• 2016-08 (Août)

    Année 2016

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    Lun 1er au Dim 7 août 2016 - Je crois que j'ai compris...

    Arhhh, semaine de merde. Trop de stress. Maintenant que la marque de cosmétique avait choisi mon croquis, il fallait proposer plusieurs versions pour les divers tailles d'emballages.  Et même, suivant le produit, modifier la couleur. Afff, j'avais pas la frite, et travailler enfermé dans un bureau, disons plutôt un espace qui n'est pas le mien, c'est pas top.

    Il me manquait toujours quelque chose, malgré un workshop plutôt bien fourni. Mais, je déteste sentir la présence de quelqu'un qui épie ton travail, qui te respire dans le cou. Il m'a fallu du temps pour oublier tout le monde et m'investir dans mon travail. Pour ça, j'ai apporté de la musique. Comme je travail dans un box, toute seule, je ne dérange personne.

    Ne pas oublier l'anniversaire à Pascal le 10... Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui offrir !!!

    J'ai passé un moment avec Pascal jeudi soir, après la natation. Il ne veut plus participer aux compétitions, mais s'entraine quand même avec l'équipe. Ensuite, il donne encore une heure de cours à des juniors. Malade! Moi, ça me ferait chier.

    Ce soir, il n'avait pas le cours avec les juniors, mais n'a rien dit à sa femme.

    Je l'ai attendu au bord du lac près du bar où on avait rendez-vous. J'aurai pas dû. Parce que dès qu'il est arrivé, il a voulu passer son bras autour de moi, et ça m'a rappelé son escapade avec Olivia. J'ai sursauté. C'était épidermique, j'ai reculé comme s'il m'avait brûlé. Surpris, il n'a pas compris ma réaction. Je dois faire attention, sinon il va deviner que je les ai vu.

    Malgré ses fréquents messages ou appels, à cause de mes reproches, je vois qu'il est toujours un poil distant. Il fait tout pour le masquer, mais je le ressens jusqu'à l'os. Ce sont de petites choses, ou par exemple, des attitudes qui ne sont pas aussi naturelles qu'avant. Ça me fait mal, mais je continue à sourire et faire semblant que je ne vois ou ne devine rien.

    Je me demande s'il a vu Olivia dernièrement... Quand? Comment il a fait pour s'éclipser pour que Jess ne se doute de rien? Comment faire pour savoir? Pour le surveiller et voir se qui se passe dans mon dos? J'ai toujours la clé de chez lui, mais... j'ai peur de tomber sur Jess, ou... sur la femme de ménage.
     

    Vendredi soir, je ne suis pas sortie, malgré l'insistance de Caro. J'ai bien fait, parce que Pascal n'était pas là. Jess non plus. Sont-ils restés à la maison? Est-ce pour ça qu'il avait voulu me voir jeudi soir? S'il savait qu'on ne se verrait pas, il aurait dû me le dire.

    Samedi, j'ai fais l'effort de sortir un moment. Pascal n'était pas de sortie non plus. J'ai pas osé poser la question à Thomas, bien trop occupé avec la fille de l'autre soir. Caroline trouvait qu'elle me ressemblait. Bah, je trouve pas, elle est juste métisse comme moi c'est tout.

    J'ai profité du fait que Pascal m'avait envoyé un message vers midi, pour lui répondre et en même temps lui demander comment cela se fait qu'il ne soit pas sorti. Pas de réponse. Hum, ça m'a fait rougir, parce que j'ai eu l'impression, vrai ou faux, qu'il n'avait pas envi de me répondre.

    C'est là que j'ai remarqué que la Olivia n'était pas en vue non plus. Renseignements pris auprès de Caro, elle n'était pas là hier soir non plus. Mais, je ne pense pas qu'ils soient ensemble, parce qu'il n'aurait pas pu sortir sans que sa femme le sache. Rassurée, j'ai essayé de profiter de ma soirée. Mais aussitôt, je me suis dit que, elle devait savoir que Pascal ne sortait pas. Un peu énervée qu'il ait pensé la renseigner et moi non.

    Mais pas pu... l'angoisse que je traîne depuis plusieurs semaines ne me quittait pas. Puis, j'ai eu envie de changer d'air, d'être avec quelqu'un qui me fasse rire, qui s'occupe de moi, qui me parle. Et probablement d'un semblant de tendresse... j'ai appelé Layne pour savoir ce qu'il faisait.

    Il était au MGM. Comme il m'a proposé d'aller le rejoindre. Caroline voulait rester avec les autres au cas où Pascal finirait par apparaître. Paul lui tenait compagnie, comme souvent. Alors je les ai laissé pour aller retrouver Layne. Caro m'avertirait si jamais Pascal devait se pointer. Mais niet, pas de Pascal.

    Pour finir, Caro et Paul sont venu nous rejoindre au Baroke. On a passé une soirée super cool. J'étais assez contente que Paul soit venu, parce que je suis sûre qu'il dira à Pascal qu'il m'avait croisé. Ça lui apprendra de ne pas me tenir au courant de ce qu'il fait. Mais, je n'allais pas dormir chez Layne. Pas cette fois. Je me rappelle encore de sa réaction la dernière fois, pas envie de subir ça.

    J'ai beaucoup dansé, chanté aussi. Pas mal bu en plus. J'aurai pas dû, parce que Caro aurait voulu aller chercher Pascal et je n'étais pas en état pour conduire. Elle non plus d'ailleurs. Je n'ai pas pu prendre ma voiture pour rentrer, alors j'ai pris ce qu'on appelle un "taxi brésilien". C'est comme un taxi, mais ça coûte 4x moins cher.

    J'ai été dormir chez Caro. Je n'avais pas envie de faire toute la route. Pompettes, on a quand même été jeter un coup d’œil chez Pascal en titubant, et certainement pas très discrètes. Il y avait sa voiture, mais pas de lumière. Forcément, à 4h du matin! Bah, il avait dû jouer au vieux couple et sont restés planter à la maison.

    Le dimanche, après avoir déjeuner, avec la tête entre le marteau et l'enclume, je suis rentrée retrouver mon vieux training et ma télé. Pascal avait fini par me répondre. J'ai vu ça quant je déjeunais chez Caro. Je lui ai montré le message aussi. Il me confirmait qu'il ne sortait pas, Jess ne se sentait pas bien.

