a entendu arriver. Et moi qui ne rêvait que de rentrer...

    On a traîné avec ses potes jusque vers 22h, j’ai dû insisté pour qu’il veuille enfin rentrer. On s’était mis d’accord que je rentrais chez moi un moment et que je reviendrais plus tard dormir chez lui. Du coup, il a voulu rester ou retourner rejoindre ses potes, mais je me suis rappelée que ma voiture était plantée à Nyon, donc, j’ai décidé d’aller directement chez lui. Je devais m’arranger pour aller chercher ma voiture demain, parce que sans voiture, je suis handicapée!

    Quant on avait été mangé avec les copains à Thomas, j’avais appelé l’ex à Thomas. J'avais besoin de son aide et vite, il fallait que les choses bougent, je commencais à m'impatienter. Je n’avais pas eu de réponse, alors je lui avais laissé un message et alors qu’on rentrait chez Thomas, elle m’a enfin laissé un message.

    Changement de programme, j’ai demandé à Thomas de me ramener, que j’étais vraiment crevée... mais en fait, Maeva allait s’arranger pour tomber sur Thomas et ses potes et me tiendrait au courant...



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  • Et les Parents dans le mix...
    Dimanche.24.avril.2011 (114/11)

    On est arrivé en fin de soirée, au lieu de passer au chalet déposer nos affaires, on a été directement rejoindre Thomas, Jess, Paul et ses 2 copines. A vrai dire, on avait pas vraiment envi d’être dehors, enfermé dans une boîte pour faire la fête. On aurait préféré rentrer, passer un petit moment avec les autres et se coucher. Mais, on ne pouvait pas décevoir nos moitiés, et pour donner le change, on se devait de faire des efforts.

    C’était quand même sympa. Même si inconsciemment avec Pascal, on est resté beaucoup collé ensemble à discuter, on a tout fait pour ne pas éveiller de soupçons. On faisait attention à nos faits et gestes et surtout, d’être comme d’habitude. Thomas m’a quand même demandé si j’avais toujours des sentiments pour Pascal...

    C’était quand même assez dérangeant, voir pénible de faire l’amour avec Thomas après avoir fait l’amour avec Pascal. Je ne sais pas pourquoi c’est comme ça, mais c’est toujours difficile et j’ai dû me mordre la langue pour ne pas lui demander d’arrêter et lui crier que je ne voulais pas. Je me demande si c’était pareil pour Pascal? Non, je ne pense pas, les hommes sont différents pour ça.

    Le matin, je n’ai pu m’extraire de mon lit que vers midi. Je m’attendais à boire mon café tranquillement, je pensais que les autres seraient surement sortis ou seraient en train de s’amuser à la salle de jeu ou peut-être à la piscine, mais je ne m’attendais certainement pas à voir... les parents!

    Je crois que ça m’a fait un choc. Je me suis demandée si Thomas avait fait exprès de ne rien me dire, parce qu’il savait que je ne serais pas venue, et je me sentais idiote, sans voix. Après avoir bu un café en me forçant à paraître normale et faire la conversation à la maman de Pascal, alors que la cuisinière s’activait autour de nous, je me suis précipitée hors de la cuisine à la recherche de Thomas.

    Ils étaient bien dans la salle de jeu... Ils savaient tous, sauf, Pascal.!

    Midi et demi, le dîner était servi et il a fallu passer à table. J’étais la seule en training, alors j’ai dû me dépêcher de monter me changer. Thomas m’a rejoint, il faisait semblant de se sentir coupable de ne m’avoir rien dit pour ses parents, mais à voir sa tête, c’était calculé.

    On a dû passer l’après-midi en famille, si on peut dire, je me sentais déplacée. Paul par contre se sentait parfaitement à l’aise, apparemment, il avait l’habitude d’être avec eux, ce qui m’a fait me demander comment était ses parents et depuis combien de temps il était amis avec Pascal et Thomas. Ça n’avait pas l’air de gêner ses 2 copines, qui pourtant ne connaissaient pas la famille. Finalement, il n’y avait que moi qui ne me sentait pas à ma place.

    Heureusement, on était plus en âge de faire la chasse aux œufs... Enfin, c’est ce que j’avais pensé, et à ma grande surprise, le père à Pascal s’était levé tôt pour cacher un peu partout des œufs de toutes sortes. Ça m’a fait sourire d’apprendre que Thomas, Jess et Pascal s’étaient amusés à les peindre. C’était marrant de les imaginer comme quant ils étaient gosses.

    Celui ou celle qui trouvait le plus d’œufs serait le roi ou la reine de la journée, et tous les autres seraient à son service. Malheureusement, je n’ai pas été celle qui en a trouvé le plus, c’est Thomas.

    Thomas n’aime pas perdre, et il s’était appliqué à chercher activement jusqu’à la fin. D’après ce que je sais, il y avait encore 2 ou 3 œufs dans la nature! L’empêche, c’était marrant et il faisait beau, hyper beau. Après la récolte, on a joué au criquet dans le jardin. Yumi est aussi passée avec ses parents pour dire bonjour, et elle est restée après leurs départ, pour sortir avec nous le soir.

    J’ai pu lire un moment, puis vers les 16h, j’ai voulu aller faire une sieste. Si j’avais osé, je ne serais pas descendue pour le dîner du soir, je serais restée enfermée dans notre chambre ou j’aurai continué à dormir. De toute la journée, on a pu se retrouver seuls que quelques secondes en se croisant dans les escaliers, en passant, Pascal m’a juste pris la main et m’a fait un petit sourire. Jess s’entend bien avec sa mère, elles passaient beaucoup de temps ensemble toutes les 2, à discuter, à planifier des trucs. Pascal a aussi passé un puissant moment avec son père, tous les 2 enfermés dans son bureau.

    Pour une fois, j’étais contente de sortir le soir pour échapper à la surveillance des parents à Pascal.

    Même si je ne le montrais pas, c’était pénible d’être si près de Pascal, de ne pouvoir que le regarder sans pouvoir l’approcher. il était évident que Pascal avait tapé dans l’œil d’une des copine à Paul; Victoria. Elle passait son temps à le dévorer des yeux , à rire bêtement en lui jetant des petits coups d’œils pour voir s’il la regardait. Elle savait qu’il était marié et elle les observait ensemble. Elle l’avait dit à Paul qui s’était empressé de le dire à Pascal derrière le dos à Jess. Ça a eu pour résultat que Pascal a ensuite évité de se retrouver seul avec elle, ou même de se retrouver en conversation avec elle.

    Je me demande pourquoi les gens font ça; passer à travers quelqu’un d’autre pour étaler leurs sentiments, et après? Ils s’attendent à quoi comme réaction de l’autre partie?

