• Prête à affronter la terre entière  - (mardi.28.juin.2011 - (179/11)

    Mardi, Pascal a voulu qu’on prenne un verre ensemble après le boulot. Normalement, il avait le basket, mais il a prétendu avoir une répète de musique. Thomas ne pourrait donc pas le suivre ou le soupçonner de faire autre chose, d’ailleurs, ni même Jess. On serait tranquille et libre comme l’air.

    Pour avoir la paix, on a été à Montreux, loin de notre cercle habituel. C’était une bonne idée à la base, mais Montreux est en pleine période de festivités.

    Miam, je suis vraiment une midinette à 2 balles, je frisonne de plaisir chaque fois que je suis en sa compagnie et simplement parce qu’il me tient par la main. Évidemment, je le lui cache, il risquerais de prendre la grosse tête. Je me sens comme une princesse, guidée par son prince charmant. Je me demande toujours ce qu’il peut bien me trouver, je suis loin de m’habiller de manière flashy, je suis plutôt souvent en baskets et en jean, je suis loin de me couvrir de maquillage et c’est rare que je me mette en jupe ou en robe, sauf pour sortir le soir!

    Depuis 2ans, je porte souvent des lunettes pour la vue, contrairement à la majorité des gens, j’aime porter des lunettes et il n’a même pas l’air de trouver ça bizarre. Hum, je me dis souvent qu’il devrait porter des lunettes, peut.être qu’il ne me voit pas très bien? Il me traite toujours comme si j’étais une petite chose mignonne et je dois dire que j’adore ça. Est-ce qu’il se rend compte que je l’aime chaque jour de plus en plus£?

    C’était vraiment chouette de manger ensemble, de bavarder des heures en se faisant des tonnes de bisous. On avait tellement de trucs à se raconter qu’on se marchait dessus par moment à parler en même temps. Ça le faisait rire et j’adore ses petites fossettes. Si j’avais osé, je lui aurai sauté dans les bras plus d’une fois pour le couvrir de bisous dans tous les sens. Bon, parfois, je me laissais un peu aller à lui faire des bisous quant il parlait, mais je me suis quand même beaucoup retenue.

    J’ai fini par lui poser la question à propos du soir que Jess a invité Caroline à passer la nuit chez eux, et c’était bien ce que je pensais, Pascal a bien passé la nuit avec elle et pas avec sa femme. Cette dernière avait été dormir chez Barbie pour les laisser seuls. Ça m’a fait un petit pincement désagréable au cœur, mais il m’a juré qu’il ne s’était rien passé, qu’il n’avait pas couché avec elle. Ça m’étonnait un peu, je le soupçonnais de mentir, mais il avait l’air tellement sincère autant faire semblant de le croire.

    Pourtant, s’ils n’ont pas couché ensemble, je suis sûre qu’ils se sont pas gêné pour s’embrasser à n’en plus finir. Évidemment, je n’en ai rien dit, inutile de jeter du feu sur mon angoisse. Iaaagrh, non, je ne veux même pas imaginer ça. Peut-être que j’aurai dû faire la remarque? Non, non, non, ça serait sorti de ma bouche comme un reproche, impossible encore à articuler ça autrement.

    Depuis les vacances en Italie, les choses allaient plutôt bien entre nous, même de mieux en mieux, j’en arrivais même à oublier l’existence de Caroline et même de sa femme. J’avais de la chance d’avoir eu un bon conseil d’Akemi-sama qui me disait de continuer à faire l’autruche, et ça réussissait plutôt bien. J’avais même l’impression de voir Pascal de plus en plus, et surtout, qu’il avait de plus en plus de plaisir à passer des petits moments en tête à tête avec moi.

    Vers 22h, on était rentré chacun chez soi, bien sagement. Le reste de la soirée, j’ai baigné dans l’allégresse totale de l’avoir vu, d’avoir passé une soirée adorable. J’étais aux anges. J’avais emmagasiné une tonne de sourires, de bisous, de tendresses, j’étais remontée à bloc, prête à affronter la terre entière et l’enfer aussi.



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  • Du boulot en retard - (lundi.27.juin.2011 - 178/11)

    Lundi, j’ai flegmardé toute la journée en profitant à fond de ma liberté retrouvée et la paix de mon foyer. Quant je dis flegmardé, j'ai aussi travaillé sur le projet pour l’agence, j’avais du boulot en retard, mais comme j'adore ce que je fais, c'est comme un loisir plus qu'autre chose. J'estime avoir beaucoup de chance de vivre de ce que j'aime.

    Mercredi, je vois les 2 autres candidats qui travaillent sur le même projet, on veut comparer nos notes, voir ce qu’on a fait chacun de son côté, alors on choisira celui sur lequel on travaillera tous les 3. C’est seulement à partir de là qu’on commencera à fignoler pour présenter notre travail à l’agence vendredi. Je suis exitée et en même temps, hyper angoissée.

    J’espère que je passerai moins de temps à penser à Pascal et que j’utiliserais mieux mon temps pour mon travail. Je suis sûre que lui ne se disperse pas autant que moi. Je savais que je ne le verrai sûrement pas de la semaine, au moins comme ça, je peux me concentrer sur mon boulot. Je ne comptais pas non plus avoir de nouvelles, c’est pas tellement son truc, malgré ça, je suis heureuse, j’avais vu Pascal ce week-end et on avait passé tous les 2 des moments super cool.

    Pas le chien non plus aujourd’hui... Hahhh, j’aime être seule chez moi! Je ne dois pas être tout à fait normale!



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  • Juste être là, être près de lui... - (Dimanche.26.juin.2011 - 177/11)

    4h20 du matin, le jour se lève, c’est d’une beauté fracassante. Quel monde magnifique, je me sens pleine d’humilité devant autant de merveilles. Je remercie le ciel d’exister, dire qu’il y a des milliards d’années, avant même le 1er big bang, les choses étaient déjà en mouvement, la création formentée par des gaz et de l’anti-matières, c’est fou, et quelque part au confin de l’univers, la vie a commencé sur une planète que nous appelons la terre.

    Wouahhh, me voilà perdue devant la beauté de la planète que nous occupons! A côté de moi, l’homme qui fait battre mon coeur à plus de 100 à l’heure me tient la main et me sourit et je ne peux que penser; ciel, que je l’aime! Moi, poussière d’étoiles, qui n’existera plus dans 50ans, je l’aime!