    Je crois que je suis allée chez Caro, parce que je pensais qu'éventuellement, Pascal ferait son jogging et on aurait pu le voir et lui parler, et peut-être même déjeuner ensemble...
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    Lundi 8 août 2016 - (221/365) - Toujours Paumée!

    Comme c'est toujours le foutoir pour classer, je n'ai aucun plaisir à venir sur Eklablog pour mettre à jour mon journal. Ça me gave! C'est même le foutoir pour écrire un article, la moitié se trouve en dehors de l'espace visible. Donc, ne s'adapte pas à l'espace écran... pfff! Et je parle même pas de la mise en page et autres... c'est la débâcle!

    Est-ce que quelqu'un aime ce nouveau mic-mac? Arhhh, je suis venue pleine de bonnes intentions, finalement, je baisse les bras! J'ai pris tellement de retard, et bof, toujours pas moyen de classer quoi que ce soit... Alors, je m'en vais...

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    Lun 8 au Dim 14 août 2016 - Je crois que j'ai compris...

    Pour le cadeau d'anniversaire à Pascal, je ne me suis pas trop cassée. Je lui ai acheté un bracelet en lanière de cuir brun foncé, comme celui qu'il portait tout le temps avant qu'il finisse par se casser.

    Lundi matin, quant j'ai reçu son premier message, j'ai tout de suite répondu pour savoir s'il avait déjà quelque chose demain mardi à midi. C'était son anniversaire, et bien sûr, il avait déjà quelque chose. Il mangeait à midi avec Thomas et des collègues de travail et le soir avec sa femme. So that's that!

    J'ai donc été l'attendre dans le petit café rustique près de son travail. Il a quitté le boulot 1/2h plus tôt, comme ça on avait le temps de boire notre café tranquille, sans qu'il soit trop en retard pour rentrer. J'ai donc pu lui souhaiter un joyeux anniversaire.

    Pascal a tout de suite remarqué le bracelet que je portais. Une copie de celui que je venais lui offrir. Il l'a regardé et m'a demandé où je l'avais trouvé. Il aurait bien aimé remplacer celui qu'il avait avant, la lanière s'était cassée. Il se demandait s'il pourrait le faire réparer, mais il en doutait. Le mien lui plaisait.

    Hihihi, j'étais au paradis... j'avais fais le bon choix pour son anniversaire.

    Je lui ai offert mon cadeau et lui ai demandé d'attendre demain pour l'ouvrir, mais évidemment, il a voulu tout de suite savoir ce que c'était. Un grand gamin quoi. Ça lui a vraiment plut, ses yeux brillaient de plaisir. Il l'a tout de suite mis à son poignet et m'a fait un bisous.

    Je savais qu'il n'aurait pas voulu porter un qu'on peut trouver partout, alors je l'ai fait faire. D'ailleurs, c'était assez rapide. J'ai expliqué au type du magasin d'articles de cuir ce que je voulais, il m'a fait choisir le cuir et il l'a fait direct. J'ai attendu sur place. Ça n'a pas pris plus d'une 1/2 h.

    Je savais que ça ferait plaisir à Pascal, parce qu'il portait tout le temps l'ancien, même en costume-cravate. J'ai eu droit à un baiser spontané, qui venait du cœur... j'ai l'impression que ça fait des siècles que je n'en avais plus eu...

    Jeudi, j'ai invité Caro à venir prendre un verre avec Jean-Daniel et son copain Jérémy. Je n'avais rien de spécial à faire. Je crois que je dois refaire surface, revoir mes amis, et pas seulement les appeler quant j'ai besoin de quelque chose. Je déteste les gens qui font ça en plus.

    J'ai l'impression que Jean-Daniel craque pour elle. J'imagine c'est pour ça qu'il m'a proposé d'aller prendre un verre et bien sûr, il m'a demandé si ma copine viendrait avec. C'est pour ça que je l'ai invitée. On a passé un chouette moment les 4. Jérémy me plaît pas mal, mais Jérémy... j'aime pas trop son prénom.

    Les Jérémy que je connaissais étaient un peu mou et plutôt collant, sauf un. Alors j'espère qu'il sera l'exception comme Jérêm qui servait au Garbo. Je crois qu'il m'aime bien aussi.

    J'ai réalisé que Pascal fêtait un anniversaire important, à marquer d'une pierre blanche, quant j'ai su qu'ils partaient tous à Paris vendredi! 3 jours à Paris organisé et offert par Thomas. J'aurai peut-être dû lui offrir quelque chose de plus inoubliable!!!!

    Quant Thomas m'a demandé si je venais, j'ai décliné en prétendant avoir un truc. Argh, c'est seulement jeudi soir, en buvant un verre avec JD, Jérémy et Caro, que j'ai réalisé ma gourderie.

    Ahhhhhhh, je regrette tellement! C'est Caro qui m'a rappelé l'âge qu'il fêtait.... My God, j'avais envie de boxer ma stupidité. Mama mia stupida, comment ai-je pu oublier!

    Bah, je m'ennuie... Pascal me manque, mais je n'ai pas l'impression que c'est dans les 2 sens. Dire qu'ils sont à Paris toute l'équipe, Caro compris, et moi je suis là à me morfondre. Qu'est-ce que je suis bête! Comment ne pas être là-bas pour fêter une date aussi importante! Pffff!

    J'ai déjà remarqué que Pascal était plus distant et voilà que j'en rajoute encore... J'aurai vraiment dû aller à Paris avec eux.

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     Lun 15 au Mer 24 août 2016 - Je crois que j'ai compris...

    Malgré ses messages pendant son week-end à Paris, Pascal ne m'a pas dit une seule fois que je lui manquais. Seulement pourquoi je n'étais pas avec eux, et que c'était dommage. Bien sûr, les heures auxquels il m'envoyaient les messages démontraient qu'il les envoyait vite fait avant de sortir, et ensuite rien, jusqu'au lendemain midi. Il ne s'inquiétait pas non plus de ce que je pouvais bien faire.

    Ciel, si j'avais pu, j'aurai voulu voir son natel pour voir s'il envoyait aussi des messages à Olivia. C'était la 1ère fois où je me suis posée la question. Et j'ai réalisé qu'il en faisait probablement autant pour elle. Ça m'a fichu en rogne. Et moi qui trouvait ça chou, qui lui en avait fait le reproche, finalement, c'était pour qu'une autre en profite!

    Peut-être que je lui poserais la question... quant je l'aurai éloignée... Éliminée de notre vie.

