• Jeudi – 24 mai 2012  (145/2012)  …

    Je voulais absolument me reposer aujourd’hui, être tranquille, seule, parce que ce week-end, j’avais de la visite et je n’aurai pas 1mn pour moi. Rien qu’à cette idée, je stress déjà. Je déteste ne pas pouvoir compter sur quelques heures de solitudes, quelques heures à moi, sans personne dans mes pattes. Je déteste ne pas être seule chez moi en fait.

    • Hey! On pourrait se voir ce soir? On pourrait manger ensemble? Enfin, après mon match? Je passe te chercher?

    Non, je voulais prendre ma voiture. Puis, si on voulait rester encore un moment ensemble après avoir mangé, ce serait foutu s’il doit me ramener à la maison et rentrer! Pascal s’est rendu compte que j’avais raison. On s’est donc donné rendez-vous au bord du lac, à notre endroit habituel. Mince, j’étais en retard. Pascal m’avait pourtant appelé en quittant le terrain.

    Mon cœur s’emballe dès que je le vois. Adossé à sa voiture, il fumait tranquillement en attendant mon arrivée. Dès qu’il m’a aperçue, il a écrasé sa cigarette pour venir à ma rencontre. Boum, boum, boum, mon cœur me cogne dans les oreilles. Il était en bermuda avec un t-shirt sans manche qui ne cachait rien de ses biceps musclés. Il avait une chemise, je crois, attaché à la taille. Je n’avais pas le temps de tout détailler, mon regard était attiré par le tableau qu’il formait dans l’ensemble. Trop trop chou.

    J’avais peine à croire que ce bel homme attendait une nana comme moi! Qu’est-ce qu’il pouvait bien me trouver? Qu’est-ce qu’il pouvait bien aimer chez moi? Je n’avais rien de spéciale, et même, j’étais plutôt une nana hyper chiante!

    Pascal m’a serré très fort contre lui un long moment avant de m’embrasser et de me faire fondre et devenir toute molle. Je sentais sa respiration, la solidité de ses muscles à travers les fines matières qui nous séparaient du peau à peau. Hum, j’aime son odeur, la chaleur de ses bras, je percevais le battement de son cœur. Ça m’a donné une furieuse envie de lui.

    On a échangé quelques baisers, s’est encore serré l’un contre l’autre comme si on avait un terrible besoin de se rassurer, puis on a commencé à marcher en direction du Mövempick. J’avais laissé ma voiture au parking pour venir le rejoindre à pieds. On va manger au Mövempick? oui, tu as faim? oui, bref, je me suis transformée en madame «oui-oui».

    Après quelques pas, Pascal s’est immobilisé… Il n’avait aucune envie qu’on aille se noyer dans la foule, il aimerait qu’on reste tous les 2, qu’on puisse se toucher, s’embrasser, se parler, sans avoir à faire attention à ceux qui nous entourent. Ben, j’allais pas dire non! J’ai pensé qu’on allait revenir sur nos pas pour aller s’asseoir sur notre muret, mais Pascal avait une toute autre idée.

    Un peu perplexe et surprise, je l’ai regardé téléphoné… Il réservait une chambre? Oh! Boum. Boum, boum…

    Pascal a voulu réservé la suite, mais elle n’était pas disponible, alors il a pris une Junior Suite. Il est fou. Pour quelques heures, je trouvais la dépense exagérée. Il m’a demandé ce que je voulais manger, j’ai pensé à un riz au curry. C’était ce que j’avais l’habitude de manger au Mövempick. Il s’est commandé un rumsteak et a voulu savoir si je voulais changer ma commande. Mais non, je mangeais toujours la même chose aux mêmes endroits moi. Il a demandé que tout soit prêt à notre arrivée dans la 1/2h et servi dans la chambre.

    C’est quand même bien d’avoir de l’argent, tu as tout ce que tu veux, quant tu veux…

    Pascal a fait tous les arrangements par téléphone. C’était chouette l’idée de manger en tête à tête sans yeux ou oreilles indiscrètes. On avait donc une demi-heure devant nous pour se faire des bisous et aller tranquillement jusqu’à l’hôtel. On est retourné à sa voiture pour aller s’enfiler dans le parking de l’hôtel ni vu, ni connu. A l’étage, un type nous attendait pour nous escorter à la chambre avec la clé et tout. Ah bon! C’est dingue, je pensais qu’il devait passer à la réception!

    J’avais les joues en feu, légèrement mal à l’aise aussi. J’avais l’impression de porter un panneau… Boum, boum, boum…

    Pendant qu’on mangeait, Pascal a tout à coup proposé qu’on dorme là, il n’avait pas envi de rentrer. Boum, boum, boum, boum, mon cœur s’affolait. Puis, on ne pourrait pas se voir de tout le long week-end, alors j’ai accepté. Je pensais quand même que ce n’était pas bien, j’avais un peu peur qu’on ait des ennuis. Enfin, c’est plutôt lui qui aurait des ennuis avec sa femme. Mais impossible de résister à l’envie de passer la nuit dans ses bras!

    10mn après être arrivé dans la chambre, le dîner a été servi. Waouh, des fruits, du pain frais, du vin, des limonades, des trucs à grignoter, etc... Waouh!

    On s’était déjà mis en peignoir. On avait l’intention de sauter dans le jaccuzi dès qu’on aurait fini de manger. La vue était magnifique. Pascal préférait le Savoy, mais rien que pour la vue, c’était top le Mövempick. Pascal me dorlote à mort, et j’avoue que j’adore ça.