    Pascal avait passé la journée avec ses potes et sa femme et la soirée chez lui. Jess avait bien insisté pour sortir, mais il n’en avait pas envi, ils sont donc resté à la maison et ont passé une petite soirée tranquille. Mais, Jess ne tenait pas à rester dedans un samedi soir, alors vers 23h, après quelques coups de fils, elle est sortie avec sa copine Barbie. Pascal m’a tout de suite laissé un message.

    On était parqué sur la colline en haut de chez moi, et ses petits bisous et ses sourires me font perdre la notion du temps, il allait devoir rentrer et j’avais envie de me fondre en lui. Malgré tout, malgré le peu de temps à passer ensemble, j’étais heureuse. L’air du matin avait une odeur particulière que je ne voulais pas oublier, la musique de son lecteur CD ajoutait à l’ambiance, sa main qu’il me passait dans les cheveux ou qui me carressait la joue me troublait, mais pas autant que ses yeux, ni autant que ses baisers. Pascal était peut-être marié, mais ce soir, il était à moi.

    • Rahhh, je n’ai pas envi de rentrer...

    Il avait plongé sa tête au creux de mes épaules, ses lèvres avaient murmuré ces mots au creux de mon épaule, et le mouvement de ses lèvres contre ma peau avait été comme une douce caresse et me faisait trembler. Ca faisait déjà plus d’1h qu’il aurait dû rentrer pour être à la maison avant sa femme, elle sera furieuse si elle se rend compte qu’il était sorti de son côté alors qu’il n’avait pas voulu sortir avec elle.

    • Et si on allait chez toi?
    • Si on va chez moi, t’es sûr que tu trouvera le courage de partir après?
    • Pffff... oui!
    • Menteur!

    Il a rigolé;

    • Je n’ai pas envi de rentrer, j’ai envi de dormir avec toi, me réveiller avec toi, t’emprisonner au lit toute la journée de demain.

    Pascal a fait mine de bouder, il n’avait toujours pas envi de rentrer; “Et toi, tu devrais trouver les mots pour me forcer à le faire...”.

    • Tu rigoles? Je n’ai pas envie de te laisser rentrer non plus!
    • Alors je reste!
    • Tu peux pas... Tu va encore t’attirer les foudres de ta famille.
    • M’en fou...
    • Alors reste?
    • Peux pas...
    • Alors vas-y?
    • Veux pas...

    Comme je le trouvais chou tout boudeur, afff, envie de le manger tout cru et sans sel! Comment trouver la force d’être une grande fille et le laisser partir? C’était dur, parce que je savais que je ne le verrais pas ce soir.

    • C’est pas ton natel qui n’arrête pas de crépiter?
    • Hmmm... M’en fiche.
    • Tu devrais y aller chou, on se verra demain?
    • Ah oui? Quant ça? Si je rentre, je sais bien que je ne te verrais pas demain... Puis, zut, je reste... Enfin, si tu veux bien de moi?
    • Pascal... C’est pas sérieux...
    • Qui a envi d’être sérieux?

    Après avoir tenté d’être la plus raisonnable des 2, j’ai fini par capituler devant sa résolution et sa tête de petit fou boudeur et buté. Je n’aurai pas dû, une fois de plus, je cédais trop facilement à ses caprices!!! En réalisant ça, je me suis immédiatement reprise; il ne pouvait pas rester. Pascal devait être chez lui avant que Jess ne rentre, ce serait mieux pour nous 2, sinon, la prochaine fois, Jess risque de lui coller aux basques et il aura de la peine à s’échapper. Mes arguments ont réussi à le convaincre, il est donc parti à toute vitesse. En rentrant, il m’a envoyé un petit message pour dire que Jess n’était toujours pas rentrée, que j’avais eu raison de le pousser.

    Dimanche après-midi, après avoir mangé avec la bande à midi chez Thomas, je suis restée la plus grande partie du temps à lire tranquillement dans mon coin. De temps en temps, je les regardais jouer au criquet ou au volet, je papotais un peu, puis je me replongeais dans mon livre. C’est comme ça que j’aime passer mon dimanche, il manquait juste la petite sieste.

    Quant j’ai dit ça à Thomas, il m’a proposé de prendre son lit, mais je n’ai pas osé... Peut-être la prochaine fois.

    Pascal passait de temps à autre bavarder avec moi ou ceux qui étaient aussi dans la pergola, discrètement quant personne ne regardait il me faisait un petit clin d’oeil ou m’envoyait un petit bisou. Ce n’était toujours pas facile de passer beaucoup de temps à discuter, parce que dès qu’on était seul, il y avait toujours quelqu’un pour venir se mêler.

    Au début, quant je me suis installée à l’écart, Pascal s’était assis à cheval sur ma chaise longue et avait pris mon bouquin pour voir de quoi ça parlait. Je lui racontais que j’aimais les Agatha Christie, que j’avais lu toute la collection, comme les Stephen King, j’aimais ce style de bouquins, Jess est venue s’asseoir entre nous pour faire barrière. Elle a presque arraché mon livre des mains de Pascal pour le regarder aussi.

    On avait compris... De toute façon, même si on ne pouvait pas se rapprocher, j’aimais juste être là près de lui, ça me suffisait.

    Pourtant, Pascal a cherché toutes les occasions pour passer du temps avec moi. En fin de journée, on est parti marcher tous les 2 au bord du lac. Ce soir, Pascal restait à la maison avec sa femme. On a fait une longue marche, et quant on était hors de vue, il m’a embrassée. Miam, miam, quoique, je m’y attendais un peu.

    Chose incroyable, pour une fois, Caroline n’était pas là... C’était même étrange!


    Arf, j’aurai pu résumer... Pascal a passé la journée du samedi avec ses potes et sa femme, le soir, sa femme est sortie avec des copines, alors il a pu s’éclipser pour passer me chercher vers minuit. Vers 4h du matin, il m’a déposé à la maison. Il n’avait pas envi de rentrer et j’avoue que je n’avais pas envie de le laisser rentrer non plus, je savais que je ne le verrais pas le soir, parce qu’il restait sagement à la maison avec sa femme. Le dimanche après-midi, je l’ai donc passé chez eux, Pascal et Thomas, avec une partie de la bande qui aime traîner ensemble le dimanche. J’ai lu tranquillement dans mon coin et j’ai réussi à passer un petit moment avec Pascal avant de rentrer, en faisant une longue balade au bord du lac, on s’est embrassé en cachette dès qu’on a été hors de vue. Bizarrement, Caro n’était pas là aujourd’hui!