    J’ai remarqué que Pascal m’observait discrètement, observait comment on était Thomas et moi, je dois dire que j’en faisais autant. Même si ça me fait mal au bide de le reconnaître, ça se voyait qu’il adorait Jess. Ils s’entendaient bien, riaient beaucoup, et ils allaient bien ensemble. J’ai supporté comme une grande de les voir se câliner, se faire des bisous, danser ensemble comme un jeune couple d’amoureux. S’il faisait semblant, en tous cas, Pascal jouait trop bien le jeu!

    Pascal avait raison, ces 2 jours étaient horriblement pénibles. Tout ce que je me disais pour tenir le coup était; ouf, et 1 jour de passé! J'avais beau prétendre le contraire, mais c'était pénible de regarder Pascal avec sa femme.

    Je me suis sentie mal toute la journée, scrutée de la tête aux pieds par les parents, observée méticuleusement à chaque fois que j’étais avec Thomas et encore plus quant je m’approchais de Pascal. Le fait que les parents sachent que je voyais Pascal avant de me mettre avec Thomas continuait à me gêner. Chaque fois que j’ouvrais la bouche, et c’était pas souvent, tout le monde se taisait pour décortiquer chacun de mes mots.

    Pfffouh, plus que demain et mon calvaire sera terminé.



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  • Partir les 4? Trop bizarre!
    Samedi.23.avril.2011 (113/11)

    Dans la soirée, Thomas m’avait déjà appelée 3 fois; la 1ère pour me dire qu’ils étaient bien arrivé, la 2ème pour savoir où j’en étais avec mon souper en famille et la 3ème pour savoir si on était en route. J’avais prévu d’aller attendre Pascal après son concert, et si j’osais, même voir la fin du concert. J’étais tellement impatiente, que j’ai été vite prête, mon sac bouclé et j’ai filé jusqu’à Nyon.

    Je suis arrivée au milieu de la 2ème partie. Perdue, émerveillée à dévorer Pascal des yeux, je crois que je n’entendais pas vraiment ce qu’ils jouaient.

    Puis la pose est arrivée et je n’avais pas réfléchi à comment lui faire savoir que j’étais là. Il ne regarderait probablement pas son natel avant la fin, donc inutile de lui envoyer de messages. D’autres ne s’embarrassait pas autant que moi, dès qu’ils ont posés leurs instruments, la fille d’hier soir lui a fait signe en l’appelant. J’ai cherché Caro du regard, mais il y avait trop de monde et je ne suis pas une géante, alors je l’ai pas trouvée.

    J’ai vu les filles s’engouffrer dans les coulisses avec le groupe, il y avait un gros balaise devant le passage et je n’ai pas osé les suivre de peur d’être refoulée. Il y avait une petite troupe qui attendait près du passage, mais le type ne laissait passer personne, et je me sentais bête d’aller attendre avec les groupies, alors je suis sortie pour fumer.

    En revenant, j’ai vu que Pascal était revenu dans la salle et il prenait un verre au bar avec la chanteuse, un autre mec et 2 des filles d’hier soir. Celle d’hier soir, celle avec qui il était venu à la fête, lui chuchottait sans arrêt des trucs à l’oreille. Bon, c’était difficile de discuter autrement, parce que la musique de fond essayait tant bien que mal de couvrir le bruit des voix. Pascal lui souriait et lui parlait aussi à l’oreille et elle gloussait comme une poule. Je n’entendais pas, mais c’est l’air qu’elle donnait. Mon sang n’a fait qu’un tour, j’avais les oreilles en feu à cause d’une malencontreuse attaque de timidité. Je me suis faufillée à travers la foule jusqu’au bar, juste à temps pour pouvoir m’agripper à sa manche, parce qu’il quittait le bar en compagnie de la miss.

    Son visage s’est éclairé d’un grand sourire heureux, je crois qu’il ne s’attendait pas à me voir. Normal, d’habitude, entre mes changements d’avis vestimenaire, et mon habitude à trâiner, et ne jamais être à l’heure, je crois qu’il était surpris de me voir au concert. Je lui ai expliqué plus tard que j’avais pensé gagner du temps en venant au concert. Facile de deviner pourquoi.

    Sans un mot, Pascal m’a attrapé par la main et m’a traînée derrière lui au pas de charge, direction; les coulisses. Dans la loge du groupe, il y avait Varios et 2 ou 3 personnes. Pascal a demandé qu’on nous laisse la place 5mn. Varios lui a rappeler que dans moins de 10mn, il devait être en bas.

    Dès qu’ils sont sortir, Pascal s’est apuyé à la porte et il a pris mon visage entre ses mains chaudes et.... Hahhh, ses lèvres gourmandes qui savent se faire si douce... J’avais l’impression d’avoir été en manque, et de n’avoir pas senti le contact de ses mains ou de sa bouche depuis des siècles. Ca m’a fait frissonner de la tête aux pieds, en passant par chaque poil de mon corps tout entier. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais j’aime chaque fibre de lui, me presser contre lui, son contact, son odeur... Je dois être possédée!

    Il devait redescendre, mais il a eu le temps de me dire qu’il ne s’attendait pas à me voir, c’était une super bonne surprise et qu’on pouvait partir dès qu’il aura fini. Je lui ai dit que je l’attendrais vers le bar du fond. Encore un petit bisou et il a dû filer. On entendait déjà la bande ajuster leurs instruments.

    Un sourire aux anges, les pieds ne touchant plus terre, j’ai survolé le sol jusqu’au fond de la salle pour attendre la fin du concert. J’ai croisé la fille de l’autre soir et ses copines, j’ai senti aussi son regard curieux, ou plutôt interrogateur, mais ça me glissait dessus. J’avais réussi à braver ma timidité pour aller jusqu’à Pascal et j’en avais été récompensé. C’était une victoire sur moi-même. Si je ne l’avais pas fait, je serais surement encore perdue dans la foule à l’attendre, je l’aurai peut-être même manqué s’il avait quitté la salle juste après avoir joué. J’aurai eu l’air maligne.

    Dès qu’ils ont eu fini, il a enfilé sa guitare dans son fureau, salué les autres, ramassé sa veste, puis il s’est dirigé vers moi. Au passage, la miss l’a arrêté et il lui a fait la bise à elle et ses copines, discuté 2 mots, puis hop. Varios l’a rattrapé, m’a salué en vitesse avant de lui dire qu’il avait un truc samedi prochain, pas vendredi. Il avait annulé vendredi, parce que ça ne jouait pas pour le batteur. Après ça, il m’a prise par la main et on a filé.