    Pascal n’avait pas besoin de dépenser autant juste pour me faire plaisir, ses bras et même rien qu’1h en sa compagnie m’aurait fait plaisir. Savoir qu’il avait envie de me voir me rendait déjà super heureuse. Mais à vrai dire, on a passé une soirée magnifique en tête à tête, rempli de rire, de bisous bisous, de sourires, d’amour…

    Je crois que je n’oublierai jamais cette soirée. Et, je l'aime.



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  • Mardi, 22 mai, 2012 - Mathieu, mon ex

    Aperçu Mathieu quant j'étais au salon cet après-midi. Je l'ai vu tout à fait par hasard, je crois que c'est son sourire qui a accroché mon regard, et peut-être son signe de la main. J'ai toujours adoré le voir sourire, il a toujours son charmant et joli sourire, mais j'ai aussi remarqué qu'il avait à nouveau ses belles cuisses de footballeurs. Je suis presque sûre qu'il fait du foot à nouveau, je pourrais parier ma chemise. Mis à part son sourire, c'est une des choses qui m'avait fait tomber amoureuse de lui; ses cuisses, hihihi.

    Dommage qu'il ait coupé ses magnifiques cheveux! Mais bon, avec son boulot, je pense qu'il n'avait pas trop le choix. Ouais, c'était un mec adorable, je ne me suis jamais ennuyée avec lui, il était plutôt fun.

    Gillou a eut une crise cardiaque, il a dû être transporté d'urgence à l'hôpital. C'est Alice qui me l'a appris, elle était toute inquiète pour son papa. Il a eu un pontage il y a 8ans, j'espère que tout se passera bien. Ca m'inquiète un peu. Pas une journée top, c'était l'escalade des mauvaises nouvelles. Pas pour moi, mais bon. Mais je n'ai rien fait de ce que j'avais prévu.

    Triste Robin Gibbs des Big Gees est décédé, j'avais appris pour Donna Summer le jour d'avant, Gillou à l'hôpital, Mireille qui n'a toujours pas d'appart et si elle ne trouve rien, le 1er juin elle sera à la rue avec ses 3 enfants, la fille qui m'a fait les ongles n'a plus personne pour garder son bébé de 15mois et pas d'appart, et Béa n'a pas reçu l'appel pour le studio qu'on a visité hier...

    Bref, il y a des jours comme ça où tout semble aller mal!

    J'ai été obligée d'annuler avec Pascal. On ne pouvait pas se voir chez moi, il y avait Béa, et chez lui, Thomas avait invité les potes de basket, c'était trop risqué. Bref... Il me manque... J'ai senti qu'il avait envi de me voir, aussi de me parler de quelque chose, mais pas au téléphone.


    Mercredi - 23 mai - 2012 / Mon oreille n'en peut plus!

    Je viens de passer 3h au téléphone avec une copine, Rama. Déjà que je ne comprends pas la moitié de ce qu'elle raconte, alors 1h c'est déjà trop, mais 3h, c'est plus que la limite. Elle m'avait appelé vers 23h30, et on était encore mardi, à minuit je transpirait déjà d'impatience, et heureusement, ma batterie a lâché et ça a coupé. Bien sûr que j'aurai pu mettre le chargeur, mais franchement...  pas envie. Ma tête n'en peux plus et je parle même pas de mes oreilles! Rhhh, j'suis naze!!!! frown



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  • Lundi, 21 mai 2012  -  (142/2012)  -  Est-ce trop demander?

    Comme tous les lundis, le soir, j’ai été manger chez ma frangine. J’avais téléchargé les photos prises par le photographe, que Lilice avait engagé, pour marquer l’anniversaire de ma sœur. Alors, j’ai pu rendre à Marco son disque dur externe. D’ailleurs, il faudrait que je m’en achète un pareil. Trop cool, pas besoin de prise externe, ni de programme spécial, et quand même 300 giga!

    On en a profité pour jouer aux cartes un moment. De retour à la maison vers minuit, Béa était déjà couchée. Cool, j’avais tout mon espace, je pouvais traîner devant la télé tout en boutiquant sur mon ordi. J’étais assez fatiguée, mais je n’avais pas envie d’écourter ma petite soirée seule et tranquille. J’aime trop ces moments où personne ne vient me faire chier.

    Afff, je devrais peut-être annulé avec Pascal demain, je crois que j’aurai Béa sur les bras. Et le prochain week-end, ma copine de Belgique vient passer quelques jours en Suisse, donc je ne pourrais pas le voir non plus. Pfff, j’en ai marre. Vivement que je déménage pour aller habiter à l’autre bout du globe! Je veux juste qu’on me fiche la paix, qu’on me laisse toute seule, être tranquille et pouvoir vivre ma vie comme je l’entends. Est-ce trop demander?



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  • Dimanche, 20 mai 2012  (141/2012)  -  Une journée à l’horizontale ;)

    A vrai dire, je crois que ça avait énervé Pascal que Caroline nous colle aux basques. De retour à l’hôtel, je crois qu’elle lui avait envoyé un message probablement pour dire qu’elle était rentrée aussi à l’hôtel. Après avoir lu son message, Pascal m’a demandé de l’excuser quelques minutes, il voulait passer vers Caroline. Il voulait lui demander de s’en aller, de rentrer chez elle.

    C’est clair qu’il aurait pu me demander de l’accompagner, mais il m’a expliqué qu’il risquait de se montrer désagréable, et que s’il n’avait pas voulu éviter de la mettre mal à l’aise, il lui aurait déjà dit plus tôt, devant moi, de se tirer. J’avais tout de même un petit canif qui me tailladait le cœur, mais je l’ai vite fait taire. Il l’a prendrait peut-être dans ses bras, elle jouerait la petite victime pleurnicharde, mais il ne se passerait rien. Enfin, c’est ce que j’espérais. Je ne pouvais pas l’imaginer faire plus.