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  • Je ne suis pas ton ennemie???  - (samedi.25.juin.2011 - (176/11)

    Petit chou... J’avais dit à Pascal de ne pas se presser, je voulais passer chez moi me changer pour me mettre en training, donc dès qu’il serait en route, il m’enverrai un pti sms ou me ferait un appel en absence. J’étais hyper impatiente de le voir. En partant du coin de l’oeil, je l’avais vu passer le bras autour de la taille de sa femme. Bon, c’était sa femme quand même, pas de quoi fouetter un chat.

    Je crois que quelque part, négative comme d’hab, je pensais,
    j’avais peur qu'il me pose encore un lapin au dernier moment. Je priais que ce ne soit pas le cas, je serais vraiment très déçue et je ne pense pas que je réussirais à ne pas dévoiler ma saute d’humeur. J’étais bien décidée à lui poser des questions, je voulais savoir s’il avait oui ou non dormi avec Caro. En attendant, j’ai fait un petit tour sur mon journal pour résumer ma soirée et j’ai lu le message que Félicity m’avait laissé vers 00h30. Glups, bien vu, si chaque fois qu’on se voit c’était des explications, prises de têtes ou que j’encaisse ce qu’il me dit qui mériterait une scène sans broncher parce que je préférais rester avec lui, soit il me prendrait pour une faible ou si je lui fais une scène, comme me disait Koko dans son message de vendredi, je l'enverrais direct dans les bras d'une autre. Oups, et ça ce serait trop bête. Donc changement de mon fusil d’épaule, je ne serais qu’adorable!

    Suite au petit message de Pascal, 2h pile poil, on s’est retrouvé chez Paul... Miam. Dire que j’avais eu peur qu’il annule. Je me suis traitée d’idiote.

    Pascal ne m’a pas laissé le temps de dire un mot, il m’a happée dans ses bras, le temps de planter la clé dans la serrure alors qu’il me torturait de baisers enflammés, on était à l’intérieur. Là, il s’est arrêté un moment pour refermer derrière nous et me lancer un de ses sourires à faire fondre les glaces des pôles. J’avais déjà perdu le nord avant même d’être allongée sur le lit, j’avais la tête dans les nuages et le corps en feu. Ciel que je l’aime lui, je devais bien reconnaître que j’étais accroc à ce mec dans tous les sens du terme, il arrivait même à me faire oublier comment je m’appelais. J’étais juste sa chose éperdue d’amour.

    Je me demande si j’aurai eu la présence d’esprit à lui poser des questions si je n’avais pas lu les messages de Koko et Félicity? J’en doute!

    Persuadé d’être seuls dans l’appartement, on n’avait pas été très discret, pendant plus d’une heure, les mûrs ont été les témoins de nos frasques. Entre 2, le temps de reprendre notre souffle, on se taquinait et riait comme des enfants, puis on a cru entendre Paul rentrer, alors on a mis la sourdine. Pascal avait laissé ses clés sur le meuble près de la porte
    pour signaler notre présence.

    On avait cru que Paul venait de rentrer, mais rouge de honte, Paul était déjà à la maison quant on est arrivé...

    Comme Paul n’avait pas l’air pressé d’aller se coucher, Pascal a pensé qu’il espérait le voir, alors il s’est habillé et a été le rejoindre au salon. Rouge de honte, embarrassée au plus haut point, on a appris que Paul n’était pas seul, et aussi qu’il était déjà à la maison quant on est arrivé. Glups, hors de question que je quitte la chambre, je n’oserais pas le regarder en face.

    Paul était avec Alexia, ça c’était une surprise, mais il n’a pas mentionné avec qui Pascal était. Il savait bien que c’était moi, mais il a prétendu ne pas savoir. Mince, c’était certain qu’elle dira à Caro que Pascal faisait de petites escapades chez Paul et il ne faudra pas longtemps pour qu’elle se mette à surveiller les alentours. Flûte. Alexia restait plantée avec eux,
    curieuse de savoir avec qui Pascal allait passer la nuit. Elle a essayé de lui tirer les vers du nez, mais Pascal n’a rien dit. Je pense qu’il se doutait aussi qu’Alexia irait tout droit dire à Caroline ce qu’elle savait, pourtant, ils lui ont demandés de garder le secret.

    Le matin, alors que Pascal dormait encore, après avoir vérifier qu’il n’y avait personne sur le chemin jusqu’à la porte, j’ai filé en douce. J’avais laissé un petit mot à mon petit cœur.
    C'était dur de partir en catimini, il était si mignon endormi que j’avais envie de le couvrir de bisous quitte à le réveiller. J’avais mis plus de 5mn à m’extirper de ses bras qui me gardait prisonnière contre la chaleur de son corps. Afff, j’aurai voulu y rester jusqu’à la fin des temps.

    A la maison, je me suis re-jetée au lit, je n’avais pas mon cota de sommeil, et ce soir, j’avais envie d’être en forme pour retrouver les bras de mon chéri adoré, s’il avait envi de me voir.

    Thomas avait envi de passer la journée sur le bateau, il me l’avait dit hier soir, et m’avait invitée à me joindre à eux. Pascal aussi m’avait suppliée de venir, mais afff, même si j’en avais envie, j’avais aussi envie de profiter jalousement de mon ântre, de passer la journée à ne rien faire à part peindre et me reposer. Éventuellement, une petite séance bronzage sur mon balcon, si je trouvais le temps, un long bain de bulles, l’idée de me retrouver dans une foule excitée, bruyante, collée les uns aux autres coincée sur un bateau, donc sans pourvoir échapper à la proximité ne me tentait pas des masses.

    En début d’après-midi pourtant, comme Thomas avait organisé un petit brunch, je me suis pointée pour aller prendre le café avec eux. J’ai été en avance, je préférais être là avant tout le monde. Pascal était en train de tondre le gazon à torse nu en bermuda. A croquer. Il était tout sourire, il m’a fait un signe de la main. Je ne voulais pas le déranger, mais avant que j’ai pu prendre la fuite, il m’a attrapée par la taille pour me dire bonjour. Inutile de dire que mes pulsations avaient pris la tangente à son contact. Il a posé sa tondeuse pour venir me dire bonjour et boire une citronnade avec nous sous la pergola. Miam, j’avais envie de lui sauter dessus, il était trop mignon. Chaque fois qu’il passait sa main sur son torse, j’avais envie d’être sa main. Afff, je suis vraiment dérangée.