    Yippiiii, je l’avais pour moi toute seule quelques heures... enfin, 1 peu plus d’1h... c’était toujours ça!

    Ce n’était pas la peine que je cherche Caroline dans la foule, elle n’était pas là. Elle était bien là en début de soirée, mais Pascal lui avait dit que ce n’était pas la peine qu’elle reste, il n’aurait pas le temps de s’occuper d’elle et direct après le concert, il partait. Il avait même insisté pour qu’elle ne reste pas. Elle était donc rentrée chez elle. Caro savait qu’après le concert, il devait passer me chercher pour monter à Gstaad.

    On avait peut-être rouler 10mn et Pascal s’est arrêté sur le côté de la route pour m’attirer contre lui. Miam. C’était juste question de s’embrasser. J’avais décidé d’attendre qu’il fasse le 1er pas, mais bon, s’il ne faisait rien, j’avais décidé de passer à l’attaque avant d’arriver au chalet. Je n’allais pas louper ma chance pour une question d’orgeuil.

    J’ai senti que mon petit homme avait envi d’un peu plus que de petits bisous bisous. Moi aussi! Je n’ai rien dit, j’aimais bien le laisser prendre les choses en mains.

    A la sortie de l’autoroute, on a cherché un petit coin pour se garer en toute tranquilité. Après avoir verrouillé les portières, on est passé à l’arrière, et là, j’ai pris les rennes. J’avais faim de lui, de l’embrasser encore et encore, j’en avais jamais assez de ses baisers, de sa bouche, de toucher sa peau, passer mes mains dans ses cheveux, d’embrasser ses yeux, sa pomme d’adam, son menton... Le reste c’est classé x, secret défense...

    Pascal cherchait à savoir ce que je voulais faire, si je voulais être avec lui, ou continuer comme ça.

    Au moins, j’ai compris qu’il avait envi qu’on resorte ensemble, qu’on soit ensemble comme avant. Il ne voulait pas attendre et pensait qu’on devait mettre les choses au clair avec Thomas au plus vite, que plus on attendait, plus ce serait difficile. Je n’étais pas d’accord. Surtout, je ne pouvais pas lui dire que j’avais un plan, ni lui en parler. J’avais besoin d’un peu de temps.

    • Je sens que ces 2 prochains jours vont être hyper pénibles. J’ai l’impression que ça va être le plus long week-end de ma vie!
    • Je sais... Je sais bien... Désolée...
    • Whaah, tais-toi, je n’aime pas t’entendre t’excuser, ça me donne l’impression de te tyraniser.

    J’ai souri, il était si mignon. Il me faisait de petis bisous dans la nuque, sur les épaules tout en parlant, et il recommençait à me caresser partout en se mordillant la lèvre. Il voulait parler, mais en même temps, il avait d’autres idées en tête, des idées beaucoup plus urgentes semble-t-il que parler. Elles ont gagné la partie, donc, on parlera plus tard sur le chemin, après.

    Après une petite inspection pour être sûr qu’on était impeccable, que rien n’était remis à l’envers ou de travers, on a repris la route. Je crois que j’avais les joues en feu. Ca le faisait sourire, de ce petit sourire qui me faisait craquer à mort; c’était rare de me voir rougir. Pascal est revenu encore sur le sujet de Thomas, il insistait, il pensait que c'était à lui de parler à Thomas.

    • C’est peut-être mieux si je lui dis simplement que j’ai besoin d’être seule, que je ne me sens pas prête pour une relation pour l’instant, ou un truc du genre!
    • Jane, il finira par l’apprendre, alors autant le lui dire franchement! Puis ton truc du genre, ça ne marchera jamais, il n’est pas stupide, il continuera à te harceler jusqu’à ce que tu lui laisse un semblant de chance, et il te bouffera tout cru. Dès que tu ouvrira la bouche, il saura où tu veux en venir, il trouvera une parade pour t’empêcher de parler, je le connais!
    • Ben... Lui parler... Heu, peut-être pas direct après avoir fait la route ensemble et avoir pu discuter... Peut-être pas... Il le prendrait mal...
    • Oui, mais attendre ce sera pire.
    • Pire tu crois, que de passer 2 jours face à une Jess et un Thomas furax?

    Il a froncé les sourcils... mouais, je crois qu’il voyait ce que je voulais dire. Mais, je le connais, à voir sa tête, je savais ce qu’il pensait, il est presque aussi buté que moi. Pascal pensait que je compliquais seulement les choses, ou que je ne savais pas ce que je voulais, puis il s’est rappelé ma timide tentative de l’autre jour, et comme ça avait été dur pour lui aussi de parler à sa femme, et il a fini par se calmer. C’était toujours plus facile en théorie que dans la pratique.

    • Très bien... Je dis rien pour le moment, mais il va falloir le faire de toute façon... Moi, je sais ce que je veux, et toi?
    • T’es bête!
    • Dis le, je veux l’entendre, je veux être sûr.
    • Afff, tu le sais bien, je t'aime et je veux être avec toi.
    • Juré, craché?
    • Juré, craché.

    C’était décidé, on ne dira rien pour l’instant, on fera comme si de rien. Juste amis. Par contre après le week-end, il allait falloir que les choses changent, il était temps d’arrêter de jouer à cache-cache.

    Ensuite, il m’a un peu taquinée en me disant que j’avais toujours les joues toutes roses, que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. De me dire ça, n’a fait qu’empirer mon était de chauffe.

    Curieuse, je lui ai demandé s’il avait déjà fait de petits arrêts coquins avec Caro, étant donné les longs trajets qu’ils avaient l’habitude de faire ensemble, et ça l’a fait explosé de rire. Pascal m’a avoué qu’1x, tout au début, ils avaient failli, puis il s’était dit que s’il faisait cette connerie, après il n’y aurait plus moyen de faire marche arrière, alors il était content de n’avoir pas été jusqu’au bout, sinon il aurait été dans de beaux draps. Il n’imaginait pas devoir m’avouer un truc pareil!

    Ahh, j’adore ses mains, j’aime le toucher, je trouvais que la boucle d’oreilles qu’il portait lui allait bien, comme le bracelet de sa montre. Il y avait tout un tas de petits détails que j’aimais chez lui. Arf, ce soir, je pouvais me laisser aller à lui faire tout plein de bisous, le dévorer des yeux, c’était un agréable sentiment de liberté. D'être avec lui faisait battre mon coeur.

    Pascal m’a raconté que samedi, la plus grande partie de ses affaires en Allemagne avait été livré chez lui ici. Il aurait aussi aimé que je l’accompagne en Allemagne pour ses derniers jours là-bas, qu’on puisse à nouveau se balader à travers les rues de Munich une dernière fois, comme la 1ère fois. Pour lui, c’était un super bon souvenir, ça le rendait nostalgique.

