• Jeudi, 26 juin 2014 - 177/14 - Soirée avec Steven & Coloc

    Zut, il n’y a pratiquement que des mecs qui ont répondu à mon annonce. 1 seule fille, mais qui cherche pour septembre. Les mecs sont tous venus visiter. J’aurai vraiment préféré une fille! Caroline ne comprends pas pourquoi je n’ai pas emménagé avec elle. Alexia n’est pratiquement jamais là, préférant s’accrocher en s’incrustant chez les mecs qu’elle fréquente dès le premier soir. Elle ne rentre que quant il la foute dehors, et rebelote avec le prochain.

    Je sais pas! Si elle en avait parlé avec insistance pendant que je cherchais, j’aurai peut-être envisagé la question. Mais, j’aurai fait quoi de Tchoy? Je ne pouvais pas l’abandonner?


    Arf, un de ceux qui ont visité mon appart, un espagnol, a tout de suite dit qu’il prenait la chambre. Je n’étais pas préparée, et je n’avais même pas encore dit à Tchoy que je cherchais un coloc. Et l’espagnol voulait venir s’installer ce week-end. Je n’avais même pas préparé de contrat. Prise de cours, je lui ai dit qu’il ne pouvait venir avant lundi. Mais, il commençait son travail le lundi, alors il voulait profiter du week-end pour déménager. Zut.

    A coups d’excuses, je lui ai fait comprendre qu’il ne pourrait venir que le dimanche au plus tard. Le pauvre, j’étais pas très cool. Je voulais profiter de mon week-end tranquille. Seule dans mon appart. Je rêve d’un week-end entier, du vendredi au dimanche, sans mettre le nez dehors et seule chez moi. Graouh, je crois que je me fais
    une petite crise d’envie de solitude.

    Ce soir, Thomas nous invitait au resto, mais, demain matin, à 8h, j’avais les déménageurs sur le dos, pour terminer mon déménagement une fois pour toute. 8h du matin… Alors pas envie de sortir. Pascal avait alors proposé de passer me donner un coup de main. Pour faire quoi?
    Personne ne peut ranger mes affaires à ma place. J’ai décliné sa proposition.

    Steven a été le seul qui a eu l’idée de louer des DVDs et m’a proposé une soirée training-télé. Donc, à lui j’ai dit oui. Il est arrivé avec des plats chinois et des DVDs thriller sous le bras. Et en training. J’ai donc enfilé mon training et on s’est larvé devant la télé. Une soirée comme je les aime.

    A minuit, je l’ai mis à la porte, demain, je me lève tôt. Je dois être à l’autre appart pour 8h. Ce qui veut dire qu’il allait me falloir me lever à 6h45! Carrément
    trop tôt pour mes pauvres neurones.



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  • Mardi, 24 juin 2014 - 175/14 - Petits souliers

    Ha, pour une fois que je n’avais rien au programme, je n’allais pas bougé de la maison. Pour me sortir de là, il faudra plus qu'un treuil. Journée de repos farniente. J’ai réalisé que j’avais oublié un rendez-vous chez le gyné lundi matin! Poisse. Va falloir que je rappelle dans mes petits souliers et que j’invente une bonne justification, flûte.


    Mercredi, 25 juin 2014 - 176/14 - Baissé ma garde!

    Je n’avais pas vu Marie depuis des lustres, et j’ai bien pensé l’appeler, mais elle l’a fait avant moi. La petite était toujours en plein examen, et cette après-midi, elle voulait aller à son équitation. Rien de mieux pour se détendre. Donc, j’ai réussi à caser une petite visite éclair chez Marie, pendant l’heure d’équitation de ma puce. On a toujours une bonne demi heure d’avance, parce que ma puce aime sceller son cheval.

    J’ai donc filé prendre un café chez Marie, le temps que le cours soit terminé, pour repasser rechercher la petite. Elle devait juste passer se change, avant de partir chez sa copine Maud. Elle dormait chez sa copine ce soir. Demain elles allaient ensemble pour recevoir les résultats de leurs examens finaux. Ensuite, ce sera les vacances.

    Pascal continuait gentiment à me bombarder de messages. Il voulait, suppliait, espérait que je lui accorde 5 petites minutes. Je me suis décidée à lui dire que je n’étais pas fâchée, mais juste super occupée, que j’allais le rappeler dès que le calme sera revenu. Que je lui expliquerais. Il a dû être surpris et passablement content. Rire.

    Il a répondu qu’il m’aurait bien fait envoyer toutes les fleurs de la ville, tellement mon message lui avait fait plaisir, mais il ne connaissait pas mon adresse. Et aussi parce que, j’avais été plutôt cassante avec lui la dernière fois

    Donc, même si sa famille continuait à me faire suivre, Pascal ne lisait pas ces rapports. Cool. Trop chou aussi. Je n’avais plus envie d’être fâchée avec lui. Quoique??? Je devrais peut-être! Il va croire qu’il n’a rien fait de mal. Rhhh, trop tard, j’avais déjà baissé ma garde et j’étais tombée dans le panneau. Tout ça à cause de sa persévérance.