    De retour, Pascal m'a appris que sa femme allait partir pour une semaine ou deux à NY pour régler des affaires. Il se pouvait qu'il parte avec elle, mais reviendrait quelques jours plus tard. Il ne pouvait pas rester plus de 3 à 4 jours là-bas, à cause du boulot.

    J'aurai bien voulu qu'on se voit jeudi soir, mais ça ne jouait pas pour lui. Je n'ai pas demandé ce qu'il avait, parce que je sentais qu'il ne voulait pas me le dire, à sa façon de changer vite de sujet pour parler de Paris, ou du boulot. Pourtant, plus tard dans la conversation, il a laissé échappé qu'il allait nager après le boulot.

    Je savais qu'il n'avait plus de matchs de Basket, même si son équipe jouait de temps en temps en semaine pour le plaisir, ou se préparait pour les tournois en week-end, ou parfois le jeudi ou vendredi soir, mais ce n'était rien de sérieux. Donc, il n'avait pas de stress la semaine à cause du basket.

    Peut-être encore avec l'équipe de natation ou l'entrainement des juniors? Mais depuis avril, il n'avait plus la natation non plus, jusqu'à mi-août, fin août. Il allait seulement pour lui...

    Jeudi, Caro a quitté le boulot un peu plus tôt, et on a été attendre vers la salle de sport. S'il ne venait pas, on sera dévastée. Mais, on a attendu patiemment, après avoir cherché l'endroit idéal d'où voir le parking sans être vues. Ce serait le comble de se faire chopper ici. Comme la nuit tombait tard, on avait un peu les boules.

    La piscine était un peu en contre-bas. Ce qui fait que, même dans le parking, on avait une vue panoramique sur toute la piscine. Il y avait du monde, et il fallait vraiment être aux aguets pour remarquer notre voiture parmi toutes ces voitures. Pascal n'est pas venu.

    On est rentrée chez Caro, et bien sûr on a vite vérifié et on a été surprise de voir qu'il était chez lui. Il n'avait donc pas été nager!! On est retourné chez Caro, soulagée. Après 2 petits cafés, j'ai décidé de rentrer. Avant, je suis allée une dernière fois juste jeté un coup d’œil chez Pascal.

    Aghhhh, il n'était pas là... Jess oui !

    Les nerfs à vif, j'ai été le dire à Caro et on a sauté dans sa voiture pour courir regarder chez Olivia. Les battements de mon coeur me tapaient dans les oreilles, mais aussi jusqu'au bout des doigts. J'avais la chair de poule. Mince, il était sorti pendant qu'on buvait relax café sur café. La poisse.

    Même si on a été voir chez Olivia, j'avoue que je ne m'attendais pas à y voir sa voiture. Vraiment pas. J'avais fini par croire qu'il était peut-être juste sorti acheter des clopes ou un truc aussi bidon. Que pendant qu'on faisait le trajet direction chez Olivia, il était sûrement rentré chez lui. Alors quant j'ai vu sa voiture... c'était carrément le choc.

    Comment? Alors que sa femme était là? Il ne pouvait pas attendre son retour de N.Y. sans sa femme? Il était pressé à ce point là de la voir? Quant j'ai réalisé qu'il m'avait envoyé boulé pour ce soir pour elle, j'ai commencé à transpirer de rage. J'avais envie de faire du mal... Envie de voir quelqu'un souffrir autant que ça me brûlait de l'intérieur en ce moment. J'étais furax...

    Déçue aussi, et je sentais qu'il m'échappait... que j'avais perdu... En regardant les choses avec du recul, je réalisais encore une fois, qu'il était distant, qu'il ne recherchait pas spécialement de contact, et surtout pas physique. Je comprenais maintenant que, même s'il n'osait rien dire, ou rien brusqué, il gardait ses distances à cause d'elle.

    Je me suis rendue compte du gros vide dans notre relation ces temps, et les larmes sont tombées toutes seules... Caro a essayé de dédramatiser pour me consoler, mais elle aussi avait les larmes aux yeux.

    On s'est éloigné en se demandant ce qu'on allait faire. Je crois que, ni l'une ni l'autre, ne voulions partir. On voulait le voir sortir de là. On voulait voir la tête qu'il ferait. On ne devrait pas, parce que ça ne changeait pas grand chose, mais je crois qu'on était incapable de s'éloigner de l'endroit où il se trouvait.

    La nuit commençait à tomber, il était presque 21h, quant on a vu Pascal quitter l'immeuble d'Olivia. Il avait l'air content, et ça m'a serré le cœur. Content... Moi, ça m'a rendue triste. Très triste. Il est directement rentré chez lui. Avec son sac de sport sur l'épaule, comme s'il avait fait du sport. Ça m'a retourné l'estomac.

    Le lendemain, j'étais malade. J'avais de la fièvre, moi qui ne suis presque jamais malade. Oui, j'ai des toux, des maux de têtes, mais je ne suis jamais malade au point de rester couchée. Là, j'étais lessivée. Fièvre, mal de tête, peine à dormir. Donc, je n'avais pratiquement pas fermée l’œil de la nuit. Compression au niveau du cœur.

    J'avais froid mais la tête bouillante. Dans l'était que j'étais, je n'ai pas pris la peine de répondre à ses premiers messages.

    Ça a dû l'interpelé, alors il s'est acharné. Dans ma tête, je me suis dit; "non d'un chien, comment oses-tu après m'avoir rejetée pour voir l'autre pouffe jeudi soir". Mais j'étais trop mal pour même m'énerver.

    Comme il n'arrêtait pas, je lui ai dit que j'étais au fond du lit, malade comme un chien. Est-ce que les chiens sont malades comme ça??? Pascal a demandé s'il pouvait faire quelque chose, m'apporter quelque chose. Et summum du blues, il a dit que, comme je ne lui répondait pas, il s'était demandé s'il avait fait quelque chose qui m'avait fâchée.

    Wahhh, il ne doute de rien lui... Je me demande si je n'étais pas malade à cause de lui. Peut-être parce que je sentais que ça n'allait plus entre nous. Qu'on s'était beaucoup éloigné l'un de l'autre, qu'on s'était mis à se mentir effrontément, à se trahir, à s'humilier...

    J'ai été malade tout le week-end. Mercredi, je me sentais un peu mieux, encore fébrile, j'ai pu me lever. Je n'étais pas à 100%, mais je pouvais recommencer à fonctionner.