    Ils étaient tous 2 surpris de me voir en pleine journée, c’était rare. Je les ai laissé me taquiner sans broncher. Thomas a taquiné sur les griffures sur son dos et son torse, il a rougi, hum moi aussi. Glups, j'avais tendance à laisser des traces, Pascal avait oublié de faire attention à ce détail. Thomas m'a lancé un regard soupçonneux, alors j’ai joué la surprise et j’ai aussi taquiné Pascal là-dessus avec une pointe de rogne qui pouvait passer pour de la jalousie. Pascal a été enfiler son t-shirt qui traînait sur sa terrasse et il est revenu avec sa femme. Jess avait la mine défaite, elle boudait. Pascal était tout chou avec elle, il l’avait posée sur ses genoux et la taquinait gentiment.

    Puis Pascal est retourné tondre le gazon. Thomas ne comprenait pas pourquoi Pascal insistait pour tondre lui même le gazon quant ils auraient pu très bien le faire faire par le jardinier qui s’occupait du jardin. Pascal aimait bien faire ça, c’est tout.

    Les copains ont commencés à envahir les lieux. J’avais aidé Thomas à descendre la glacière et installer les affaires pour la grillade. Thomas avait prévu une petite grillade avant d’aller sur le bateau. J’avais l’intention de filer avant.

    2 membres du groupe de musiciens, dont la chanteuse sont passés en plein pendant la grillade. Le mec est resté dehors à discuter avec Thomas et Pascal et Nally sont allés chez Pascal. J’étais contente de voir Jess leurs emboiter le pas, mais elle n’est pas restée. Apparemment, Nally était venue lui apporter les dernières maquettes ou enregistrements pour qu’il puisse se préparer pour les nouveaux morceaux du groupe. Je comprenais mieux comment Pascal connaissait tout ce que jouait le groupe. Évidemment, Thomas les a invité à rester pour la grillade et la ballade en bateau.

    Adorable, Pascal restait près de moi, me frôlait intentionnellement à chaque occasion. Sous prétexte de se servir ou de prendre un verre sur la table, son visage frôlait le mien au passage. Afff, j’avais terriblement envie de lui. Par moment, les souvenirs d’hier soir me faisait rougir jusqu’aux cheveux. D’ailleurs, ce n’était pas la seule raison qui m’avait fait rougir, Paul qui était arrivé entre temps, m’avait fait un petit clin d’oeil amusé, et hop, mes oreilles ont virés illico au violet.

    J’ai décidé de partir à l’arrivée de Caro. Après tout, je savais qu’elle ferait un très bon chien de garde.

    Caroline a proposé qu’on sorte ensemble, qu’on aille ensemble rejoindre les garçons s’ils allaient prendre un verre en ville ce soir. Elle avait eu l’air d’insister aussi pour que je reste et que je passe l’après-midi sur le bateau, elle prétendait se sentir un peu seule. Sa copine, Alexia me dévisageait avec curiosité, j’imagine qu’elle se demandait si j’étais celle qui était avec Pascal ce matin. Nally ne faisait aucun effort pour se mêler aux autres, elle ne parlait qu’à Pascal, se tenant à côté de lui avec son verre à la main comme une cruche, à regarder tout le monde de haut. Pouffiasse.

    Avant que je parte, Caroline m’a dit un truc bizarre qui allait continuer à me triturer la tête tout le restant de la journée; “Je ne suis pas ton ennemie tu sais, n’oublie pas ça”.

    Je crois qu’il était préférable que je me fasse discrète, et pourtant, je crevais d’envie d’être dans l’ombre de Pascal, même si je ne pouvais pas vraiment être collée tout le temps à lui. Il m’avait dit qu’il passait l’après-midi avec ses copains, mais le soir, comme je lui ai dit que je ne pensais pas sortir, il a décidé de rester lui aussi à la maison. De cette manière, après avoir passé sagement la soirée chez lui, on pouvait se retrouver plus tard chez Paul.

    J’avais entendu dire que Jess avait l’intention de retourner à New-York, mais elle l’avait déjà dit ça en début d’année, et elle n’était pas partie, alors je ne voulais pas commencer à nourrir trop d’espoir de la voir disparaître de mon horizon. Toutefois, je gardais ça en mémoire, je ne pouvais pas m’empêcher de palpiter d’impatience et espérer très fort qu’elle s’en aille. C’est méchant, mais c’est comme ça.

    Les mots de Caro continuait à me hanter: “Je ne suis pas ton ennemie...”? Qu’est-ce qu’elle a bien voulu me dire?



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  • Ma timidité fait une attaque en force  - (vendredi.24.juin.2011 - 175/11)

    Pascal, mon petit chou m’a téléphoné 3 fois aujourd’hui, juste pour parler. Ça m’a fait plaisir, j’aime l’entendre, ça faisait longtemps qu’il ne m’avait pas appelé autant, il voulait être certain qu’on se voyait ce soir. Après le coup d’hier soir, je le soupçonnais d’avoir pensé que je pouvais être fâchée. Moi? Fâchée? Mah non, quelle idée!

    • Et ça me ferait plaisir si pour une fois tu me colles, comme tu savais si bien le faire avec Thomas!!!
    • Comme Caro?

    Ça l'a fait rigoler.

    • Si tu veux... Ne reste pas à 3 kilomètres d’accord?

    Mais qu'est-ce que je foutais à lui parler d'elle moi??? Stupide bêtise!

    Contrairement à l’habitude, les garçons avaient un match en début de soirée, Thomas avait donc décidé d’inviter toute l’équipe après chez lui, parce que traîner dans les bars et les boîtes où on ne pouvait pas fumer ne lui disait rien ce soir. Pour nous, Pascal et moi, c’était la poisse, ce serait plus difficile de pouvoir s’éclipser sans attirer l’attention. On dirait que c’était fait exprès pour nous mettre des battons dans les roues.