    Rhhh, j’ai croisé Barby aujourd’hui. Elle faisait des courses en ville. Bizarre, je la croyais aux Etats-Unis! Elle m’a vue aussi, mais, elle a préféré faire semblant de ne pas me voir.



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  • Lundi, 23 juin 2014 - 174/14 - Donne lui une chance!

    En arrivant chez Steven, on a pris un verre. Lui, une vodka orange, moi un café, comme d’hab. Steven a mis un film qu’on avait tous les 2 déjà vu, comme ambiance de fond. On avait plus envi de discuter que de regarder la télé. Il était déjà tard. Je l’avais averti que je comptais rentrer. Lundi, j’avais une très longue journée; ma soeur et mon frère partent au Liberia. Et il y avait sans doute encore quelques derniers courriers à préparer pour eux.

    Cela faisait une petite heure qu’on était là, et Steven s’est levé pour me préparer encore un café. Il a sifflé entre ses dents;

    • Shit, devine… Pascal est dans la rue, les yeux rivés sur mes fenêtres, à fumer clope sur clope?

    C’était comme si j’avais enfilé les doigts dans une prise. Une décharge électrique m’a traversé de la tête aux pieds. J’aurai voulu courir regarder par la fenêtre, mais mes jambes avaient mollis. Impossible de bouger. Et puis, j’aurai eu l’air d’une conne non? Alors j’ai fait la sourde oreille, celle qui n’en avait rien à cirer. J’ai avalé quelques gorgée de mon café pour me réchauffer. J’avais eu tout à coup froid.

    • Fais pas semblant que tu t’en fou… Tu caches mal le fait que tu trembles. Ta voix tremble.
    • Je m’en fou pas. Mais, je ne comprends pas pourquoi il fait ça. Je veux dire… Si c’était moi dehors, devant la fenêtre d’une de ces pouffes, est-ce qu’il la quitterait pour passer le reste de la soirée avec moi, à se prendre la tête? Non. alors pourquoi je devrais moi, partir parce qu’il est là.
    • Tu pensais partir de toute façon. Non?
    • Oui… Disons que c’est tard. Mais sortir maintenant, il croira que c’est à cause de son stratagème.
    • Je ne crois pas que c’est un stratagème. Je pense que ça le rend dingue que tu sois là. Donne lui une chance?

    Malgré tout, je ne voulais pas lui donner le plaisir de capituler.

    • Dès qu’il en aura marre de faire le pied de grue, ça ne m’étonnerait pas qu’il vienne frapper à la porte, ou…
    • Non. Il n’osera pas.
    • Bien sûr qu’il osera. C’est ce que font les mecs ça. On fera tout pour empêcher notre “chose” de nous échapper.
    • Chose?

    Steven a ri. Bien sûr que j’avais compris. J’étais seulement surprise qu’il utilise ce terme. Décidément, je l’aimais bien. Seulement, je ne le comprends pas toujours. Je ne sais pas pourquoi il semblait apprécier ma compagnie. Je me suis décidée à sortir voir ce que Pascal foutait là. Et l’envoyer balader par la même occasion.

    Pascal était appuyé à l’avant de sa voiture, dès que je suis sortie, il s’est redressé et a jeté sa cigarette. Mon coeur s’est serré, je détestais le traiter comme ça. Je l’adore tellement. Quant il aime, il aime, il est doux, tendre. Puis, je n’étais plus à chaud, je ne lui en voulais plus tellement. C’était peut-être le fait qu’il soit venu jusque là? Juste pour moi? Ou peut-être parce que le fait de le voir me rendait coton?

    Pascal s’est avancé de quelques pas; “Rentrons… Rentre avec moi Jane, STP?”. La voix légèrement étranglée, je lui ai demandé; “Qu’est-ce que tu fais ici? Et pourquoi m’as-tu suivi?”. Il voulait qu’on aille chez lui en parler. Il ne voulait pas rester là, dans la rue. Devant les fenêtres de Steven. Il était persuadé qu’il nous observait. Justement, à cause de ça, pour ne pas entrer dans la catégorie des filles-serpillière, je ne pouvais pas m’en aller avec lui.

    Après lui avoir demandé de s’en aller, j’ai tourné les talons pour retourner chez Steven.

    • Est-ce que je te ferais ça moi?

    Ça m’a coupé net. Probablement que non, Pascal ne me tournerait pas le dos pour retourner auprès de quelqu’un d’autre, comme ça, aussi froidement. Mais peut-être aussi que j’étais trop troublée de le voir et que je n’avais pas l’esprit très clair. Pour me défendre, j’ai contre-attaqué.

    • Pire!
    • STP Jane… Rentrons.

    J’ai continué ma route. Non, je ne pouvais pas rentrer avec lui. Je sais très bien que je lui pardonnerais tout, et que je perdrais jusqu’à la mémoire, rien que parce qu’il était venu jusqu’ici. Rien que d’être dans ses bras. Le coeur gros, je ne me suis pas retournée. Pascal continuait à m’appeler, me demandant de lui pardonner, de rentrer à la maison avec lui. Ciel, j’en avais tellement envie que ça faisait presque trop mal.