    Le temps avait passé trop trop vite... Avant d’entré dans Gstaad, il s’est arrêté pour quelques derniers bisous et s’assurer qu’on était bien d’accord. J’ai ensuite appelé Thomas pour savoir où ils étaient et on a été les rejoindre.

    C’était déjà presque 3h du matin...



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  • Partir les 4??? Idée bizarre!
    Samedi.23.avril.2011 (113/11)

    Apparemment, cette nana et ses 2 copines allaient à tous les concerts du groupe, alors ce soir, le groupe les avait invité à les suivre en after. Le groupe avait suivi, et ils étaient presque au complet avec quelques suiveurs. Pascal est tout de suite venu dire bonjour à tout le monde, avant de s’installer avec eux, près de nous, mais dans leur coin.

    Pascal avait vu le regard que je lui ai lancé, et d’après son expression, il n’avait pas pu faire autrement.

    Avant de partir, Jess et Thomas avait essayé de me convaincre qu’on parte tous les 4, quelques part pour le reste des vacances de Pâques, je n’en avais pas envie. Partir tous les 4? Mouais? Se retrouver les 4, face à face? Moi et Pascal? Pas trop non. Ça ne me tentait pas. Apparemment, Pascal avait aussi refusé, de toute façon, il avait un truc avec le groupe samedi soir, donc il ne pouvait pas aller très loin et il n’avait pas envi de faire des tonnes de kilomètres. Finalement, Thomas et Jess, sans se laisser démonter, ont décidés de nous forcer la main. J’ai prétendu que moi non plus, samedi soir, je ne pouvais pas, j’avais un truc en famille et je risquais de finir tard.

    Thomas pour me forcer la main, avait enrôlé Paul et 2 de ses copines, donc on ne se retrouverait pas à 4, mais à 7. Je ne pouvais pas le planter tout seul. Pfff.

    Thomas a fait signe à Pascal de venir et il l’a mis au courant de ce qu’ils avaient planifié. Une fois de plus, Pascal a refusé, ça ne lui disait rien, mais il a vite compris qu’il n’avait pas le choix. Comme pour moi, ils avaient décidés à notre place. Puis, Thomas a demandé à Pascal de passer me prendre pour monter à Gstaad. Jess et lui, devaient monter en même temps que Paul et ses cops, et on aura plus qu’à les rejoindre. Je ne voulais pas que Pascal passe me chercher chez ma sœur, de toute façon, il finissait plus tard que moi, donc on a décidé que, soit j’irai l’attendre à la fin du concert, soit il passerait me chercher chez moi. Je n'avais pas à prendre ma voiture.

    Je pense qu’il voulait s’assurer que je vienne et pas que je lui pose un lapin. Mais en même temps, n’avait-il pas pensé que... enfin! Puis, c’était ce que j’espérais; être seule avec Pascal. Je n’avais rien avec ma famille. Bon, Thomas lui avait demandé quant il finissait son concert, donc je pense qu’il calculera le temps qu’on mettrait à arriver! Pas si bête!

    Pascal n’était pas emballé, ça se voyait. Il est retourné aussitôt rejoindre ses potes de musique.

    Thomas m’a dit que ça ne lui plaisait pas du tout que je fasse la route avec Pascal, mais c’était difficile de faire autrement. Il m’a fait promettre de ne pas le laisser tomber au dernier moment et de ne pas monter au chalet. Il espérait aussi que je n’en profite pas pour disparaître avec Pascal, il a tenu à me faire savoir que ça lui ferait mal, ce serait un sacré affront devant Paul, et il me l’a fait juré. Hum! Thomas devinait ce qui se passait dans ma tête ou quoi?!?

    Pascal avait l’air de trop bien s’amuser de son côté, il était beaucoup plus souriant que quant il est venu à la table pour discuter avec Thomas. La fille avec qui il est arrivé se collait vers lui, était tout sourire, elle avait l’air de chercher son approbation à tout bout de champ. Elle lui faisait du charme, ça n’avait pas l’air de lui déplaire. Rhhh, il fallait que j’arrête de me faire des idées, après tout, il était toujours sympa avec tout le monde. L’empêche que j’aurai bien aimé être à la même table que lui, comme Caro.

    Caro a très vite appris pour la petite escapade les 4, et elle est venu me demander si elle pouvait aussi venir au chalet. Thomas a entendu et il lui a dit que ce n’était qu’on serait en famille, la seule autre personne qui était invité, était Paul. Non, elle ne pouvait pas venir. Elle était déçue. J’étais contente de n’avoir pas eu à lui répondre. Discrètement, elle m’a demandé à l’oreille si j’avais remarqué le cirque de la petite minette? Ben oui, j’avais vu, mais j’évitais de me focaliser là-dessus.

    Comme Pascal n’avait pas l’air de faire attention à nous, en fait, à moi, je voulais rentrer. Alors on est rentré, Thomas et moi. J’étais un peu inquiète de ne pas savoir ce qui allait se passer le reste de la soirée, j’avais bien vu le regard que me lançait la chanteuse, on aurait dit une poule qui couve un œuf. Péta...

    Après avoir fait l’amour, Thomas s’est presque endormi tout de suite, me serrant dans ses bras. J’étais trop angoissée pour dormir, je n’arrivais pas à fermer l’
    œil, je me demandais quant Pascal rentrerait, s’il rentrerait, ou s’il irait dormir ailleurs? Puis, je me suis sentie rassurée de savoir que, comme Jess était là, il rentrerait surement, mais à quelle heure? Je ne pouvais pas m’empêcher d’écouter les bruits de voitures, espérant entendre la sienne. Et franchement soulagée de l’entendre rentrer 1h plus tard. Donc, il n’avait pas traîné, il était rentré presque juste après nous. J’ai enfin pu dormir.

    Le lendemain matin, avant que Thomas ne se réveille, j’ai filé. Je lui ai laissé un mot pour lui dire que j’avais un truc avec mes neveux l’après-midi. Je savais qu’ils avaient prévu un après-midi sportif avec leurs amis. En fait, je n’avais pas envie de me retrouver plantée avec les nanas, et de devoir faire pote-pote. Surtout, je ne voulais pas me retrouver trop avec Jess...

    J’allais passé plus de 2h, seule avec Pascal, on allait pouvoir discuter et je n’avais pas l’intention de rester sage, donc je ne voulais pas me sentir coupable, et j’avais besoin de dormir.