    Vendredi, hahhhh, le pied, toute seule chez moi, j’étais tranquille, hahh j’adore! J’étais d’humeur à peindre, alors j’ai peints, musique à fond à chanter à tue tête. Évidemment, j’avais un de mes trainings défoncés, au moins si je me tâchais, c’était pas grave.

    Je suis arrivée un peu avant minuit, entre temps, Pascal m’avait envoyé une dizaine de messages, il croyait que j’allais lui faire faux bond. Hihihi, j’aurai pu, ça lui aurait fait les pieds de m’avoir poser un lapin hier soir. Pascal m’avait demandé de ne pas rester à distance comme j’avais tendance à le faire mais de le coller, alors j’ai pris mon courage à 2 mains. Après avoir salué un peu tout le monde et échangé quelques mots avec Thomas, qui avait de la peine à me laisser partir, j’ai enfin été salué Pascal en dernier et je me suis assise à côté de lui.

    Glups, je me sentais ridicule, de trop. Je n’avais rien à dire, autour de lui, il y avait des gens que je ne connaissais pas et qui me regardait de travers. Évidemment, ils étaient dans leurs trucs, parlant de baskets, etc. J’avais les oreilles en feu parce que j’étais gênée et Pascal l’a remarqué et m’a chuchoté un truc salace à l’oreille ce qui n’a fait qu’empirer mon état de chaleur. Après 10mn, j’en pouvais plus et j’ai voulu me lever pour aller ailleurs, mais Pascal a dû le deviner et il m’a attrapée par la main pour me faire me rasseoir, alors j’ai prétendu que je voulais aller fumer dehors.

    Thomas est venu tout de suite me rejoindre. Je lui ai demandé où était sa copine, normal, je croyais qu’ils se voyaient plus souvent. Thomas a dit qu’ils n’avaient pas l’habitude de passer les soirées ensemble, il n’y tenait pas et que ce n’était pas officiellement sa copine. Ils se voyaient c’est tout, rien de plus. J’ai pensé qu’elle l’attendait probablement chez elle, mais j’ai appris qu’elle le rejoindrait plus tard quant tout le monde sera parti s’il n’avait rien prévu d’autre. C’était donc comme ça qu’ils fonctionnaient? Ça avait le mérite d’être discret, peut-être même un peu trop.

    Du coin de l’oeil, je regardais ce qui se passait à l’intérieur. On était appuyé à la barrière de la terrasse, d’ailleurs la baie-vitrée de la terrasse était grande ouverte. Ça m’a coupé la parole de voir une fille que je ne connaissais pas se pencher et embrasser Pascal sur la bouche. Sa femme n'était pourtant pas loin. Pascal a sursauté et viré au rouge direct. Je pense que le geste l'avait surpris, il ne s'y attendait pas.

    Thomas m’a jeté un petit regard de côté, j’étais aussi déjà rouge. J’aurai aimé qu’il me dise qui c’était, mais j’ai dû le lui demandé; c’était la sœur d’un des joueurs. Les copains qui l’entouraient se sont mis à rire, et Jess, même si ça l’avait énervé, faisait mine de n'avoir rien remarqué. Caro était pâle et ne riait pas.

    Pascal s’était redressé pour se pencher en avant, il était gêné et m’a jeté un coup d’oeil. Il savait que j’avais vu. On aurait dit qu’il me suppliait du regard, alors j’ai été me rasseoir à ses côtés. J’avais toujours les oreilles en feu.

    Pascal m’a chuchoté qu’il ne savait pas ce qui c’était passé, qu’il ne savait pas pourquoi elle avait fait ça, il ne la connaissait même pas. Jess aussi s’était rapliquée pour réclamer son territoire.

    Il n’y avait que Caro qui avait l’air de ne pas savoir ce qu’elle faisait là ce soir, et dire que je croyais être la seule à penser ça. J'ai appris après que, Pascal avait rencontré cette fille plusieurs fois lors des sorties entre copains du basket. Donc, il la connaissait, mais d'après ce qu'il disait, il ne l'avait jamais remarquée. Il disait ne pas connaitre les raisons de son geste, pourtant je trouvais ça louche, on n'embrasse pas un mec sauf si on pense qu'on peut, ou qu'il le voulait aussi. Je me demandais ce qu'il avait fait pour le lui faire croire!!! 

    Une partie du groupe était parti pour aller en boîte, Pascal m’a attirée dans un coin pour me proposer d’aller l’attendre chez Paul qui était parti en boîte. Il allait resté encore quelques instant après mon départ pour donner le change, puis il prétendrait aller rejoindre ses potes en boîte, et viendrait me rejoindre chez Paul.

    • Et tu fera quoi si Jess décidait d’aller avec toi, ou Caro?
    • Ben, je les déposerais, je fais un tour et je file. Je te promets que rien, ni personne ne m’empêchera de venir, fais moi confiance ok.

    Comme toujours, on ne pouvait jamais parler très longtemps sans qu’on vienne nous interrompre, et dès que Caro et Thomas sont venus nous rejoindre, j’ai leur ai fait la bise et je suis partie. Jess m’a attrapée avant que j’ai pu franchir la porte, elle voulait savoir comment j’allais. Étonnant. Je me demande ce qu’elle voulait vraiment? Voir si je crevais à petit feu? Mais, j’étais pressée, je n’avais pas envie de lui parler. J’avais peur qu’elle remarque que je flottais de joie parce que j’allais voir Pascal.



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  • Encore un lapin!!!  -  jeudi.23.juin.2011 - (174/11)

    Tard dans la nuit, Pascal m’a envoyé un message pour me dire qu’on ne pourrait pas comme prévu passer la soirée de jeudi ensemble, mais vendredi. Il m’expliquerait, bisous et bonne nuit. Pfff, je devrais avoir l’habitude depuis le temps! J’étais déçue. J’ai répondu; “Minis bisous et bonne nuit”. Pas de “I love you”, hum, mais bon. J’avais répondu parce que je ne voulais pas qu’il se doute de ma déception.

    La journée, repos total, peinture, long bain et TV. Hahhhh, j’étais enfin tranquille chez moi. Le pied. Le soir, je n’ai pas prévu de sortir, je crois que je méritais encore un peu de solitude.