    Steven était toujours près de la fenêtre, les bras croisé, ses yeux allaient de la rue à moi; “Tu devrais y aller… Je sais que tu en as envie. Et je ne crois pas qu’il s’en ira sans toi. Il va finir par réveiller tout le voisinage.”.

    • Je n’ai pas l’intention de lui rendre la tâche aussi facile. De toute façon, j’ai bien trop de truc à faire lundi, pour sacrifier mon dimanche à me prendre la tête avec lui. J’ai besoin de repos, beaucoup de repos, et j’ai bien l’intention de passer tout mon dimanche sur mon canapé à me larver comme une carpe.
    • Jolie carpe… oups, tu ferais mieux d’y aller, Pascal vient par ici, je crois qu’il a décidé de sacrifier ma porte!

    C’était chou. J’aimais bien ses expressions. Puis, je crois qu’il devinais qu’il était temps pour moi de partir. Je l’ai embrassé sur la jouer. Il souriait encore quant j’ai passé la porte. Je me suis trouvée nez à nez avec Pascal. Il avait le poing levé, il s’apprêtait à cogner sur la sonnette.

    • Va-t-en Pascal, je n’ai pas l’intention d’aller chez toi. Ah, au fait, pourquoi tu n’irai pas te consoler vers Elodie!

    J’ai traversé et tourné au coin de l’immeuble voisin, j’ai rapidement contourné l’immeuble par le jardin, pour revenir sur mes pas, et aller prendre ma voiture dans le parking. Pascal me cherchait à pied. Il regardait dans la rue où j’avais disparue, et regardait les voitures. Il ne m’a pas vue passer plus bas et m’enfiler dans les sous-sols de l’immeuble. Même si ça me faisait un détour, j’ai tourné dans le sens inverse. Il me cherchait toujours, et tentait aussi de me joindre sur mon natel.

    “Bonne nuit mon coeur… Je t’aime quand même malgré tout”.

    Une fois à la maison, j’étais trop surchargée, énervée pour réussir à m’endormir. J’ai donc traîner devant la télé, mais 15 minutes plus tard, je baillais à m’en décrocher la mâchoire. Je me suis résolue à aller me coucher. Avant de m’endormir, je me cherchais des tas d’excuses pour courir chez Pascal. Heureusement, avant d’en trouver une crédible, qui ne me faisait pas perdre la face, je me suis endormie.

    Tout le dimanche, j’ai été une larve. Fatiguée comme jamais, je n’avais même pas la force de lire. Alors je me suis abrutie devant la télé. J’avais laissé mon natel sur silence à la tête de mon lit, pour éviter d’être tentée de faire une bêtise. L’empêche, je me demandais ce que Pascal pouvait bien faire. S’il pensait à moi, si je lui manquais. J’espérais qu’il n’ait pas la mauvaise idée de retourner chez Elodie, parce que, cette fois, je ne le lui pardonnerais pas.



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  • Dimanche, 22 juin 2014 - 173/14 - Pascal a compris que je savais pour Elodie

    Pascal m’avait aussi vue arriver. Je lui ai rendu son sourire, et je me suis dirigée vers Thomas. De toute façon, Pascal était entouré, de ses copains et de nanas. Dans des moments pareils, la timidité me fait des croche-pattes. Ces filles vont me regarder de haut. Je ne le supporterais pas, du coup, je ne saurais pas quoi dire, et ça ne ferait que s’empirer. Aveuglée par ma timidité, je n’ai même pas vu que Caroline était parmi ces bonnes femmes, qui faisaient des ronds de jambes aux hommes du petit groupe.

    La copine actuel de Thomas était là ce soir. Il me l’a présentée. Je ne la connaissais pas, quant je suis arrivée vers Thomas, j’ai mis ma main dans ses cheveux. Elle m’a regardée de haut, n’a même pas souri en me saluant. Je ne la trouve pas très sympathique. Elle est coince de chez coince. Lèvres pincées, se tenant droit comme un “i”, elle  n’avait pas grand chose à dire. C’était peut-être parce qu’elle ne connaissait personne. A vrai dire, elle ne donne aucune envie de la connaître. Mais qu’est-ce que Thomas fait avec une mégère pareille! Une vrai bouffonne.

    Pascal est venu vers nous. Je ne l’avais pas remarqué, parce que je lui tournais le dos. Je discutais avec Thomas. Je ne faisais même pas l’effort d’essayer d’intégrer sa copine dans la conversation. Et elle, elle continuait à me regarder avec son petit air prétentieux et hautain. Pascal a posé la main sur mon épaule, ce qui m’a fait me retourner. Pour regarder qui avait le culot d’une telle familiarité.

    On s’est éloigné, pour s’asseoir au bord du lac, au bout du ponton. On aurait pu s’asseoir l’un près de l’autre, mais je n’aurai pas pu voir son visage, alors qu’il me bassinait d’excuses et me racontait, encore une fois, avoir traîner au pic-nic, et avoir raccompagner un copain de basket. Où il avait encore traîner. Je me suis appuyée contre la balustrade, de manière à pouvoir le regarder. Ne serait-ce que son profil, ça me suffisait pour comprendre ses expressions.