    Pascal est revenu 1h plus tard et il semblait soulagé, alors je pense qu’elle avait dû partir.

    On a passé le reste de la soirée à bavarder, j’ai évité soigneusement de lui poser des questions sur ce qui s’était passé, ou à chercher à savoir si elle lui avait fait toute la litanie de larmes et consort. Je ne voulais lui faire penser encore à elle, il était là et c’est tout ce qui comptait. Je lui ai raconté un peu l’anniversaire de ma frangine parce qu’il m’a posé des questions. Il était toujours un peu frustré que je ne veuille pas le présenter à ma famille.

    Encore une fois, je lui ai expliqué mes raisons. Je n’aime pas raconter ma vie à ma famille, ni à mes amis d’ailleurs, alors leurs présenter un type sans dire qu’il est marié serait difficile, et s’il le croisait avec sa femme, j’aurai l’air d’une idiote. Donc, c’était mission impossible, on verra quant il ne sera plus avec Jess, d’ici là, il faudra bien qu’il l’accepte. On a aussi un peu survolé la situation avec Jess, j’étais toujours d’avis qu’il serait préférable qu’il lui dise avoir rompu définitivement avec moi. Il me semble qu’on aura bien moins de problème. Evidemment, comment se voir après sans éveiller de soupçons??? Ça risquait de devenir compliqué, et Pascal trouvait déjà qu’on ne se voyait pas tant que ça, alors encore moins ce n’était juste pas possible.

    On a pris notre petit déjeuner dans la chambre dimanche matin et on a traîné au lit. Les séances sont classés X…

    Pascal avait voulu descendre à la salle à manger en bas, mais je n’en avais pas envie. Je me demande s’il aurait voulu profiter aussi un peu plus de la journée, mais moi en tous cas, je n’étais pas aussi agile le dimanche, j’aime le farniente total. Je ne ressentais pas la nécessité d’aller me balader en ville, rien. Etre dans ses bras, faire l’amour, manger, petite sieste entre 2, ça me plaisait bien. On a donc traîné dans la chambre toute la sainte journée et une partie de la soirée avant de prendre le chemin du retour vers 23h.

    Je me sentais comblée d’avoir passé ces quelques jours avec lui, il me rend heureuse et j’adore sa compagnie. On s’entend drôlement bien dans tous les domaines, c’est génial. Je me dis tous les jours que j’ai une chance d’enfer de l’avoir rencontré.

    Le chemin du retour m’a semblé aussi court qu'à l’aller. On a papoté tout le long, comme si on avait peur de ne pas avoir le temps de tout se dire avant de se séparer. Avant d’entamer la sortie sur Lausanne, Pascal s’était arrêté sur une aire de repos, parce que devant chez moi, c’était exclu qu’on s’embrasse ou qu’on traine trop à se faire des câlins. On ne sait jamais! On s’est embrassé comme si on n’avait pas eu le temps de le faire pendant ce week-end (hihihi), puis on s’est promis de ne pas se décourager, de se revoir aussi vite que possible. J’ai promis de ne plus lui faire la tête sans lui dire pourquoi, de ne plus laisser Jess se mettre entre nous.

    D’ailleurs, il m’a proposé de passer mardi soir et j’ai dit oui. Je m’arrangerai pour me débarrasser de Béa, autrement j’irai le rejoindre dans le local chez lui. Hahhh, je l’adore, je l’adore et je l’adore.


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  • Samedi, 19 mai 2012  -  (140/2012)  -  Visite de la ville de Berne

    Jeeez, Berne est vraiment une belle ville. En rentrant après la soirée avec les autres groupes, on s’est balader dans les ruelles animées, fait du lèche vitrine au passage et tout. Pouvoir me balader avec Pascal main dans la main m’a fait penser à Munich. J’étais heureuse, je me sentais tellement vivante, il n’y a pas de mots pour décrire. J’adore tenir sa main, j’adore les expressions de son visage, sentir sa présence à côté de moi, j’étais au 7ème ciel.

    Caroline avait voulu essayer de nous suivre à la sortir de la boîte, et Pascal a dû régler le problème. Comme Pascal lui a demandé de rentrer, Caro a dit qu’elle avait bu et était trop fatiguée pour prendre la route, donc, elle attendrait qu’il ait le temps de parler 2mn et qu’elle resterait là et dormirait dans sa voiture. Quelle petite maligne! Pascal ne pouvait pas la laisser traîner dehors et certainement pas dormir dans sa voiture. Il a voulu lui réserver une chambre dans un autre hôtel, mais Caro voulait être dans le même hôtel que lui.

    Caroline avait dû deviner qu’on avait l’intention de passer le week-end à Berne. Notre hôtel était en plein centre, Pascal avait proposé qu’on change pour aller dans un hôtel plus sélect, mais je n’avais pas envie de tout transbahuter juste pour 1 nuit ou 2. Celui qu’on avait était très bien, ça me convenait, mais maintenant avec Caro dans les pattes… En tous cas, Pascal avait été clair avec elle, et je crois qu’elle sait qu’elle avait intérêt à partir sans faire de vagues demain matin.

    Après l’avoir quittée devant la boîte, je n’ai plus pensé à elle tout à mon bonheur d’être en compagnie de l’homme que j’aime et qui me donne toujours envie de me pincer pour être sûre que je ne rêve pas.

    Pascal s’est levé avant moi et il est sorti faire un jogging dans la ville. Je ne savais pas qu’il avait pris ses affaires. Moi je suis restée au lit. Je n’avais même pas envie de descendre déjeuner, alors à son retour, il nous a fait servir le déjeuner au lit. Miam, j’adore. Je crois que je pourrais passer 1 année entière plantée au lit avec lui comme seule distraction. Son sourire me fait tomber les chaussettes.