    A part ses messages, auxquels je répondais sporadiquement, je n'avais pas de nouvelles de Pascal. Je ne savais pas ce qu'il avait fait de son week-end, à part ce qu'il m'en a dit dans ses messages. C'est-à-dire, presque rien. Il m'a laissé croire qu'il n'était pas beaucoup sorti, à part pour un tournoi le dimanche, que lui et sa femme sont restés à la maison.

    Lundi ou mardi, je ne m'en souviens plus, j'étais trop dans les vapes quant Pascal m'avait appelé et m'a dit que Jess était partie pour New-York.

    Je pense que c'est pour ça que je me suis forcée à me lever rapidement en espérant qu'on se voit. Maintenant, il avait les mains libres, et j'espérais en profiter avec lui. J'étais quand même surprise qu'il n'était finalement pas parti avec elle pendant 3 à 4 jours comme il me l'avait dit.

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    Vendr 26 août 2016 - J'avais compris... (part.1)

    Je déprime... L'été est presque fini et je ne l'ai pas vu passé. Je n'en ai même pas profité, trop occupée à essayer la distance qui s'était installée entre celui que j'aime plus que ma vie et moi. Et lui continue de s'éloigner, me laisse de côté comme un vieux sweat, et faisant semblant que je compte encore pour lui, mais... je ne sens rien. C'est tout vide.

    J'ai compris qu'il voyait Olivia, et qu'il essayait de faire ce qu'il peut pour que je n'en sache rien... et je sais que si je brusque les choses, ou essaie d'avoir une explication, je risque bien de me faire plaquer en un clin d’œil. Je le déteste.

    Sa femme était partie depuis 2 jours, et il n'a toujours pas proposé qu'on se voit. Ses messages, il me les envoi du boulot, après le boulot; silence radio. Il ne répond pas si j'essaie de l'appeler, et pas non plus si je lui écris. Je crois que je l'ai perdu. Je ne sais même pas quoi faire... La boule au ventre, je sombre...

    J'ai bien pensé aller l'attendre chez lui... mais ça risque de mal se passer s'il se sentait coincé... Sans compter la honte de croiser Thomas.

    Et Dieu sait combien de temps j'attendrais comme une conne, et encore, s'il rentre! J'étais à vif, et je sentais la fièvre menacer à nouveau. Ou était-ce mes maux de têtes? Je stress. Quoi faire? Comment l'attirer à moi? Je deviens folle. Quant est-ce que la douleur au fond de ma poitrine va s'arrêter? J'en peux plus.

    Je suis à 2 doigts de faire une monstre connerie, comme aller le surprendre chez elle et lui demander de se justifier. Horreur. Il m'enverra bouler, c'est sûr.

    Finalement, je n'y tenais plus, alors je lui ai proposé qu'on se voit le vendredi soir...... Pas de réponse! Ça m'a fait plonger au fond du puits. Il se doute bien que, là, je dois surement être en train de me tirer des balles, à devenir soupçonneuse, puisqu'il ne prend même pas la peine de me répondre.

    Le moral dans les chaussettes, assise sur le balcon en train de fumer, à me dire que j'avais une vue sensas. J'aime j'aime j'aime. Cette vue est un orgasme pour les yeux. On se croirait en vacances tout le temps. J'avais de la chance... même si j'étais hyper déprimée.

    Et enfin... Pascal a appelé. ENFIN. Je me suis sentie soulagée à un point incroyable. Mais tout de suite, l'angoisse et la peur m'ont coupé la chique.

    Il me demande d'aller chez lui. Qu'il s'est arrangé pour que Thomas soit occupé ailleurs, en réservant au restaurant pour lui et ses potes. Qu'il ne fallait pas que je parque près de la maison, au cas où je voudrais dormir là... Ah! Dormir là? Donc, ce n'était pas pour me rayer de sa vie... Espoir... Qu'il avait dit qu'il allait nager, peut-être encore boire un verre avec l'équipe et les rejoindrait.

    Je n'allais pas commencer à pinailler sur le fait que je ne voulais pas spécialement aller chez lui dès que sa femme tourne le dos. Que j'aurai l'impression d'être une intruse. Je me la suis coincée et j'ai accepté. Il ne fallait pas que je sois là-bas avant 19h30, sinon, je risquais de croiser Thom.

    Toute contente, j'ai sauté sous la douche, laver les cheveux et tout. Et à 19h40, je me pointais avec le sourire dans le coeur et sur la figure.

    Je n'aurai pas dû, mais je lui ai dis que j'avais commencé à baliser parce qu'il ne répondait pas à mon message. Il m'a dit que dès qu'il l'avait reçu, il a fallut qu'il trouve le moyen d'éloigner Thomas. Jess l'aurait su, et ça lui aurait fait des histoires.

    Pascal avait envie de passer une soirée tranquille à la maison, en tête à tête, parce que ça faisait des siècles qu'on n'avait pas eu la possibilité de se retrouver seuls tous les deux. Inutile de dire à quel point je me suis sentie soulagée d'entendre ça et à quel point ça me faisait plaisir.

    Pascal m'a fait à manger, puis on s'est enroulé sur le canapé à discuter. Puis un câlin en entraine un autre, un baiser puis un autre, on a fini par se retrouver collé-collé et on a fait l'amour comme si c'était la première fois.

    J'avais aussi l'impression que ça faisait des siècles que je ne l'avais pas touché, senti la chaleur de son corps...

    Toute rassurée, avec la sensation d'avoir rattrapé le temps perdu, je me suis mise à lui raconter mes peurs (et pourtant, à chaque mot, je me disais "ta gueule, ne dis pas ça"), comme je m'étais inquiétée, comme j'avais eu l'impression qu'on s'éloignait l'un de l'autre, et tout.

    Je le voyais se décomposer, même s'il faisait des efforts pour le cacher. Je l'ai senti avant même de le voir; il était nerveux. Son natel avait sonné 2 fois, mais il l'avait ignoré.

    Tout à coup, il s'est levé, mal à l'aise, me demandant si je voulais boire quelque chose. Mais en fait, il voulait juste s'éloigner de moi, de ma vue. Il essayait encore de cacher sa tension.

    Il avait enfilé un t-shirt et s'était précipité vers la machine à café pour m'en préparer un. Il me tournait le dos, mais la tension était palpable.

    J'ai inspiré un grand bol d'air, et j'ai pris mon courage à 2 mains. Je lui ai dis que je voyais bien qu'il était tendu. Je voulais qu'il me parle, que j'aimerais bien qu'il m'explique ce qui le rendait si nerveux.