    Pour bien le laisser s’enfoncer, je lui ai demandé si je connaissais le mec en question. Il paraît que non. Comment ça se faisait qu’il ne soit pas venu en voiture. Fait plutôt étrange pour un mec de son âge. Pascal est tombé dans le panneau les 2 pieds en avant. Soit disant que le mec savait qu’il allait boire, alors il avait préféré laisser sa voiture chez lui. Balivernes.

    Je remarquais que Pascal se lançait vite dans des explications, plus ou moins farfelues; comme le fait que le gars était pas mal pompette. Qu’il avait bien fait de ne pas prendre sa voiture. Il rigolait. Me racontant qu’il avait dû l’aider à monter chez lui et tout. Cherchant à tous prix à éviter que je lui demande si son pote était le seul qu’il avait dû ramener.

    Un bon 1/4 d’heure à me raconter tout ce qui l’avait empêché de rentrer, alors qu’il m’avait demandé de l’attendre chez lui.

    • C’est gentil de pouvoir compter sur ses copains. Tu es un bon pote.
    • Ben, j’aimerai bien qu’on en fasse autant pour moi, si j’étais dans le même état.
    • Même si ça te cause des histoires… Après l’avoir bordé, tu es rentré? Et j’étais partie.
    • Mouais… ça, c’était moins plaisant.
    • Tu aurais pu m’appeler pour m’avertir quant même?
    • Oui… J’aurai dû. Je suis désolé. Je ne me suis pas rendu compte qu’il était si tard.
    • T’es rentré direct? Je pense que je venais à peine de partir. C’était quelle heure.
    • Wah, aux environs de 1h, 1h30 je crois…
    • Mince… alors tu l’as couché, bordé et t’es rentré? Donc, si j‘avais attendu une petite demi heure…
    • Mouais… J’aurai aimé que tu sois là…

    J’ai laissé exprès un bon moment de silence conclure ses lamentables explications. Je hochais la tête, comme pour dire que c’était dommage. Comme si je regrettais d’être partie… Mais en fait, je me répétais chaque mensonge, en ponctuant chaque détail. Ouais, il serait rentré après avoir déposé son pote… Ho! mon vieux!

    • Et vas-y de me prendre pour une conne! Donc, tu n’as pas disparu en même temps qu’Elodie? Et c’est ton ombre qui était chez elle, c’est ça?

    Pascal a blêmi. Il a baissé la tête, sans osé me regarder. Gros gros moment de silence.

    C’était bien ce que je pensais, il ne trouvait rien à dire. Il avait bien été chez Elodie. Caroline aurait pu mentir, mais là, il venait de me confirmer que c’était vrai.

    • Et tu as eu le culot de me bombarder de messages tout le samedi… Tu n’étais pas chez toi à 2h, parce que je suis partie vers les 2h du matin! A cause de ça, tu n’as même pas eu le courage de t’excuser en rentrant si tard. Tu m’as fait poireauter pour rien. Si tu avais l’intention d’aller chez elle, il ne fallait pas me dire de t’attendre. C’est pourtant simple.

    Pascal gardait la tête baissé, les yeux fixé sur ses mains coincés entre ses genoux. Les mauvaises ondes de sa culpabilité planaient autour de nous, comme un brouillard toxique.

    • Tu as attendu le lendemain pour commencer à t’excuser. Quelle lâcheté. Tu as dû être incroyablement soulagé de voir que j’étais partie, hein? Tu as encore eu le culot de courir chez elle samedi soir, alors que tu avais passé la journée à me harceler! Je te manquais quant exactement? Ou tu pensais que c’était ce qu’il fallait faire pour que je sois aux anges? Tu dois vraiment penser que les filles sont toutes des idiotes, hein?! Pffff.

    Je me suis levée pour partir. Pascal était mortifié; "Alors tu le savais, et tu m'as laissé débiter toutes ses conneries...". Et il répétait qu'il s'excusait, encore et encore.

    • Je n’ai pas fait plus de 10mn chez Elodie samedi soir. Je… Je…
    • Je…? Je…? Je quoi?
    • J’espérais te voir… Je pensais que tu passerais…
    • Oui bien sûr… Pendant que tu étais chez Elodie! Pourquoi au fait? Je m’en fou, mais, juste pour savoir…
    • Pour lui dire que je ne pouvais pas… Que je ne voulais pas rester.
    • Ben voyons! Tu aurais pu le lui dire par téléphone.

    Si je n'avais pas été si furieuse, j'aurai eu pitié. Cette fois, j’ai tourné les talons. Pascal m’a rattrapée. Il voulait encore parler, ne voulait pas qu’on se quitte comme ça. La belle affaire! Moi, ça ne m’intéressait pas trop ce qu’il voulait.

    • S’il-te-plaît… On va pas se fâcher… Je ne veux pas qu’on se fâche.

    Facile à dire maintenant! J’aurai pu lui dire qu’il aurait dû y penser avant. Qu’il n’avait qu’à chercher très fort comment se rattraper. Mais, pour l’heure, je ne supportais pas de le voir, ni son contact. Je ne supportais pas de le savoir dans le même environnement que moi. Si j’avais pu, je serais partie aussitôt. Mais, c’était une fête pour Thomas. Je ne pouvais pas faire ça à Thomas.