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  • Invisible... je m'ennuie
    Vendredi.22.avril.2011 (112/11)

    Après minuit, Varios a proposé aux musiciens dans la salle qui le voulait de se joindre au groupe pour jouer des morceaux choisis par les invités. Thomas a donc remplacé Pascal à la guitare et on a pu discuter un peu, mais entre les dents, et seulement quant Jess s’éloignait.

    On voulait disparaître tous les 2, s’éclipser pour passer ces 4 jours ensemble, et tant pis pour les conséquences.

    Vendredi soir, Pascal devait aussi jouer avec le groupe, il a essayé d’annuler, mais il n’avait pas réussi. On a donc décidé qu’il irait jouer, de mon côté, je resterais invisible. Je suis presque sûre que Thomas le fera suivre, il faudrait trouver un truc pour rester hors d’atteinte. Je savais aussi que Thomas allait m’en vouloir, mais d’un autre côté, ça l’enverra droit dans les bras de Maeva.

    Pascal a deviné que j’allais me ronger les sangs et que j’allais encore une fois m’inquiéter et me faire des films à cause de la chanteuse, alors il m’a demandé de lui faire confiance et de ne pas m’inquiéter. Je voulais aussi lui prouver que je pouvais jouer le jeu, qu’il n’y avait pas que Caro qui en était capable.

    Mais, je me faisais des illusions, on ne pouvait pas s’éclipser comme ça, ce n’était qu’un rêve éveillé!

    Difficile de pouvoir vraiment se parler avec tout le monde autour, et Thomas ne me laissait jamais seule. Ça m’énervait un peu de ne pas pouvoir bouger sans le traîner avec moi, ou sans qu’il me traîne avec lui. Pascal restait vers le groupe, ils avaient une table ensemble et sa femme était, bien évidemment, avec lui. Pourtant, dès qu’elle s’éloignait un peu, Caro s’abattait aussitôt sur le siège à côté de Pascal. Dès que Jess se pointait, hop, Caro s’éclipsait aussi sec. Les 2 filles se lançaient des regards pleins d’animosités. Il y avait un tas de filles autour de Pascal tout le temps; s’il allait vers un des bars pour se prendre un verre, immédiatement des nanas essayaient d’engager la conversation.

    Je crois que Pascal n’avait pas conscience à quel point il était beau, parce qu’autant d’attention de la part de la gente féminine le faisait toujours rougir, ça l’intimidait. Ça le mettait mal à l’aise et on voyait qu’il cherchait à fuir.

    Rhhh, j’aurai dû avoir une idée quant et comment pourrait-on se voir avant d’envoyer le message à Pascal. Malheureusement, je l’avais fait à chaud, impulsivement sans penser au reste, et hélas, on n’arrivait pas à trouver un moment pour se parler.

    Ras le bol de rester en retrait. J’ai pris mon courage à 2 mains et les jambes en coton, j’ai été vers Pascal. Caro était déjà dans la place, mais tant pis. Pascal ne m’avait pas vu venir, alors j’ai simplement posé une main sur son épaule. Surpris d’abord, il a ensuite fait une place à côté de lui, mais je n’avais pas vraiment envie de m’asseoir entre lui et Caro, d’autant plus que je sentais le regard de la pouffe de chanteuse rivé sur moi. J’avais les oreilles en feu, dû à une attaque de timidité.

    Pascal a alors pris son verre, et il m’a attrapé par la main et on s’est éloigné. On a même pas pu parler 5mn, que déjà Pascal m’a averti que Thomas venait sur droit nous tel un missile, alors il a été droit au but en me demandant où je voulais qu’on se voit, comme je n’y avais même pas réfléchi, je ne savais pas. Presque aussitôt, sa femme est venue s’accrocher à son bras et elle voulait rentrer. Alors, ils sont partis.

    J’étais triste, je n’avais pas réussi à le voir, à le voir seul à seul... Pffff!

    Thomas a encore insisté pour qu’on passe ces 4 jours de congé ensemble. Ça devenait lourd. Je l’imaginais mal sans sa cour habituelle, et j’avoue que j’avais la trouille de me retrouver toute seule avec lui. C’est idiot à dire, c’est mon petit ami et j’avais peur d’être seule avec????? Arhhh, il allait s’ennuyer comme un rat mort, parce que je suis un vrai légume en vacances!

    Je savais que malgré mon envie, ce n’était pas possible de prendre la fuite avec Pascal; il y avait sa femme, il devait encore remplacer le guitariste du groupe et ils avaient des concerts presque tout le week-end, il n’y avait pas moyen de partir sans que Thomas se doute qu’on était ensemble, et je ne pouvais franchement pas faire ça à Thomas.

    Comme Thomas insistait, je lui ai dit que je ne pouvais pas, parce que j’avais des trucs avec ma famille, ce qui lui a rappelé que lui aussi. Dimanche, ils étaient conviés à dîner chez les parents, j’ai prétendu que c’était pareil pour moi, donc je ne pouvais pas l’accompagner! Ce n’était pas vrai, mais je ne voulais pas y aller. Thomas a décrété que si je ne pouvais pas, il viendrait manger avec moi et ma famille. Hééééé? NON! Gros coup de fard, non non non, il ne pouvait pas. Puis, je n’aimais pas qu’on me fasse du chantage!

    Depuis que Pascal était parti, la soirée avait perdu tout son piquant, je voulais rentrer. Je me suis donnée beaucoup de mal pour convaincre Thomas de me laisser rentrer dormir chez moi, sans succès, alors j’ai accepté d’aller dormir chez lui.

    Le lendemain matin, Thomas s’est levé tôt, vers 9h30, pour se préparer à aller dîner chez les parents. Hors de question que j’y aille. Il devait déjà être content que je sois restée dormir. J’avais entendu des bruits de voix, mais je suis restée cachée dans la chambre, je ne voulais pas que Pascal me voit ici. A 11h, ils sont partis les 3 ensembles, et j’ai filé chez moi.

    J’étais naze, alors j’ai passé le plus clair de mon temps à roupiller.

    Le soir, Pascal avait un truc avec le group, et nous on était invité à une fête chez un des potes à Thomas. Ca se passait dans sa villa, et presque tous ceux qui n’étaient pas parti pendant les fêtes seraient là. Jess était là. Donc, Jess n’avait même pas accompagné son mari, par contre, pas de Caro, donc elle, elle avait suivi Pascal. Je l’enviais! God, j’avais envie voir Pascal au point d’en avoir mal à la tête.

    Vers minuit, Jess est partie... Mais où? Peut-être pour aller rejoindre Pascal? J’aurai voulu en faire autant, j’essayais de trouver une excuse pour m’en aller, une idée pour pouvoir le rejoindre quelque part. Je me sentais lamentable et triste aussi, je n’arrivais même pas à m’amuser. Je m’ennuyais. Je n’arrêtais pas de me demander ce que Pascal était en train de faire, s’il s’amusait, s’il pensait un petit peu à moi???