    Il a fait semblant qu'il ne savait pas de quoi je parlais. Il continuait à me tourner le dos. Après ce qui venait de se passer, et qu'il avait pensé que je dormirais probablement là, donc je ne pense pas qu'il avait l'intention de rompre. Rien ne pouvait être pire que ça à mes yeux, donc, j'étais prête à miser.

    Ses gestes sont restés suspendus en l'air quelques secondes. J'ai pensé qu'il allait enfin me dire ce qu'il avait. Puis il a changé d'avis et m'a apporté mon café avec un sourire indéterminé. Je le connaissais trop bien pour ne pas le remarquer. Pour faire diversion, il a envoyé un message à Thomas. Question de s'assurer que tout le monde était où il pensait.

    Alors j'ai insisté. Je lui ai dis que, à part le reste, j'étais aussi son amie. Alors s'il ne voulait pas parler à sa petite amie, il pouvait parler à son amie.

    Il s'était assis en face de moi et n'osait pas me regarder. Il se mordillait l'intérieur de la joue, toujours hésitant. Puis il a craqué. Il s'est passé les mains sur le visage, et continuait de regarder par terre. Mais quant il s'est mis à parler, c'était comme s'il me poignardait. J'avais de la peine à respirer. Chacun de ses mots me blessait, m'ont déchiré le cœur en mille morceaux.

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     Vendr 26 août 2016 - J'avais compris... (part.2)

    Pascal m'a avoué que j'avais raison, j'avais vu juste, il fréquentait bel et bien Olivia depuis quelques mois. Et qu'il m'avait menti en prétendant que ce n'était qu'une copine. Il prétendait ne pas savoir comment, mais qu'il s'était retrouvé embringué dans une histoire avec elle.

    J'ai bien essayé de ne pas pleurer, mais je n'avais aucun contrôle sur mes larmes. On dirait que ça l'a touché, il s'est levé pour venir me serrer contre lui et s'excuser.

    Pascal disait ne pas savoir si c'était aussi une affaire qu'il aurait dû continuer à me cacher et me mentir, ou s'il devait m'en parler. Je lui avais dis dernièrement que je lui faisais confiance, ça l'avait mis mal à l'aise et il avait eu honte. C'était pour ça qu'il était un peu tendu par moment. Comme il avait continué à la voir et avait envi de continuer, il s'était maintes fois posé la question, s'il devait ou non tout me dire. Mais, il avait eu peur de me perdre.

    Ha!? Peur de me perdre? Qu'est-ce que ça voulait dire? Espoir?

    Je lui avais souvent dis que je ne voulais rien savoir de ses aventures, qu'il devait faire en sorte que je ne l'attrape pas et qu'il devait trouver des mensonges crédibles. Hors, il avait l'impression de ne pas en être capable cette fois.

    Je ne voulais pas qu'il reste à côté de moi, parce que je ne pouvais pas voir les expressions de son visage. Je voulais changer de place, mais ç'aurait été trop évident qu'il me faisait mal et que je n'avais pas envie qu'il me touche. Alors je me suis tournée vers lui, la jambe pliée sur le canapé, qui nous sépare bien.

    J'épiais tous ses mouvements, sa façon d'éviter de me regarder, d'hésiter, de se mordre la lèvre, ses expressions... Il avait l'air de passer un sale quart d'heure...

    Son natel, qu'il avait mis sur discret, continuait à sonner et de commencer à faire des demi cercle sur la table. C'était tourné à l'envers, alors je ne pouvais pas voir qui c'était. Ce devait être Thomas, qui voulait savoir où il en était ou, et ça, ça m'énervait un peu, Olivia.

    Pascal a tendu le bras pour essuyer mes larmes. Je n'avais pas réalisé qu'elles coulaient toujours. J'avais failli le rabrouer violemment en rejetant sa main. Il m'a dit de ne pas pleurer, qu'il m'aime toujours autant. Vraiment??? Drôle de manière de le montrer ou de le dire au milieu de l'aveu de cette tromperie!!! Mais ça pouvait être vrai? Ou est-ce que je me la raconte?

    Il a raconté qu'Olivia voulait qu'il fasse place nette autour de lui, hum, donc qu'il me mette les points sur les "i". Elle voulait même qu'il parle d'elle à sa femme! Elle savait pourtant pourquoi Jess était là, et qu'il ne pouvait pas faire ça. Elle savait aussi qu'il ne m'avait pas encore parlé.

    • Pour moi, pourquoi tu ne lui as pas tout simplement menti en affirmant que tu m'avais parlé?
    • Tu es loin d'être stupide, tu allais finir par comprendre, et... je crois que je ne voulais pas t'en parler en fait...
    • Elle est quand même gonflée... en parler à Jess? En as-tu parlé à Caro? Elle n'est pas stupide non plus tu sais.

    OK, ça m'a fait un peu mal de savoir qu'il avait parlé à Caro cette semaine. Parce qu'Olivia avait aussi remarqué que Caro n'était pas une simple amie non plus. Et la miss avait insisté. Elle était aussi devenue plus insistante, sachant que sa femme n'était pas là, elle voulait qu'il mette les choses au clair avec moi.

    Pascal lui avait dit qu'il ne voulait pas, que j'avais toujours été plus que sa petite amie, que j'étais sa partenaire, et son amie aussi. Que je comptais toujours pour lui, qu'il ne voulait pas me faire de mal, ce qui avait le don d'énerver Olivia. Selon elle, c'était pire de continuer à me laisser croire qu'il était mon petit ami et qu'il m'aimait toujours. (connasse)

    Elle insistait toujours sur le fait que j'avais été chez elle, et m'était présentée comme sa petite amie, alors elle voulait que les choses soient claires pour moi; je n'étais plus sa petite amie, c'était elle.

    Pascal avait envi de continuer à voir Olivia, ça je l'avais compris...

    Je crois qu'il ne savait comment me dire qu'il voulait un peu d'espace, qu'il voulait qu'on se sépare pour un temps... Ça, je ne voulais pas le laisser me dire un truc pareil.

    Pascal m'a regardé dans les yeux pour dire, qu'il m'aimait toujours, et qu'il n'avait pas envi de me perdre. Que je comptais plus pour lui que toutes aventures, etc. Que si je le voulais, il arrêtera de la voir.