    De loin, j’ai vu Steven. Il me cherchait du regard. J’ai arraché mon bras à Pascal et j’ai allongé mes pas, pour m’éloigner le plus vite possible. Sans courir. Intérieurement, je cultivais ma rage. Parce que sinon, j’étais si déçue que sans la rage qui bouillonnait en moi, j’aurai fondu en larmes.

    Mais bon, j’ai réussi une assez belle prestation. J’ai fait honorablement bonne figure.

    Steven m’a pêchée au passable, et on a bu un verre ensemble. Cela a suffit à me faire oublier ce qui venait de se passer avec Pascal. Volontairement, j’ai évité de penser à lui, de voir ce qu’il faisait comme tête, éviter de regarder où il était, ou avec qui il traînait. Je l’ai zappé. Steven m’a fait rire. On a ensuite rejoins Thomas qui se prenait la tête avec sa Louise. A notre arrivée, ils ont changé de sujet et les choses se sont calmés.

    Un moment donné, mon regard a croisé celui de Pascal. Il se tenait droit dans mon champ de vision, appuyé au bar. Il me fixait. Je ne sais pas ce qu’il espérait. Que nos regards se croisent et que par magie ma mémoire s’efface??? Caroline a tout de suite deviné qu'on se prenait la tête et a préféré resté à distance. Neutre. Elle ressentait la même chose que moi, et elle lui aurait bien collé une baffe ou fait une scéne toride.

    Une fois que j’avais zappé Pascal, j’ai passé une assez bonne soirée. Détendue, j’ai beaucoup ri. Les plaisanteries allaient bon train, tout le monde semblait de bonne humeur. Après coup, j’ai réalisé que Pascal avait tout fait pour se rapprocher, pour capter mon regard. Il était toujours tout près. Sur le moment, pendant le reste de la soirée, je n’y avais pas prêté attention.

    Thomas et moi, nous nous sommes isolés pour discuter. Sa Louise lui tapait sur les nerfs. Ça m’a fait rire. Je lui ai conseillé de lui donner une chance, après tout, elle ne connaissait personne. Ce devait être une soirée assez pénible pour elle. Steven avait approuvé et donné le même conseil quant ils en ont parlé.

    Dès que les gens ont commencé à partir, j’ai préféré filé. Enfin, Steven et moi avons filé pour aller chez lui, prendre un dernier verre et parler.

    Pascal avait dû nous voir partir, parce qu’il nous a rattrapé devant la voiture à Steven. Pascal m’a demandé de rester encore un peu. Il voulait me parler, s’excuser encore. Ça m’a laissé froide. Il aurait pu trouver autre chose, celle-là, c’était du réchauffé. Steven n’a pas osé intervenir, mais il est resté là à attendre ma réaction.

    Pour ne pas le froisser, j’ai accepté de rester et de lui parler. Enfin, j’ai fait semblant. Je n’avais aucune intention de le laisser me faire encore du mal, ni le laisser me gâcher la fin de la soirée. J’ai demandé à Pascal de me laisser le temps de dire au revoir à Steven, et que je e rejoindrais chez lui.

    Tu parles! Dès qu’il a tourné les talons, j’ai rassuré Steven. Steven faisait déjà la grimace, pensant que j’allais le planté pour Pascal. Ben non. Pourquoi j’aurai fait ça? Est-ce que Pascal avait planté Elodie pour moi? Non! Alors pourquoi je le ferai pour lui. Le sourire retrouvé, Steven a sauté dans sa voiture, moi dans la mienne, et je l’ai suivi.

    Pascal n’avait qu’à attendre… Qu’à réfléchir pourquoi je lui faisais un coup aussi salaud… Il pourra apprécier! Apprécier de savoir ce que ça fait d’être le laisser pour compte pour quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’autre qui sait qu’il s'est fait planter. Quelqu’un qui allait se dire qu’il valait mieux que l’autre. Que j’avais préféré être avec lui plutôt qu’avec Pascal. J’espère qu’il aimera le goût de la trahison!



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  • Samedi, 21 juin 2014 - 172/14 - Chez Mark (1)

    On a passé la journée chez mon frangin en France. Mon frère nous avait dit de sortir à la première sortie après le péage. Mais aussi, de rester sur la gauche. On a juste oublié de sortir après le péage. 1h30 à se courir après, avant d'arriver enfin chez lui. Il est venu nous chercher en moto.

    Le petit Sam est tout mignon, il commence à essayer de coordonner ses mouvements, d’attraper les choses. Il regarde son petit monde autour de lui. Trop mignon. J’ai été contente de voir la petite Shanna, la chienne à Marco mon neveu. Mon frère l’a carrément adoptée, mon neveu ne voit pratiquement jamais son chien.

    On avait rendez-vous vers 11h-midi chez Mark, mais on est arrivé qu'à 14h chez mon frère! Les parents de Natacha nous ont rejoint pour manger. Ils sont restés plantés là, alors qu'ils voyaient bien qu’on avait des papiers à faire. Mais bon. Les parents de Natacha sont très bizarre. On a fini par se décider à rentrer, il était déjà 20h.