    “Babe, tu me manques. Tu ne voudrais pas venir, même si on a pas pu passer la soirée ensemble, ça nous donnera l’impression d’être ensemble quand même? J’aimerai bien... J’aimerai aussi que tu me colles... ;) Allé, viens please, on est au “T”, tout en bas. Viens viens viens pls pls pleeeeease... Love u. P”

    Hum... Alors je lui manquais hein? Ça devait être un mensonge. Pour en avoir le cœur net, je me suis préparée au cas où je me décidais à aller le rejoindre, mais j’ai d’abord fait une petite tournée d’inspection. J’ai été voir qui il y avait, je me tâtais encore.

    Pascal était apuyé au bar et discutait avec une fille que je croyais ne pas connaître, mais j’ai réalisé après bien 5mn, que c’était une des pouffes que sa femme avait convoquée à sa petite réunion. De temps à autre, je voyais un sourire se dessiner sur son adorable visage, mais ce n’était pas son grand sourire taquin habituel. Bon, pour sa défense, il avait l’air de s’ennuyer comme un rat mort. Je remarquais aussi qu’il surveillait regardait chaque fois que quelqu’un entrait. Peut-être qu’il espérait me voir. Comme son ombre, Caroline était près de lui, pourtant, parlant à l’autre miss, il lui tournait légèrement le dos.

    Puis, il est sorti fumer et m’envoyer encore un message; “Tu viens alors? J’ai envi de te voir!”.

    A son 1er message, j’avais dit que je ne savais pas encore ce que je faisais, et à celui-ci, j’ai bien failli sortir de ma cachette et me précipiter vers lui. Au dernier moment, je me suis dit que ce n’était pas si bien que j’accours chaque fois selon le bon vouloir de monsieur, alors peut-être que pour une fois, je devrais le laisser mariner.

    J’ai hésité quand même, j’avais aussi vachement envie de le voir, mais rentrer aussi me tentait vachement. J’ai opté pour la maison. Après tout, il avait annulé, ben, il ne me verrait pas ce soir. En attendant qu’il retourne à l’intérieur pour que je puisse partir, je lui ai répondu que; “Hélas, pas ce soir chouky, envie de rester tranquillement chez moi... J’espère que tu comprendra. T’aime fort et tonnes de bisous”. Il a demandé s’il pouvait m’appeler, mais là, je n’ai pas répondu, je n’avais pas envie de passer des heures à pianoter sur mon natel. Basta pour ce soir.

    Pascal est retourné à l’intérieur. Je suis restée encore quelques minutes à regarder cet homme que j’aime plus que tout. J’avais beau chercher de quoi ne plus l’aimer, c’était dur, j’aimais pratiquement tout chez lui, que ce soit sa manière de pencher la tête, de froncer les sourcils à sa façon de s’énerver ou même bouder. Je l’adorais du plus profond de mon coeur, pfff, et c’était crevant.

    J’ai remarqué qu'en entrant dans le bar, Pascal avait fait un signe à sa femme, comme elle ne semblait pas percuter, il a été vers elle. Sa manière de lui prendre le bras voulait dire qu’il avait l’intention de partir. Pendant 1mn, j’ai cru que Jess allait me faire le plaisir de rester, mais non, elle a pris son sac, fait la bise à ses interlocuteurs immédiat et l’a suivi. Glups, j’avais oublié de partir, et je ne savais pas très bien où Pascal avait parqué sa voiture, je n’y avais pas fait attention. Je devais mettre le turbo et filer illico presto si je ne voulais pas prendre le risque de tomber nez à nez avec lui et sa femme. J’aurai l’air maligne!

    Une fois à la maison, j’ai lu les messages qu’il m’avait envoyé après celui où il demandait à m’appeler, trop mignon; il avait vraiment envi de me voir ce soir... Dommage. Toutefois, j’étais contente de ma petite tournée d’inspection, maintenant, j’étais tranquille, je pouvais finir ma soirée la tête au repos, et j’étais super contente d’avoir résisté à l’envie de le voir. Quoique, je l’avais vu, lui non!



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  • Enfin seule... heu, pas comme je voudrais...  - mercredi.22.juin.2011 - (173/11)

    Même si j’avais eu beaucoup de peine à m’endormir en fin de compte, je me suis levée vers les 9h pour déjeuner avec Brig et Roberto. Je dois dire que j’étais hyper impatiente de me retrouver seule. Roberto est parti chercher Julien chez sa sœur et Brig et moi en avons profiter pour parler un peu pendant qu’elle bouclait leurs bagages. Dans 7 jours, ils reviendront passer 2 jours chez moi avant de prendre l’avion pour rentrer au Canada.

    Enfin, vers midi, ils sont partis. J’avais enfin toute ma maison pour moi toute seule... Quel bonheur d’être à nouveau toute seule...

    Thomas avait voulu un tout autre cadeau d’anniversaire de ma part, il m’a proposé de passer la nuit chez lui samedi soir, en rigolant, j’avais dit que j’y penserai. Ça aurait sûrement coupé les élans de mon petit homme, mais à ce moment là, je ne savais pas ce que sa femme mijotait, sinon, j’aurai surement dit oui.

    J’ai passé la journée à dormir pour ne pas penser, je ne voulais pas laisser mon imagination me descendre le moral à imaginer Caroline dormant dans les bras de mon chéri. J’avais mis mon natel sur silence, je ne voulais pas parler à Pascal et je ne voulais pas savoir s’il m’appelait ou pas. S’il ne m’appelait pas, je savais que ça me ferait perdre la tête, et j’aurai tout de suite pensé qu’il avait fait une bêtise et  qu’il m’évitait.

    Comme je l’avais soupçonné, je n’avais envie de voir personne, juste profiter de ma tranquillité et peindre.

    Pascal savait aussi qu’ils étaient parti et il m’a demandé si on pouvait se voir après son boulot, il pensait passer et on pouvait discuter de ce qui me préoccupait. Il remarquait une fois encore qu’il suffisait qu’on passe quelques jours merveilleux ensemble, et hop, à nouveau un gros vide; je l’évitais, me laissait avoir par les racontars des autres, me réfugiait derrière le refus de discuter, de régler les choses. Je lui faisais toujours le coup!

    Bahhh, Pascal avait surement raison, mais c’était ma nature, je ne voulais pas le voir. J’étais enfin seule et tranquille chez moi, je n’avais pas envie de bouger le petit doigt, juste profiter de mon appart, de ne pas avoir à parler, me noyer dans un bain pendant au moins 1h, etc.