    Minuit, gros coup de pompe, j’avais envie de rentrer... ou d’aller courir après Pascal.! Je n’étais pas très agréable, mais Thomas ne semblait pas s’en offusquer. Tout le monde avait l’air en forme et de s’amuser, sauf moi. Par intermittence régulière, je poussais de gros soupirs, je m’ennuyais-yèèèèèèèè! Pourtant, Thomas était adorable, m’entourait de tendresses, essayait de me faire participer, mais c’était peine perdue. Je ne voulais pas danser, je n’avais rien à dire, rien ne m’intéressait, je ne me forçais même pas à sourire.

    Vers les 2h du matin, Pascal est arrivé enfin... mais c’était quoi cette nana avec lui?



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  • Rendez-vous avec l'ex!
    Jeudi.21.avril.2011 (111/11)

    Presque le week-end, j’étais impatiente. Ce soir, 2 copines venaient passer la soirée à la maison; au programme, vodka et bières! Promis à Thomas de l’appeler dès que mes copines seraient partie et on déciderait si je dors chez lui, ou lui chez moi.

    Avant ça, j’ai pris
    rendez-vous avec l’ex de Thomas et sans détour, je lui ai demandé de refaire surface!

    J’étais surprise de constater que c’était la fille avec qui je l’avais surpris et avec laquelle il était rentré à 2 reprises. Elle a cru que je lui tendais un piège ou un truc du genre. J’ai dû mettre cartes sur table; j’étais amoureuse de quelqu’un d’autre. Pour l’encourager ensuite, je l’ai assurée que Thomas avait toujours des sentiments pour elle, mais que, et ça elle devrait comprendre et connaître la nature masculine, par une certaine forme de rivalité,
    Thomas s’accrochait juste par orgueil.

    Elle devait m’avertir de la bonne occasion de les surprendre ensemble, en mauvaise posture. Après ça, j’avais une bonne raison de mettre le hola. De cette manière, il se sentirait en faute et comprendrait qu’il tenait plus à elle qu’il ne voulait se l’admettre, puisqu’il revenait toujours vers elle.

    Maeva ne comprenait pas pourquoi je ne faisais pas en sorte que Thomas me surprenne avec Pascal tout simplement. Elle a deviné que l’homme que je ne voulais pas nommer était Pascal. Je lui ai expliqué que dans ce cas de figure, Thomas ne réalisera pas qu’il tenait à elle, mais aura juste l’impression d’avoir été trahi.

    Comme Maeva avait l’air de chipoter, je lui ai dit que je pouvais demander à quelqu’un d’autre, mais du coup, il pensera tenir à celle-là, hors moi je savais qu’il tenait à elle, Maeva. Je lui ai rappelé qu’elle connaissait les hommes aussi bien que moi dans ce domaine, s’ils ont des ennuis à cause d’une nana, ils pensent tout de suite que c’est parce qu’ils sont amoureux.

    Elle hésitait, n’était pas sûre que ça pouvait marcher, bref, elle voulait réfléchir et me tiendrait au courant!

    J’ai appris qu’elle voyait Thomas de temps en temps. Il passait souvent chez elle quant il se sentait hyper déprimé; elle savait aussi que ça n’allait pas fort entre nous et qu’il avait l’air de souffrir de mon inconstance. Maeva lui avait déjà proposé de partir à Paris pour le week-end de Pâques, elle savait qu’il refuserait et il a refusé. Elle regrettait qu’ils ne soient jamais partis ensemble où que ce soit.

    Aïe... Pascal rentrait dans la soirée pour le long week-end... Il m’a proposé de
    partir ces 4 jours de congé et tant pis pour les conséquences... Je n’ai pas su quoi répondre. J’avoue que j’avais bien envie de dire oui.

    Zoé, une copine des garçons, avait organisé une fête dans le jardin de sa maison, Thomas avait prévu qu’on soit là-bas vers les 20h. C’était du délire, moi prête à 20h? impossible. En plus, je déteste aller si tôt dans une soirée, j’en ai plus vite marre et sans soucis, j’ai mon coup de pompe vers les 23h. J’ai proposé de l’y retrouver plus tard, mais il voulait qu’on y aille ensemble.

    Dès que Thomas m’a rappelé l’invitation à la soirée, j’ai averti Maeva. Je savais qu’elle connaissait Zoé.

    Comme je m’y attendais, vers 22h00, je commençais à fatiguer, j’avais envie de rentrer, pourtant, c’était une chouette soirée. Quant c’est comme ça, je parle moins, et j’ai plutôt tendance à vouloir rester en retrait, je cherche à éviter à avoir à ouvrir la bouche, alors je me colle plus vers Thomas.

    Vania et sa copine étaient là aussi, Alexia, Layne, Michael, Paul, bref, pas mal de personnes que je connaissais, alors je naviguais d’une groupe à l’autre, puis pafff, la fatigue, mal au pied, trop bu sans manger. Caroline était arrivée dans l’après-midi, et elle faisait aussi partie des invités. Elle avait dû prendre le train, parce que Jess refusait qu’elle mette les pieds dans la voiture de son mari quant elle était là. Je n’avais pas voulu profiter du buffet pensant éviter la fatigue dû à la digestion, mais ça c’est retourné contre moi.

    J'étais naze, Thomas adorable était tout cajoleur et me faisait de petits bisous tout le temps, je me sentais comme une petite chatte. Je lui rendais ses bisous, il était tellement adorable et chou, je fondais, mais malgré tout, j'avais envie de rentrer.

    Puis, coup d’adrénaline en découvrant que le groupe de musiciens que Zoé avait invité pour animer la soirée, n’était autre que le groupe dans lequel Pascal remplaçait le guitariste blessé. J’ai immédiatement reconnu la chanteuse, puis Varios, donc, je me doutais bien que Pascal jouerait ce soir.

    Pascal et sa femme sont arrivé peu avant 22h30.

    Pascal n’a pas trop eu le temps de dire bonjour, il s’est aussitôt changé et a été prendre son poste au sein du groupe. Pour moi, petit coup de chaleur. Le groupe avait déjà commencé à jouer, mais on pouvait se rendre compte qu’il manquait un guitariste, le répertoire n’était pas le même. On a tout de suite entendu et on s’est rendu compte de la différence fondamentale du son quant il manque la guitare!