    Glups? Peut-être qu’il avait en réalité été voir Caro? Et pas faire du jogging? Non, je débloque! Faut dire que je n’y avais pas du pensé sur place, mais maintenant en le notant dans mon journal, je réalise qu’il aurait pu et je n’avais rien suspecté!

    Caro n’était pas partie comme elle aurait dû et quant on est descendu pour aller se balader et manger en ville, elle attendait dans le lobby. Dingue, elle est rudement tenace, et aucune fierté!!! Je sais que j’ai pensé aussi que je devais continuer à me méfier d’elle. On ne parlait pas aussi facilement qu’avant, faut dire que son attitude avec Jess m’était resté en travers de la gorge.

    Pascal était mal à l’aise, je pense qu’il ne s’attendait pas non plus à la voir. Enfin, c’est ce que j’avais pensé sur le moment. Je savais d’avance qu’il allait être impossible de se débarrasser d’elle, que même si on la plantait là, à notre retour, elle y serait encore, alors autant qu’elle vienne avec. Je n’avais tout de même pas l’intention de la laisser gâcher ces moments précieux que j’avais avec Pascal loin de sa femme et des gens qui nous entouraient d’habitude. On était libre ici, et je voulais profiter de chaque moment et l’avoir pour moi toute seule.

    J’ai donc fait comme si elle n’était pas là. Entourée et chouchoutée par mon homme, on s’est balader en amoureux, s’est arrêté pour voir si on voulait faire un tour en ballon, mais je n’en avais pas trop envie. L’idée de ne plus avoir les pieds sur terre me dérange un peu. Caroline suivait silencieusement. De temps à autre, elle essayait de s’interposer dans nos discussions ou de s’accrocher au bras de Pascal, mais il se débrouillait pour se défaire de son emprise.

    L’empêche, elle avait vraiment du cran et je l’admire. Moi, j’aurai abandonné depuis longtemps.  Je ne sais pas comment elle faisait pour nous supporter, entre les petits bisous à tout bout de champ, des câlins discrets parce qu’on était en publique, mais quand même assez évident, elle continuait à nous suivre sans broncher. A aucun moment je n’ai eu l’impression que Pascal se retenait parce qu’elle était là.

    1 ou 2 fois, j’ai entendu Pascal lui demandé si elle ne voulait pas nous laisser, ou rentrer à l’hôtel, ou rentrer, mais avec son petit air de chien battu, elle a décliné son offre.

    Pour finir, c’est moi qui commençais à avoir mal au cœur pour elle. Je me suis radoucie, j'avais un peu pitié et j’ai commencé à la faire participer avec des « Hé, t’as vu… Ça te dit... Tu viens… etc ». Je suis trop conne, je suis sûre qu’elle n’en ferait pas autant. Mais, on ne peut pas me changer, je suis comme ça, toujours à me torturer pour les autres. Pour finir, c’était presque qu’une virée à trois dans la ville, mais c’était sympa. Pascal restait égal à lui-même, le bras autour de mes épaules, il me serrait contre lui ou me serrait les doigts par moment, il me faisait constamment des bisous pour un oui ou un non. J’adore, il est super câlin.

    Je n’ai jamais autant marché je crois, mais je ne m’en suis rendue compte que de retour à l’hôtel, j’avais les pieds en miettes. C’est une belle ville, l’architecture, les terrasses, les rivières, l’atmosphère, l’ambiance et même les gens sont sympas. J’adore. Je pense que le petit plus, c’était parce que j’étais avec Pascal. C’est drôle de penser ça, mais je trouvais qu’il avait l’air à l’aise partout, il n’avait jamais l’air emprunté ou perdu où qu’on aille. Ça doit être l’assurance que donne le fait d’avoir de l’argent je pense.

    On a été bien entendu visité la place principale où se trouve le palais fédérale, un musée, la tour de l'horloge, puis faire un tour sur la rivière qui borde le centre ville, la vieille ville, pris un verre sur une terrasse qui se trouve sur le toit d’une des bâtisses la plus haute. Pascal a fait des tonnes de photos, moi je n’avais même pas pensé prendre mon appareil. Il passait son temps à me photographier et il en a fait aussi 1 ou 2 de Caro. J’espère que Jess ne tombera pas dessus. Je ne crois pas être très photogénique, alors j’aime pas trop.

    Quand on est rentré à l’hôtel, je n’avais qu’une envie, à part lui sauter dessus, c’était de dormir 1 heure ou 2.

    Pascal m’a laissé dormir. Je crois qu’il est descendu prendre un verre avec Caro au bar pendant ce temps. Puis après on a été mangé tous les 2 le soir en tête à tête. Caro n’était pas avec nous. Pascal lui avait demandé de nous foutre un peu la paix. Il se réjouissait de ce petit week-end tous les 2, pour la laisser nous emmerder ou nous coller tout le long, il n’avait pas envie d’avoir à se préoccuper d’elle, et il ne voulait pas qu’elle vienne manger avec nous. Qu’il lui ait balancé ça en pleine tête, je trouvais ça un peu dur, alors je l’ai appelée pour venir prendre un verre avec nous après quant on a été traîner nos guêtres dans un pub du centre.

    Ça n’a pas plu à Pascal ! Ça l’a gonflé de la voir se rappliquer…

    Avec Caroline dans les pieds, on ne pouvait pas parler comme on le voulait et on avait tellement de trucs à se raconter, c'est pour ça que ça ne lui a pas plu que je la laissevenir nous tenir la jambe. Avec le recul, je me rends compte que Pascal avait raison. J'étais conne sur ce coup là. Pascal voulait qu'elle s'en aille, alors ce n'était pas en la bichonnant que ça arriverait. Il aurait fallu la laisser seule dans son coin jusqu'à ce qu'elle en ait marre et qu'elle se tire.