    Il ne m'en fallait pas plus. Regain d'énergie aussi sec. Ma tête s'est heureusement remise à fonctionner à 100 à l'heure. Il me fallait évaluer les pour et les contres, choisir la meilleure chose à faire. S'il m'aimait toujours, je me demande toujours bien pourquoi d'ailleurs, alors rien n'est encore perdu. Je n'allais pas me laisser écraser par cette pouffe.

    Je devais couper le côté; excitation, anticipation qui existe par le fait de devoir se cacher, , de comploter pour pouvoir se voir, l'impression de ne pas pouvoir se voir assez, des coups de fils secret, des petites soirées en cachette volées par-ci par-là...

    Donc, je ne pouvais pas non plus lui dire d'arrêter de la voir...

    Je ne veux pas que quant il la voit, qu'il imagine être amoureux d'elle, alors que non. Il risque de fantasmer sur ce qui n'a pas été. D'imaginer des choses qui n'existe probablement pas, parce que je lui aurai coupé l'herbe sous les pieds. Je ne devais pas m'opposer à ce qu'il la voit, sinon, il aura le cœur qui chavire chaque fois qu'il la croise.

    Je devais être plus maligne... Maintenant, c'est avec moi qu'il a un secret; je sais. C'est avec moi qu'il aura les rendez-vous en sous-marin, si je le veux. C'est avec moi qu'il complotera. Son cœur chavirera quant il me verra moi... Ça va être dur, mais je peux le faire.

    Son natel continuait à sonner, ça commençait à m'agacer un peu. Je n'ai rien dit.

    Ils n'auront plus besoin de se cacher de moi. Ce qui enlèvera tout le côté palpitant. Il pourra lui dire qu'il m'avait parlé que les choses étaient au clair. Ça ne lui prendra pas longtemps à cette tarte de vouloir se jeter dans ma face. De vouloir de me montrer qu'elle a gagné. Ce qui aura le don de taper sur les nerfs à Pascal.

    Pascal m'a raconté que Jess lui avait tapé sur les nerfs à propos de moi. Toujours à me chercher des noises. Il lui avait pourtant dit que je n'avais jamais cherché à les séparer, ne l'avait jamais pousser à demander le divorce, n'avait jamais même chercher à venir m'installer chez lui, alors elle me faisait un faux procès.

    Ça l'avait tellement énervé qu'elle me cherche toujours des noises, en plus, il se sentait probablement aussi  coupable à propos de son histoire avec Olivia, alors il avait dit à sa femme, qu'il ne me voyait pratiquement plus à cause d'elle.

    Comme elle continuait à me chercher des noises, il lui avait dit; qu'il n'avait pas l'intention de lui demander son accord s'il avait envi de me voir. Qu'il n'avait plus envi de marcher sur des œufs à cause d'elle. Qu'il en avait marre. Si elle voulait se suicider, elle n'avait qu'à le faire et qu'on en parle plus. Après tout, il héritera d'elle, donc tout bénef.

    Il s'est demandé si ce n'était pas à cause de ça qu'elle a voulu partir quelques temps à New-York. Il a eu mal au cœur de la voir se ratatiner sur elle-même. Il avait seulement voulu lui faire une sorte de coup de fouet, qu'elle arrête de lui faire du chantage.

    Je me suis demandée ce qui s'était passé après??? En avait-il profité pour voir l'autre connasse??? Et son natel qui n'arrêtait pas...

    Ah, j'avais vu que Jess avait essayé de m'appeler... Ah ha! Je n'avais pas répondu parce que, j'avais peur de l'envoyer balader, et aussi, de ne pas pouvoir me retenir de lui dire qu'elle regardait dans la mauvaise direction. Que la bonne s'appelait Olivia!

    Donc après réflexion, je ne voyais pas comment il allait faire avec Olivia. Je ne voyais qu'une solution, c'était qu'on se sépare. Moi aussi je savais faire les "coup de fouet". Pascal s'est décomposé. Bon franchement? heureusement! Sinon, je me serais posée des colles. Ses yeux m'ont... occupés... Il avait l'air complètement abasourdi, anéanti. Je crois que c'était sincère.

    • Tu es ma partenaire, ma moitié... je refuse qu'on se sépare. Pas question. J'arrête de la voir point. Je ne veux pas te perdre pour une histoire pareille. Pas question.

    A l'intérieur, je souriais, parce que sa réaction m'a fait drôlement du bien. Rassurée aussi.

    Alors, je lui ai dis que, de toute façon, Jess est tout le temps sur le qui-vive quant je suis dans les parages. Que ses parents sont contre nous dans tous les sens. Qu'on avait beau faire semblant de ne plus être ensemble, ça ne marchait pas des masses. Cette fois, avec son histoire avec Olivia, ça va le confirmer.

    Pascal a continué à dire qu'il ne voulait pas qu'on se sépare. Il refusait. J'ai continué avec mon raisonnement...

    Je lui ai dis que, ça allait me faire du mal, mais on pouvait faire une pause et voir comment ça marche. Qu'on devrait le faire. Il secouait la tête et s'était mis debout. Il continuait de répéter qu'il ne voulait pas d'une séparation, que c'était trop dangereux. Alors, je lui ai dis qu'on ne se sépare pas vraiment, on va juste faire semblant.

    Mais on devra, en tous cas au début, éviter qu'on nous voit ensemble. On devra être clair; "on est plus ensemble".

    Ça nous donnera l'occasion de voir qui sont nos vrais amis, sur qui on pouvait vraiment compter. Parce qu'une fois le mot sorti, et qu'ils verront qu'il sort devant moi avec une autre, on en entendra sûrement de toutes les couleurs l'un sur l'autre.

    Pascal était toujours révulsé, continuait à secouer la tête, il ne voulait pas.

    Son natel me tapait sur les nerfs, alors je l'ai pris, vu que c'était l'autre pouffe et lui l'ai tendu en lui disant de répondre, que c'était Olivia, que ça ne changeait plus rien maintenant.

    Pascal s'est un peu éloigné pour lui parler. Ça m'a un peu froissé. Je n'ai rien dis. Je pense qu'il ne se rendait pas compte de ce que ça pouvait signifier. Puis, il a dû réalisé qu'il n'avait rien à me cacher et s'est tourné vers moi. Je fouillais mon sac pour mon paquet de clopes, en faisant semblant de ne pas écouter.

    J'ai levé les yeux vers lui, parce que Pascal avait l'air agacé; apparemment, comme il ne répondait pas à son natel, Olivia se dirigeait chez lui. Elle était pratiquement là. Elle se demandait pourquoi il avait passé la journée à éviter ses appels.