    Jeeez, Pascal est trop chou-xx quant il joue. Son petit air détaché, inabordable, sérieux et concentré le rend trop sexy. Il ne regarde pratiquement jamais l’assemblée, ce qui plaît encore plus, c’est qu’il ne fait pas de manière et ne cherche pas à se faire remarquer.

    J’ai tout de suite senti que Thomas était beaucoup plus présent et ne me lâchait pas d’une semelle depuis que Pascal était arrivé. Il me tenait la main et me suivait partout. Difficile aussi de ne pas remarquer la présence de Jess. Elle avait mis une robe qui ne passait pas inaperçu, du coup je me sentais habillée comme une clocharde. Caro aussi semblait briller de milles feu, elle avait un top avec un décolleté vertigineux qui mettait en valeur sa poitrine. Glups, je suis sûre que l’oeil de Pascal le remarquera illico.

    A la pause, Pascal est venu se poser vers nous, Jess était évidemment là, donc je ne savais pas si Pascal était seulement venu rejoindre sa femme ou s’il avait cherché à s’approcher de moi.

    Avant de reprendre la suite du programme du groupe, dans mon champ de vision, Pascal était en train de discuter avec un de ses potes, les bras croisé devant lui, il était de dos, mais je n’ai pas pu m’empêcher d'admirer sa silhouette si familière et regretter de ne pas pouvoir aller me serrer contre lui, juste une petite seconde. Je crois qu’il a dû sentir mon regard creuser son dos, parce qu’il s’est retourné vers moi et m’a lancé un petit sourire.

    Avant de recommencer à jouer, Pascal m’a envoyé un message pour me dire de ne pas aller dormir chez Thomas

    Oubliant toute retenue, toute prudence, toute raison, pendant qu’il jouait, j’ai envoyé un message à Pascal pour lui demander si on pouvait se voir et que je n’irais pas dormir chez Thomas. J’ai dû attendre plus d’1h avant de recevoir une réponse.

    Pascal n’avait pas vu mon message, il ne portait pas son natel sur lui quant il joue. Alors à sa pause suivante, juste avant qu’il ne retourne jouer, je lui ai demandé s’il avait vu son natel, et avant qu’il ne retourne sur scène, Pascal m’a envoyé un petit “d’ac.



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  • Coupable indécision!
    Mercredi.20.avril.2011 (110/11)

    Lundi... 18.avril.2011 - (108/11)

    Comme d’hab, souper chez ma soeur avec les enfants. C’est les vacances scolaires, ma soeur travaille, alors j’ai embarqué la petite. Je devais retrouver Thomas plus tard, mais j’ai dû annuler. Zut, j’ai l’impression qu’il pense que je fais exprès. Ses paroles me disant qu’il ne me voyait pratiquement jamais le week-end et pas plus la semaine faisaient de drôles d’écho dans ma tête.

    Mardi... 19.avril.2011 - (109/11)

    Ma nièce a dormi chez moi et on a pratiquement passé la journée à lire. J’avais oublié mon natel sur silencieux, alors je n’ai pas entendu les appels de ma soeur. Pour finir, j’ai ramené la petite vers les 4h du matin. Ma soeur était furax. C’est Lilice qui nous a ouvert, parce que la petite avait oublié ses clés. On s’est fait redresser les bretelles toutes les 2.

    Mercredi... 20.avril.2011 - (110/11)

    J’avais pensé aller à Munich, mais ça n’en valait pas la peine, Pascal rentrait demain. Vers midi, 1h à peine après notre coup de fils, Pascal m’a rappelée pour m’apprendre que Jess serait là pour les fêtes de Pâques, donc elle venait en Suisse avec lui pour le long week-end et ses parents aussi. Quelle poisse. Pascal a donc décidé de ne pas prendre congé le jeudi, parce que même s’il venait, on ne pourrait pas se voir parce que sa femme serait sur ses talons. Il avait donc décidé de prendre le mardi et me proposait de le rejoindre à Munich. il n’avait pas l’intention qu’on sache qu’il avait pris congé, comme ça on pouvait passer toute la journée ensemble. Et mercredi, ni vu ni connu, il reprendait le travail et moi je rentrerais à Lausanne.

    Le soir, Thomas m’a invité à manger, j’ai accepté avec l’idée de lui parler, mais il n’était pas seul. De nouveau, il y avait ses potes avec qui on a été prendre un verre, ensuite, ils ont voulu nous traîner en boîte. J’ai voulu qu’on rentre, et Thomas a pris ça pour une invitation pour un corps à corps torride. Glups, quant j’ai vu la petite flamme bruler au fond de ses yeux, j’ai fini par céder à la pression du groupe et on est sorti en boîte.

    J’ai été dormir chez lui après et je n’ai rien dit. S’il y a une chose que je déteste, c’est faire du mal gratuitement, décevoir mon partenaire, l’abandonner, et j’étais désespérée de devoir lui faire ça. Je n'ai jamais aimé quitter quelqu'un, je préfère que ce soit l'inverse.

    Pendant la soirée, je l’ai beaucoup observé et je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un petit pincement au coeur. J’adorais les petites fosettes qui se creusent au coin de sa bouche quant il souri, j’aimais bien les yeux rieurs et les petits bisous qu’il m’envoyait si on était à distance l’un de l’autre, j’aimais aussi sa façon de m’entourer possessivement la taille de son bras, les petits bisous qu’il ne faisait dans le cou. Oui, Thomas était vraiment chaleureusement adorable et j’avais de la peine à me décider à le quitter. J’aimais beaucoup aussi son menton volontaire, ses cheveux bouclés et les mèches qui lui tombaient dans les yeux, et je dois me l’avouer, j’aimais carrément faire l’amour avec lui.

    En plus, je me sens si à l’aise avec lui, et en le regardant, je ne pouvais empêcher mon coeur de faire des claquettes, ni de se gonfler de fierté d’avoir la chance d’être l’élue de son coeur.

    Thomas m’a proposé de partir tous les 2, pendant le long week-end de Pâques... New-York; il aimerait me faire connaître New-York ou Fuerteventura...



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  • Doutes et Redoutes!
    Dimanche.17.avril.2011 (107/11)

    Mince, j’étais remplie de doutes; peut-être que Pascal ne m’avait dit qu’il attendrait que parce qu’il pensait que c’était ce que je voulais entendre? Après avoir dit qu’il attendrait, le voilà qu’il rentre avec Caro? J’étais déçue. Peut-être qu’il n’avait fait que ferrer le poisson, moi en l'occurrence?

    J’avais beau pester contre ma propre stupidité, je ne pouvais rien y changer. Puis, est-ce que je lui en voulais? Non, même pas. Pour être avec lui, j’étais prête à accepter cette situation Je ne m’aimais pas beaucoup ces temps-ci... Entre courir après Pascal comme une dératée et ma manière de traiter Thomas, mes indécisions me faisaient l’effet d’être une girouette. Pourtant, j’essayais de bien faire, mais je loupais lamentablement à chaque fois.