    D'ailleurs, Pascal n'a pas voulu traîner, à peine qu'elle était là, qu'il voulait rentrer à l'hôtel. Aurait-il eu peur qu'elle le trahisse? Qu'elle dise quelque chose qu'elle n'aurait pas dû? Bah, je débloque encore!


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  • Vendredi, 18 mai, 2012  (139/2012)  -  Une si belle journée

    J'ai bien fait de ne pas rouspéter et laisser Pascal se charger de tout. J’avais passé une belle journée hier, de même qu’une belle soirée, j’avais adoré être avec lui, adoré le regarder jouer, et la nuit a été le couronnement de la journée et de l’amour. Je l’aime d’être si doux, si prévenant, si inquiet de me faire plaisir.

    Pascal s’était inquiété que je n’apprécie pas d’être là, de devoir le suivre alors qu’on avait tout un week-end qu’on aurait pu passer ensemble rien que tous les 2, mais comme je ne voulais pas partir en voyage ces 4 jours, il avait dû trouver une astuce pour s’absenter, alors il a accepté de remplacer Gabriel.

    Pourtant Gabriel était là aussi, mais il avait toujours des difficultés pour jouer certains morceaux, son poignet lui posait des problèmes. Pascal s’inquiétait pour rien, j’ai adoré chaque moment, et j’aimais bien finalement être loin de la maison.

    On a déjeuné dans la chambre, ensuite on est descendu rejoindre les autres pour le café. Je l’ai rassuré, j’étais bien, je n’aurai pas voulu être ailleurs, il avait eu une super idée et je me sentais libre.

    Ils avaient une répète l’après-midi avec les autres groupes, Pascal savait que j’aimais faire les magasins toute seule, que je n’aimais pas être accompagnée, alors il avait pensé que je préfèrerais aller me balader plutôt que me faire chier à les regarder répéter. Mais je voulais aller avec lui à la répète, je pouvais très bien lire dans un coin, et j’aimais le regarder. Et aussi, j’avais remarqué que la fille du groupe Extreme Prime avait flashé sur lui, et il ne semblait pas indifférent, ils s’étaient tout de suite bien entendu. Ils jouaient tous les 2 du même instrument, elle jouait aussi de la basse, donc ils avaient parlé musique, technique, etc. Je l’aurai à l’œil celle-là, question d’être prudente.

    Donc, avant d’aller à la répète, on a été se balader en ville et faire les magasins. Pascal m’a couverte de cadeaux, hihihi, trop mignon, pourtant je ne voulais rien. Je déteste faire poiroter quelqu’un pendant que j’essaie des trucs, alors que je suis indécise et qu’il me faut 10 plombes pour choisir. On a acheté pleins de conneries, comme des tongues que j’ai trouvé joli et qu’une fois sur mes petits petons, Pascal a voulu que je les prenne, il aimait. J’ai trouvé aussi un collier, genre baba cool que je trouvais trop mignon, alors il me l’a offert aussi.

    Pour finir, je me sentais mal à l’aise, alors je n’osais plus rien essayer ou dire ce que j’aimais, mais c’est difficile de ne pas regarder. On est rentré avec tout un tas de sacs, et je suis malgré tout une fille, alors de retour dans la chambre, j’ai tout de suite tout déballé. Pas longtemps, parce qu’il me trouvait trop chouky, toute émerveillée par les petites combines qu’il m’avait acheté, ça lui a donné l’envie de me chouchouter et de faire l’amour encore.

    J’avais pris un bouquin avec moi à la répète, mais j’ai pas réussi à lire, c’était intéressant de les voir répéter tous ensemble. Certains morceaux ont été réadaptés pour l’occasion. Je me demande comment ils faisaient pour tout enregistrer aussi rapidement pour les jouer le soir même, j’étais épatée. Moi j’aurai eu besoin de plusieurs répétitions! Bon faut dire que je ne suis pas capable de lire les notes de musiques, je fonctionne à l’oreille, donc je pense que les petites annotations qu’ils faisaient sur leurs partitions leurs servaient à ça.

    Dès qu’ils faisaient des pauses, Pascal venait vite voir si tout allait bien, si je ne m’ennuyais pas… Non, je ne m’ennuyais pas!

    Après avoir répété toute le reste de l’après-midi jusqu’en début de soirée, on a tous ensemble, les autres groupes avec. Le gérant de la boîte avait tout prévu, et on a été traité  comme des stars. Hum, moi je ne faisais partie d’aucun groupe, je ne jouais d’aucun instrument, alors je n’avais pas grand-chose à dire. Pascal s’inquiétait vraiment et avait peur que je m’ennuis, comment lui faire comprendre que j’étais juste heureuse parce que j’étais avec lui? Que sa main sur mes genoux, ou me serrant les doigts me suffisait?

    Je n’ai pas vu le temps passer… J’ai adoré les regarder jouer, j’adorais le regarder par-dessus tout, il était tellement sexy avec sa guitare entre les mains, son petit air sérieux, et sa manière de se mordiller la lèvre inférieure…

    Après le concert, toute l’équipe est restée prendre un verre avec leurs fans, ceux qui les suivaient un peu partout. Ah oui, Caroline s’était aussi déplacée jusque-là pour venir les voir jouer. Elle était dans la foule, et dès qu’ils ont eu terminé, elle est venue attendre vers les coulisses. Je l’avais vue, mais je ne suis pas sortie pour aller vers elle, j’ai fait celle qui ne l’avait pas vue. J’ai joué la surprise quant on a quitté les coulisses et qu’elle s’est précipité vers Pascal.