    On a roulé décapoté, alors j’étais plutôt lasse après la route. Je devais encore courir chez mon papa, et ma soeur chez l’autre soeur pour les signatures. Demain, je n’avais pas envie d’avoir à bougé le petit doigt.


    Samedi, 21 juin 2014 - 172/14 - Fête Thomas! (2)

    Une fois rentrée, pas le temps de faire un sieste, ou autre chose que me préparer, pour me rendre à la fête pour l’anniversaire de Thomas, dans leur jardin. Je me suis quand même permise un long bain de mousse. Rien de mieux pour enlever le poids des épaules. J’étais aussi passablement nerveuse à l’idée de voir Pascal.

    Je n’avais pas revu Pascal depuis un moment, et je n’avais pas encore digéré son lapin le week-end passé… pour Elodie!

     Ma soeur et moi sommes arrivés sur Lausanne après 21h30. Ma soeur n’avait qu’une envie, rentrer. Elle pensait peut-être encore faire un saut chez Carmine. Mais aller chez l’autre soeur, pour sa signature, non. Moi, de mon côté, je voulais que ce soit fait, et on en parle plus. On a probablement oublié quelque chose, et demain, on pourra toujours courir pour ça. Je ne voulais pas avoir encore avoir à courir chercher la signature à mon papa.

    Je suis arrivée assez tard chez Thomas, il était presque minuit… Evidemment, j’ai tout de suite repéré Pascal… Toujours aussi. Les battements de mon coeur me trahissent. Je me sens perdue.



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  • Vendredi, 20 juin 2014 - 171/14 - Préparation voyage!

    Même si j’avais eu l’idée de sortir… Pas pu. Pouvais pas. Il se trouve que, mes parents ont achetés des terrains et construit au Libéria. Pays de notre maman, pays où on est tous né. Après la mort de notre frère aîné, le fils de notre femme de ménage et nany, Amos, s’est proclamé, petit-fils de notre mam, et prétend avoir des droits sur nos propriétés! Proclamant que sa mère aurait été adoptée et élevée par nos parents, et autre connerie du genre.

    Profitant de notre absence, il a été réclamer les loyers sur nos maisons et terrains aux locataires. Il fallait qu’un ou deux d’entre nous retourne sur place pour remettre l’église au milieu du village.

    Comme je suis la seule à utiliser l’anglais, écrit et parlé, je me devais d’aider ma soeur et mon frère à préparer les courriers pour le Juge de la Cour Suprême du Libéria, des lettres, autorisations et autres. Il fallait ensuite les faire signer par nous quatre, et aussi par papa. Rose s’est chargée de courir les faire signer par Claudine, et moi par papa. Il fallait après les envoyer par email à mon frère, qui vit en France, et tout scanner, pour garder une copie sur nos ordis.

    Bref, impossible d’aller traîner avec qui que ce soit. J’étais chez ma frangine, Rose, et on a travaillé tout ça. Je suis rentrée vers minuit sur les rotules. Inutile de dire que je n’ai pas regardé mon natel de la soirée. Ni même avant de rentrer. Je ne rêvais que d’arriver à la maison et me poser un peu. J'avais couru toute la journée pour aider au max, étant donné que je n'avais pas le courage d'y aller avec eux.

    Demain, on a rendez-vous chez mon frère pour finaliser le tout. Tout vérifier ensemble, et tout re-scanner s’il le fallait, et sauvegarder une copie sur une clé USB.



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  • Mercredi, 18 juin 2014 - 168/14 - Excuses plates!

    Equitation et touti quanti comme tous les mercredis. J’ai mis une annonce pour trouver un autre colloc. Y en a marre des excuses bidons de Tchoy. En plus, je gagne au change, plus personne pour fouiller dans mes affaires dès que je tourne les talons. Parce que ça, ça m'énerve grave.

    Hihi, Pascal a deviné que je lui ai planté un lapin. Il l’a dit à Thomas qui me l’a répété ce matin; “Il pense qu’il l’a bien mérité, tu l’as fait poireauté plus de 2h au restaurant, tout seul à une table comme un con”. Oui, Pascal l’avait pas mal volé.

    Thomas a demandé en rigolant ce que j’avais prévu pour la suite du programme; le bombarder de message comme il l’avait fait. Que néni. Rien. J’avais l’intention d’appeler Pascal pour m’excuser, c’est tout. Et c’est ce que j’ai fait. Bon, j’étais un peu nerveuse de l’entendre.

    Malgré le lapin que je lui avais posé, Pascal a encore insisté pour qu’on se voit. Gonflé! Qu’est-ce qu’il imagine pouvoir me dire pour me faire passer la pilule! Pascal m’a donné rendez-vous ce soir. Je savais d’avance que je n’irai pas, mais j’ai accepté. Une demi heure avant le rendez-vous, j’ai envoyé un message pour annuler.