    Pascal a raccroché brusquement, un peu paumé, il m'a répété ce que je savais déjà. Elle allait arriver. Il se demandait certainement ce qu'il allait faire de moi. Je ne pouvais pas me risquer à quitter son appart, parce que je risquais bien de la croiser. Puis aussi, je dormais ici, hihihi!

    Je lui ai dis que j'irai dans la chambre d'amis jusqu'à ce qu'elle s'en aille. Elle n'avait pas à savoir que je suis là. Bon, il pouvait toujours lui dire qu'il m'avait vue et qu'on avait parlé. Et j'ai ramassé mes affaires que j'ai tout de suite mis dans la chambre d'amis. Vidé le cendrier de mes cigarettes, mis ma tasse à café dans le lave-vaisselle.

    Plus de traces. Il a paru soulagé, mais mal à l'aise. Juste à temps, parce qu'on a entendu une voiture, et la pouffe sonnait déjà à sa porte.

    Quant je suis passée à côté de lui pour ramasser le paquet de cigarettes que je venais de sortir de mon sac, Pascal m'a attrapée par la taille et m'a fait un bisous sur la bouche. Ça faisait longtemps qu'il n'avait plus des gestes aussi spontanés.

    Maintenant, on était complice, on partageait un secret... ça rapproche!

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    Bien sûr j'étais accrochée derrière la porte à écouter les moindres bruits, l’œil collé au trou de la serrure. Pas de lumière, mais je connaissais non seulement les lieux, mais la lune m'aidait à évoluer sans faire de bruits. L'empêche, elle était gonflée de se pointer chez lui après minuit, non? Pouffe. Garce.

    J'ai vu Pascal tiquer à plusieurs reprises, Olivia laissait ses affaires un peu partout; ses chaussures au milieu de l'entrée, sa petite veste sur le dos d'un des fauteuils, son sac à main sur le bar près de la machine à café. Pascal déteste le bordel, mais il n'a rien dit.

    • Je t'ai apporté ça, j'espère que tu aimes.

    Ce n'était même pas une question, plutôt une affirmation.

    • C'est quoi?
    • Un Paneton.
    • Un Paneton! Je crois pas que j'aime. C'est le truc rempli de raisin secs?

    Pascal, les mains dans les poches l'a suivie jusqu'au bar de la cuisine. Là, je voyais plus.

    • Tu fais quoi?
    • Je te sers une tranche, tu verras c'est bon.
    • C'est pas la peine. C'est sec. J'aime pas.

    Il l'a suivie retour au salon, et a à nouveau tiqué en la voyant pousser ce qui se trouvait sur la table du salon pour faire de la place pour poser ses assiettes. Pourtant, il y avait assez de place sans avoir besoin de faire ça. Sans compter les miettes. Pascal est resté debout et lui a répété qu'il était occupé, et voulait savoir ce qu'elle voulait. Pourquoi elle était venue jusque chez lui.

    Ça le dérangeait d'avoir des bonnes femmes chez lui dès que sa femme s'absente. Sa réflexion m'a fait sourire. Elle lui a reproché d'avoir éviter ses appels toute la journée, qu'il aurait pu au moins lui dire qu'il avait bien reçu ses messages.

    Elle savait qu'il n'était pas au restaurant avec Thomas et ces autres potes, sa copine Monique qui y est le lui l'a dit. Elle a deviné qu'il n'irait pas, c'est pour ça qu'elle est venue chez lui.

    Ensuite, j'ai remarqué quelque chose que je suis sûre que Pascal avait commencé à remarquer, j'espère. Elle lui donnait des ordres sans en avoir l'air.

    Par exemple, elle pensait qu'il devrait profiter de l'absence de sa femme pour mettre les choses au clair avec moi et Caroline. Sa femme, il pouvait s'en occuper à son retour. Elle a emballé tout ça avec le fait que c'était le week-end et elle voulait profiter de sortir librement avec son petit ami, sans avoir à faire attention à tout ce qu'ils font.

    Pascal lui a demandé si elle avait oublié qu'il était un peu marié!? Elle a dit qu'elle oubliait parfois, mais mettre les choses au clair avec sa femme n'était qu'une formalité. Dès son retour, il pourrait le faire. Encore un ordre sans en avoir l'air.

    Elle voulait qu'ils puissent librement se prendre la main, se faire des câlins, s'embrasser sans avoir besoin de se cacher.

    • Pourquoi tu n'appellerais pas Jane tout de suite? C'est encore mieux que je sois présente, elle ne fera pas d'histoires, et elle comprendra tout de suite. Vas-y, appelle-la... (encore un ordre!).

    Pascal a refusé. Il ne voulait pas, et certainement pas quant elle étai là. Elle insistait que c'était la meilleure façon de faire. Le plus simple. Il a encore refusé. Il disait ne pas vouloir me faire souffrir, que ça fait longtemps qu'on était ensemble, et que j'étais sa partenaire.

    Elle lui a demandé de ne pas parler comme ça, on pourrait croire qu'on est encore ensemble. Et elle a dit que c'était peut-être parce qu'il n'était pas très clair que j'imagine encore être sa petite amie.

    J'avais dis à Pascal qu'il pouvait dire qu'il m'avait parlé, mais je dois dire que j'ai apprécié que Pascal ne lui dise pas qu'on en avait parlé.

    Olivia, ignorante, à continuer à insister de diverses façons. Elle lui a demandé s'il m'avait vue depuis. Depuis? Depuis quand? Je n'en savais rien. Elle a demandé si c'est parce qu'elle en parlait dans ses messages qu'il était resté silencieux. Est-ce qu'il m'avait vu?

    Pour finir Pascal a dit qu'il m'avait vue aujourd'hui, mais là tout de suite, il n'avait pas envi d'en parler. Il était occupé et avait des trucs à faire, alors il était obligé de lui demander de le laisser.

    J'ai noté qu'Olivia pensait dormir chez lui. Elle n'avait pas vraiment envie de partir. Je me demande si Pascal était distant avec elle parce que j'étais là? Probablement. Elle l'a remarqué et lui a demandé ce qu'il avait. Sans avoir l'air d'y toucher, elle lui a demandé si les choses s'étaient mal passé entre nous et c'est pour ça qu'il était bizarre.