    Pour une fois, je n’ai eu aucune peine à traverser la foule qui entourait le groupe pour aller glisser ma main dans celle de Pascal en revenant des toilettes. D’habitude, je serais restée à l’écart et attendu qu’il vienne me récupérer. Je n’ai pas eu d’attaques de timidité ou de mal être pour une fois. Je me sentais à l’aise et en confiance grâce à Pascal et à sa manière d’être avec moi.


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  • Jeudi, 17 mai, 2012  (138/2012)  -  Surprise.. Concert à Berne

    Je me suis couchée très tard, ce n’était pas grave, j’avais rendez-vous avec Pascal vers 14h. Béa s’est levée tôt pour aller visiter un appart à Renens, puis elle avait un truc à Morges. Elle savait que je voulais être tranquille pour le week-end, et de mon côté j’avais décidé de ne pas répondre si elle essayait de m’appeler pour savoir si elle pouvait rentrer. Je ne voulais plus la voir du week-end.

    Tout de même, je ne suis pas aussi mauvaise que je le voudrais, j’ai quand même attendu son appel, mais elle n’a pas appelé.

    Quant je ne suis levée vers midi, j’ai vu que Pascal avait essayé de m’appeler, comme il n’arrivait pas à me joindre, il m’a laissé un message pour me dire de préparer de quoi dormir ailleurs pour le week-end.

    Hum, j’ai eu envie de l’appeler pour lui dire que ça ne me disait rien d’aller ailleurs, de partir, que je voulais qu’on reste à la maison. Mais, je passe mon temps à jouer les troubles fêtes, alors je devais peut-être faire un petit effort et le laisser me surprendre. Donc, je me suis préparée et j’ai préparé mon sac.

    En plus, je sais qu’il devait jouer avec le groupe, alors je pense qu’on ira chez Michael. Je déteste les valises, alors c’était un sac de sport comme d’hab.

    Mais, j’avais tout faux. En effet, Pascal jouait avec le groupe et il m’emmenait avec lui. Je l’accompagnais donc avec le groupe à Berne et on passait la nuit sur place. Hum, en tous cas, ma présence n’a pas plu à tout le monde, mais je m’en fiche, j’étais avec mon chéri à moi, le reste, je m’en tamponne le coquillage.

    On a été rejoindre le groupe au local pour prendre le matos et le mettre dans le minibus. Le groupe pensait ne prendre qu’une voiture, donc qu’on montait dans le bus avec eux, mais Pascal prenait sa voiture. Pour ça, il était comme moi, on aime pas être dépendant des autres et devoir suivre sans pouvoir partir si on en a envi. Ça m’a plu. Varios avait réservé les chambres dans un chouette hotel près de la salle underground où ils jouaient. C’était cool, c’est près de la grande place, entouré de ruelles remplis de boutiques, de bars, de restaurants, etc. Je crois que j’aime beaucoup Berne! Ou est-ce que c'est parce que je suis avec lui???

    Pascal me traînait partout avec lui, même quant le groupe devait discuter de trucs concernant les concerts, il me plaçait sur ses genoux ou entre ses jambes et jouait négligemment avec mes cheveux ou mon collier en me faisant un petit bisou dans le cou ou sur les épaules par-ci, par-là. On n’était pas du genre à s’embrasser comme des malades pour indisposer ceux qui nous entourent, alors je ne comprenais pas pourquoi la pouffe de chanteuse me fusillait des yeux. Elle a essayé une ou deux fois de se mettre entre Pascal et moi, mais il me tenait fermement par la main, et il me tirait devant lui, passant ses bras autour de mes épaules.

    Discrètement, la pouffe a tenté de me mettre à l’écart, mais Pascal n’était pas dupe, et moi non plus.

    L’empêche que j’étais claquée, et j’avoue que je serais bien restée dans la chambre pour lire et dormir. Hum, mais j’ai fait l’effort de ne pas me montrer aussi légumineux pour une fois. J’ai suivi sans me mêler de leurs affaires, contente d’être avec mon homme, heureuse comme une petite puce d’être celle à qui il tenait la main, fière comme un paon d’être à ses côtés. C’est un peu idiot, mais j’adore comme il marche, comme il se tient, toujours le dos bien droit, il a une présence d’enfer, contrairement à moi.

    J’avais pris un bouquin avec moi, et quant une bande de fans sont venus les rejoindre, je me suis plantée dans un coin pour lire. Pascal a dû me dire de venir vers lui quant j’en avais envie, de ne pas me gêner et de ne pas trop me mettre à l’écart, et me rappeler qu’on n’était pas, ni sur Lausanne ou Genève et qu’on pouvait être nous-mêmes sans se préoccuper des gens autour. Alors j’ai fait l’effort de temps en temps d’aller vers lui, même s’il discutait avec les autres pour lui passer les bras autour du cou et lui faire un petit bisou. Parfois, je restais un moment à les écouter, puis je repartais m’asseoir derrière pour lire.

    Bête à dire, mais j’aime tellement quant j’allais comme ça vers lui, qu’il pose sa main sur mon bras tout naturellement. C’était un petit geste de rien du tout, mais étrangement ça me faisait trembler de bonheur. Pascal est tellement tendre, tellement adorable que c’était un bonheur d’être sa petite amie. Il ne se rend pas compte que dans des moments comme ça, par ces petits gestes anodins, il me fait l’aimer encore plus fort, encore plus passionnément. Il me donne confiance en moi, en nous, et ça me fait plaisir d'être avec lui, d'être sa moitié, il n'est jamais avare de câlins.