    J’avais raison, Thomas avait quitté la fête directement après moi. Je n’ai pas eu le temps de virer mes pompes qu’il sonnait.

    Malgré les tergiversations de mon cœur, j’aimais aussi Thomas, alors je n’ai eu aucune peine de lui montrer que ça me faisait plaisir de le voir et de me lover dans ses bras. Je l’ai accueilli avec le sourire, et sans attendre qu’il cherche à se faire inviter, je l’ai tiré à l’intérieur pour le traîner dans ma chambre. Je savais bien qu’il pensait ne pas me trouver seule ou encore, que j’essayerais de le repousser. J’ai prétendu plus tard, que j’étais toujours mal à l’aise vis à vis des copains, d’être sortie avec Pascal et maintenant avec lui. Il a semblé me croire et a paru rassuré.

    On a fait l’amour, et peut-être parce que je me sentais coupable de lui faire vivre un enfer, j’ai été plus entreprenante que d’habitude. Je voulais lui faire oublier tous les mauvais moments que je lui faisais passer. Gentiment, je l’ai fichu à la porte après, lui rappelant que j’avais une longue journée demain et que c’était pour ça que j’étais rentrée. Soulagé et heureux, il est rentré sans chercher à s’incruster.

    Immédiatement après son départ, j’ai sauté dans ma voiture... Je voulais vérifier, ou plutôt avoir la preuve que Pascal était bien chez Caroline.

    Si c’était le cas, je n’aurai pas à me reprocher ce qui venait de se passer avec Thomas, bien au contraire. Je n’avais pas l’intention de le mentionner à Pascal une fois que j’aurai ma preuve, je ne dirais rien, mais ce serait gravé dans ma tête. Je n’aurai non plus aucune raison de continuer à faire du mal à Thomas sans raison, et je n’aurai pas à me presser de rompre non plus.

    Une fois chez Caroline, j’ai réalisé que je n’avais pas vraiment le moyen de m’assurer que Pascal était bien là sans sonner chez elle!!!!! Et ça, c’était au-dessus de mes forces. Mince, à quoi j’avais pensé? Il n’avait pas besoin de venir en voiture. Je me suis glissée jusque sous les fenêtres de la belle, mais voilà, il n’y avait pas de bruits. Ils devaient être déjà endormi. Je ne pouvais pas rester, le jour allait bientôt se lever et on pourrait me voir.

    Avant de partir, j’ai caché mon numéro et j’ai composé son numéro, s’il répondait, j’entendrais sa voix provenant de la chambre de Caro et je saurai où il se trouvait. Glups, d’une voix endormi, il a répondu, je ne m’y attendais pas trop et je n’ai pas su quoi faire. Je l’ai laissé répondre Hello? Who is it? Hello?”. Il a demandé qui était au bout de la ligne, comme il n’obtenait pas de réponse, il a raccroché. Sa voix ne provenait pas de chez Caro. Est-ce qu’il était déjà rentré?

    Zut, j’avais perdu mon temps! J’avais failli appelé Caro pour lui dire que j’étais là et demandé si je pouvais passer. J’en aurai profité pour me renseigner, à savoir si Pascal et elle avait... Mais qui me garanti qu’elle me dirait la vérité? Alors, ouf, je ne l’ai pas fait. Déçue d’avoir fait tout ce chemin pour rien, je suis rentrée.

    J’aurai pu passer chez Pascal et lui faire la surprise, mais wafff, je n’aurai pas supporté qu’il me touche après avoir passé dans les bras d’une autre, et après avoir eu ma dose avec Thomas! Après avoir fait presque la moitié du chemin de retour, je me suis demandée s’il était bien chez lui ou ailleurs, comme chez l’autre pouffe, la chanteuse? Ou peut-être chez une des filles avec lesquelles je l’ai vu discuter quant il n’était pas avec moi? C’est vrai que, comme toujours, il avait été entouré de beaucoup de filles cherchant à capter son attention, certaines avaient même semblé y parvenir avec succès. Crap, je n’avais pas envie de me retaper la route, ni de sillonner la ville jusque chez l’autre. Qui me dit que sa voiture sera bien en vue? Peut-être qu’il aura pris un taxi? Donc, je ne saurai même pas s’il y était ou non.

    Puis zut, je voulais savoir s’il était chez lui, alors demi-tour... Pfff!

    Même si j’avais la clé, j’ai quand même appelé Pascal pour lui dire que j’étais dehors. S’il n’était pas chez lui, il sera alors obligé de me le dire, sinon éventuellement de me dire de l’attendre ou pas. Mais je n’attendrais pas, je lui raccrocherais au nez pour bien lui montrer ce que j’en pense. Arrivée chez lui, au moment de composer son numéro, j’ai encore changé d’avis, j’étais trop ridicule. Ou il était chez lui et je ne saurai pas s’il était ailleurs avant, ou il n’y était pas et mon cœur se briserait, ou il n’était pas seule et je mourrais sur place! Bref, à quoi ça servait? Je n’étais pas très fière de moi...

    Cette fois, je suis rentrée chez moi. Ce qu’on ne sait pas fait moins mal.

    Dimanche, en fin de matinée, Pascal m’a envoyé un message pour savoir ce que je faisais. D’après ce que lui avait dit Thomas, j’avais un truc de famille. Dès que je me suis levée, j’ai trouvé son message et je l’ai appelé. Il était avec ses copains, dont Thomas.

    J’ai pensé demander à le voir, puis j’ai changé d’avis; à quoi ça me servait de le voir 1h, je ne saurai pas quoi lui dire, parce que j’avais trop de choses à lui dire. Donc, j’ai confirmé que j’étais avec ma famille. Pascal aurait voulu qu’on se voit, même 10mn, il a voulu savoir où j’étais, il pouvait passer en rentrant en Allemagne? J’ai prétend que c’était impossible, mais en fait, je ne voulais pas.

    Je savais que je ne pourrais pas m’empêcher de me ridiculiser à lui demander des comptes, en plus, il ne serait pas seul, Caro serait avec lui. Pas top. Puis, il avait envi de me voir? Bien, mais ce n’était pas nécessaire de satisfaire à toutes ses demandes, ce serait trop facile. Il devait se donner un peu plus de mal que ça pour moi. Au moins, il avait fait un pas dans la bonne direction; il avait insisté!

    Quelque part, quand même furax parce qu’il était rentré avec Caro hier soir, en fin de soirée, j’ai été rejoindre Thomas.



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