    Pascal lui a dit qu'il n'avait pas eu le courage de me parler. Qu'il hésitait à le faire, que c'était difficile. De toute façon, il n'avait pas l'intention de me parler d'elle. Olivia n'a pas apprécié et a voulu savoir pourquoi. Il a dit que ça fait plus de 8ans qu'on était ensemble.

    Oui et alors? Tu lui dis que tu as rencontré quelqu'un d'autre et que tu es désolé. Tu veux qu'elle fasse quoi? Rien. Elle ne peut rien y faire et toi non plus.

    Encore une fois je l'ai vu tiqué; il lui a dit qu'il ne savait pas qu'elle était sans cœur. Il pensait qu'elle comprendrait que c'était difficile de rompre avec une femme qu'on aime toujours et à qui on avait rien à reprocher.

    Olivia s'est faite toute douce et charmeuse et a été se frotter à lui en lui disant que ce n'était pas de leurs fautes d'être tombé amoureux. Pascal se mordillait l'intérieur de la lèvre, et restait bien droit pour éviter qu'elle puisse l'embrasser. Je crois que c'était parce que j'étais là et qu'il se doutait bien que j'avais les yeux cloués au trou de la porte.

    Olivia avait beau insisté, Pascal restait buté. Il ne parlerait pas d'elle, ça il n'en était pas question. Elle ne pouvait pas se douter que je savais déjà tout. Je me demandais pourquoi il ne voulait pas lui avouer qu'il m'avait tout raconté. Elle a voulu savoir comment ça c'était passé encore...

    Petite maligne, il ne voulait pas en parler, elle a détourné la conversation, et est revenue sur le sujet. Incroyable! Pascal lui a répété qu'il n'avait rien dit. Qu'il lui fallait du temps. J'avais l'impression qu'il cherchait à la pousser à bout pour qu'elle décide d'elle-même qu'ils arrêtent de se voir.

    Non, non, non Pascal... Trop facile... Heureusement, Olivia n'a pas mordu à l'hameçon...

    Pascal l'a pratiquement poussée dehors. Il a prétendu être fatigué et avait encore du boulot. Lui a promis de l'appeler le lendemain.

    Pour lui faire croire que je n'avais pas écouté, je me suis allongée sur le lit, faisant semblant de m'être endormie. Pascal m'a réveillé avec un bisou et m'a demandé comment j'avais pu dormir alors qu'une autre femme était chez lui et qu'ils parlaient de moi.

    Pascal m'a raconté ce que je savais déjà. Il a rajouté qu'il pensait qu'elle était un peu bordélique. Ça m'a fait rire. Je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas voulu lui dire qu'il m'avait tout dit et il a répondu qu'il avait l'impression que ça lui aurait fait trop plaisir. Il ne voulait pas que ce soit dit qu'on se soit séparé parce qu'il l'avait rencontrée.

    Après discussion, je l'ai encouragé à lui dire qu'on avait discuté. Pascal préférait dire que c'était moi qui demandait une séparation. Je ne voulais pas. Comme Olivia l'a rappelé, je l'ai encouragé à lui dire que j'étais au courant. Mais niet.

    Pascal a répondu, mais restait toujours un peu tendu parce que j'étais là. Ou peut-être pas. Je ne sais pas ce qui l'a pris, mais il lui a dit que j'étais en route pour venir chez lui. Qu'il essayerait de me parler. Olivia a voulu revenir. Il l'a découragée en lui disant que si elle venait, c'est sûr qu'il ne dirait rien.

    Ça ne lui plaisait pas du tout de savoir que j'étais chez lui et que je risquais bien d'y passer la nuit. Olivia était fâchée et énervée que j'ose me pointer chez lui après minuit, comme si j'étais sa copine. Que j'étais culottée. Mais au moins, elle espérait qu'il règlerait la situation avec moi une fois pour toute. Pascal lui a dit que c'était elle qui lui avait suggéré de me faire venir ce soir. Rho, il était un peu vache là!

    Hihihi, mais Olivia... je suis sa copine!

    Je me demande si Pascal l'a fait pour exciter sa jalousie!!! Ce serait pas top mais bon. Rhooooh, Olivia l'a rappelé pour lui dire de l'appeler dès qu'il m'en a parlé ou de lui envoyé un message. Elle aurait voulu passer le week-end avec lui, chez elle ou chez lui.

    Samedi, on n'est pas sorti de la journée. On a joué au amoureux. Je dois dire que Pascal était tout tendre, et tout gentil. C'était comme au début. J'adore toujours autant être avec lui. J'adore tout de lui, même le regarder dormir. Il est trop chou. J'aime sa façon d'être collant, de me prendre dans ses bras... et le reste.

    J'ai dû me cacher une ou deux fois quant Thomas a voulu descendre chez lui. Mais à part ça, C'était super. J'ai voulu partir en milieu de soirée, mais Pascal m'a retenue.

    Il voulait que je reste, que je passe encore la nuit et le dimanche chez lui. Difficile de résister.

    Olivia le harcelait au téléphone. Il ne répondait pas. J'avais peur qu'elle décide de revenir lui faire une visite surprise, alors pour finir, il l'a appelée. Une fois encore, il s'est un peu éloigné pour lui parler.

    Il lui a dit qu'il ne m'avait pas encore parlé, que c'était compliqué. Je l'ai entendu dire que j'avais passé la nuit chez lui. Je suis sûre qu'elle avait dû pester. Pascal lui a demandé de lui laisser du temps, qu'il ne pouvait pas me traiter comme ça...

    Pascal s'est fait porter pâle lundi, et on a passé la journée ensemble. On n'avait pas Thomas dans les pattes. Thomas l'a appelé pour dire qu'il savait qu'il allait pas bien, qu'il avait remarqué qu'il était un peu pâlot et ne semblait pas dans son assiette.

    Ça nous a fait rire, parce qu'il n'était pas malade, mais que c'était surtout parce qu'on devait éviter qu'il sache que j'étais là. On devait faire tellement de mic-mac, et Pascal avait fermé le passage communiquant. Aussi, Thomas m'a appelé pour savoir ce que j'avais fait le week-end. Je lui ai dis que j'étais chez des amis à Loèche-Les-Bains en Valais. Petit mensonge; hum... faut ce qui faut!

    Je suis partie de chez Pascal avant le retour de Thomas. On avait passé un week-end super. Lundi, on était un peu triste, on savait qu'on ne se verrait pas de si tôt. Pascal ne voulait pas me laisser partir.

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