    Lali sait pourtant qu’elle n’a aucune chance avec lui, mais elle continue à me scruter ou à me fusiller des yeux… Pouffe.

    Cette fois pendant le concert, je n’étais pas dans le public, je pouvais suivre le concert depuis les coulisses, et je les accompagnais dans la salle de repos mis à disposition des groupes. Il y avait 2 autres groupes qui jouaient aussi. Ils semblaient se connaître, et Pascal a passé son bras autour de moi et attiré vers lui pour éviter que je me mette à l’écart. Bizarrement, je ne me suis jamais sentie de trop ou comme une intruse.

    Afff, j'aime tellement le regarder jouer, je crois que je retombe amoureuse de lui à chaque fois!

    Les filles qui tournaient autour de Pascal ont tout de suite compris que j’étais sa copine, d’ailleurs il m’a présentée en tant que sa femme, et j’avoue que j’aurai bien voulu l’être. Ciel que je l’aime.

    Après le concert, on est resté pour prendre un verre dans la boîte avec les autres groupes avant de rentrer à l’hôtel. C’était plus détendu, ils n’étaient plus en formation, alors Pascal a laissé libre court à ses envies de câlins. Je me sentais comme une petite reine adorée par son roi. C’était la 1ère fois que je parlais vraiment avec Varios, et je dois dire qu’il est marrant et qu’il a aussi beaucoup de charme. Je crois que j’aime bien Varios. Le batteur aussi est plutôt sympa et assez marrant, je crois que je l’aime bien aussi.

    Varios aime beaucoup Pascal et ils s’entendent plutôt bien, ils ont le même sens de l’humour et sont des fanas de musiques. Le lendemain soir, ils jouaient à nouveau dans la même salle, et les groupes allaient jouer des morceaux ensembles, se mêler, etc. Bref, c’était leurs trucs, je n’y comprenais pas grand-chose.

    Quelques heures de bains de foules et on pouvait enfin rentrer. J’étais impatiente d’être enfin seule avec mon petit cœur...

    Pascal ne m’a pas laissé le temps de commencer à ranger ou poser mes affaires, dès qu’on a passé la porte, il m’a jeté sur le lit et fait redécouvrir le bonheur de ses bras, transmis ses envies. C’était toujours comme si c’était la première fois. Une fois de plus, j’ai pensé que j’aimerai que Jess disparaisse de sa vie, j’aurai voulu être la seule femme dans sa vie, la seule sur laquelle il pose son adorable regard vert, la seule qu’il touche ou qu’il embrasse à vie.

    Je me demande des fois s’il devine ou s’il sait à quel, à quel degré je suis raide dingue de lui… Carrément folle de lui…


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  • Mercredi, 16 mai, 2012  -  (137/2012)  -  La boutique de chocolats

    C’est l’anniversaire d’Alex aujourd’hui, j’ai averti toute la clique pour qu’ils n’oublient pas de lui souhaiter un bon anniversaire. En milieu d’après-midi, j’ai été déposer ma puce chez sa répétitrice.

    Comme on était en avance, on a été boire quelque chose et on a découvert une petite boutique de chocolat, plutôt, une boutique d’artisans spécialisé dans le chocolat, comme dans un des mangas qu’on lit en ce moment « Heartbreak Chocolate ». On a donc prit un thé parfumé avec un assortissement de chocolats. C’était génial, on était tellement surprise de trouver ce genre de boutique en Suisse, on a décidé d’y revenir la prochaine fois.

    Hahhh, aujourd’hui, jour « J » avant le long week-end de 4 jours. Je me réjouis assez même si je n’ai encore aucune idée de ce qui va se passer. Je palpite d’anticipation. J’avais convaincu Pascal que ça ne servait à rien de partir s’enterrer quelque part, de toute façon on passait notre temps au lit, alors inutile de s’enfuir pour ça. Pour moi, le week-end commençait déjà ce soir.

    Je n’avais pas encore réussi à me débarrasser de Béa, et je ne voyais pas Pascal ce soir, donc, j’avais décidé de lui faire une de mes petites sauces au vinaigre. Entre temps, on m’a proposé de jouer aux cartes ce soir, alors le petit souper entre filles tombaient à l’eau. Je préférais nettement jouer aux cartes. En rentrant, j’ai préparé la sauce et j’ai tout laissé sur la plaque avec un petit mot avant de partir. Je l’avais déjà prévenue par sms.

    En fait, je ne voulais pas qu’elle touche à mon vitrocérame et qu'elle raye mes plaques, alors j’avais prétendu vouloir cuiciner.

    Je ne suis rentrée qu’après minuit, Béa était déjà couchée. Tant mieux, j’avais l’appart pour moi et j’avais bien l’intention de lire jusqu’au petit matin et profiter à fond de mon début de week-end. Béa m’avait envoyé un mot pour dire qu’elle se régalait, mais je ne vois pas comment, elle avait juste préparé une assiette qu’elle a posé dans le frigo!!! Par contre, j’ai remarqué qu’elle avait entamé le coca et la vodka.

    Pascal a appelé vers 1h du mat pour savoir ce que je faisais. Pas de mystère, je me larvais sur le canapé!

    Sa femme, ses parents et lui étaient invités à manger chez les parents à Yumi, ensuite avec Yumi et quelques amis, ils allaient prendre un verre quelque part avant de rentrer. Je suis sûre qu’ils iraient au  Baroque. Pascal aurait voulu qu’on se retrouve après chez Michael, mais je ne voulais pas qu’on commence déjà à s’attirer les foudres de toute la smala, on pouvait se voir demain, c'était mieux comme ça. Si Pascal se montrait pressé et impatient de partir, Jess risquait de se douter de quelque chose et se mettrait à se plaindre, et peut-être même qu'elle chercherait à le retenir et ça ne nous causera que des problèmes.