    De toute façon, j’étais hyper stress, j’avais des trucs à faire. Ma petite soeur et mon frère ont décidé de partir au Liberia, et ils partent déjà la semaine prochaine. Alors je n’avais pas de temps à perdre à aller boire des verres, écouter des excuses bidons. Je n’avais pas le temps de penser à Pascal.

    Je n’avais même pas le temps de lire ses messages, et encore moins de lui répondre. Je devais aussi me débrouiller pour passer chercher le T-shirt pour Thomas, demain c’est son anniversaire. Et si je trouve du temps, courir faire quelques courses pour lui préparer un bon petit dîner. J’ai invité Thomas à dîner chez moi.

    Par quel mauvais tour du sort est-ce qu’il a fallu que je perde mon frère aîné, le jour de l’anniversaire de Thomas. C’est cruel. Depuis, ce jour est marqué d’une pierre noire. Mais, je ferais un effort pour ne rien montrer demain, parce que j’adore mon petit Thomas. Thomas a toujours été un vrai ami sincère. Même quant il avait une copine, il restait présent.



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  • Jeudi, 19 juin 2014 - 170/14 - Anniv. Thomas - Ernest; déjà 2 ans!

    C’est l’anniversaire à Thomas aujourd’hui. Il ne le fêtera que samedi soir. Pascal et lui s’étaient organisés pour faire ça dans le jardin. Il paraît qu’il fera très beau. Même très chaud. Toutefois, vu qu’il tient une grande place dans ma vie, depuis que je l’ai rencontré, j’ai décidé de l’inviter chez moi et de lui faire à dîner. Il a été le premier à mettre les pieds dans mon nouvel appartement. Je m’étais grouillée de tout ranger. Il ne me reste plus qu’à finir ma chambre.

    Sur le moment, je n’ai pas réalisé l’impair que je commettais… Si Pascal aurait invité Caroline en premier dans son nouvel appart, je crois que je lui en aurais voulu. Et à vie. Rien n’aurait pu réparer ça. Je n’aurai jamais accepté d’y mettre les pieds. Je me connais. Alors; “Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais”. J’avais commis une grave faute.

    Maintenant, il ne me restait plus qu’à  tout faire pour le minimiser, et faire en sorte que Pascal n’en sache rien.

    J’ai offert le T-shirt à Thomas et je lui ai fait un gâteau. Ça lui a fait drôlement plaisir. Le T-shirt lui va super bien; blanc, le fond du dessin, ce sont des blocs embringués les unes aux autres, couleur crème. Apparemment, Pascal pensait qu’ils iraient manger dehors et ensuite prendre un verre au Time-Out. Hé! Je l’avais invité en premier ;) Pour le dessert, j’avais fait une salade de fruit. Je l’avais déjà préparée dans la journée, je n’avais plus qu’à rajouter les rondelles de banane. J’avoue que c’était délicieux.

    Thomas a fait honneur à son dîner d’anniversaire. Il a tout liquidé. Il ne restait même pas un grain de riz, ni un seul morceau de poulet, ni de salade de fruit. Il a mangé 2 tranches de son gâteau et a pris le reste chez lui. Trop fier. Il m’a dit que depuis ses 10ans, c’était la première fois que quelqu’un lui fait un gâteau. Mon geste l’a touché. Je suis contente d’avoir réussi à me faire pardonner pour les 2 dernières années où j’avais presque oublié ses anniversaires.

    C’est clair que, quelque part, dans un coin de ma tête, je n’oubliais pas que mon grand frère est mort ce jour-ci… Ernest…

    J’ai proposé de sortir prendre un verre dehors, mais Thomas se trouvait très bien ici. Il n’avait pas envie de croiser toute la clique. Il aimait bien les petites soirées tranquilles à la maison, à parler de tout et rien. A regarder la télé. Il n’avait même pas envi de rentrer. Il m’a parlé de sa nana. Apparemment, elle est compliquée, exigeante, et lui pose des tonnes de question, parce qu'elle veut savoir tout ce qu'il fait. Il n’arrive pas à la cerner, et pense que ça ne va pas durer très longtemps.



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  • Mardi, 17 juin 2014 - 168/14 - La monnaie de sa pièce!

    Wohhh! La boule à l’estomac, les mains moites, les palpitations, la tremblote, la tête à l’envers, et tout ça juste pour appeler Pascal? Pas normal. J’ai changé 3 fois d’avis, remis à plus tard plus d’une fois, “non mais t’as quel âge ma fille!?”. Après un bon café, le 12ème de la matinée, j’ai pris ma voix calme et posée, et j’ai composé son numéro.

    Bon, j’ai raccroché après la première sonnerie. Je ne savais pas encore quoi lui dire, ni comment engagé la conversation. Heureusement, comme il a vu mon nom, il m’a rappelé direct après. Je n’avais plus qu’à répondre. Et cela facilitait drôlement l’entrée en matière.

    • Hé! Tu… Tu m’as appelé, mais? Raccroché dès la première sonnerie?
    • Ouais… désolée! Je ne savais pas quoi dire, et je ne savais pas si j’avais envie de te parler, ni envie de te déranger non plus. C’était une erreur, sorry.
    • Tu ne me déranges jamais! Comment ça pas envie de me parler? Une erreur?
    • On prend un verre ensemble ce soir?
    • Je sais pas…
    • S’il-te-plaît?
    • Pour que tu me plantes encore un lapin, comme vendredi soir?