    Pascal n’a pas voulu se laisser faire par mon mutisme, il est passé après son travail. Afff, je n’aimais pas les surprises, il le savait pourtant, oh mais comment résister en voyant son adorable visage devant ma porte? J’étais en training sans un poil de maquillage, un grand t-shirt informe qui m’arrivait au genoux, les cheveux plus au moins maîtrisés par un bandeau pour éviter qu’ils me tombent sur le visage, bof, pas top sexy quoi! Je me suis dit qu’après tout, ça le fera peut-être prendre la fuite et me laisser tranquille.

    Mais pas du tout, au contraire ça l’a fait sourire, et il m’a prise dans ses bras... et j’ai fondu...

    Je ne voulais surtout pas revenir sur ce qui pouvait me rappeler d’être fâchée avec lui, je lui ai demandé s’il pouvait juste me tenir dans ses bras, que je ne voulais pas parler. Sans se laisser démonter par mon air renfrogner et comme si je n’avais pas passer les derniers jours à l’éviter, Pascal m’a serré très fort contre lui. Après les bisous bisous, les choses ont commencés à déraper, mais il ne pouvait pas rester, alors il a mis le hola.

    Est-ce que j'étais déçue qu'il ait pu se retenir de me sauter dessus? Peut-être un peu... Peut-être que je n'étais pas sexy, alors... Une fois de plus, je me suis demandée ce qu'il pouvait bien me trouver, pourquoi est-ce qu'il revenait toujours me récupérer? Avant de partir, il a promis qu’il m’appellerait demain et qu’on se débrouillerait pour passer la soirée ensemble.

    Zut, et voilà... Je n'aurai pas dû le laisser entrer, maintenant j'avais le cœur dans les baskets, il me manquait. Tant que je ne le voyais pas, tout allait bien, maintenant, j'avais envie de le voir, de l'entendre, sentir encore ses bras m'emprisonner. Son petit sourire malin et son air moqueur me manquait... zut, zut et zut... du coup, je me sentais seule, mais vraiment seule. Pas seule comme j'aime, mais seule en manque de quelqu'un à aimer, quelqu'un à serrer dans mes bras, quelqu'un qui remplisse mon espace d'amour et de tendresses, quelqu'un à qui parler, avec qui partager...

    Et me voilà en train d'attendre demain avec impatience pour son coup de fils avec la déprime qui me pendait au bout du nez!



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  • Plus qu’1 jour...  - mardi.21.juin.2011 - (172/11)

    Roberto a sorti la chienne pour une longue promenade en forêt avec Julien. En préparation de leur départ pour l’Italie demain, Brig devait préparer les bagages, ce qui fait qu’on a passé la journée ensemble. A 16h, elle passait à la boutique de son père pour un examen des yeux, ensuite ils allaient dîner chez son papa.

    Dès qu’ils sont parti, je me suis jetée au lit, j’étais crevée.

    J’avais eu peu de nouvelles de Pascal. Il faisait gris et pluvieux, il aurait aimé qu’on puisse passer la journée enroulé au chaud. Il ne pourrait pas rester longtemps, mais si je pouvais m’éclipser, on aurait pu se voir un petit moment après son entraînement. Je n’ai rien répondu, je verrais après avoir dormi un peu. Je crois que, non, je suis sûre qu'il a passé la nuit avec Caroline, je ne voulais juste pas l'entendre me le dire.

    A vrai dire, je n’avais pas envie de le voir, j’avais peur qu’il cherche à me parler de l’autre soir...

    Sagement, je suis restée à la maison, je voulais profiter de mes quelques heures avant le retour et Brig. J’ai eu l’envie de peindre. C’était une aubaine, c’est la seule chose qui me fait tout oublier, penser à rien, voyager dans ma tête mais dans un lieu que je suis la seule à évoluer. Je contente du résultat. Top.

    Pascal avait essayé de me joindre après l’entraînement, je n’ai vu son message qu’après le retour de la troupe; "Tu m’évites? Tu ne veux pas me voir, hein? Ne me fait pas ça stp... I love u. Call me?".

    Il avait raison, je n’avais pas envie de le voir, pas envie de rentrer avec les yeux en queue de boudin, avec la mine défaite. Je voulais garder mon énergie pour autre chose. J'aurai le temps de pleurer quant ils seront parti, quant je serais seule et que personne ne pourra voir mon chagrin. Demain ce serait toujours assez tôt pour l’affronter, ou peut-être que j’aurai plutôt envie de profiter de ma journée après le départ de Brig et de sa troupe.



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  • Si... alors, je ne voulais plus le voir...  - Lundi.20.juin.2011 - (171/11)

    Lundi, Brig et Roberto se sont levé tôt pour aller faire leurs trucs, alors j’ai passé la journée à dormir, j’étais larguée et crevée. Je ne voulais surtout pas trop penser. Brig, son fils et Roberto partent mercredi avant midi, donc, plus que 2 jours avant que ma vie ne reprenne son cours normal.

    J’ai appelé Pascal dans l’après-midi, je voulais savoir s’il avait tenu sa promesse ou pas, mais je n’ai pas réussi à le joindre. J’ai immédiatement pensé qu’il essayait de m’éviter.

    En fin d’après-midi, il m’a envoyé un message pour me demander si on pouvait se voir dans la soirée, je lui ai rappelé que j’avais mon dîner en famille comme d’habitude. Quant je lui ai demandé, aussi par message, ce qu’il en était pour hier soir, s’il avait quelque chose à me dire ou si je ne devais pas me faire de soucis, Pascal a mis des plombs pour répondre qu’il m’expliquerait quant on se verrait.

    J’ai pas aimé ça, ça me semblait louche...

    Piquée au vif, je lui ai écrit que s’il avait fait une bêtise, ce n’étais pas la peine de se voir, que je ne voulais plus le voir. Zut, je n’avais pas pu me retenir, j’avais les nerfs à vifs.

    Ma tête savait que je n’aurai pas dû réagir comme ça, et surtout rien lui dire, mais c’était plus fort que moi. J’étais tellement en colère, tellement l’impression qu’il avait dû faire une bêtise et pour ça, il préférait me voir pour m’embobiner encore une fois... Cette fois, il a répondu presque tout de suite après avoir reçu mon message.

    “Ce n’est pas ce que tu imagine, il ne s’est rien passé..”