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  • Mardi, 15 mai, 2012  -  (136/2012)  -  Pour le long week-end…

    Afff, retour au quotidien, au stress, avec un gros mieux, j’avais le cœur en fête, tout allait bien avec Pascal et ça me rend heureuse. Le matin, j’avais bossé comme une dingue, fallait que je termine tout avant le long week-end qui se profile à l’horizon. Pascal m’a proposé de partir avec lui, pour l’occas, j’ai passé toute l’après-midi chez Look4You; épilation, cheveux, etc.

    Je n’en avais pas très envie, je n’aime pas trop voyager, je préférais qu’on reste ici, qu’on aille au chalet peut-être, ou sinon, qu’on reste chez moi. Seul petit problème; Béa!!! Comment me débarrasser d’elle pour ces 4 jours? Bon, on pouvait toujours aller chez Michael, mais j’avais envie d’être chez moi, d’avoir mes affaires sous la main, mes bouquins, etc.

    Pascal, lui, avait envi qu’on parte, comme ça, on n’était pas emmerder par Jess, les potes, etc… Sauf que je ne lui ai pas dit que mon neveu, David, m’avait demandé de garder son chien! Et heu, j’avais dit oui… Ma nièce m’a aussi demandé de l’emmener chez sa répétitrice demain après-midi. Là aussi, j’ai dit oui. J’ai de la peine à refuser quoi que ce soit à mes neveux!



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  • Lundi, 14 mai, 2012  -  (135/2012)  -  Je m’étais trompée… La honte!

    On a passé une grande partie du dimanche ensemble. Pascal avait prévu d’aller chez Paul en début d’après-midi, alors il m’a proposé de l’accompagner. Je savais qu’il y aurait d’autres potes à eux, comme on n’était pas censé être ensemble, je ne pouvais pas l’accompagner. Pascal s’en fichait, on était pas obligé de se sauter dessus là-bas, donc, sinon il annulait. Maintenant qu’on s’était enfin retrouvé, il n’avait pas envi de partir, il voulait qu’on passe la journée ensemble à faire ce qu’on aimait tous les 2, se larver devant la télé.

    J’avoue que je n’avais pas envie de bouger de la maison, c’était déjà midi, si on devait être chez Paul vers 14h, ça voulait dire, no dodo, et j’étais trop crevée.

    Finalement, Pascal a appelé Paul pour annuler. Après ça, il a appelé Jess et l’avait mis sur haut-parleur pour que je puisse écouter; il lui a dit qu’il avait appris ce qu’elle avait fait, qu’il savait qu’elle m’avait appelée, effacé mes messages, etc. Jess a voulu savoir si j’étais à côté de lui, Pascal a froncé les sourcils ne comprenant pas où elle voulait en venir, je lui ai fait signe de dire non, et là Jess lui a dit que s’il avait vu mes messages, il l’aurait surement laissée toute seule pour aller me retrouver, alors elle a fait ce qu’elle avait à faire pour empêcher ça. Jess lui a demandé ensuite où il était et s’il allait me rejoindre, s’il avait passé la nuit chez moi, elle se doutait bien que c’était moi qui lui avait raconté. C'est après ça que je me suis endormie comme une larve.

    Bref, j’étais contente de savoir qu’elle avait menti, ça m’aurait fait de la peine de savoir qu’il avait été avec Caro ce soir-là!

    Pascal est rentré en fin de journée ce dimanche et moi, j’ai été récupérer Béa. Ma paix royale à la maison serait perturbée pendant quelques temps avec elle chez moi. Ca me faisait chier d’avoir accepté de l’héberger pendant 1 mois, je ne suis pas faite pour vivre avec du monde, je n’aime pas ça, je suis faire pour vivre seule, c’est que comme ça que je suis le plus heureuse.

    Mince, Béa pourrait pas la fermer de temps à autre? Est-ce que j’ai l’air de vouloir faire la conversation moi? Elle ne voit pas le bouquin que je tiens, ou est-ce qu’il est transparent? Et vas-y que j’adore ta sœur, et que je suis contente d’être là, et tu veux un verre, et j’ai fait ci, et ma petite poupounette... Et merde, TA GUEULE! Pas envie de voir la photo de sa poupounette non plus. Ben sa poupounette, future filleule n’a pas de chance! Avant de penser à devenir marraine, elle devrait peut-être réduire sa consommation d’alcool maybe!

    Après une patiente d’enfer de 20mn, je lui ai dis que je voulais terminer ce que je lisais si ça ne la gênait pas. Hum, je crois que j’ai été un peu lourde sur le « si ça te gêne pas ». Après avoir encore tenté 1 ou 2 fois de lancer des bribes de mots par-ci, par-là, elle a compris que je voulais qu’elle me fiche la paix, alors elle a regardé la télé. Après 1/2h, elle a été se coucher. Pffffouh, bien vu, roupille et fiche moi la paix!

    L’empêche que j’étais heureuse d'avoir retrouvé Pascal, quant j’y pense, je m’en veux d’avoir été si rapide à le condamner, à le juger coupable sans écouter ce qu’il avait à dire. Et il avait été si chou avec moi malgré tout, j’allais devoir me racheter avec grandeur!!! Pauvre chou, j’avais été si injuste avec lui, le pauvre, il n’avait pas de chance avec moi!

    Lundi, j’ai eu Béa sur le dos toute la journée, j’étais contente d’aller manger chez ma frangine pour ne pas la voir pendant quelques heures. En rentrant, elle était déjà couché, c’était top, j’allais pouvoir lire et me larver devant une télé qui me servait de bruit de fond.


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