    Gros silence au bout de la ligne. Oui, je sais, je n’aurai pas dû parler de ça au téléphone, et certainement pas alors qu’il était au travail. J’aurai dû attendre d’avoir sa tête en face de moi. J’aurai voulu voir la tête qu’il faisait. Pascal a dit que là maintenant, au boulot, il n’aurai pas le temps de m’expliquer. Et s’excusait de devoir remettre à plus tard.

    Mais j’ai insisté, tant pis qu’il soit au boulot; “Explique-moi, qu’est-ce qui s’est passé? T’as traîné au bord du lac ou quoi? Ou? Tu m’as simplement oubliée?”.

    • Non! Et oui… Enfin oui, j’ai un peu traîné. Je n’ai pas fait attention à l’heure. Et j’ai encore traîné quant j’ai ramené un gars qui joue au basket avec nous, et après c’était plus de 2h du matin. Un peu con, je sais… Et quant je suis arrivé à la maison, tu étais partie. Je suis… Oups, il va falloir que je te laisse. Je peux te rappeler vers 14h?
    • Si tu veux… Heu non, je ne serais pas… Je te rappelle. Je verrais si je peux ce soir. T’as l’entrainement?
    • Non, pas ce soir. Ok, alors à toute, d’accord?
    • D’ac.

    Tu parles! Il venait de me mentir à la gueule là! Hum!!! Peut-être que je devrais le laisser s’enfoncer encore un peu plus, avant de lui donner le coup d’assommoir? Mais, est-ce que j’ai vraiment envie de le mettre dans cette position? Bah, je verrais bien. Il n’aura qu’à m’appeler. Moi, je ne le rappellerais pas. Je pense qu’il a besoin d’un peu de temps pour concocter son histoire!

    Pascal n’a rappelé qu’à 15h10. Entre temps, j’avais appelé Caro pour être sûre qu’elle ne lui dirait pas que je savais, au cas où elle avait envie de lui en parler. Je voulais le laisser me raconter sa fable. Mais, Caroline n’avait pas l’intention de lui en parler, parce qu’il s’énerverait de savoir qu’elle l’avait encore suivi pour l’espionner. Donc, j’étais tranquille de ce côté là.

    Je trouvais qu’il avait pris son temps pour me rappeler, alors j’ai accepté son invitation. Mais, comme lui vendredi soir, je lui ai planté un gentil lapin. Un peu plus corsé. Parce que jusqu’à la der, je lai fait m’attendre. A coup de téléphone, pour dire que j’avais un peu de retard. Mais j’étais tranquillement installée dans mon canapé, les pieds sur la table.

    45mn plus tard, j’ai envoyé un sms; “J’arrive! Désolée… un truc de dernière minute. Je fais au plus vite”. Et après, plouf. 30mn plus tard, il a essayé de me joindre, ne me voyant pas arriver. 10mn après, une autre tentative. Puis un message pour savoir si tout allait bien. De plus en plus inquiet, il a demandé que je le rassure, il pouvait encore attendre, il n’y avait pas de problème.

    Ça m’a fait un peu mal au coeur de lui faire ça, mais après tout, lui n’a eu aucun scrupule. J’attendrais demain pour m’excuser. Je pense que maintenant, Pascal a dû comprendre que je lui rendais la monnaie de sa pièce.



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  • lundi, 16 juin 2014 - 167/14 - Sa ténacité est sa meilleure carte!

    Jeudi, c’est l’anniversaire à Thomas, il faut vite que je lui trouve le petit cadeau inoubliable! Mais voilà, aucune idée pour l’instant. J’ai pensé l’inviter à manger, ou alors lui faire faire un t-shirt avec une inscription perso. Pour le T-shirt, il faut que je fasse le nécessaire maintenant, alors je suis passée au magasin pour le commander; “Simply The Best Man Around”, avec un dessin fait par moi en fond.

    Si je trouve autre chose, je lui l’offrirais à un autre moment ou pour Noël.

    Souper en famille comme d’hab. Rose avait fait de la saucisse à rôtir avec des pâtes tricolores. Kaya s’était occupée de la salade et Lilice du dessert. Bref, on a trop mangé comme d’habitude. Mon frangin est passé ce matin prendre un café avec ma soeur et moi. On a parlé du Libéria. Ils ont décidé de partir au Liberia la semaine prochaine.

    Le 19 juin, cela fera 2 ans que notre frère aîné est décédé. Moi ça me fait mal encore, je n’aime pas en parler.

    Pascal a continué à me bombarder de messages. Trop chou. Pour finir, je ne suis plus très fâchée. D’ailleurs, je ne me rappelle plus très bien pourquoi je lui en voulais. Après quelques minutes à me creuser la tête, j’ai retrouvé le pourquoi du comment; Pascal m’avait posé un lapin pour Elodie! Mais bon, sa ténacité vaut toutes ses excuses. Demain, je l’appellerais.



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