    Pour moi, c’était comme des aveux, non mais; C’est pas ce que tu imagines”??? Qu’est-ce qu’il voulait dire par un truc aussi débile? Je ne voyais vraiment pas ce qu’il pouvait inventer pour me faire avaler la pilule! Mais bon, je me connais, le voir était plus important que de chercher à en savoir plus et je savais bien que je lui pardonnerai... J’aviserais le moment venu.

    Brig et sa troupe partent mercredi avant midi... pfffffouh, plus que 2 jours...



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  • Anniversaire Thomas (2)Dimanche.19.juin.2011 - (170/11)

    Quand je dis sonné, c’est peu dire... J’espérais que Pascal aurait une idée de génie et devinerait que je risque de péter un câble s’il dormait avec Caro, mais c’était rêver éveiller là! Halala, s’il dort avec elle, j’explose, je ne lui le pardonnerait pas. Pourtant, en même temps, j’essayais de me dire que j’étais une menace pour elles et pas le contraire, de trouver le courage de ne pas sauter au plafond en me disant qu’après tout, il était parti avec moi et non Caro, qu’il m’aimait plus qu’elle...

    J’avais la chance de savoir, mais si je n’avais rien su, Pascal aurait fait ce qu’il aurait fait et je n’aurai rien pu y changer, alors je devais me calmer et laisser les choses suivre leur cours. Mais, à chaque fois, l’image de Caro dormant dans les bras de celui que j’aime alors que j’étais laissée de côté me poursuivait.

    • Je sais que ta femme a invité Caroline de passer la nuit chez toi, je ne veux pas que tu passe la nuit avec elle...

    Je n’ai pas pu m’empêcher de lui laisser un message pour qu’il m’appelle, je ne pouvais pas rester sans rien faire et tant pis si je perdais la face. Pascal m’a appelé 10mn après avoir reçu mon message.

    • Mais Jane, ahhh, si je fais ça, Jess devinera tout de suite...
    • M'en fiche, veux pas... Je ne te le pardonnerai pas
    • Attend... Je ne sais pas pourquoi mais Jess en a après toi, mais plus surprenant, elle a invité Caro... Je dois dire que je comprends rien... Je peux pas faire ça. J’ai l’impression qu’elle essaie de me tester, il faut que je fasse comme de rien...
    • Si tu fais ça, alors j’en ferais autant avec Thomas, donnant donnant...

    Gros silence à l’autre bout du fils, je tremblais de partout, mon cœur battait à 100 à l’heure. Il n’avait pas intérêt de me mentir, j’avais bien l’intention de me venger, de mettre ma menace à exécution. J’imagine qu’il devait regretter de m’avoir rappelé, s’il avait su ce que j’allais lui dire.

    • Quant j’ai dormi chez toi, on a juste discuté dans la chambre, la porte grande ouverte, tu as dormi avec Jess, alors si tu dors avec Caro, je ne pourrais pas le supporter.
    • Très bien... T’as raison...
    • Jure le?

    Pascal espérait que je n’étais pas sérieuse en le menaçant, lui non plus ne me le pardonnerait pas. J’ai insisté pour l’entendre me le jurer, mais il ne l’a pas juré, juste promis. Ça m’a rendu méfiante. Presque tout de suite après, Pascal a changé de sujet pour me dire que Thomas avait été vraiment déçu que je ne vienne pas à sa fête, et que comme le jour “J” était le dimanche, il pensait que je devrais faire un passage, même si ce n’était que quelques minutes. J’ai donc promis de passer.

    Quant j’ai raccroché, je n’étais pas pour autant rassurée.

    J’ai même hésité à courir voir ce qui se passait chez Pascal, mais ce serait idiot, je ne verrais rien, à moins d’aller sonner chez lui et ça, ce serait la catastrophe. Sans compter que, je me mettrais en position de faiblesse, ou pire, j’obligerais Pascal à me mettre les points sur les “i” concernant Caroline.

    Non, ridicule. De toute façon, quoi qu’il arrive, je saurai ce qui c’était passé et tous les jours de souffrances jusque là, il me le paiera en plein. Quoique, peut-être qu’il n’en avait rien à foutre et qu’il se fichera de ce que je ferais? Peut-être que j’avais meilleur temps de faire semblant de le croire, de ne pas chercher à savoir plus. Ça ne voulait pas dire que je ne chercherais pas à connaître les détails de cette soirée, alors seulement, j’agirais.

    Si Pascal et Caroline étaient ensemble, il ne fera rien et passera la nuit avec elle, c’est ce qui me faisait souffrir.

    Dimanche, en fin d’après-midi, sachant que Brig et Roberto ne passait pas à la maison, j’ai foncé faire un coucou à Thomas. Je savais qu’il avait été manger avec les parents à midi, Pascal me l’avait dit, ensuite il recevait quelques copains à la maison. De voir son visage s’éclairer de joie m’a fait plaisir, et j’ai pensé qu'heureusement je jour “J” était dimanche et non samedi, sinon je pense qu’il m’en aurait un peu voulu de le zapper le jour de sa fête. Pascal, sa femme et même Caroline étaient là. J’ai gardé la tête froide, salué tout le monde, y compris Pascal, Jess et Caroline, comme si de rien.

    Dans les discussions, j’ai appris que Jess n’avait pas dormi à la maison, mais chez ses parents pour préparer une petite fête familiale pour Thomas. Ça m’a secouée. J’ai fait semblant de ne pas le relever. Je n’ai rien dit, mais mes pulsations ont frôlé le rouge. J’ai eu une petite crise d’asthme. Je l’avais senti venir, et agissant normalement, j’ai eu le temps de m’excuser et filer jusqu’à la chambre de Thomas pour m’allonger un moment sur le lit. Je crois que Thomas a senti que quelque chose ne tournait pas rond et il m’a suivi. Il m’a passé son inhalateur, lui aussi souffre parfois de l’asthme.

    On est resté un petit moment dans la chambre jusqu’à ce que ça se calme, puis on a été rejoindre les autres. Je n’ai pas osé regarder du côté de Pascal, je voulais donner l’impression de ne pas me préoccuper de lui. J’avais peur que si je le regardais, on ne remarque mes sentiments sur mon visage. Je suis restée encore une bonne 1/2h avec eux et je suis rentrée.

    Je n’avais même pas eu l’occasion de parler à Pascal et je crois qu’inconsciemment, j’avais aussi évité Caro.



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